Commentaires à propos de votre film du mois

[Flol]

Je ne sais pas encore si je vais me faire un film ce soir, mais si le mois devait s'arrêter là, mon top ressemblerait à ça :

1.

Vamos a Matar, Compañeros - Sergio Corbucci

2.

The Long Good Friday - John Mackenzie

3.

Proxima - Alice Winocour

4.

The Servant - Joseph Losey

5.

Atlantique - Mati Diop

[Beule]

Top 5 du mois d'août

• 
  OUBLIER VENISE (Franco Brusati - 1979) Film du mois
  Une splendeur visuelle et une expérience sensorielle rare. Une suave mélancolie et une sensualité inquiète, comme longtemps bridée, irriguent secrètement le film de Brusati. Un temps, celui requis pour qu’enfin les protagonistes se délestent des fantômes du passé en acceptant la fuite du temps - et donc le cycle de la vie – elles lui confèrent sa fascinante et insaisissable beauté : tantôt sublimée par la joliesse du souvenir, tantôt obscurcie par le voile de l’interdit juvénile ou hantée par quelque trauma d’enfance ; entêtante à coup sûr.
  
  
  BEGGARS OF LIFE (William A. Wellman - 1928)
  Juste derrière Wings, sans conteste le Wellman le plus convaincant que je connaisse à ce jour. Pour son harmonieux mariage d’acuité sociale et de grâce poétique, la première partie en forme de road movie réunissant Richard Arlen et une Louise Brooks travestie en garçon pour échapper à la police, s’apparente, dans le cadre du muet, à une forme d’idéal cinéphilique personnel. Je regrette forcément que la suite, sans démériter loin s’en faut, soit quelque peu plus fabriquée et codifiée. Mais s’il avait maintenu ce cap vers le sublime, Beggars serait pour moi l’un des dix plus beaux films au monde.
  
  
  CHANCES (Allan Dwan - 1931)
  Romance, guerre, pseudo trahison, double sacrifice… Un tel programme pourrait alimenter un soap tout entier. En conteur né, sans sacrifier aucun des développements dramatiques à sa disposition, le vétéran emballe l’affaire en à peine plus de 70 minutes. Par la précision de sa caractérisation, la netteté de son découpage tendu vers le maximum d’intensité au détriment de fastidieuses séquences d’exposition, de transition ou de dialogues, Chances s’avère un modèle d’économie narrative. Pour autant, dans la conduite de l'action spectaculaire, il est capable d’en remontrer à bien des productions plus huppées. Et s’avère naturellement armé pour résister aux outrages du temps. Net et sans bavure, intense et émouvant : un très grand Dwan.
  
  
  NEXT STOP, GREENWICH VILLAGE (Paul Mazursky - 1976)
  Cocasse, chaleureuse, parfois grinçante, cette chronique douce-amère témoigne à tout instant d’un amour immodéré pour ses personnages d’artistes un peu bohêmes, un peu perchés, courant pour les uns après leurs rêves de réussite dans le Village de 1953 ou s’arrangeant bon gré mal gré de leurs désillusions ou petites compromissions pour les autres. Arrêt vivement conseillé pour goûter un authentique feel good movie..
  
  
  L'HÉRITAGE (Masaki Kobayashi - 1962)
  Réconciliation plus qu’heureuse avec le cinéma de Kobayashi, celui de la maturité, après la bien triste désillusion Trois amours du mois dernier. Le récit choral dirigé au millimètre nourrit la substance très sardonique d’une fable (a)morale autour de l’arrivisme à tous crins. Cette petite gourmandise éminemment ludique se déguste comme un thriller tiré au cordeau et offre en prime un rôle en or à une indéchiffrable Keiko Kishi, ici renversante de beauté.

S’ajoutent à ceux-là une petite quinzaine de découvertes remarquables, avec pêle-mêle : une poignée de pré-codes épatants pour leur non-conformisme (Arzner, Bell) ou leur vista narrative (la séquence d’ouverture de Union Depot, anthologique) ; deux muets éclatant d'une jeunesse pérenne ; du fantastique allemand populaire du meilleur cru servi par un casting idéal (Hildegard Knef & Stroheim) ; des maîtres ou petits-maîtres nippons au meilleur de leur forme (Nomura) ; un buddy movie iconoclaste et rageur ou encore un délectable ovni braquant ses feux sur la confection de pornos au tournant des années 30….

