Oui.
Le film se trouve dans une situation aussi étrange que le 4/03 quand il a été repoussé de 7 mois ...
A l'époque beaucoup trouvaient le délai exagérement pessimiste.
A présent, on trouve qu'une sortie maintenue en novembre serait très optimiste.
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Oui.
Surtout avec les annonces de Boris...si la France et la plupart des pays d'Europe semblent aujourd'hui dans une situation de relatif laisser aller (en gros "les gens c'est à vous de faire gaffe, si vous le faites pas on peut rien y faire tant pis") Boris depuis qu'il l'a choppé me semble très remonté, franchement si un pays d'Europe doit se reconfiner ce sera l'Angleterre amha.
Ca depend si on se place du point de vue de la sortie en salles en Chine (qui est en effet un bel echec) ou de ce que rapporte à Disney la sortie VOD.Supfiction a écrit : ↑25 sept. 20, 13:59 J’ai l’impression qu’il y a comme une guerre des chiffres avec Mulan puisque j’entends tout et son contraire, bide historique pour les uns (notamment à cause de l’échec en Chine), exploitation plus rentable que celle de Tenet pour les autres.
Apparemment, c'est plus sûr du tout, ça.-Kaonashi Yupa- a écrit : ↑25 sept. 20, 12:58 Tu peux en enlever deux de ta liste : Soul ira directement sur Disney+
https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html"Le report de Tenet et de Mulan, qui devaient sortir le 15 juillet, a été une catastrophe. A 30 % de leur capacité, les salles ne sont pas rentables. Nous avons eu clairement un problème d’offre. C’est vrai que beaucoup d’indépendants français ont joué le jeu, mais ce n’est pas les dénigrer que de constater que l’absence des Américains pèse très lourd dans la balance. Tout le monde réalise aujourd’hui que notre système d’aides, basé sur les entrées, est américano-dépendant. Ce système est vertueux, il nous permet de nous maintenir depuis dix ans à plus de 200 millions d’entrées par an. Mais que cette source vienne à manquer, et c’est tout le système qui s’effondre".
Pour le moment, c'est prévu en France pour le 25 novembre.Flol a écrit : ↑25 sept. 20, 17:32Apparemment, c'est plus sûr du tout, ça.-Kaonashi Yupa- a écrit : ↑25 sept. 20, 12:58Tu peux en enlever deux de ta liste : Soul ira directement sur Disney+
Faut vraiment qu'il arrête, le FNCF. Cela fait des décennies qu'on sait notamment que les exploitants sont américano-dépendants, et visiblement, le FNCF n'a structurellement rien fait contre. Et durant la pandémie, hormis pleurer les blockbusters US en réduisant l'état de la programmation à "y a rien à proposer aux spectateurs" puis à lobbyer pour des dérogations afin de pouvoir vendre des confiseries, je ne sais pas trop ce qu'ils ont fait de concret, et Patry ne fait d'ailleurs ici (dans un article certes extrêmement court...) que de nouveau pleurer les blockbusters US duquel il se plaindrait presque d'être dépendant.hansolo a écrit : ↑26 sept. 20, 12:49 Richard Patry, de la Fédération nationale des cinémas français : « On est ici dans un vrai film-catastrophe »
https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html
Et c’est un point positif à mettre sur le compte virus. Il faut espérer que cette pratique perdure à l’avenir (à voir si cela diminue ou non la fréquentation des manifestations sur le long terme, pas sûr).
Pas du cynisme face au secteur, mais du dépit face à une énième déclaration à l'emporte-pièce de sa fédération, et qui ne sait décidément pas faire grand chose d'autre que proposer comme seul espoir le retour du mal qu'il dénonce pourtant dans le même texte (ce qui est fort vu la concision de l'article).
Comme tu le dis, si le public va voir ces films, difficile de ne pas chercher à répondre à sa demande. Pure offre de marché, ce que je comprends totalement. Mais j'ai l'impression qu'on a bâti de façon très opportuniste des structures importantes sans forcément se soucier qu'un jour, ça pourrait finir comme ça. C'est de cette industrie de l'exploitation sans plan B que je pointe, qui s'est nourrie à fond de cette dépendance en construisant en toute quiétude des établissements basant leur rentabilité sur 5% de l'offre, et jusqu'ici tout allait bien alors on oublie les risques jusqu'à ce que ça tombe sur le coin de la figure.cinephage a écrit : ↑27 sept. 20, 11:47La concurrence écrasante du cinéma américain est un un phénomène déja fort ancien, et je te trouve un peu audacieux de prétendre que rien n'à été fait pour lutter contre. Beaucoup de dispositifs ont précisément été mis en place pour rééquilibrer les choses, et la France reste un des territoires qui a le mieux défendu sa production nationale. Renonçant à lutter contre le sens du vent (et le public), la meilleure idée a été de détourner une partie des recettes de ce cinéma pour alimenter la production nationale, puisque le public aimait ce cinéma-là et le préférait à tous les autres...
