Bertrand Blier

[primus]

A parler de Blier par ici ça m'a donné envie de sortir le blu allemand des Valseuses. Et il est pas mal du tout techniquement. Ça vaut bien les dernières sorties studiocanal sans restauration particulière. Pas une image démo mais du bon grain, du bon piqué. Zéro bonus. Première fois que je vois le film comme au ciné. C'est toujours aussi bien. Si mes souvenirs sont bons la fin devait être tragique.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ils mourraient dans une sortie de route avec la DS trafiquée.

Un bon moment. La partie avec Jeanne Moreau particulièrement.
Il est dispo en ce moment à 10 balles sur amazon.fr sous le titre: Die Ausgebufften! Traduction: Les SAUVAGES!

https://www.amazon.fr/Die-Ausgebufften- ... dvd&sr=1-1

[batfunk]

Ce blu ray allemand, plus Blue Collar de Schrader sont dans ma wishlist Amazon.De depuis looooongtemps

Vu la deuxième partie de l'interview FimoTv, très Bon aussi. Dommage que l'intervenant ne pose pas de questions sur la genese de Merci la Vie!, vu que le film, le préféré de Blier, part dans tous les sens.Blier est né en 39,est ce qu'il a des vagues souvenirs de l'Occupation?
Autre pincement au coeur, on voit bien qu'il est dévasté par le flop en salles de Convoi Exceptionnel, film très personnel apparemment. Mais Bon, Quand tu apprends que la dernière scène est une impro de 15 MN pour rallonger artificiellement un film à court d'idées.. .
Ça, plus le fait que la seule Bonne critique vienne du Figaro(ouch!), au grand étonnemment de Blier, on se dit que c'est la fin...

Pour en revenir à Farida Rahouadj, la femme de Bertrand Blier, qui a participé au casting du Dune de Villeneuve,
Je me dis que Dune mis en scène par Blier, avec Depardieu, Dewaere, Marielle, Carmet, Rochefort et Bernard Blier, Jodorowsky, il peut aller se rehabiller!!! :

"Je m'emmerde moi, j'en ai marre du sable. tout est beige!"
"y fait chier votre Zimmer!!! "
"Pardon mon Duc, Arrakeen s'il vous plait ?
- Qu'est-ce que vous allez y foutre à Arrakeen?
- Ça ne vous regarde pas Mon Duc.
- Alors Reverende Mère, m'emmerdez pas c'est tout ce que je vous demande
- Vous pourriez être aimable !
- En quel honneur ?"
"Pas de doute, nous sommes bien sur Arrakis..."

[odelay]

Ah c’est elle je me demandais qui était cette actrice qui avait fait le casting de Dune.

[primus]

Trop belle pour toi

Mon Blier préféré. En le revoyant je ne le trouve pas aussi désespéré que d'autres films du même réalisateur. Le texte est formidable, Bouquet est magnifique. Cette réflexion sur la beauté, la classe sociale (le fric quoi) apporte son lot de résonances personnelles.
Délicatesse et violence, main dans la main, pour se demander si le couple doit rester une construction mentale, une bulle confortable et finalement pleine d'ennui. Et l'amour dans tout ça? L'amour qui ne s'explique pas, qui s'affranchit des injonctions extérieures qui définissent la plupart d'entre nous toute leur vie. Le personnage de Depardieu tergiverse tellement qu'il n'a plus qu'à s'en prendre à Schubert.
Le pire étant peut-être de refuser son propre conformisme, en ayant de l'ordinaire à la maison tout en bavant d'excitation sur des actrices en prétextant la cinéphilie.

[batfunk]

Beau-père

"Love comes quickly whatever you do you can't stop falling..."

