Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Flol
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Message par Flol »

Alors là : grosse claque à laquelle je ne m'attendais pas.

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Les Lèvres rouges - Harry Kümel

Moi qui m'attendais à quelque chose d'un peu kitschouille mais sympa, je me suis retrouvé face à un rêve fiévreux couché sur pellicule, avec son ambiance étrange de Belgique hivernale, sa musique incroyable de De Roubaix, sa mise en scène éthérée, sa photo sublime et la beauté vénéneuse de Delphine Seyrig (et il faut reconnaître que Danielle Ouimet est pas mal non plus).
Bref, un objet totalement fascinant de bout en bout.
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El Dadal
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Message par El Dadal »

Ça fait une dizaine d'années qu'il attend sur l'étagère, tu me donnes envie de tenter la chose.
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Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Alexandre Angel »

Il y a plus de 35 ans, un copain, mon premier pote vraiment cinéphile, délirait déjà sur Malpertuis, avec Orson Welles et Michel Bouquet.
Toujours rien vu de Kümel.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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El Dadal
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Message par El Dadal »

Malpertuis, j'avais été déçu. Je venais de découvrir le livre, qui m'avait semblé beaucoup plus fort. Je lui redonnerai bien une chance, mais il fait partie de ces rares films que je ne possède plus qu'en... VHS !
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

Alexandre Angel a écrit :Il y a plus de 35 ans, un copain, mon premier pote vraiment cinéphile, délirait déjà sur Malpertuis, avec Orson Welles et Michel Bouquet.
Toujours rien vu de Kümel.
Malpertuis est un objet bizarroïde et curieux, forcément inégal, mais dont la grandeur des interprètes nous aide à accepter une forme de grandiloquence assumée. Orson Welles est fabuleux de présence dans son mystérieux rôle de démiurge mourant.
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Flol
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Message par Flol »

Et on peut le voir où/comment, ce Malpertuis ? Parce que je suis forcément curieux, maintenant.
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

Il existe en DVD, c'est sûr, mais par d'autres moyens, je ne sais pas. :mrgreen:
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Message par Flol »

Quelqu'un est venu à mon aide entre-temps, merci à lui. ;)
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primus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par primus »

Oui, bon souvenir Les lèvres rouges. Récupéré en blu import il y a quelques années.
Demi-Lune a écrit : 14 oct. 21, 15:27Ah par contre je suis affirmatif, monfilm = primus.
Je suis également Julien, Soleilvert, Nicolas Brulebois, Riqueunee, Boris le hachoir, Francis Moury, Yap, Bob Harris, Sergius Karamzin ... et tous les "invités" pas assez bien pour vous 8)
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Flol a écrit :Alors là : grosse claque à laquelle je ne m'attendais pas.

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Les Lèvres rouges - Harry Kümel

Moi qui m'attendais à quelque chose d'un peu kitschouille mais sympa, je me suis retrouvé face à un rêve fiévreux couché sur pellicule, avec son ambiance étrange de Belgique hivernale, sa musique incroyable de De Roubaix, sa mise en scène éthérée, sa photo sublime et la beauté vénéneuse de Delphine Seyrig (et il faut reconnaître que Danielle Ouimet est pas mal non plus).
Bref, un objet totalement fascinant de bout en bout.

Mêmes appréhensions, même fascination. Grosse surprise et non seulement Delphine Seyrig est sublime (pléonasme) mais Danielle Ouimet est bien mieux que pas mal du tout ! Un superbe exercice de style ! Quant à De Roubaix, c'est un génie mais nous le savions depuis longtemps.
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Message par 7swans »

Flol a écrit : Corporate Animals (Patrick Brice) : 4/10
Grand amateur de Brice, tu me vois dans l'obligation de lever un sourcil.
On le voit ou et comment celui là?
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Flol
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Message par Flol »

Jeremy Fox a écrit :Danielle Ouimet est bien mieux que pas mal du tout !
Je disais juste "pas mal non plus" pour éviter d'être vulgaire. :oops:
Mais elle est effectivement super jolie.
Jeremy Fox a écrit :Quant à De Roubaix, c'est un génie mais nous le savions depuis longtemps.
Allez hop, pour le kif :


