Commentaires à propos de votre film du mois

[Zelda Zonk]

Dawson city ne terminera pas film du mois, à la rigueur c'est anecdotique et on s'en fout un peu. Certes comme tous les propos délivrés avec une générosité de passionné, le film de Bill Morrison a tendance à se disperser et nous perdre dans la profusion, mais ça n'a pas vraiment d'importance, on sait qu'on pourra y revenir quand on veut. N'empêche qu'il parvient de façon insidieuse à exprimer la passion organique qui anime chaque cinéphile, chez lequel sommeille un collectionneur, chercheur d'or. Et rien que pour ce petit miracle d'émotion, ce documentaire rare est sacrément jouissif. En somme, les grands magiciens de notre temps, ne serait ce pas les restaurateurs de films ?

Ca m'intéresse drôlement John. Il est dispo en VOD ou tu l'as découvert par un autre biais ?

[John Holden]

Il vient de sortir chez Lobster.

[G.T.O]

1. COBRA VERDE


2. RIDE WITH THE DEVIL


3. COLD HEAVEN


4. SURVIVAL OF THE DEAD


REDÉCOUVERTE DU MOIS

INVADERS FROM MARS


DÉCEPTION DU MOIS

I'M THINKING OF ENDING THINGS

[primus]

J'aime aussi beaucoup Ride with the devil. J'ai le DVD, pas revu depuis longtemps. Je viens de chercher ce qui existe en blu. Un critérion zone A, un blu allemand avec sta. Je vais peut-être me laisser tenter n'attendant plus une hypothétique sortie chez nous.

[Omael]

Septembre 2020

***

FILM DU MOIS

Voyage à Tokyo
de Yasujirō Ozu (1953)

***

Spoiler (cliquez pour afficher)

DECOUVERTES

Voyage à Tokyo - Yasujirō Ozu (1953) - 9/10
La Mule - Clint Eastwood (2019) - 8/10
Macross : Le Film - Te rappelles-tu de l'amour ? - Shōji Kawamori et Noboru Ishiguro (1984) - 8/10
Je peux entendre l'océan - Tomomi Mochizuki (1993) - 6/10
Crawl - Alexandre Aja (2019) - 6/10
Pas un bruit - Mike Flanagan (2016) - 6/10
John Wick : Parabellum - Chad Stahelski (2019) - 6/10
Enola Holmes - Harry Bradbeer (2020) - 5/10
Molière - Laurent Tirard (2007) - 5/10
Ça - Chapitre 2 - Andy Muschietti (2019) - 4/10

***

REVUS

Empire Records - Allan Moyle (1995) - 9/10
Colorful - Keiichi Hara (2010) - 9/10
Lou et l’Ile aux sirènes - Masaaki Yuasa (2017) - 8/10
Cendrillon - Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske (1950) - 7/10
City Hunter : Amour, Destin et un Magnum 357 - Kenji Kodama (1989) - 7/10

[vic]

Septembre 2020

2 quasi exquo :

1. Love unto wastes (Stanley Kwan, 1986)


2. Les jours comptés (Elio Petri, 1962)


puis :
Vixen (Yasuzo Masumura, 1969)
La fille Rosemarie (Rolf Thiele, 1958)
Adieu Berthe - l'enterrement de mémé (Bruno Podalydès, 2012)
Tricked (Paul Verhoeven, 2012)

2 grandes redécouvertes :
Rouge (Stanley Kwan, 1987)


Taipei story (Edward Yang, 1985)

[John Holden]

Je n'oublierai jamais le jour de 2019 où un membre du forum est venu parler avec passion de ce film méconnu de Vittorio de Seta, Diario di un maestro. A la façon dont il rapportait les choses, il s'agissait d'un événement. Pour se procurer cette magnifique édition sous la forme d'un livre, accompagné d'un DVD, il fallait le commander directement chez l'éditeur, L'arachnéen, ça ne faisait qu'ajouter au charme de cette quête cinéphile, aujourd'hui on peut le commander sur certaines plateformes.
Le film est présenté sous sa forme tv de 4 épisodes tel qu'ils furent diffusés à la Rai au début des années 70. Ce fut un succès populaire, suivi par des millions d'italiens !. Impensable aujourd'hui malheureusement. Il traite avec une modestie vibrante du coeur énorme d'un enseignant pour tenter de raviver le désir de connaissances, le plaisir de curiosité chez ces enfants, livrés à eux même dans la rue. Accessoirement l'affrontement assez violent entre une Italie conservatrice et une Italie progressiste, assimilant les rudiments de la méthode Freinet, espérant encore une école moins conformiste, plus proche de la réalité, plus à même de former à la vraie vie des enfants souvent considérés comme désincarnés, destinés à devenir des citoyens sages et impersonnels.
Un film exemplaire qui me marquera durablement. Merci Jack Carter de m'avoir donné envie de découvrir ce chef d'œuvre.