Pet Shop Boys

Vu en blu-ray, dans une magnifique restauration 4k.
Et ce qui saute aux yeux en premier, c'est la qualité artistique du film:Superbe photo, magnifiques et délicats mouvements d'appareil, musique bouleversante de tristesse de Sarde(qui doit beaucoup au violon déchirant de Grapelli)... Pour moi, la plus belle réussite de mise en scène de Blier avec Trop Belle Pour Toi, qui partage énormement de points communs avec Beau-père.
Etonnant de voir Blier dans les bonus considérer que son film n'est pas une réussite, car trop soigné, trop propre, trop linéaire(trop bourgeois?) et en même temps déclarer que les histoires d'amour nécessite une grande rigueur.
Et de la rigueur, il en a fallu pour traiter "cette histoire d'amour qui jaillit entre deux êtres blessés" dixit Blier. Ça commence par le choix des acteurs, totalement adapté :Maurice Ronet est un père dépressif,absent, tout droit sorti du Feu Follet tourné pourtant 17 ans auparavant.Dewaere est une nouvelle fois parfait en looser dépressif , lâche mais tellement attachant que les femmes rêvent de le cajoler("je vais te soigner" lui susurre une amoureuse Natalie Baye ) Ses efforts désespérés pour résister à l'attraction et à l'amour têtu de sa charmante Belle-fille, ôtent tout aspect scabreux à l'histoire.
Et que dire de la composition d'Arielle Besse, 15 ans au compteur, dont c'était la première apparition à l'écran.. Elle est d'une maturité affolante, faisant des projets d'avenir avec Remy comme n'importe quelle femme amoureuse, bien aidé par les merveilleux et réalistes dialogues de Blier.
Arielle Besse, qui en une scène bouleversante de 2 minutes, va prendre 15 ans d'un coup, en vivant la naissance, le vécu et la fin de son histoire d'amour
Alors oui, Blier reste Blier, et ce décalage entre cette maturité d'esprit, ce courage sentimental de Marion et son corps de petite fille de 14 ans, que Blier montre sans fard deux, trois fois mais avec beaucoup de tenue, provoque indéniablement un trouble et un questionnement chez le spectateur,comme chez Remy.
Comment Blier, un homme mûr de 40 ans en 1980 , soi disant misogyne, peut-il peindre de manière aussi crédible à l'écran le trouble amoureux d'une jeune fille de 14 ans et ses premiers émois physiques, et avec une telle délicatesse?
La réponse est évidente, Blier aime et admire les femmes et est aussi un grand sentimental, trait de personnalité qu'il cache soigneusement sous un masque de grivoiserie, de franchouillardise et de misogynie mêlés. J'en veux pour preuve la lâcheté et le pathétique de tous ses héros masculins, des loubards des Valseuses au Pdg à la vie misérable de Trop Belle Pour Toi.
Une intemporelle (magnifique dernier plan) histoire d'amour, qui peut tomber sur n'importe qui.
Je n'ai absolument rien à reprocher au film, qui s'en va rejoindre les autres chefs d'oeuvre de Blier, à savoir pour moi Les Valseuses, Buffet Froid et Trop Belle pour Toi.
J'ai fini en larmes, voilà tout

10/10

[batfunk]

Arrivée d'une dizaine de Bertrand Blier sur Amazon Prime

Hitler... Connais pas
Buffet Froid
Préparez vos mouchoirs
Les Valseuses
Beau Père
Notre, Histoire
Tenue de Soirée
Calmos
Mon Homme
Merci La vie
Trop belle pour toi
Un, deux, trois, soleil

Tous en Hd et/ou restaurés 4k(j'ai un doute pour Mon homme ou 1,2,3 Soleil). Des Bliers rares ou rarement diffusés(Hitler, connais pas; Mon homme;1.2,3, Soleil) Et la cerise sur le gâteau, Calmos, bordel, Calmos restauré 4k!!!!


Ça, plus son autobiographie romancée Fragile des bronches qui vient de sortir, c'est Zizicoptère direct !

[Bens1912]

Calmos est en 4K UHD sur Canal VOD il me semble, ce serait bien qu'ils le sortent en physique celui-ci !