Quel génie. Seulement 32 ans à l'époque...
7swans a écrit : Grand amateur de Brice, tu me vois dans l'obligation de lever un sourcil.
On le voit ou et comment celui là?
Je savais que tu réagirais.
Alors je l'ai vu par des moyens détournés, mais je l'ai vu passer la semaine dernière sur le Playstation Store sous un autre titre que je n'arrive plus du tout à retrouver. Impossible de retrouver le film non plus, d'ailleurs...
Bref c'est une déception, surtout après The Overnight et Creep (Creep 2 était déjà raté, je trouve) : c'est un comédie noire qui se veut grinçante, mais répétitive et qui rate à peu près tout ce qu'elle entreprend, tout ça pour mettre des plombes à aboutir à une conclusion qu'on attendait depuis le départ.
Il a d'ailleurs une vilaine moyenne de 4.4/10 sur IMDb, et là pour le coup c'est pas volé.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Flol a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Danielle Ouimet est bien mieux que pas mal du tout !
Je disais juste "pas mal non plus" pour éviter d'être vulgaire. :oops:
Mais elle est effectivement super jolie.

Oui j'avais bien compris :mrgreen: Ses tâches de rousseur sur le nez - entre autres - m'ont tapé dans l’œil
Tom Peeping
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Message par Tom Peeping »

J'ai vu en mai

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*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais / NS ne sait

L'Ange Exterminateur / El Angel Exterminador (Luis Bunuel, 1962) **
A Mexico, les invités d'un dîner mondain ne peuvent mystérieusement pas ressortir de la demeure de leurs hôtes. Confinés ensemble, le vernis craque et l'élite de la société retombe dans la pulsion et la barbarie. Une fable féroce mais touchante sur la fragilité de la Bourgeoisie (et de chacun) enfermée dans ses codes (et sa tête). Par petits incidents absurdes, Bunuel amuse et intrigue sur une trame de film fantastique. A chacun son interprétation. BR FR

Godzilla / Gojira (Ishiro Honda, 1954) ***
Un monstre réveillé de la mer par des essais nucléaires sème le chaos dans une île puis à Tokyo. Le film qui lança la mythologie Godzilla reste une oeuvre passionnante (dans son état original, sans les ajouts américains) par sa forme, inspirée de King Kong, et son sujet métaphorique sur les traumas du Japon de l'après-guerre. L'action est dynamique et les trucages, démodés mais pas obsolètes, ont un charme indéfinissable. Une heureuse révision. BR FR

Un mauvais fils (Claude Sautet, 1980) ***
Sorti de prison pour trafic de drogue, un trentenaire retourne chez son père qui le tient à distance. La présence physique et la fragilité psychique de Patrick Dewaere (dans l'un de ses meilleurs rôles) est exploitée comme jamais dans ce drame intimiste dont tous les personnages sont des blessés de la vie et d'eux-mêmes à divers titres. Yves Robert, Brigitte Fossey, Jacques Dufilho et Claire Maurier y font de bouleversantes performances. DVD Z2 FR

Chemin de Croix / Kreuzweg / Stations of the Cross (Dietrich Brüggemann, 2014) **
Dans une famille catholique fondamentaliste, une adolescente allemande de 14 ans décide de se refuser au Monde en sacrifice. Le titre, pour certains, sera la critique. Le cinéma nihiliste germain étant plutôt de mon goût, j'ai aimé ce film implacablement austère construit en 14 plans-séquences, chacun une étape du chemin de croix. La jeune martyre (Lea van Acken) et sa terrible mère (Franziska Weisz) sont incroyables d'intensité. Brutal. BR UK