En revanche, il n'a jamais été envisagé que ce cinéma américain, qui trustait les ventes et les salles, disparaisse du jour au lendemain. Fatalement, le public a perdu sa raison de venir au cinéma. Si les salles survivent, peut-être qu'un rééquilibrage se fera, si le public suit, dans la durée. Après tout, certains films russes ou coréens proposent de grands spectacles qui n'ont rien à envier au cinéma hollywoodien. Mais pour le moment le public ne suit pas.
Une salle ne pourrait-elle pas organiser une séance payante en ligne de, disons, Yakari ? Tu paies 5€, tu te connectes à telle heure, et voilà ? Ce serait une façon de "tenir les loyers et les salaires du mois", et c'est ce que je propose tout simplement. Alors oui, le projectionniste ne projettera rien, mais si les revenus rentrent et qu'il peut être payé à la fin du mois, ça résout le problème du moment, non ?cinephage a écrit : ↑27 sept. 20, 11:47Mais proposer avec morgue, au pire moment d'une crise économique sans précédent, alors que le problème du moment, c'est de tenir les loyers et les salaires du mois, bref, suggérer de remplacer la salle par des projections à domicile, j'oscille entre l'inconscience et l'irresponsabilité. Et prendre en exemple des festivals qui ont décidé, justement, de se passer de la salle, c'est carrément absurde de dire aux salles de faire la même chose.
Il me semble que la qualité générale de ces films est très très très très relative et que le succès des films plus qualitatif l'est tout autant.Supfiction a écrit : ↑27 sept. 20, 12:28On peut constater que les cinémas italien, allemand, espagnol, polonais produisent actuellement d’excellents films mais dont l’audience en dehors de leur pays d’origine reste très limitée.
Disons que ça manque surtout de films de pur divertissement et de cinéma de genre (mis à part le cinéma espagnol). Mais il n’y a pas que ça. Le film Le défi du champion par exemple, est du bon cinéma populaire qui parle à tout le monde (le foot et l’éducation) mais qui est sorti dans l’indifférence générale.tenia a écrit : ↑27 sept. 20, 14:47Il me semble que la qualité générale de ces films est très très très très relative et que le succès des films plus qualitatif l'est tout autant.Supfiction a écrit : ↑27 sept. 20, 12:28On peut constater que les cinémas italien, allemand, espagnol, polonais produisent actuellement d’excellents films mais dont l’audience en dehors de leur pays d’origine reste très limitée.
Le fait que certaines cinémathèques (et festivals) aient pu faire des séances en ligne m'a donné l'impression qu'il y avait une ouverture sur cet aspect, même si c'est techniquement de la VoD.Rockatansky a écrit : ↑27 sept. 20, 14:54C'est pas les mêmes droits, donc la salle ne peut rien faire.
Oui enfin, le problème actuel de nombreuses industries est avant tout un problème de demande (1) généralisé (2), alors que celui des salles est plutôt un problème d'offre (1) très spécifique (2) (90-95% de leur offre étant toujours disponible). Je ne dis pas que Tenet n'aurait pas fait le double d'entrées sans la pandémie, mais les films plus modestes sortis ces dernières semaines font des scores équivalents aux films plus modestes de l'année passée et Tenet a fait presque 1m en 1 semaine, donc il y a une demande.Rockatansky a écrit : ↑27 sept. 20, 14:54Je ne sais pas si bcp d'industries qui ont perdu 70% de leur chiffre d'affaire avaient beaucoup de plan B.
Les films millionnaires en France (c'est globalement d'eux qu'on parle) représentent environ 7.5% de l'offre annuelle, toutes nationalités confondues. Les grosses machines françaises doivent représenter annuellement environ 15-20 films sur 650-700, soit 2-3% de l'offre. Pas de quoi changer la répartition de l'offre.Rockatansky a écrit : ↑27 sept. 20, 14:54Et les grosses machines françaises ne sont pas là non plus.
L'Allemagne comme l'Italie proposent annuellement plusieurs équivalents de nos comédies françaises populaires (avec Til Schweiger et Checco Zalone notamment). Le Zalone avait notamment battu Star Wars 7 au BO italien.