[batfunk]

Des nouvelles de Bertrand Blier:
Son dernier roman, Fragile des Bronches, (recommandé et chroniqué par mes soins dans la rubrique derniers livres achetés ) sera le sujet de son prochain film
http://leparatonnerre.fr/2022/04/06/fra ... rand-blier

[batfunk]

Mon homme(1996)

Synopsis:Marie est prostituée. Elle aperçoit un clochard dormant dans le froid dans la cour de son immeuble et lui offre l'hospitalité.

3ème collaboration avec Anouk Grinberg, le sujet de Mon Homme est au cœur des interrogations de Blier, à savoir les relations homme-femme et le sentiment amoureux. Pas de surprises ici , contrairement au déroutant lMerci La vie par exemple.
Ce qui frappe ici, c'est la noirceur du film, reflet du pessimisme de Blier, qui va malheureusement prendre par la suite de l'ampleur dans sa filmographie. Alors, oui, Marie(figure des Evangiles) est une prostituée épanouie, qui aime donner de l'amour quasi inconditionnellement(comme le Christ). Anouk Grinberg,sublime, mélange détonnant d'innocence et d'érotisme, est pour beaucoup dans l'intérêt qu'on peut porter au film.
On retrouve aussi ces dialogues surréalistes, drôles et intimistes entre inconnus, comme dans la magnifique scène d'introduction(on pense à Buffet Froid notamment et à cette scène dans le RER de la défense).
Les caméos sont nombreux et souvent réussis, réunissant l'ancienne génération (Bernard Fresson, Jacques François, Michel Galabru, Jean-Pierre Leaud..) et les jeunes pousses(Mathieu Kassovitz, Olivier Martinez, Valéria Bruni-Tedeschi...)
Mais l'aspect comédie disparaît quasiment au profit d'un tableau social très noir. Marie, bien évidemment, n'est pas heureuse. Cette tendresse envers ses clients cache un sentiment, celui d'une solitude immense, que viendra combler l'arrivée de Jeannot(Gérard Lanvin, encore acteur ) dans sa vie. Cette solitude de l'homo citadus, on l'avait déjà aperçu dans Buffet Froid, mais caché sous un humour noir dévastateur.
Et dans la droite ligne de 1,2,3,soleil,Blier jette aussi un regard révolté sur cette société française des années 90, où le chômage bat son plein et où l'administration dépouille les individus de ce qu'il leur reste de dignité (magnifique scène d'embauche avec Fresson), jusqu'à la déchéance(Jeannot le clochard). On pense à d'autres films de ces années là, comme Une Époque formidable de Jugnot notamment.

Malgré toutes ces qualités, Mon Homme déçoit un peu au final. La faute, comme souvent chez Blier, à une deuxième partie moins maîtrisée:alors que Marie au début du film aspire à l'Amour, elle finira par rentrer dans le rang. Un comble pour cet apôtre de la liberté qu'est Blier... La conclusion, quoique convenue, est conforme à la pensée Blier:la femme est l'avenir de l'homme.
Et pour finir, une incongruité qui m'a étonné, voire énervé vers la fin:que diable vient faire l'omniprésence de Barry White dans la bande-son du film ?!
Alors oui, on a droit à du Gorecki, dans la lignée des Schubert et autre Mozart de sa filmo, mais 7 titres sur 11 de l'album Icon is love de Barry White sorti fin 94 alors que le film sort début 96 ?
Ça ressemble vachement à du placement de produit, si quelqu'un a une Info, je suis preneur...

6/10

[The Eye Of Doom]

Notre histoire
Robert, garagiste alcoolique, fait une curieuse rencontre dans le train qui le ramène de Geneve.