Spoiler (cliquez pour afficher)

HONOR AMONG LOVERS (Dorothy Arzner - 1931)


VILLAGE OF EIGHT GRAVESTONES (Yoshitarô Nomura - 1977)


DOWNSTAIRS (Monta Bell - 1932)


MANDRAGORE (Arthur Maria Rabenalt - 1952)


IT (Clarence Badger - 1927)


UNION DEPOT (Alfred E. Green - 1932)


UN CRI DANS LE MÉTRO (Anthony Asquith - 1928)


MERRILY WE GO TO HELL (Dorothy Arzner - 1932)


INSERTS (John Byrum - 1975)


L'OIE SAUVAGE (Shirô Toyoda - 1953)


MOSCOU À NEW YORK (Paul Mazursky - 1984)


LE DESTIN DE MADAME YUKI (Kenji Mizoguchi - 1950)


LE FARDEAU DE LA VIE (Heinosuke Gosho - 1935)


AFTER TOMORROW (Frank Borzage - 1932)


LES CASSEURS DE GANG (Peter Hyams - 1974)

[John Holden]

Top 5 du mois d'août

• 
  OUBLIER VENISE (Franco Brusati - 1979) Film du mois

  Spoiler (cliquez pour afficher)

  Une splendeur visuelle et une expérience sensorielle rare. Une suave mélancolie et une sensualité inquiète, comme longtemps bridée, irriguent secrètement le film de Brusati. Un temps, celui requis pour qu’enfin les protagonistes se délestent des fantômes du passé en acceptant la fuite du temps - et donc le cycle de la vie – elles lui confèrent sa fascinante et insaisissable beauté : tantôt sublimée par la joliesse du souvenir, tantôt obscurcie par le voile de l’interdit juvénile ou hantée par quelque trauma d’enfance ; entêtante à coup sûr.

  
  BEGGARS OF LIFE (William A. Wellman - 1928)

  Spoiler (cliquez pour afficher)

  Juste derrière Wings, sans conteste le Wellman le plus convaincant que je connaisse à ce jour. Pour son harmonieux mariage d’acuité sociale et de grâce poétique, la première partie en forme de road movie réunissant Richard Arlen et une Louise Brooks travestie en garçon pour échapper à la police, s’apparente, dans le cadre du muet, à une forme d’idéal cinéphilique personnel. Je regrette forcément que la suite, sans démériter loin s’en faut, soit quelque peu plus fabriquée et codifiée. Mais s’il avait maintenu ce cap vers le sublime, Beggars serait pour moi l’un des dix plus beaux films au monde.

  
  CHANCES (Allan Dwan - 1931)

  Spoiler (cliquez pour afficher)

  Romance, guerre, pseudo trahison, double sacrifice… Un tel programme pourrait alimenter un soap tout entier. En conteur né, sans sacrifier aucun des développements dramatiques à sa disposition, le vétéran emballe l’affaire en à peine plus de 70 minutes. Par la précision de sa caractérisation, la netteté de son découpage tendu vers le maximum d’intensité au détriment de fastidieuses séquences d’exposition, de transition ou de dialogues, Chances s’avère un modèle d’économie narrative. Pour autant, dans la conduite de l'action spectaculaire, il est capable d’en remontrer à bien des productions plus huppées. Et s’avère naturellement armé pour résister aux outrages du temps. Net et sans bavure, intense et émouvant : un très grand Dwan.

  
  NEXT STOP, GREENWICH VILLAGE (Paul Mazursky - 1976)

  Spoiler (cliquez pour afficher)

  Cocasse, chaleureuse, parfois grinçante, cette chronique douce-amère témoigne à tout instant d’un amour immodéré pour ses personnages d’artistes un peu bohêmes, un peu perchés, courant pour les uns après leurs rêves de réussite dans le Village de 1953 ou s’arrangeant bon gré mal gré de leurs désillusions ou petites compromissions pour les autres. Arrêt vivement conseillé au prochain arrêt pour goûter un authentique feel good movie..

  
  L'HÉRITAGE (Masaki Kobayashi - 1962)

  Spoiler (cliquez pour afficher)

  Réconciliation plus qu’heureuse avec le cinéma de Kobayashi, celui de la maturité, après la bien triste désillusion Trois amours du mois dernier. Le récit choral dirigé au millimètre nourrit la substance très sardonique d’une fable (a)morale autour de l’arrivisme à tous crins. Cette petite gourmandise éminemment ludique se déguste comme un thriller tiré au cordeau et offre en prime un rôle en or à une indéchiffrable Keiko Kishi, ici renversante de beauté.

