ce final est quand même très fort scénaristiquement, outre son caractère inattendu la mort de Nolan est pathétique alors que le personnage nous était antipathique au début du récit...la "victoire" finale de l'orque nous apparaît donc comme très amère, renforcée aussi par l'ambiguïté des dernières images un peu poétiques: qu'advient-il de l'animal? échappée ou "suicide" sous la banquise?
Alexandre Angel a écrit :j'ai vu le film dans une grande salle le 25 décembre 1977 au soir
veinard!
Tu as donc fait partie des 1 439 286 spectacteurs chanceux d'avoir découvert le film sur un écran de cinéma, à l'époque où Netflix le smartphone et même Dvdclassik n'existaient pas!!:
Alexandre Angel a écrit :Je trouve que King Kong reste le plus réussi de cette informelle "trilogie des bestiaux" dont le troisième larron est Le Bison blanc (Jack Lee Thompson, 1977), finalement plus intéressant qu'Orca.
A propos d'ORCA, le film avait été apparemment monté avant JAWS et Charles Bronson devait jouer Nolan...:
This movie was savaged by the critics when it came out as they said he was a rip off of Jaws, but it came to light some years later that Dino De Laurentis the producer had planned to make a version of this movie as early as 1973 but it fell through for some reason. Charles Bronson De Laurentis's favorite actor had agreed to play the part of Nolan.
Dernière modification par mannhunter le 25 juil. 20, 11:30, modifié 1 fois.
mannhunter a écrit :Tu as donc fait partie des 1 439 286 spectacteurs chanceux d'avoir découvert le film sur un écran de cinéma, à l'époque où Netflix le smartphone et même Dvdclassik n'existaient pas!!:
...et 6 jours plus tard, c'était La Guerre des Etoiles, qui fut le premier film que j'allais voir sans accompagnement, de toute ma vie.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Il n’y a pas de pb avec votre blu ray? Le mien se bloque sur le logo Canal avec l’image déformée (qui n’est pas attaché au film), il faut que je force pour aller au film. Après, tout va bien durant le film.
odelay a écrit :Il n’y a pas de pb avec votre blu ray? Le mien se bloque sur le logo Canal avec l’image déformée (qui n’est pas attaché au film), il faut que je force pour aller au film. Après, tout va bien durant le film.
Non, j'ai rien constaté.
A part cela, c'est pas du grand BR il me semble et je trouve le son pas dément (il y a beaucoup de chuintements quand parle Charlotte Rampling).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Alexandre Angel a écrit :A part cela, c'est pas du grand BR il me semble et je trouve le son pas dément (il y a beaucoup de chuintements quand parle Charlotte Rampling).
pas encore revu le film mais quel dommage, le son était déjà un peu pourri sur le dvd Studio Canal
A propos, je me suis pris avec la même promo FNAC les BR de La Forêt d'émeraude et de Buffet froid
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
ce final est quand même très fort scénaristiquement, outre son caractère inattendu la mort de Nolan est pathétique alors que le personnage nous était antipathique au début du récit...la "victoire" finale de l'orque nous apparaît donc comme très amère, renforcée aussi par l'ambiguïté des dernières images un peu poétiques: qu'advient-il de l'animal? échappée ou "suicide" sous la banquise?
J'ai interprété ces dernières très belles images précédant et accompagnant le générique de fin dans ce sens.
Nolan rappelle une ou deux fois un peu avant il me semble et pendant la séquence de poursuite finale que l'orque sera bien obligé de remonter à la surface pour respirer. Or, l'orque semble choisir de se laisser prendre au piège par le miroir de glace, sa vengeance accomplie n'ayant pour autant plus de raison de vivre, il peut s'en aller en "paix". Seule rescapée de cette course à la vengeance la professeure Rachel Bedford (Charlotte Rampling), qui fait le chemin inverse de Nolan, peut se rendre compte que l'orque nous ressemble, et nous surpasse peut être même en effet, dans ce que nous avons de plus sombre aussi.
Elle m'interpelle votre histoire de glace. Je n'y ai jamais pensé. On en a pas fini avec ce topic
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
ce final est quand même très fort scénaristiquement, outre son caractère inattendu la mort de Nolan est pathétique alors que le personnage nous était antipathique au début du récit...la "victoire" finale de l'orque nous apparaît donc comme très amère, renforcée aussi par l'ambiguïté des dernières images un peu poétiques: qu'advient-il de l'animal? échappée ou "suicide" sous la banquise?
J'ai interprété ces dernières très belles images précédant et accompagnant le générique de fin dans ce sens.
Nolan rappelle une ou deux fois un peu avant il me semble et pendant la séquence de poursuite finale que l'orque sera bien obligé de remonter à la surface pour respirer. Or, l'orque semble choisir de se laisser prendre au piège par le miroir de glace, sa vengeance accomplie n'ayant pour autant plus de raison de vivre, il peut s'en aller en "paix".
oui, depuis 43 ans les cinéphiles interprètent différemment ces dernières images. Il faudrait voir si Michael Anderson et/ou ses scénaristes ont déjà évoqué la fin de leur film.
Perso, je trouve cette piste d'interprétation plus intéressante que les autres... Je préfère limite ne rien savoir de la volonté de l'auteur pour ne pas prendre le risque de contrarier ce que mon ressenti en a conclu Même si oui, je ne peux nier que je suis par ailleurs curieux de savoir si j'ai pris le même chemin que M. Anderson.
JB Thoret, même si le film n'est pas sorti chez Make My Day! hélas, semble un peu plus enthousiaste:
Sans doute l'une des plus belles (et sous-estimées) musiques de Morricone. Le film aussi, mélange bancal de série B italienne, de contreplaqué glacé et de Hustonerie post-Jaws mérite d'être redécouvert. Et Richard Harris y est prodigieux.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain