Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
A peine une traduction de l'article précédent, agrémentée d'une hypothèse toute personnelle basée sur une rumeur vieille de 3 ans.Major Tom a écrit : ↑15 sept. 20, 19:26 Bon ben celui-là alors :
https://www.troiscouleurs.fr/news/jake- ... NFcVIO3Fgs
C'est assez proche de ce que je pense également.
Voilà, ça résume mieux ma pensée que mon laïus de la semaine dernière.Flol a écrit : ↑14 sept. 20, 15:06 C'est déjà pas si mal et ça vaudra toujours mieux que les frères Russo ou David Ayer.
Le truc qui me dérange un peu plus, c'est justement qu'on l'élève au rang de génie à cause du manque de concurrence - et c'est là où, pour moi, je le trouve assez proche de Nolan.
)
), les acteurs, le sujet), bref, une compréhension nette d'un sujet plus que complexe.
Bien sûr c'était une exagération. Je me m'emballerais pas à qualifier hâtivement un artiste encore relativement jeune de génie ou au contraire d'imposture surestimée (pas pour de vrai).Phnom&Penh a écrit : ↑19 sept. 20, 23:35 "Génie ou cinéaste surestimé", je me permet, Major, de trouver l'introduction mal barrée.
Bah voilà pourquoi il me plaît bien, moi, son Blade Runner.Pour l'anecdote, Jared Leto n'était pas le premier choix du cinéaste pour incarner le rôle de Niander Wallace, qui est un inventeur de répliquants obéissants dans le film. En fait, Denis Villeneuve souhaitait voir David Bowie prêter ses traits au personnage. Malheureusement, le chanteur souffrait déjà d'un cancer dont il ne se relèverait pas lorsque le réalisateur songea à le contacter. "Notre premier choix était David Bowie, qui a eu une telle influence sur Blade Runner. Quand nous avons appris la triste nouvelle, nous nous sommes mis en quête d'un acteur similaire" a expliqué Denis Villeneuve.
Oui, on commence à l'enfermer dans de la prod blockbuster de prestige. Après Dune, on va apprendre que faire Alien 5 était son rêve de gosse.Major Tom a écrit : ↑20 sept. 20, 07:12 En revanche, Villeneuve est le cinéaste actuel que je préfère. Mais on verra la suite... Je suis d'accord qu'il faudrait qu'il revienne à des sujets plus intimistes. Trois ambitieux films de SF d'affilée (et même quatre, puisque Dune sortira en deux parties), ça commence à faire trop.
Zelda Zonk a écrit : ↑21 sept. 20, 09:52 Revu Blade Runner 2049 hier soir, sur France 2, depuis sa sortie ciné.
Eh bien, je maintiens que c'est loin d'être déshonorant. Certes, c'est un peu lent et long (pour reprendre les critiques de Scott lui-même, quoique l'approche "planante" sied assez bien à cet univers), mais niveau visuel, effets spéciaux et atmosphère hybride entre SF et néo-noir, c'est quand même un sacré tour de force d'avoir su reprendre le flambeau du chef-d'œuvre originel, 35 ans plus tard, sans pour autant dénaturer sa charte graphique.
7,5/10
Major Tom a écrit : ↑21 sept. 20, 10:11Zelda Zonk a écrit : ↑21 sept. 20, 09:52 Revu Blade Runner 2049 hier soir, sur France 2, depuis sa sortie ciné.
Eh bien, je maintiens que c'est loin d'être déshonorant. Certes, c'est un peu lent et long (pour reprendre les critiques de Scott lui-même, quoique l'approche "planante" sied assez bien à cet univers), mais niveau visuel, effets spéciaux et atmosphère hybride entre SF et néo-noir, c'est quand même un sacré tour de force d'avoir su reprendre le flambeau du chef-d'œuvre originel, 35 ans plus tard, sans pour autant dénaturer sa charte graphique.
7,5/10
La fameuse approche low-fi de Villeneuve, austère, qui semble réduire l'univers dense, stratifié, organique, de Blade Runner à de gigantesques plateaux de cinéma, à de simples décors plongés dans des bains de couleurs monochrome. Comme sur Alien, Scott veut nous faire oublier l'artifice, tend à le rendre organique, naturel, là où Villeneuve, par son austérité, cherche à en révèler la grandeur mais aussi artificialité.El Dadal a écrit : ↑21 sept. 20, 10:54 Bah je trouve justement que les deux films n'ont pas grand chose à voir. Visuellement, l'un est basé sur une densification, l'autre une désertification, avec tout ce que ça implique ensuite dans la gestion de l'atmosphère. Avec 2049, j'ai souvent eu l'impression d'un film vide et sans relief, à base d'aplats de couleurs, là où le film de Scott est quand même grandement basé sur des perspectives fortes.