Je l’avais pas revu depuis sa sortie en salle et ne gardait que quelques images du film (les voisins, la piece au frigo).
Avec le recul je trouve que c’est un tres bon Blier, porté par Alain Delon bien sur que l’on jamais connu avec un tel regard vitreux et Nathalie Baye magnifique.
Quant je dis un des meilleurs Blier, je ne veux pas dire que le film n’a pas de défaut mais il passe souvent une grande emotion, un souffle onirique, …
Comme la plupart du temps (tout le temps ?) chez Blier, la progression dramatique est hazardeuse, avec sauts, redites, sortie de route, errements,…
Bref c’est pas tres bien construit. Il y a plus un plaisir a faire « des scenes » qu’a construire un film. Typique de Blier.
Ainsi ici la scene de la boite de nuit n’apporte rien (a part un moment magnifique avec Delon), de meme pour le passage chez la fleuriste ( a part le delire sur le frigo) ou toute la quete finale de la copine (a part la beauté de Nathalie Baye, dont c’est les seuls passages ou elle ne semble pas héritée de dialogues « écrits pour Depardieu)).
Donc le film se relâche dans sa dernière partie. Est ce drame ? Pas forcement tant la fin est superbe et pour une fois heureuse.

Ensuite reste la question récurrente du Blier misogyne…
Le film est borderline sur ce volet.
La scene de la nuisette transparente éclairée par l’arrière est assez gênante. Blier a beau désamorcer l’affaire «  ca les fait rire de voir ton cul », il n’y a guere que les femmes qu’il déshabille.
De fait, Blier ne rends compte que d’un regard masculin. Cela n’en fait pas un misogyne pour autant mais, en tout cas dans ce film, pas un cineaste feministe.
Ainsi, à la fin du film quand le copain dd Robert lui dit que son epouse « lui a tout pardonné », on ne sait pas de quoi il est question.
Ce regard purement masculin n’est pas genant dans Notre histoire vu la nature intrinsèque du film : le recit par un homme de l’histoire qu’il vit.
Mais c’est tout de même frappant.

Il ne me reste plus qu’à enchaîner sur Calmos, son maquis et ses tripoux

[batfunk]

Notre Histoire m'avait beaucoup déçu, surtout par ce que le scénario est inexistant(Blier à avoué en interview que l'idée de base était juste de travailler avec Delon et Baye). Et tu l'as signalé, beaucoup de moments gênants, voir ridicules, très loin de la drôlerie du culot et de l'outrance décomplexés de ses débuts.
Curieusement, le début du film et sa conclusion sont superbes(ses fins sont souvent bâclées).
Quand à sa mysoginie supposée, tu as mis le doigt dessus, c'est le regard d'un homme sur les femmes. Plus précisément, c'est le regard enamouré d'un homme qui cherche à comprendre les femmes, sans succès.C'est la clef de sa filmographie. Calmos ,coincé entre les Valseuses et Préparez les mouchoirs, sous la forme d'une farce exubérante, s'inscrit parfaitement dans cette problématique .

[The Eye Of Doom]

Notre Histoire m'avait beaucoup déçu, surtout par ce que le scénario est inexistant(Blier à avoué en interview que l'idée de base était juste de travailler avec Delon et Baye). Et tu l'as signalé, beaucoup de moments gênants, voir ridicules, très loin de la drôlerie du culot et de l'outrance décomplexés de ses débuts.
Curieusement, le début du film et sa conclusion sont superbes(ses fins sont souvent bâclées).
Quand à sa mysoginie supposée, tu as mis le doigt dessus, c'est le regard d'un homme sur les femmes. Plus précisément, c'est le regard enamouré d'un homme qui cherche à comprendre les femmes, sans succès.C'est la clef de sa filmographie. Calmos ,coincé entre les Valseuses et Préparez les mouchoirs, sous la forme d'une farce exubérante, s'inscrit parfaitement dans cette problématique .

