Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Flol
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flol »

7swans a écrit : 13 sept. 20, 10:53 👍🏼

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El Dadal a écrit : 13 sept. 20, 11:35 Image

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J'y vois une énorme source d'inspiration pour toute une frange du ciné indépendant US, en particulier les Baumbach, Whit Stillman et consorts...
Il faut absolument que je voie ce film.

Sinon ce ne sera pas mon film du mois (le Charlie Kaufman étant passé par là), mais j'ai adoré le seul Cuarón qu'il me restait encore à voir :

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Y tu mamá también

Un magnifique film solaire sur un été pas comme les autres, sur l'aspect éphémère de l'amitié et sur l'inéluctabilité de la mort.
Et pour ne rien gâcher, 3 séquences particulièrement affriolantes portées par une Maribel Verdú qui ne m'a pas laissé indifférent.
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Joshua Baskin
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Joshua Baskin »

Flol a écrit : 14 sept. 20, 15:45
7swans a écrit : 13 sept. 20, 10:53 👍🏼

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El Dadal a écrit : 13 sept. 20, 11:35 Image

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J'y vois une énorme source d'inspiration pour toute une frange du ciné indépendant US, en particulier les Baumbach, Whit Stillman et consorts...
Il faut absolument que je voie ce film.

Et c'est vu.
Séduit sur le fond, un peu moins sur la forme.
J'avoue avoir eu pas mal de mal, notamment dans la première partie du film avec le (très) long monologue d'André Gregory, qui bien que faisant parfaitement sens, est tout de même assez pénible à suivre. Bien plus séduit par le contrepoids de Wallace Shawn.

A noter, pour tous les amateurs de trivia, que Troma et Lloyd Kaufman sont crédités au générique de fin en temps que production manager.
Qui eut cru que le réalisateur des amants et le Toxic avenger étaient si proches ?
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El Dadal
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Message par El Dadal »

Joshua Baskin a écrit : 16 sept. 20, 14:22 J'avoue avoir eu pas mal de mal, notamment dans la première partie du film avec le (très) long monologue d'André Gregory, qui bien que faisant parfaitement sens, est tout de même assez pénible à suivre. Bien plus séduit par le contrepoids de Wallace Shawn.
Tout le contraire en ce qui me concerne. On voit bien à qui chacun s'identifie ici :mrgreen:
Plus sérieusement, je suis amoureux de la mise en scène de Malle, le choix du lieu, des cadres, de la couleur, des textures... une petite pièce d'orfèvre qui a en outre pour elle de traiter du réalisme fantastique, un sujet peu abordé et néanmoins passionnant.
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MJ
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Message par MJ »

Dommage pour Daisy Miller (moins connu et peut-être un meilleur film), mais ce sera également mon film du mois.

(la réaction, après, de Wallace Shawn à ce monologue est limite plus intéressante que la théorie d'Andre Gregory :

)
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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MJ
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Message par MJ »

Oh : et super entretien de Noah Baumbach avec les deux comédiens séparément au sujet de ce film culte (bonus du criterion, ça se trouve en mauvaise qualité sur youtube).
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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John Holden
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Message par John Holden »

