Quel avenir pour le cinéma ?

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Rockatansky
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Rockatansky »

Le decret n'est pas sorti, mais visiblement certaines chaines ont lancé le mouvement depuis fin juillet
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Supfiction
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Supfiction »

Dans le contexte actuel, c’est une bonne chose. Et puis de toutes façons, avec internet cette restriction n’avait peut-être plus de sens (un peu comme les résultats d’élections bloqués jusqu’à 20h).
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Ballard73
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Ballard73 »

Supfiction a écrit : 22 août 20, 21:50 Moi je ne vois plus que des vieux dans les salles. C’est sans doute dû aux films que je choisis en ce moment mais quand même.

Sinon tiens je viens de voir pour la première fois une pub (non déguisée) pour un film en salle (avec Russell Crowe, j’ai même pas retenu le titre) durant la coupure pub M6 d’Un homme à la hauteur. La loi vient de passer je crois, sans doute grâce au corona.
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Idem, au même moment (ce film de tirard est d'ailleurs très moyen), et faut reconnaître que ça donne envie d'aller en salles, une bande annonce de ciné à la tv !
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Rockatansky »

Supfiction a écrit : 22 août 20, 22:17 Dans le contexte actuel, c’est une bonne chose. Et puis de toutes façons, avec internet cette restriction n’avait peut-être plus de sens (un peu comme les résultats d’élections bloqués jusqu’à 20h).
A la base c'était fait pour contrer la surpuissance des films US
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Ballard73
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Ballard73 »

Je rectifie : ce film de Tirard est mauvais (caricatural, étriqué, en plus le rôle de nain pour Dujardin ne fonctionne pas je trouve).
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par harry »

Ballard73 a écrit : 22 août 20, 22:21
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Y'a des trucs intéressants de dis mais putain, qu'est ce qu'il est énervant! Le look, la tronche , la façon de parler, le ton... C'est un challenge de pas avoir envie de lui coller des baffes.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Major Tom »

Si l'on en croit le merveilleux """"philosophe"""" qu'est Michel Onfray ( :mrgreen: ), je crois qu'on pourrait résumer en disant que le grand cinéma n'a de toute façon plus d'avenir depuis son passage à la couleur quasiment et sa reconversion comme outil de propagande américaine, selon ce magnifique texte de mars 2020 que je ne peux m'empêcher de vous partager car je sais que, comme moi, vous allez l'adorer :
Les Césars d'un empire effondré

Cette anagramme, Anemic cinema, est de Marcel Duchamp. A ce jour, elle a donc déjà plus d’un siècle… A l’époque où ce bon mot, qui est aussi une bonne idée, se trouve proféré, le cinéma lui-même est vieux d’une vingtaine d’année, c’est donc un art naissant.

Si l’on en juge par ce qu’en fit Abel Gance dans Napoléon (1927) ou, rions un peu, avec… J’accuse (1919), le cinéma offrait de magnifiques potentialités esthétiques. C’était un art nouveau, au sens littéral du terme, comme le théâtre ou l’opéra le furent en leurs temps reculés, l’antiquité grecque pour le premier, le baroque italien pour le second, il s’agissait dans ce cas de l’Europe industrielle. On était en passe d’en attendre des chefs d’œuvre, il y en eut –la plupart en noir et blanc…

J’ai parlé du théâtre et de l’opéra: ce sont des arts qui coûtent cher, au contraire d’une peinture ou d’une sculpture, d’un recueil de poèmes ou d’une partition pour instrument seul. Car, en plus des comédiens, des acteurs ou des chanteurs lyriques, il faut à l’auteur d’une pièce ou au compositeur d’un opéra, le lourd dispositif d’un lieu avec son personnel, des régisseurs, des costumiers, des comédiens, des metteurs en scène, des éclairagistes, des machinistes, des habilleurs, des coiffeurs, des maquilleurs, des directeurs, des administrateurs, des communicants, des publicitaires, des tourneurs –j’en oublie probablement… De sorte qu’un opéra n’est pas qu’un opéra, c’est aussi une aventure commerciale.

Longtemps ce fut aussi, mais c’est maintenant devenu surtout une affaire commerciale. Car, depuis les pleins pouvoirs donnés au Veau d’or, autrement dit après l’ère post-gaulliste donc post-Malraux, les responsables de productions culturelles n’ont plus aucun souci de la qualité d’un roman ou d’un opéra, d’un film ou d’une pièce: ils veulent enchaîner et accumuler les affaires rentables.

Le cinéma, plus qu’un autre art, est une entreprise commerciale dispendieuse: il est à notre civilisation des machines l’équivalent des pyramides ou des cathédrales pour les civilisations des pharaons ou des rois de France. C’est un art Moloch, insatiable, qui exige pour nourriture des millions de dollars.