Passeport pour la honte / Passport to shame / Room 43 (Alvin Rakoff, 1958) **
A Londres, une Française est prise au piège d'un réseau de prostitution. Si le dernier tiers du film cède un peu à la facilité des péripéties, le reste est fascinant dans la description du demi-monde du bordel. L'histoire sentimentale accolée est touchante et la mise-en-scène efficace. Odile Versois est juste bien mais Diana Dors rafle la mise comme silhouette et comme actrice. Eddie Constantine est formidable aussi. Du bon Pulp british. BR UK

The Love Witch (Anna Biller, 2016) **
En Californie, une séduisante sorcière contemporaine utilise des charmes pour conquérir ses hommes. Après "Viva" en 2007, Anna Biller remet ça avec ce Women's Picture post-moderne au style visuel flamboyant, re-création des outrances pop Sixties et Seventies. Les filles superbes portent un discours féministe sur le conditionnement de la Femme à n'exister que pour l'Amour. Un film absolument unique entre pastiche kitsch et film d'art. BR US

Je ne suis pas votre Nègre / I Am Not Your Negro (Raoul Peck, 2016) ***
Adaptation d'un manuscrit inédit de James Baldwin autour du traitement des Noirs aux Etats-Unis et des assassinats de Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King. Un documentaire percutant qui met en miroir images d'archives et contemporaines en laissant la parole à Baldwin, dont la pensée, l'éloquence et la colère froide forcent l'admiration. On pense qu'on sait tout ça et à la fin, on se pose des questions sur ce qu'on pensait. Fort. Netflix

Les gangsters / Payroll (Sidney Hayers, 1961) ***
A Newcastle, des comparses qui ont braqué l'argent d'une fourgonnette blindée en subissent les conséquences. Un excellent thriller anglais qui panache film de casse, de paranoïa et de vengeance. La mise en scène sèche, le montage nerveux et le score jazzy apportent un dynamisme remarquable, amplifié par le tournage tout en extérieurs et le casting sans faute. Un petit budget sans doute, mais un grand effet. Belle découverte. BR UK

Emprise / Frailty (Bill Paxton, 2001) **
Un père veuf (Bill Paxton) persuadé d'avoir la mission de détruire des démons humains entraîne ses deux jeunes fils dans ses meurtres à la hache. Le fanatisme religieux, la responsabilité parentale et la fidélité familiale des enfants sont les trois thèmes imbriqués dans ce thriller d'atmosphère. La participation des gamins aux horreurs est perturbante et les twists de la fin remettent tout en perspective. Un bon film à controverse. BR FR

Show Boat (James Whale, 1936) *** Mon film du mois
De 1890 à 1930, du Mississippi à Broadway, le parcours d'une chanteuse de théâtre (Irene Dunne). Le Musical de Kern & Hammerstein est transposé formidablement à l'écran par Whale qui imprime un dynamisme sans faille à la comédie, au mélodrame et aux séquences chantées tout en offrant à ses acteurs des rôles superbes. Le casting est hors pair et Paul Robeson interprète un "Ol' Man River" bouleversant. Un des très grands Musicals. BR US

La petite voleuse (Claude Miller, 1988) *
En 1950 dans une petite ville, une jeune fille peu farouche (Charlottte Gainsbourg) qui s'ennuie en volant cherche à échapper à son quotidien. Avec la même équipe que "L'effrontée", le film n'arrive pas à créer la même magie. La faute à une histoire (de François Truffaut) trop banale et pourtant parsemée d'excellentes séquences, comme celles avec Didier Bezace en amant plus âgé. Au final, quelque chose fait que la sauce ne prend pas. BR FR

Hollywood (Ryan Murphy & Ian Brennan, 2020) *
En 1947, des jeunes aspirants aux métiers du cinéma travaillent sur un film où l'actrice principale est noire. Cette uchronie au sujet astucieux (le triomphe des minorités aux Oscars) est un touchant hommage aux maltraités de Hollywood qui y prennent leur revanche. Le casting des charismatiques personnages âgés est génial (Patti Lupone). Mais je n'ai pas aimé les angles des prises de vue, l'omniprésent score jazzy et la propreté immaculée. Série Netflix