Demi-Lune a écrit : 1 sept. 20, 12:46 FILM DU MOIS DE SEPTEMBRE 2020


FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS


RENDEZ-VOUS AVEC LA PEUR (Jacques Tourneur, 1957) — 2/10

FILMS REVUS


Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
août 2009 : Master and Commander (Peter Weir, 2003) ex aequo avec Eternal Sunshine of the spotless mind (Michel Gondry, 2004)
septembre 2009 : Lunes de fiel (Roman Polanski, 1992)
octobre 2009 : Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento, 1975) ex aequo avec 12 Hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
novembre 2009 : Entre le Ciel et l'Enfer (Akira Kurosawa, 1963)
décembre 2009 : Ring (Hideo Nakata, 1997)
janvier 2010 : Le Syndrome de Stendhal (Dario Argento, 1996) ex aequo avec Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009)
février 2010 : The Cotton Club (Francis Ford Coppola, 1984). Prix spécial : Délivrance (John Boorman, 1972)
mars 2010 : Les Sept Samouraïs (Akira Kurosawa, 1954)
avril 2010 : Ratatouille (Brad Bird, 2007). Prix spécial pour La Bataille d'Alger (Gillo Pontecorvo, 1966) et Zombie (George Romero, 1978)
mai 2010 : Quand passent les cigognes (Mikhaïl Kalatozov, 1958)
juin 2010 : Le Mépris (Jean-Luc Godard, 1963)
juillet 2010 : Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1967)
août 2010 : La Reine Margot (Patrice Chéreau, 1994)
septembre 2010 : Le Voyeur (Michael Powell, 1960) ex aequo avec Memories of Murder (Bong Joon-ho, 2003)
octobre 2010 : Écrit sur du vent (Douglas Sirk, 1956)
novembre 2010 : Lolita (Stanley Kubrick, 1962)
décembre 2010 : Les Chaussons rouges (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1948) ex aequo avec Le Pont de la rivière Kwaï (David Lean, 1957)
janvier 2011 : Pas de printemps pour Marnie (Alfred Hitchcock, 1964)
février 2011 : La Rumeur (William Wyler, 1961)
mars 2011 : Blue Velvet (David Lynch, 1986) ex aequo avec A la poursuite d'Octobre Rouge (John McTiernan, 1990). Prix spécial : TRON (Steven Lisberger, 1982)
avril 2011 : La Règle du jeu (Jean Renoir, 1939)
mai 2011 : Le Guépard (Luchino Visconti, 1963)
juin 2011 : The Tree of Life (Terrence Malick, 2011)
juillet 2011 : Ludwig ou le Crépuscule des dieux (Luchino Visconti, 1972)
août 2011 : L'Armée des Ombres (Jean-Pierre Melville, 1969) ex aequo avec Cure (Kiyoshi Kurosawa, 1997) ex aequo avec L'année dernière à Marienbad (Alain Resnais, 1961)
septembre 2011 : Do the right thing (Spike Lee, 1989)
octobre 2011 : Le Narcisse Noir (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1947). Prix spécial pour The Artist (Michel Hazanavicius, 2011) et Melancholia (Lars Von Trier, 2011)
novembre 2011 : Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne (Steven Spielberg, 2011)
décembre 2011 : La Fille de Ryan (David Lean, 1970). Prix spécial pour Mission : Impossible, Protocole Fantôme (Brad Bird, 2011)
janvier 2012 : Metropolis, version longue (Fritz Lang, 1927) ex aequo avec Les Parapluies de Cherbourg (Jacques Demy, 1964) ex aequo avec La Chute de l'Empire romain (Anthony Mann, 1964)
février 2012 : Octobre (Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1928)
mars 2012 : La lettre inachevée (Mikhaïl Kalatozov, 1959) ex aequo avec Tootsie (Sydney Pollack, 1982) ex aequo avec Dressé pour tuer (Samuel Fuller, 1982)
avril 2012 : Les Nibelungen (Fritz Lang, 1924)
mai 2012 : Guerre et Paix (Sergueï Bondartchouk, 1967)
juin 2012 : Cinéma Paradiso (Giuseppe Tornatore, 1989) ex aequo avec La Dolce Vita (Federico Fellini, 1960)
juillet 2012 : Soy Cuba (Mikhaïl Kalatozov, 1964) ex aequo avec Kwaïdan (Masaki Kobayashi, 1964). Prix spécial pour Phase IV (Saul Bass, 1974)
août 2012 : L'Enfer blanc du Piz Palü (Arnold Fanck & G. W. Pabst, 1929) ex aequo avec Pink Floyd The Wall (Alan Parker, 1982) ex aequo avec To be or not to be (Ernst Lubitsch, 1942) ex aequo avec Le Rayon vert (Éric Rohmer, 1986)
septembre 2012 : Hiroshima mon amour (Alain Resnais, 1959)