Le film qui arrive en tête des ventes mondiales est américain, on ne s’en étonnera pas, il a pour titre: Avengers : Endgame. Les réalisateurs ont pour nom: Anthony et Joe Russo. Il a coûté 356.000.000 $ et rapporté 2.569.125.278 $: il a donc enregistré un rentabilité de 822 %. Qui dit mieux? Les trente films de ce classement mondial sont américains, seul le vingt-et-unième est anglais. Voici donc la mesure. Cette œuvre, disons-le tout de même avec ce mot-là, est classée dans le genre "super-héros"…

Le cinéma n’est pas un genre neutre, bien au contraire: il est un art de masse qui permet d’imposer la mythologie américaine en lieu et place de la vérité historique.

Par exemple: ce qui a eu lieu historiquement avec le débarquement du 6 juin 1944 n’a pas grand-chose à voir avec ce que montre Le Jour le plus long en 1962.

Pour l’histoire: Pearl-Harbour a eu lieu le 7 novembre 1941...
*(Pour l’histoire: Pearl-Harbour a eu lieu en décembre.) :fiou:
...Hitler a déclaré la guerre aux Etats-Unis le 11 décembre 1941, le III° Reich travaille à une bombe atomique depuis 1939 et à des avions à réaction, qui effectuent leur premier vol en mars 1944 -l’ingénieur nazi Wernher von Braun qui pilote ce projet sera embauché après guerre, sans passer par la case prison, par les Etats-Unis qui enverront le premier homme sur la lune grâce à son zèle. Les USA ne veulent pas qu’Hitler exporte cette guerre sur leur sol national. Ils décident donc de la mener en Europe, en commençant par la France, avec pour première hypothèse d’aller jusqu’à Moscou afin d’en finir avec le régime bolchevique. Pour ce faire, ils ont le projet de vassaliser la France: le nom de code du débarquement est Overlord, ce qui veut dire Suzerain. On ne peut mieux annoncer la couleur! Dans ce projet, la France libérée se fait immédiatement occuper par leurs libérateurs avec une politique coloniale ayant pour nom l’AMGOT (l’acronyme d’Allied Military Government of Occupied Territories, autrement dit Gouvernement militaire allié des territoires occupés). L’université de Charlottesville (Virginie) forme les cadres de cette vassalisation des Français; une monnaie est battue, des billets sont imprimés. La France sert donc de tête de pont à une opération militaire plus vaste qui vise à libérer l’Europe du national-socialisme, certes, mais également l’URSS du marxisme-léninisme. Le général de Gaulle réussira à contrecarrer ce projet américain. On connaît la suite, du moins je le suppose... Du vivant du général, la France reste souveraine. Ce qui ne sera plus le cas après son départ des affaires en 1969 et sa mort l’année suivante.

Pour le cinéma: les Américains aiment tellement la liberté qu’ils auraient mis sur pied, bénévolement, gratuitement, généreusement, gracieusement, la plus grande opération militaire de tous les temps! Ils mobilisent pour ce faire des héros du cinéma: John Wayne, Robert Mitchum, Richard Burton, Henry Fonda, Curd Jürgens, Gert Fröbe, Mel Ferrer, Clint Eastwood, John Crawford, on trouve dans l’équipe des scénaristes Romain Gary et Erich Maria Remarque, l’auteur d’A l’ouest rien de nouveau, la société de production est la Twentieth Century Fox. Pour cette super production, pas moins de quatre réalisateurs sont embauchés -Ken Annakin, Andrew Marton, Darryl F. Zanuck, Bernhard Wicki et Gerd Oswald.

En même temps, comme dirait l’autre, Bourvil, bien connu pour ses rôles d’abruti sympathique, joue celui du maire de Colleville, qui se trouve accessoirement résistant: neuneu à souhait, sot, niais, le jour du débarquement, après avoir écouté Radio-Londres sur la table de la cuisine, une radio sans fil électrique qu’il place ensuite dans le placard alors qu’elle distille encore ses messages, "Jean a de grandes moustaches" par exemple, le message qui annoncerait le jour du débarquement, Bourvil, donc, fait sauter un série de poteaux électriques en disant, la seconde qui suit, avec le style nigaud et benêt qu’on lui connait: "ça marche!", tout étonné en effet que ça puisse marcher… Une autre scène le montre avec un casque de pompier sur la tête, riant comme un crétin, apportant du champagne aux soldats américains virils qui ne mouftent pas alors qu’ils se trouvent dans le capharnaüm des plages du débarquement… Chacun aura compris que les Français sont des guignols, que les résistants sont des comiques, que les habitants des campagnes sont des arriérés et qu’il était temps que des soldats US viriloïdes arrivent pour remettre de l’ordre dans tout ça…

De l’ordre, depuis, les Américains en ont remis: ce qu’ils n’ont pas réussi à imposer avec leurs troupes et leur administration empêchés par de Gaulle, ils l’ont obtenu avec leur plan Marshall qui, après leurs tapis de bombes destinés à détruire les villes de Normandie, leur a permis de financer la reconstruction de cette guerre, donc d’engranger des bénéfices considérables, donc de faire marcher à plein la machine économique yankee.