S’ajoutent à ceux-là une petite quinzaine de découvertes remarquables, avec pêle-mêle : une poignée de pré-codes épatants pour leur non-conformisme (Arzner, Bell) ou leur vista narrative (la séquence d’ouverture de Union Depot, anthologique) ; deux muets éclatant d'une jeunesse pérenne ; du fantastique allemand populaire du meilleur cru servi par un casting idéal (Hildegard Knef & Stroheim) ; des maîtres ou petits-maîtres nippons au meilleur de leur forme (Nomura) ; un buddy movie iconoclaste et rageur ou encore un délectable ovni braquant ses feux sur la confection de pornos au tournant des années 30….

Spoiler (cliquez pour afficher)

HONOR AMONG LOVERS (Dorothy Arzner - 1931)

Un top 6 qui devrait faire mon bonheur dans les semaines qui viennent...

[Boubakar]

42 films vus ce mois-ci avec un film qui dépasse tout le reste de la tête et des épaules :

1 - Fanny & Alexandre


2 - A scene at the sea


3 - Hotel des Amériques


4 - Génération 90


5 - Nothing like a dame

[Tom Peeping]

J'ai vu en août



*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais / NS ne sait

Seberg (Benedict Andrews, 2019) 0
A la fin des années Soixante, Jean Seberg est brisée par le FBI à cause de sa proximité avec les Black Panthers. Une tentative de réhabilitation de l'actrice dont la motivation est noble et justifiée mais le résultat filmique avorté, faute à un scénario amorphe, le jeu monocorde de Kristin Stewart et une mise en scène d'une fatigante banalité. Reste la triste histoire d'une jeune femme instable. Amazon Prime Video

RuPaul's Drag Race, Season 12 (VH1, 2020) *** Mon film du mois (sort of)
Treize garçons s'affrontent avec des défis, des playbacks, des costumes, des perruques et du maquillage pour le titre de l'America's Next Drag Superstar. Le formidable show de RuPaul, marqué cette saison par des péripéties liées au Covid et au comportement d'un candidat, devrait être prescrit au public en ces temps bouleversés et étudié dans les lycées : ces drag queens, en se racontant, offrent de la joie et des leçons de vie. Netflix

Section 44 / A midnight clear (Keith Gordon, 1992) *
L'hiver 1945 dans les Ardennes, une petite escouade de soldats US qui bivouaque près d'un groupe de soldats allemands imagine un stratagème pour une entente cordiale. Le refus intime du combat, sujet peu traité au cinéma, est gâché dans ce film par la mise en scène sans éclat, où les quelques scènes inattendues (un bataille de boules de neige, la toilette d'un cadavre...) semblent artificiellement plaquées. Ethan Hawke est excellent. BR US

[Profondo Rosso]

Film du mois

1 Bejing Watermelon de Nobuhiko Obayashi



2 Jambon, jambon de Bigas Luna



3 Eva en août de Jonas Trueba



4 Cherry Blossoms When tat fu was young de Eddie Fong



5 Quelle joie de vivre de René Clément



6 The Mystery of Rampo de Rintaro Mayuzumi et Kazuyoshi Okuyama

[origan42]

FILM D'AOÛT

PLUIE NOIRE (SHŌHEI IMAMURA, 1989) ****

Le reste du mois, par ordre de préférence :

Spoiler (cliquez pour afficher)

La dernière vie de Simon (Léo Karmann, 2019) ****

Le sublime sacrifice de Stella Dallas (Henry King, 1925) ***
Dark waters (Todd Haynes, 2019) ***
Chaque soir à neuf heures (Jack Clayton, 1967) ***
Les fleurs de Shanghai (Hou Hsiao-hsien, 1998) ***
The visitor (Thomas McCarthy, 2007) ***
The crying game (Neil Jordan, 1992) ***
Anatomie (Stefan Ruzowitzky, 2000) ***
Le chien des Baskerville (Sidney Lanfield, 1939) ***
Douglas le nouveau D’Artagnan / A modern musketeer (Allan Dwan, 1917) ***