octobre 2012 : La Belle et la Bête (Jean Cocteau, 1946) ex aequo avec L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot (Serge Bromberg, 2008)
novembre 2012 : Beau-père (Bertrand Blier, 1981)
décembre 2012 : Napoléon (Abel Gance, 1927). Prix spécial pour Drôle de frimousse (Stanley Donen, 1957) et Un Américain à Paris (Vincente Minnelli, 1951)
janvier 2013 : Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo, 1952) ex aequo avec Chantons sous la pluie (Stanley Donen & Gene Kelly, 1952), L'Incompris (Luigi Comencini, 1966) et Zero Dark Thirty (Kathryn Bigelow, 2012)
février 2013 : Lincoln (Steven Spielberg, 2012). Prix spécial pour Le voleur de bicyclette (Vittorio De Sica, 1948) et les chorégraphies de Busby Berkeley
mars 2013 : The shop around the corner (Ernst Lubitsch, 1940) ex aequo avec A la Merveille (Terrence Malick, 2012)
avril 2013 : Solitude (Paul Fejos, 1928) ex aequo avec La symphonie nuptiale (Erich von Stroheim, 1928)
mai 2013 : Le conformiste (Bernardo Bertolucci, 1970)
juin 2013 : Le passé (Asghar Farhadi, 2013). Prix spécial pour Le silence de la mer (Jean-Pierre Melville, 1947), Ordet (Carl Theodor Dreyer, 1955) et Une journée particulière (Ettore Scola, 1977)
juillet 2013 : Point limite (Sidney Lumet, 1964) ex aequo avec Que viva Mexico ! (Sergueï Mikhaïlovich Eisenstein, 1931). Prix spécial pour Dura lex (Lev Koulechov, 1926)
août 2013 : Miracle en Alabama (Arthur Penn, 1962) ex aequo avec L'innocent (Luchino Visconti, 1976). Prix spécial pour Une autre femme (Woody Allen, 1988), Un cœur en hiver (Claude Sautet, 1992) et Kramer contre Kramer (Robert Benton, 1979)
septembre 2013 : Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973). Prix spécial pour La source (Ingmar Bergman, 1960)
octobre 2013 : Le chat (Pierre Granier-Deferre, 1971). Prix spécial pour Incendies (Denis Villeneuve, 2010)
novembre 2013 : Fanny et Alexandre (Ingmar Bergman, 1982) ex aequo avec The immigrant (James Gray, 2013)
décembre 2013 : La peau (Liliana Cavani, 1981). Prix spécial pour Un homme parmi les loups (Carroll Ballard, 1983) et La femme défendue (Philippe Harel, 1997)
janvier 2014 : Le loup de Wall Street (Martin Scorsese, 2013) ex aequo avec Koyaanisqatsi (Godfrey Reggio, 1982)
février 2014 : The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson, 2014)
mars 2014 : Le dossier 51 (Michel Deville, 1978). Prix spécial pour L'aveu (Costa-Gavras, 1970), Meshes of the afternoon (Maya Deren, 1943), Trois femmes (Robert Altman, 1977) & Pharaon (Jerzy Kawalerowicz, 1966)
avril 2014 : Le convoi de la peur (William Friedkin, 1977)
mai 2014 : Maîtresse (Barbet Schroeder, 1975)
juin 2014 : Amour (Michael Haneke, 2012)
juillet 2014 : Salò ou les 120 journées de Sodome (Pier Paolo Pasolini, 1975) ex aequo avec Stalker (Andreï Tarkovski, 1979). Prix spécial pour La montagne sacrée (Alejandro Jodorowsky, 1973)
août 2014 : L’œuf de l'ange (Mamoru Oshii, 1985)
septembre 2014 : Les moissons du ciel (Terrence Malick, 1978)
octobre 2014 : La maman et la putain (Jean Eustache, 1973)
novembre 2014 : Deux jours, une nuit (Jean-Pierre & Luc Dardenne, 2014) ex aequo avec La couleur de la grenade (Sergueï Paradjanov, 1968)
décembre 2014 : Les enfants loups, Ame et Yuki (Mamoru Hosoda, 2012)
janvier 2015 : Le chagrin et la pitié (Marcel Ophuls, 1969)
février 2015 : Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot (Jacques Rivette, 1966)
mars 2015 : Before midnight (Richard Linklater, 2013). Prix spécial pour The baby of Mâcon (Peter Greenaway, 1993)
avril 2015 : L'avventura (Michelangelo Antonioni, 1960)
mai 2015 : Let's get lost (Bruce Weber, 1988)
juin 2015 : Vice-versa (Pete Docter & Ronnie Del Carmen, 2015)
juillet 2015 : Love (Gaspar Noé, 2015)
août 2015 : Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... (Uli Edel, 1981)
septembre 2015 : Heimat, une chronique allemande (Edgar Reitz, 1984)
octobre 2015 : Avalon (Mamoru Oshii, 2001) ex aequo avec La dernière valse (Martin Scorsese, 1978)