L’absence de scénario ne me gene pas fondamentalement (il n’y a pas plus de scénario dans Buffet froid par exemple). Des lors où il se passe quelquechose et/ou on sent une progression.
Je trouve que dans Notre histoire les qualités (interpretation, surréalisme, émotion,debut et final, …) l’emportent sur les défauts (rythme hesitant, une ou deux scenes genantes,…).

[Jeremy Fox]

Si j'étais un espion par Philippe Paul

[batfunk]

Convoi exceptionnel (2019)

SYNOPSIS
C’est l’histoire d’un type qui va trop vite et d’un gros qui est trop lent. Foster rencontre Taupin. Le premier est en pardessus, le deuxième en guenilles. Tout cela serait banal si l’un des deux n’était en possession d’un scénario effrayant, le scénario de leur vie et de leur mort. Il suffit d’ouvrir les pages et de trembler…

9 ans. Il a fallu 9 ans à Bertrand Blier, après le chouette Le Bruit des Glaçons, pour sortir ce film.
Après l'avoir visionné, on comprend mieux la réticence toujours plus grande des producteurs français à son encontre.
Bertrand Blier a avoué, lors de nombreux interviews, sa panne sèche d'idées depuis de nombreuses années. Alors que fait le bonhomme ? Il met en scène son impuissance narrative. L'idée de base, comme souvent chez Blier, est intriguante:2 hommes, que tout oppose, se rencontrent et recoivent au fur et à mesure les pages du scénario du film et donc, de leur vie.
Mélanger le cinéma et le réel, d'autres l'ont fait avec succès avant lui, je pense notamment à Woody Allen.
Le problème, c'est que tout le cinéma de Blier repose sur l'excellence de son verbe( un des meilleurs dialoguistes du cinéma français selon moi) et sur la complicité de ses acteurs.
Et là, sa panne d'inspiration donne lieu à des dialogues d'une pauvreté abyssale, tristes, sans queue ni tête, que Blier essaie de combler... En les multipliant
C'est simple, j'ai regardé ma montre.au bout de 30 mn, alors que le film ne dure qu'1h20.
On en vient alors à admirer les comédiens, Clavier et Depardieu en tête, qui délivrent avec sincérité et conviction un texte très loin d'être à la hauteur de leurs talents. Et c'est mon plus grand regret, à savoir voir Clavier ici, pour la première fois à 67 ans , alors qu'il aurait été immense du temps de la splendeur de Blier...
Alors que reste-il du film à la fin ? Pas grand chose:la mise en scène sobre et élégante de Blier, une gallerie sympathique de caméos venu rendre hommage au maître (Alexandra Lamy, Sylvie Testud, Alex Lutz, Audrey Dana, Guy Marchand, Bouli Lanners...) et surtout, une chouette B. O de Grégoire Hetzel, le compagnon de route d'Arnaud Desplechin

https://open.spotify.com/track/2jguvHgp ... =copy-link



4/10

[Barry Egan]

Les Valseuses

Film plutôt triste, amer, qui essaie de s'égayer sur la fin, évitant de plagier "Le Fanfaron" grâce à un fondu au noir trop facile pour être honnête. Pas fan des deux "héros" au départ, jusqu'à la réplique de Depardieu ("pas d'erreur possible, on est bien en France"), qui les rendent un peu moins cons pour la suite. Car c'est difficile de s'identifier avec deux têtes brûlées qui giflent les femmes sans arrêt. Ce n'est pas l'absence de but qui me gêne, c'est l'agressivité sans but et de Depardieu à Joey Starr, le chemin semble court après avoir vu ce film. Donc "Les Valseuses" ben non. Je peux m'attendrir à certains points du film mais pas dans l'ensemble. Trop vain pour moi. "Calmos" me semblait bien moins vain peut-être parce qu'il est bien plus absurde artistiquement, alors que là c'est absurde existentiellement, et donc vain existentiellement. Comme disait André Breton, "que les gens arrêtent de me casser les couilles en me racontant les moments où ils s'emmerdent".