L'outremangeur (Thierry Binisti, 2003) **
La neige en deuil (Edward Dmytryk, 1956) **
La fille Rosemarie (Rolf Thiele, 1958) **
13 à table (André Hunebelle, 1955) **
La Grande Marnière (Jean de Marguenat, 1943) **
À la poursuite de demain (Brad Bird, 2015) **
Le dernier train pour Frisco (Andrew V. McLaglen, 1971) **
Adieu Bonaparte (Youssef Chahine, 1985) **
Kuzco - l'empereur mégalo (Mark Dindal, 2000) **
Les assassins du dimanche (Alex Joffé, 1956) **
Dix petits nègres (Peter Collinson, 1974) **
Celebrity (Woody Allen, 1998) **
Le chemin de Damas (Max Glass, 1952) **
Monsieur Hector (Maurice Cammage, 1940) **
Flash Gordon (Mike Hodges, 1980) **
De sueur et de sang (Wonderboy) (Paul Vecchiali, 1994) **

La chance de ma vie (Nicolas Cuche, 2010) *
La piste des caribous (Edwin L. Marin, 1950) *
Seules les bêtes (Dominik Moll, 2019) *
Anatomie 2 (Stefan Ruzowitzky, 2003) *
L’acrobate (Jean Boyer, 1941) *
La Reine des Neiges 2 (Chris Buck / Jennifer Lee, 2019) *
200 000 dollars en cavale (Roger Spottiswoode, 1981) *
Le sillage de la violence (Robert Mulligan, 1965) *

Stars 80 – la suite (Thomas Langmann, 2017) °
Gaston Lagaffe (Pierre-François Martin-Laval, 2018) °

RE-VISION
Pas de roses pour OSS 117 (André Hunebelle, 1968) ° →

SÉRIE
This is us (saison 1) (Dan Fogelman, 2016) ****

INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : BELLE BENNETT Stella Dallas dans Le Sublime Sacrifice de Stella Dallas
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : RICHARD JENKINS Walter Vale dans The Visitor

[Alexandre Angel]

PODIUM D'AOUT
1- ex aequo

2-
3-

[Karras]

Top 5 du mois :

[Zelda Zonk]

Mon film du mois d'août :

[El Dadal]

• 
  OUBLIER VENISE (Franco Brusati - 1979) Film du mois
  Une splendeur visuelle et une expérience sensorielle rare. Une suave mélancolie et une sensualité inquiète, comme longtemps bridée, irriguent secrètement le film de Brusati. Un temps, celui requis pour qu’enfin les protagonistes se délestent des fantômes du passé en acceptant la fuite du temps - et donc le cycle de la vie – elles lui confèrent sa fascinante et insaisissable beauté : tantôt sublimée par la joliesse du souvenir, tantôt obscurcie par le voile de l’interdit juvénile ou hantée par quelque trauma d’enfance ; entêtante à coup sûr.

Alléchant. Ça a été restauré ? Une ressortie ? Un passage télé ? C'est dispo ?

[C2302t]

14 découvertes et 13 redécouvertes ce mois ci, pour qu'Antoine et Antoinette et le Dune de Jodorowski terminent en tête de classement, mais le Becker finit devant à une courte tête, voire à un cheveu.

[7swans]

DÉCOUVERTES

• COLD HEAVEN, Nicolas Roeg ♥︎: 7/10

Ou? Quand? Comment?

[Kevin95]

Pour le mois d'août...

THE GAMBLER - Karel Reisz (1974)



12 YEARS A SLAVE - Steve McQueen (2013)



THE MAD MISS MANTON - Leigh Jason (1938)



CRIME STORY - Kirk Wong (1993)



LE DERNIER ACTE - Georg Wilhelm Pabst (1955)



OPERATION GANYMED - Rainer Erler (1977)




Le tout...