novembre 2015 : -
décembre 2015 : La chambre interdite (Guy Maddin & Evan Johnson, 2015)
janvier 2016 : Danton (Andrzej Wajda, 1983)
février 2016 : Funny games (Michael Haneke, 1997)
mars 2016 : Homeland : Irak année zéro (Abbas Fahdel, 2015) ex aequo avec Évolution (Lucile Hadzihalilovic, 2015)
avril 2016 : Andreï Roublev (Andreï Tarkovski, 1966)
mai 2016 : Gerry (Gus Van Sant, 2002)
juin 2016 : AKIRA (Katsuhiro Ōtomo, 1988)
juillet 2016 : L'insoutenable légèreté de l'être (Philip Kaufman, 1988)
août 2016 : L'empire des sens (Nagisa Ōshima, 1976)
septembre 2016 : Nocturama (Bertrand Bonello, 2016)
octobre 2016 : El sicario, room 164 (Gianfranco Rosi, 2010)
novembre 2016 : La complainte du sentier (Satyajit Ray, 1955), L'invaincu (Satyajit Ray, 1956) & Le monde d'Apu (Satyajit Ray, 1959)
décembre 2016 : La grande ville (Satyajit Ray, 1963)
janvier 2017 : Un homme et une femme (Claude Lelouch, 1966)
février 2017 : La pianiste (Michael Haneke, 2001)
mars 2017 : Happiness (Todd Solondz, 1998)
avril 2017 : Que le spectacle commence (Bob Fosse, 1979)
mai 2017 : Meurtre dans un jardin anglais (Peter Greenaway, 1982)
juin 2017 : Panique à Needle Park (Jerry Schatzberg, 1971)
juillet 2017 : Épouses et concubines (Zhang Yimou, 1991)
août 2017 : Air doll (Hirokazu Kore-eda, 2009)
septembre 2017 : Twin Peaks The Return (David Lynch, 2017). Prix spécial pour Faute d'amour (Andreï Zviaguintsev, 2017) & Trouble every day (Claire Denis, 2001)
octobre 2017 : The Square (Ruben Östlund, 2017) ex aequo avec Charulata (Satyajit Ray, 1964)
novembre 2017 : Prospero's books (Peter Greenaway, 1991)
décembre 2017 : La sentinelle (Arnaud Desplechin, 1992)
janvier 2018 : Le portrait interdit (Charles de Meaux, 2016)
février 2018 : Les cendres du temps Redux (Wong Kar-wai, 1994)
mars 2018 : Mektoub, my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017)
avril 2018 : pas de film du mois
mai 2018 : Le joli mai (Chris Marker & Pierre Lhomme, 1963)
juin 2018 : Convoi de femmes (William A. Wellman, 1951)
juillet 2018 : La ballade de Narayama (Shōhei Imamura, 1983)
août 2018 : Le bureau des légendes, saisons 1-3 (Eric Rochant, 2015-2017)
septembre 2018 : Burning (Lee Chang-dong, 2018) ex aequo avec Manille (Lino Brocka, 1975)
octobre 2018 : L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
novembre 2018 : Le sorgho rouge (Zhang Yimou, 1987)
décembre 2018 : L'obsédé (William Wyler, 1965)
janvier 2019 : An elephant sitting still (Hu Bo, 2018)
février 2019 : The pillow book (Peter Greenaway, 1996) ex aequo avec Un grand voyage vers la nuit (Bi Gan, 2018)
mars 2019 : Threads (Mick Jackson, 1984)
avril 2019 : Tous les matins du monde (Alain Corneau, 1991)
mai 2019 : Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures (Apichatpong Weerasethakul, 2010)
juin 2019 : Un amour de Swann (Volker Schlöndorff, 1984) ex aequo avec Sexe, mensonges et vidéo (Steven Soderbergh, 1989)
juillet 2019 : So long, my son (Wang Xiaoshuai, 2019)
août 2019 : Boat people, passeport pour l'enfer (Ann Hui, 1982)
septembre 2019 : Tabou (Nagisa Ōshima, 1999)
octobre 2019 : Blow-Up (Michelangelo Antonioni, 1966)
novembre 2019 : Le cheval de Turin (Béla Tarr, 2011)
décembre 2019 : Kundun (Martin Scorsese, 1997)
janvier 2020 : Séjour dans les monts Fuchun (Gu Xiaogang, 2019)
février 2020 : Meurtre d'un bookmaker chinois (John Cassavetes, 1976)
mars 2020 : Nous ne vieillirons pas ensemble (Maurice Pialat, 1972)
avril 2020 : Le nouveau monde (Terrence Malick, 2005)
mai 2020 : The white dawn (Philip Kaufman, 1974)
juin 2020 : Zabriskie Point (Michelangelo Antonioni, 1970)
juillet 2020 : Le vase de sable (Yoshitarô Nomura, 1974)
[url=https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 1#p2833981]août 2020 : L'été du démon (Yoshitarô Nomura, 1978)
Oh et puis zut ! Je ne te parle plus.
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Message par Flol »