Ils ont donc réalisé leur projet de vassalisation avec leur plan Marshall, certes, mais aussi, d’une façon magistralement gramscienne, en imposant leur mode de vie, le fameux American Way Of Life, dans lequel le cinéma n’a pas joué un petit rôle! Ajoutons à cela la fabrication du désir des objets de la société de consommation par la publicité: la télévision, la mode, le jazz, le rock, la bande dessinée, les cigarettes blondes, le chewing-gum, le coca-cola, le blue-jean, autrement dit: un Overlord light, un Débarquement cool.

Qu’on se souvienne de la chanson de Boris Vian, La complainte du progrès, c’était en 1955, il listait les désirs des Français fascinés par le modèle venu d’outre-Atlantique: un frigidaire, un joli scooter, un atomixer, un Dunlopillo, une cuisinière avec un four en verre, des tas de couverts, des pelles à gâteau, une tourniquette pour faire la vinaigrette, un bel aérateur pour bouffer les odeurs, des draps qui chauffent, un pistolet à gaufres, un avion pour deux, une armoire à cuillers, un évier en fer, un poêle à mazout, un cire-godasses, un repasse-limaces, un tabouret-à-glace, un chauffe-filous, un ratatine-ordures, un coupe-friture, un efface-poussière, un chauffe-savates, un canon à patates, un éventre-tomates, un écorche-poulet. C’est avec ce vide-grenier, chacun a pu le voir depuis, que la civilisation occidentale est devenue grande…

Le cinéma comme art français inventé à l’époque de l’affaire Dreyfus, est donc devenu un commerce américain qui fournit le paradigme mondial de la profession.

Certes, il existe deux extrémités à ce bâton sans bois: le cinéma intellectuel, onaniste et cérébral, ennuyeux et narcissique, snob et prétentieux, un cinéma de cinéphiles, celui de Godard s’il faut un nom, ou bien encore de Béla Tarr, et un cinéma de distraction, disons celui des Tuche, méprisé par les amateurs du premier, une situation qui se modifiera peut-être dans un demi-siècle quand les intellectuels du moment agiront comme Olivier Mongin ou Valère Novarina qui découvrent ces temps-ci la supposée profondeur de Louis de Funès en estimant que Le Gendarme de Saint-Tropez mérite désormais de figurer dans la liste qui commence avec Méliès et Gance… Télérama et France-Inter, France-Culture et L’Obs, si tout ça existe encore, gloussera en citant Les Tuche à l’Elysée -qui sait d’ailleurs, peut-être y seront-ils, l’Etat profond pourra se permettre de les y placer puisqu’il sait bien que le pouvoir véritable se trouve ailleurs…

Le cinéma fait donc partie de cet Etat profond qui, avec les médias et les banques, la finance et l’édition, la classe politique et l’université, reproduisent une idéologie sans jamais l’interroger.

Sur les questions de l’islam et de l’immigration, de la cause LGBT et de la marchandisation des corps, du réchauffisme et du capitalisme vert, de l’écologisme et du marché, de l’abolition des frontières et du gouvernement mondial, en un mot: de la transformation de la planète en vaste marché dans lequel tout se vendrait, et où, donc, les riches réduits à la portion congrue seraient les rois du pétrole pendant que les pauvres, devenus un sous-prolétariat mondial, vivraient une condition pire que celle des esclaves, sur ces questions, donc, il n’y aurait rien à dire ou à penser, mais tout à réciter sans jamais se demander qui a écrit ce catéchisme ultra-libéral et pour quelles raisons.

Après la dernière cérémonie des Césars, fut-il dit, plus jamais rien ne serait comme avant: en effet, tout le monde a désormais compris comment fonctionnait ce petit milieu incestueux. La machine s’est trouvée mise à nu, on a vu ses rouages. En vertu du principe hégélien de ruse de la raison, cette catégorie sociétale se fait le porte-voix d’une cause qui les asservit. Ils sont les bourreaux et les victimes -"Héautontimorouménos" aurait dit Baudelaire, le marteau et l’enclume, la gifle et la joue. En effet, ils dénoncent un monde dont ils vivent et se font, de ce fait, les courroies de transmission de l’idéologie du moment en croyant incarner une avant-garde alors qu’ils ne sont que des chiens de garde.