Memories of murder (Bong Joon Ho, 2003) ***
Dans la campagne coréenne, deux flics locaux et un venu de Séoul traquent un serial-killer de femmes. Un fascinant hybride de policier, de comédie et de fable existentielle, ce film qui s'intéresse plus aux personnages et à l'atmosphère qu'au suspense des péripéties est aussi une métaphore sur le pourrissement des corps, des âmes et de la société. Le casting et la mise en scène à morceaux de bravoure sont époustouflants. Un chef-d'oeuvre. BR FR

Le solitaire / The lonely (Jack Smight, 1959) ***
The Twilight Zone/S1/E7. Condamné à l'isolement total sur un astéroïde désert, un détenu reçoit de l'administration pénitentiaire une femme-robot. Comme d'habitude, Rod Serling et The Twilight Zone ouvrent par le fantastique des questions existentielles abyssales. Ici, les bénéfices et les risques de la projection d'affect sur une image. Sans aucune fioriture, l'épisode en évoque l'essentiel et nous fait sacrément réfléchir. Brillant. DVD Z1 US

Della (Robert Gist, 1964) **
Un jeune promoteur immobilier va voir une riche veuve qui vit recluse dans sa propriété avec sa fille pour tenter de la convaincre de signer un deal. Un téléfilm de 60' au scénario absurde (les deux femmes se protègent du soleil) et aux décors de studio mais qui réserve les joies de voir Joan Crawford dans des tenues à la classe extravagante (alors qu'elle est confinée) et souvent filmée en gros plans. Un modèle exemplaire de high camp. YouTube

Mother! (Darren Aronofsky, 2017) **
Un écrivain en panne et sa jeune femme sont importunés par des inconnus venus s'installer dans leur manoir isolé dans la campagne. Cette variation sur "Rosemary's Baby" semble une métaphore subversivement originale sur la maternité ou le sacrifice marial jusqu'à la dernière minute, très décevante. Jennifer Lawrence est impressionnante dans un personnage brutalisé et un jeu intense sur lesquels tout repose. Du cinéma provocateur et un peu fou. BR UK

Freud, passions secrètes / Freud (John Huston, 1962) ***
A Vienne en 1895, prenant en consultation une patiente névrosée (Susannah York), Freud découvre le Complexe d'Oedipe. L'étape majeure de la découverte de l'Inconscient est racontée en vulgarisation efficace dans ce qui n'est pas un biopic mais une enquête dans la psyché faite de gros plans de visages et de dialogues dynamiques. Les thématiques sexuelles sont audacieusement évoquées et Montgomery Clift, abîmé, est excellent. DVD Z2 ES

L'effrontée (Claude Miller, 1985) ***
Au début des vacances d'été, un gamine de 13 ans qui s'ennuie s'énerve sur son entourage et s'entiche pour une pianiste prodige de son âge. La fraîcheur teintée d'Angst adolescente de Charlotte Gainsbourg illumine tout le film, dont chaque scène est une merveille de sensibilité et de justesse. On regarderait pendant des heures les personnages s'affronter et se retrouver, entre sourire et inquiétude. La petite Julie Glenn casse la barraque. BR FR

La famille Suricate / The Meekcats (James Honeyborne, 2008) *
Dans la plaine inhospitalière du Kalahari, un petit suricate apprend la survie auprès de siens. Produit par la BBC et Weinstein, un docu-fiction animalier qui cible les enfants en exploitant à fond l'anthropomorphisme de ces adorables petits mammifères africains sur un scénario convenu mi-David Attenborough, mi-Bambi. Les plans du paysage et des animaux sont superbes et Paul Newman y termine sa carrière en faisant le narrateur. BR FR
... and Barbara Stanwyck feels the same way !

Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Flavia
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flavia »

Film du mois de Mai - Mort d'un pourri (1977 - Georges Lautner)

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Portrait de la jeune fille en feu (2019 - Céline Sciamma)

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Un mauvais fils (1980 - Claude Sautet)

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Le chat (1971 - Pierre Granier-Deferre)


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Fandango (1985 - Kevin Reynolds)
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