Zelda Zonk a écrit : 1 sept. 20, 10:03 - Evil Dead (S. Raimi - 1981) : 2/10
Et ça, on en parle ?
Ce forum part décidément en ********.
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Demi-Lune
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Demi-Lune »

John Holden a écrit : 17 sept. 20, 17:29
Demi-Lune a écrit : 1 sept. 20, 12:46 RENDEZ-VOUS AVEC LA PEUR (Jacques Tourneur, 1957) — 2/10
Oh et puis zut ! Je ne te parle plus.
:oops:
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Alexandre Angel »

Demi-Lune a écrit : 17 sept. 20, 17:35
John Holden a écrit : 17 sept. 20, 17:29

Oh et puis zut ! Je ne te parle plus.
:oops:
Demi-Lune, ce n'est pas compliqué, il y a un truc qui l'énerve (ici, le monstre ridicule de la fin, j'en suis sûr), c'est tout le film qui morfle. Ici, c'est un monstre, là, ce sont des migraines balistiques (7 morts sur ordonnance). Et on peut multiplier les exemples :mrgreen: .
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Message par Zelda Zonk »

Flol a écrit : 17 sept. 20, 17:32
Zelda Zonk a écrit : 1 sept. 20, 10:03 - Evil Dead (S. Raimi - 1981) : 2/10
Et ça, on en parle ?
Ce forum part décidément en ********.
Alors j'assume totalement :)
Autant The Texas Chain Saw Massacre de Tobe Hooper passe parfaitement l'épreuve du temps et demeure encore aujourd'hui un chef-d'œuvre du genre, autant le Sam Raimi n'a provoqué en moi que consternation.
J'ai bien conscience que ce film marque une date en matière de gore, mais perso je n'ai vu que des effets spéciaux grand-guignolesques, des situations grotesques et des jeux d'acteurs outrés provoquant irrémédiablement le rire (jaune), mais en aucun cas la peur, l'angoisse ou le dégoût.
Honnêtement, un tel film se ferait descendre en flèche s'il sortait aujourd'hui, mais il bénéficie de l'aura du temps et de son statut culte, statut que je veux bien déboulonner. :)
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Demi-Lune
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Demi-Lune »

Oui, pour moi la messe a été dite dès les premières minutes et l'apparition fatale (dans tous les sens du terme) de la créature.
Car au-delà de sa finition et des gros plans ridicules, le fait de la montrer dès le début est une erreur assez impardonnable à mon sens, notamment au regard de lois dramatiques implicites du fantastique qui supposent un refoulement patient de l'explicite pour créer une attente et une angoisse chez le spectateur.
Mais ces inserts imposés à Tourneur ne sont malheureusement pas rachetés par les 90 minutes restantes, que j'ai trouvées d'une mollesse désespérante (mise en scène comme acteurs, Dana Andrews en tête), et malheureusement souvent peu probantes lorsque surgissent les éléments fantastiques suggestifs (Holden qui se bat dans le noir contre une peluche de panthère, le bout de papier qui fuit vers la cheminée et les deux qui regardent ça plantés là, la séance de spiritisme, le déclenchement de la tempête dans le parc...). Pour le dire autrement, la facture du film et sa manière d'appréhender le fantastique, quoique possiblement importantes sur le plan d'une histoire du cinéma, me paraissent terriblement... passées, et je m'en excuse auprès des admirateurs dont j'aurais adoré rejoindre les rangs. Pour moi, il suffit de voir ce que des films comme Le village des damnés ou Les yeux sans visage, seulement trois ans plus tard, apporteront au genre en termes de vision et de malaise, dénotant un fantastique beaucoup plus moderne, pour mesurer l'écart entre les deux écoles. Deux moments fugaces, néanmoins, laissent entrevoir un film se mettant momentanément au diapason d'une inquiétante étrangeté : la main sur la balustrade de l'escalier qui disparaît en contrechamp, et Holden poursuivi par le nuage de fumée. Mais très honnêtement, j'aurai probablement perdu tout souvenir de ce film d'ici quelques semaines. :|
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Demi-Lune »

