Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")

[Karras]

Fucking Åmål, jamais vu le film mais il y avait des défenseurs sur le forum :

Sinon le film avec Sean Penn et Kristin Scott Thomas est sorti en France sous le titre Il suffit d'une nuit

[7swans]

Fucking Åmål, jamais vu le film mais il y avait des défenseurs sur le forum :

Ces gens ont raison. C'est très bien Fucking Amal.

[primus]

Fucking Åmål, Américan psycho... déjà 20 ans. Gloups. Même 22 ans pour Fucking Åmål (1998, sortie suédoise). Lilya 4-ever du même réalisateur c'est bien aussi.

Quand je pense que dans 20 ans, si je vais jusque-là j'aurai... 73 ans Ça passe vite, trèèès vite.

[manuma]

Je m’étais précipité voir Piège Fatal, de peur qu’il ne disparaisse rapidement des écrans (on devait être 3 dans la salle, d’ailleurs, en comptant mon frère et ma copine). Un Frankenheimer qui revenait à la série noire ironique de 52 pick-up avec un peu moins de succès. Réalisation de classe A mais scénario mal fagoté, un brin trop fertile en rebondissements. La version longue du film est nettement plus digeste, du coup.

Vu ensuite sur petit écran American psycho – pas grand souvenir – puis le trip européen loupé de Demi Moore et Up at the villa, du sous-Ivory agréable avec un joli score de Donaggio que je me passe encore régulièrement.

[Thaddeus]

Juin 2000

Le mois de juin est celui qui marqua le retour en grâce de Ridley Scott après plusieurs années de traversée du désert. Son Gladiator exhume avec un authentique panache le genre tombé en désuétude du péplum. Ouvrage franc, massif, aussi raffiné que brutal, où l'on retrouve les conspirateurs du Sénat, la fraternité virile de circonstance, le M. Loyal poudré et mielleux, l'impératrice partagée entre coeur et devoir, le despote tourmenté, lâche et incestueux. Clichés certes, mais que le réalisateur a l'intelligence de filmer comme des icônes, sans lésiner sur la substance psychologique, sans étouffer la dimension tragique et le souffle épique d'un spectacle porté par une perfection technique assez inattaquable et une interprétation de haut vol (c'est peu dire que le duo Crowe-Phoenix est solide). Pour le dire simplement, une très belle proposition de cinéma populaire, qui a récolté un succès (au tiroir-caisse) et des lauriers (aux Oscars) mérités.

Je retiens aussi (comme d'autres avant moi dans les messages précédents) l'excellent Fucking Amal du Suédois Lukas Moodysson, que j'ai découvert il y a assez peu de temps : chronique adolescente qui brasse un certain nombre de thèmes rebattus (l'affirmation problématique de soi, le premier amour, l'émergence inopinée du désir, le regard de l'autre...) avec une spontanéité et une fraîcheur pleines de charme.

[Flol]

Vu en salles uniquement American Psycho et La Bostella. Concernant le premier, j'en ai exactement le même avis que 7swans. Quant au second, j'en garde un souvenir foutraque, absurde et attachant, bref un film bancal mais totalement à l'image de son auteur.
En tout cas, on commence doucement à arriver au moment où je commençais à aller beaucoup plus régulièrement au ciné. Et là, va y avoir de l'anecdote !

[Commissaire Juve]

Piège fatal et Fucking Åmål pour moi.
Cela dit, je vois que je n'ai vu le premier que le 14 juin.

Le film suédois, j'y étais allé "au pif" sans savoir de quoi il parlait vraiment.
J'avais passé quinze jours en Suède en août 99 et j'avais vu le DVD partout.
Je me demandais ce que c'était. Et je n'ai pas été emballé.

[Max Schreck]

La Bostella est un petit chef-d'œuvre ovniesque, tourné en mode dogme. Je le revois régulièrement, et je goûte toujours autant ses sautes d'humeur, son sens du malaise, son côté huis-clos qui dégénère et son amour de la troupe. Baer ne récidivera pas l'exploit avec son film suivant, plus ambitieux mais plus laborieux, Akoibon.

[7swans]

La Bostella est un petit chef-d'œuvre ovniesque, tourné en mode dogme. Je le revois régulièrement, et je goûte toujours autant ses sautes d'humeur, son sens du malaise, son côté huis-clos qui dégénère et son amour de la troupe.

[Karras]

Sorties du 14 juin 2000 :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Vu bien sur le premier et peut être les deux suivants en diffusion tv.

[Alexandre Angel]

Quand je pense que dans 20 ans, si je vais jusque-là j'aurai... 73 ans Ça passe vite, trèèès vite.

Non, c'est dans la tête. Ça passe, c'est tout.

[mannhunter]

"Fucking amal" très bon en effet. Souvenir sympathique du Dick Maas même si je ne l'ai pas découvert en salle. Jamais osé voir le Sam Raimi. "Promenons-nous dans les bois", un des rarissimes cartons du slasher/giallo français avec ses 749 417 entrées, quelques mois avant les succès des 'Rivières pourpres", du "Pacte des loups" , de "Belphégor" et de "Vidocq"...une autre époque, bien lointaine pour le cinéma de genre à la française!

Un Frankenheimer qui revenait à la série noire ironique de 52 pick-up avec un peu moins de succès.

Avec beaucoup moins de succès

[Joshua Baskin]

Encore un triple programme de la fête du cinéma :

Human Traffic : bon souvenir mais le film doit apparaître affreusement daté

Jet Set, qu'il est loin le temps où Emmanuel De Brantes, Massimo Gargia et Mouna "Phocea" Ayoub squattaient les écrans.

Gladiator : excellent souvenir et une salle 1 aux halles bluffée.

[nobody smith]

Human Traffic : bon souvenir mais le film doit apparaître affreusement daté

Des amis me l’ont fait découvrir récemment. Le film a son petit culte mais il m’ait globalement passé au-dessus de la tête. J'ai l'impression qu'il faut le découvrir à l'âge approprié pour accrocher.

Sinon perso, j’ai vu en salle Gladiator et, à âge impressionnable, j’hurlais au chef d’œuvre. Même si je l’apprécie toujours, j’ai mis pas mal d’eau dans mon vin depuis. Puis rattrapé à télé ces gros cacas de Jet Set, Battlefield Earth et Pour L’Amour Du Jeu (le pire Sam Raimi et je n’impute pas ça simplement au changement de registre pour le réalisateur).

[El Dadal]

Sorties du 14 juin 2000 :

14 juin 2000, le jour de l'incompréhension