Août 2020

VU | REVU | BONUS

WONDERFUL LIFE - Sidney J. Furie (1964) : 6.5/10
A SHOT IN THE DARK - Blake Edwards (1964) : 8.5/10
VENOM - Ruben Fleischer (2018) : 3/10
MOONSTRUCK - Norman Jewison (1987) : 5/10
CRIME STORY - Kirk Wong (1993) : 8.5/10
RUSSIAN TERMINATOR - Mats Helge Olsson (1989) : Pull fusées/10
ONE POTATO, TWO POTATO - Larry Peerce (1964) : 6/10
THE LEFT HAND OF GOD - Edward Dmytryk (1955) : 7/10
LE DERNIER ACTE - Georg Wilhelm Pabst (1955) : 8.5/10
EL PASO - Lewis R. Foster (1949) : 6.5/10
HOLLOW POINT - Sidney J. Furie (1996) : 4/10
THE FUGITIVE - John Ford (1947) : 6/10
LA VÉRITÉ SI JE MENS ! LES DÉBUTS - Gérard Bitton, Michel Munz (2019) : 2/10
THE MAN FROM COLORADO - Henry Levin (1948) : 8/10
I DREAM TOO MUCH - John Cromwell (1935) : 6.5/10
LE PETIT SPIROU - Nicolas Bary (2017) : 3/10
RKO 281 - Benjamin Ross (1999) : 7/10
SEARCHING FOR BOBBY FISCHER - Steven Zaillian (1993) : 7.5/10
QUATRE ÉTOILES - Christian Vincent (2006) : 6/10
BROTHERS IN ARMS - Paul Sanchez (2018) : 8/10
DJANGO - Etienne Comar (2017) : 7/10
THE MAD MISS MANTON - Leigh Jason (1938) : 8.5/10
MORGAN : A SUITABLE CASE FOR TREATMENT - Karel Reisz (1966) : 7/10
WE WERE SOLDIERS - Randall Wallace (2002) : 3.5/10
NEVER TOO YOUNG TO DIE - Gil Bettman (1986) : 7/10
COUSIN COUSINE - Jean-Charles Tacchella (1975) : 8/10
L'INONDATION - Louis Delluc (1924) : 7.5/10
WRONG IS RIGHT - Richard Brooks (1982) : 8/10
JUMANJI : WELCOME TO THE JUNGLE - Jake Kasdan (2017) : 5/10
THE GAMBLER - Karel Reisz (1974) : 9/10
MEMOIRS OF AN INVISIBLE MAN - John Carpenter (1992) : 8/10
THE PRINCE AND THE PAUPER - Richard Fleischer (1977) : 7.5/10
LA FILLE ROSEMARIE - Rolf Thiele (1958) : 6.5/10
DUNE - David Lynch (1984) : 5.5/10
JODOROWSKY'S DUNE - Frank Pavich (2013) : 8/10
LA VOLEUSE - Jean Chapot (1966) : 6.5/10
UNA PISTOLA PER CENTO BARE - Umberto Lenzi (1968) : 7/10
ROCKETMAN - Dexter Fletcher (2019) : 6/10
SAVE THE TIGER - John G. Avildsen (1973) : 8/10
LE GRAND JEU - Nicolas Pariser (2015) : 4.5/10
ESCALOFRÍO - Carlos Puerto (1978) : 5.5/10
THE COURT JESTER - Melvin Frank, Norman Panama (1955) : 7.5/10
NORWEGIAN NINJA - Thomas Cappelen Malling (2010) : 3/10
DES ROSES POUR LE PROCUREUR - Wolfgang Staudte (1959) : 8/10
THE SEA WOLVES - Andrew V. McLaglen (1980) : 6.5/10
OZ THE GREAT AND POWERFUL - Sam Raimi (2013) : 8/10
POOR LITTLE RICH GIRL - Andy Warhol (1965) : Warhol/10
UNE ÉTRANGE AFFAIRE - Pierre Granier-Deferre (1981) : 9.5/10
THE FOUR DEUCES - William H. Bushnell (1975) : 5/10
ABDEL ET LA COMTESSE - Isabelle Doval (2018) : 2.5/10
JUSTIN DE MARSEILLE - Maurice Tourneur (1935) : 8.5/10
FAIR WIND TO JAVA - Joseph Kane (1953) : 6/10
NECESSARY ROUGHNESS - Stan Dragoti (1991) : 7/10
LA BATTAGLIA DI EL ALAMEIN - Giorgio Ferroni (1969) : 6/10
CROSSFIRE - Edward Dmytryk (1947) : 8/10
OPERATION GANYMED - Rainer Erler (1977) : 8.5/10
ZOOLANDER 2 - Ben Stiller (2016) : 5/10
NIGHTCRAWLER - Dan Gilroy (2014) : 7/10
THE RETURN OF THE PINK PANTHER - Blake Edwards (1975) : 8.5/10
PAYCHECK - John Woo (2003) : 5/10
THE STUNT MAN - Richard Rush (1980) : 8/10
ENTRE AMIS - Olivier Baroux (2015) : 2/10
12 YEARS A SLAVE - Steve McQueen (2013) : 9/10
10,000 BC - Roland Emmerich (2008) : 2.5/10

[Rick Blaine]

Pour le mois d'août...

THE GAMBLER - Karel Reisz (1974)

Oui !!