Zelda Zonk a écrit : 17 sept. 20, 19:03
Flol a écrit : 17 sept. 20, 17:32
Et ça, on en parle ?
Ce forum part décidément en ********.
Honnêtement, un tel film se ferait descendre en flèche s'il sortait aujourd'hui, mais il bénéficie de l'aura du temps et de son statut culte, statut que je veux bien déboulonner. :)
Ou alors, le public et les critiques seraient toujours scotchés par l'inventivité ininterrompue d'une mise en scène lorgnant déjà clairement sur le cartoon (et ce, dès le plan inaugural subjectif qui zigzague entre les feuilles mortes et les branchages dans la forêt - tourné à moto), la débrouillardise incroyable du réalisateur qui fait son film avec trois bouts de ficelle, l'atmosphère glauque et oppressante qui n'empêche pas l'humour, la science du rythme qui plonge le spectateur dans l'ambiance dès les premières minutes et se paie le luxe de dresser une exposition limpide en moins de cinq minutes (avec l'idylle volontairement nunuche), l'exploitation totale (topographique et cinématographique) de ce simple décor de bicoque perdue dans les bois, etc. Les acteurs sont mauvais (enfin, Bruce Campbell rules, hein) et les trucages inaboutis, on est d'accord, mais Evil dead ne doit pas seulement son statut à son déferlement de gore et son caractère novateur sur le plan du ton: il y a dans ce film d'1h20 un concentré de cinéma, pour toutes les raisons précitées, que peu de réalisateurs de l'âge de Raimi (alors 21 ans) peuvent étaler dans un premier long. Le plan subjectif final, qui part de la forêt, pour gagner et traverser toute la maison, en ressortir et foncer sur Bruce Campbell est un chef-d’œuvre à lui tout seul. 8)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Sysy Imperator »

Zelda Zonk a écrit : 17 sept. 20, 19:03en aucun cas la peur, l'angoisse ou le dégoût.
J'ai montré le film à mon épouse et ma belle sœur il y a 5 ans.
On a été obligé de couper lors de la scène du viol car elles étaient trop mal à l'aise
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Flol
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flol »

Demi-Lune a écrit : 17 sept. 20, 19:56
Zelda Zonk a écrit : 17 sept. 20, 19:03 Honnêtement, un tel film se ferait descendre en flèche s'il sortait aujourd'hui, mais il bénéficie de l'aura du temps et de son statut culte, statut que je veux bien déboulonner. :)
Ou alors, le public et les critiques seraient toujours scotchés par l'inventivité ininterrompue d'une mise en scène lorgnant déjà clairement sur le cartoon (et ce, dès le plan inaugural subjectif qui zigzague entre les feuilles mortes et les branchages dans la forêt - tourné à moto), la débrouillardise incroyable du réalisateur qui fait son film avec trois bouts de ficelle, l'atmosphère glauque et oppressante qui n'empêche pas l'humour, la science du rythme qui plonge le spectateur dans l'ambiance dès les premières minutes et se paie le luxe de dresser une exposition limpide en moins de cinq minutes (avec l'idylle volontairement nunuche), l'exploitation totale (topographique et cinématographique) de ce simple décor de bicoque perdue dans les bois, etc. Les acteurs sont mauvais (enfin, Bruce Campbell rules, hein) et les trucages inaboutis, on est d'accord, mais Evil dead ne doit pas seulement son statut à son déferlement de gore et son caractère novateur sur le plan du ton: il y a dans ce film d'1h20 un concentré de cinéma, pour toutes les raisons précitées, que peu de réalisateurs de l'âge de Raimi (alors 21 ans) peuvent étaler dans un premier long. Le plan subjectif final, qui part de la forêt, pour gagner et traverser toute la maison, en ressortir et foncer sur Bruce Campbell est un chef-d’œuvre à lui tout seul. 8)
Merci, tu m'as évité un long message dans lequel j'aurais pu devenir vulgaire. :o
Parce que honnêtement, un tel film ferait délirer tout le monde s'il sortait aujourd'hui, tant Raimi y prouve à 20 piges à peine son génie de la mise en scène.
J'avoue que ça me fait même un peu halluciner qu'on puisse penser que le statut culte du film serait uniquement dû au temps qui passe.
Sysy Imperator a écrit : 17 sept. 20, 20:11
Zelda Zonk a écrit : 17 sept. 20, 19:03en aucun cas la peur, l'angoisse ou le dégoût.
J'ai montré le film à mon épouse et ma belle sœur il y a 5 ans.
On a été obligé de couper lors de la scène du viol car elles étaient trop mal à l'aise
Et ça ne m'étonne pas, j'ai toujours trouvé le premier assez malaisant, tandis que le second y va encore plus franco dans le gore outrancier et les mouvements de caméra cartoonesques.
7swans
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par 7swans »

Flol a écrit : 1 sept. 20, 10:17 Simple Men (Hal Hartley) : 6/10
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Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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