Sous régime fasciste, sous régime vichyste, sous régime nazi, sous régime communiste, sous régime franquiste, sous régime maoïste, sous régime capitaliste, sous régime libéral, sous régime maastrichtien, sauf rares exceptions, le cinéma est toujours l’un des engrenages de l’idéologie dominante. De la même manière que le cinéma américain est un cinéma de propagande qui défend son idéologie partout sur la planète, le cinéma européen vend la camelote maastrichtienne égocentrée, narcissique, célébrant avec force encens les mantras qui imposent la tyrannie des minorités. Dans un grand geste d’auto-congratulation, cette idéologie se nomme progressiste alors qu’elle n’est que progrès dans le nihilisme.

J’ai lu avec plaisir un livre enlevé et drôle d’Eric Neuhoff intitulé (Très) Cher Cinéma français (Albin Michel). Dans ce texte voltairien, il dénonce ce cinéma exsangue mieux que je ne pourrais le faire avec force exemples et quantité de détails.

Le cinéma a cessé d’être un art, faute de combattants ; il est devenu un marché, il a pour commerciaux, des voyageurs de commerce allant de festival en festival, des légions armées; le nom de leurs maréchaux se retrouve dans la liste bidon des Français prétendument préférés des Français.

Le paradoxe du comédien de Diderot a trouvé sa résolution: un grand nombre de gens qui font profession de changer d’identité tous les jours, plusieurs fois par jour même pour certains, s’offrent une difficile identité en ville à moindre frais. Rien n’est plus simple dans cas cas-là que d’enfiler les idées du jour comme un imperméable dont on se défait le moment venu. Or, ce vêtement est un uniforme -mais, ne leur dites pas, ils l’ignorent sous prétexte qu’il est signé par de grands couturiers…

Michel Onfray
...
Il faudrait penser à l'euthanasier un jour, ce mec...
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Supfiction
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Supfiction »

T’aimes bien ça, hein.
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Et maintenant, la perspective des débats me démoralise à l'avance...
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Major Tom
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Major Tom »

Non, pas débattre, non merci. Éventuellement se moquer de son étron (défendre le cinéma est un peu notre rôle), mais je ne vois pas véritablement d'objet à "débat" là-dedans puisque, en ces lieux, il est facile de voir que c'est le texte aigri d'un charlot qui n'a manifestement pas compris ce qu'était le cinéma. Godard ou De Funès c'est de la merde, le cinéma américain c'est que de la propagande, ou Eric Neuhoff est voltairien, donc... tu veux débattre de quoi, toi ? :)
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John Holden
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par John Holden »

logorrhée populiste dont l'amertume et l'absence de discernement rappelle les belles heures du duo star des complotistes : Dieudonné et Soral.
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harry
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par harry »

Un vaste ramassis de tout et n’importe quoi ou on essaie de trouver une ligne directrice dans ce que ça essaye de dire.
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tenia
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par tenia »

Intéressant de voir un si long texte qui semble rejeter les 2 "extrêmités" (très relatives) d'un art pour... quoi ? Mieux justifier un compromis entre les 2 ?
Par ailleurs, c'est fascinant de le voir convoquer les films d'Abel Gance : La roue en 2020, c'est quand même plus proche de l'expérience d'un Bela Tarr que d'un Marvel.
D'ailleurs, ma cinematheque a fait un marathon Satantango début de cette année. Parait que le public était varié et que personne ne s'est barré en cours de route.

Bref, un bien long texte pour débiter quelques généralisations excessives censées démontrer l'indémontrable mais déjà tout trouvé dans l'esprit d'Onfray. Qui, visiblement, n'en finit plus de s'auto caricaturer et n'a visiblement même pas la décence de s'arrêter avant de sombrer dans un équivalent du point Godwin sans même y avoir été poussé.
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hellrick
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par hellrick »

C'est très court comme article mais ça résume bien que les habitudes ont changés: https://www.dhnet.be/medias/cinema/le-s ... 77fb03e6c8
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Supfiction »

hellrick a écrit : 23 août 20, 20:16 C'est très court comme article mais ça résume bien que les habitudes ont changés: https://www.dhnet.be/medias/cinema/le-s ... 77fb03e6c8
Le cinéma en salles est peut-être en train de devenir une activité de vieux. Ou à l’inverse un truc pour sortir les petits enfants.
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hansolo
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par hansolo »

hellrick a écrit : 23 août 20, 20:16 C'est très court comme article mais ça résume bien que les habitudes ont changés: https://www.dhnet.be/medias/cinema/le-s ... 77fb03e6c8
Je ne vois pas vraiment comment Tenet pourrait être considéré comme le film qui "relance" le cinéma ou le sauve ?

Il est probable que le film sera - sans peine - un des plus gros succès de cette année.
Mais même s'il faisait 5 millions d'entrées en France, il ne relancera pas l'afflux vers les salles. Il permettra juste de donner un peu de baume au coeur des cinéphiles, c'est tout.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.

Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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