[Beule]

À n'en pas douter La Rivière de boue sera mon lauréat du mois d'octobre. Ce sera aussi l'une de mes plus grosses claques cinématographiques de l'année, qui s'inscrit d'emblée au Panthéon personnel des films consacrés à l'enfance. Toutefois le film d'Oguri est bien plus que cela. Situé au milieu des années 50, c'est aussi un magnifique et douloureux poème cinématographique balbutiant un humanisme parfois équivoque quand il ausculte, sans misérabilisme aucun, le désarroi poignant de ceux - les survivants de la guerre - qui doivent composer avec la dissolution subite de l'héritage impérialiste et la blessure indélébile de la défaite de 1945. Aussi frêle et diffus soit-il, ce frémissement de bonne volonté n'en est que plus précieux quand on le mesure à l'aune des efforts consentis par ces aînés pour préserver l'innocence de leurs enfants et leur léguer des valeurs humanistes dont eux-mêmes, trop formatés, sont pourtant incapables de s'imprégner totalement. L'interprétation (enfants et adultes réunis)
simplement miraculeuse, achève de faire de ce premier film, d'une complexité limpide et d'une maîtrise aussi invisible que parfaite, un chef-d'œuvre. Absolu. Et tant pis si l'expression est largement galvaudée. Je sens que ces prochaines semaines je vais dévorer du Kôhei Oguri.

[cinephage]

À n'en pas douter La Rivière de boue sera mon lauréat du mois d'octobre. Ce sera aussi l'une de mes plus grosses claques cinématographiques de l'année, qui s'inscrit d'emblée au Panthéon personnel des films consacrés à l'enfance. Toutefois le film d'Oguri est bien plus que cela. Situé au milieu des années 50, c'est aussi un magnifique et douloureux poème cinématographique balbutiant un humanisme parfois équivoque quand il ausculte, sans misérabilisme aucun, le désarroi poignant de ceux - les survivants de la guerre - qui doivent composer avec la dissolution subite de l'héritage impérialiste et la blessure indélébile de la défaite de 1945. Aussi frêle et diffus soit-il, ce frémissement de bonne volonté n'en est que plus précieux quand on le mesure à l'aune des efforts consentis par ces aînés pour préserver l'innocence de leurs enfants et leur léguer des valeurs humanistes dont eux-mêmes, trop formatés, sont pourtant incapables de s'imprégner totalement. L'interprétation (enfants et adultes réunis)
simplement miraculeuse, achève de faire de ce premier film, d'une complexité limpide et d'une maîtrise aussi invisible que parfaite, un chef-d'œuvre. Absolu. Et tant pis si l'expression est largement galvaudée. Je sens que ces prochaines semaines je vais dévorer du Kôhei Oguri.

Voici qui fait bien plaisir !! J'en profite pour faire émerger un vieux post de 2013...

Pour ma part, je me vois obligé de reléguer le Zorro de Mamoulian à la seconde place, justement suite à la découverte d'un magnifique film japonais consacré à l'enfance. Doro no kawa, de Kohei Oguri (1981), alias La rivière de boue en français est un vrai petit chef d'oeuvre, à placer aux cotés de Allemagne année zéro, Cria cuervos, nobody knows ou l'incompris...

Très beau film en effet J'en avais fait la chronique il y a quelques années.

edit : la page en lien n'existe plus, je supprime le lien...

[Jack Carter]

Un jour, je verrai ce film.

[Alexandre Angel]

CAN'T STOP THE MUSIC - Nancy Walker (1980) : Milk/10

Il ne se refuse rien

Spoiler (cliquez pour afficher)

[Kevin95]

Ça réchauffe le cœur (et le reste).

[Flavia]

Premier prétendant

Les misérables

[Jeremy Fox]

Premier prétendant

Les misérables

Yes !

[manuma]

Envie de signaler ce titre coup de poing d’un réalisateur inégal, accusant sans doute plus de bas que de hauts, mais ici très inspiré. A la fois drame judiciaire tiré d’un fait divers et portrait sans fard d’une petite communauté rurale, Bad blood est un film bien sec, sans artifice ni parti pris, doté de quelques séquences d’une rare tension. Photo splendide, score marquant Richard Hartley et interprétation intense de Jack Thompson. A mon sens incontournable dans la filmo de Mike Newell.