Robert Altman (1925-2006)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Addis-Abeba
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par Addis-Abeba »

7swans a écrit :
Addis-Abeba a écrit : Ben t'as pas du voir Vous avez dit dingues ? (O.C. and Stiggs), sorte de Bill and Ted's excellent adventure jamais drôle.
D'ailleurs j'aimerai bien des avis sur ce film, véritable ovni, assez osé de sortir un truc pareil, même si tout tourne à vide.
Les hommages à Apocalypse now avec Denis Hopper sont d'une lourdeur sans nom.
Moi j'adore.
http://dvdclassik.com/forum/viewtopic.p ... 7#p1834567
Je peux comprendre ton point de vue, comme je l'ai dit, c'est un film barge, il fallait osé, par moment il peut-être attachant oui.
Le problème c'est que je ne l'ai jamais trouvé drôle, quelques sourires oui, notamment avec la maman alcoolique :) mais pas plus.
Et surtout le manque de charisme des deux "héros" avec le coté trop fouillis des situations plombe l'ensemble, on est loin de Mash je trouve.
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Ballard73
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par Ballard73 »

The Gingerbread Man

Il y a des réalisateurs qui savent raconter des histoires, certains sont même des experts dans le domaine (Scorcese, Fincher, J.Gray, par exemple). D'autres, comme Altman (qui d'ailleurs le reconnaît volontiers), sont dépourvus de ce talent. Cependant, ces derniers compensent avantageusement ce défaut par d'autres qualités tels que la qualité de la photographie, la profondeur des personnages, des plans particulièrement réussis, une symbiose particulière entre bande son et images, etc.
Les films les plus réussis de Robert Altman ont fréquemment pour qualité commune un traitement des personnages, souvent nombreux, plein de finesse et d'humanité, un déroulement fluide dans l'intrigue, une utilisation fréquente des zooms/dezooms et une photographie souvent sompteuse (The Player, Nashville). Souvent, les films d'Altman résonnent chez le spectateur par leur construction intellectuelle rigoureuse. Chez Altman, le film a pour objectif de faire réfléchir le spectateur à travers ses personnages, et pas à travers l'intrigue. C'est quelque chose de marquant chez lui, je trouve. Les personnages, plus que des éléments de l'intrigue, sont souvent des vecteurs d'idées, pour le réalisateur. Dans le film, il en va ainsi de Dixie Doss, le père de Mallory, un va nu-pieds (au sens propre et figuré) victime de la machination ourdie par sa fille et son gendre. Dixie représente les laissés pour compte de l'Amérique, ceux que la société hyper-judiciarisée, faute de mieux, laisse à leur propre sort ou, dans le pire des cas, interne en hopital psy.
Altman raconte dans ce thriller la chute d'un avocat et j'y ai vu une dénonciation des travers d'un système juridique recherchant non la vérité et le compromis mais la conformité et la justice expéditive, à travers ces juristes plus préoccupés par leur réussite plus que par les valeurs louées dans le film (sens de la famille, loyauté, abnégation).
The Gingerbread man, l'homme en pain d'épices, c'est donc l'avocat, hyper ambitieux joué par Kenneth Brannagh, qui par ses compétences, se croit invincible, mais qui finira par se faire rattraper par ses propres certitudes et une banale machination familiale.
J'ai aimé le traitement des personnages, les performances d'acteurs (Robert Downey Jr en détective alcoolique), l'ambiance (à certains moments du film) du Savannah qu'on retrouvera chez le Eastwood de Minuit Dans le Jardin du Bien et du Mal, et cette vision politique moraliste qui se dégage souvent des films Altmaniens.
Pour autant, ce film reste un Altman mineur, avec une mise en scène souvent très fade, voire quelconque. Un thriller réussi est soit nerveux, soit psychologiquement intense. Le thriller réussi doit exhaler une forme de pression, subie par les personnages, que le spectateur doit ressentir. En tous cas c'est mon avis. Ici, on reste un peu en marge. Le scénar, tiré d'un bouquin de Grisham, est très léger, certaines scènes semblent avoir été filmées à la va-vite.

Il faut tout de même saluer la énième prise de risque de ce touche à tout d'Altman. Il accepte de faire un thriller (film de commande, non??), en sachant très bien qu'il est loin d'être aussi compétent que les maîtres du genre. Dommage qu'il ai souhaité quand même se rapprocher de leurs méthodes plutôt que de capitaliser sur ses propres qualités. Western, SF, comédie romantique, drame politique, thriller, etc etc.
Si ce n'est pas un chef d'oeuvre, ce film laisse entrevoir le génie d'Altman, qui reste un de mes réal préférés toutes périodes confondues.
7,5/10
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Addis-Abeba
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par Addis-Abeba »

Jack Carter a écrit : 5 mars 16, 20:17 Parmi les Altman que j'ai vu, le pire est Quintet.
Très déçu aussi, je l'ai pourtant vu dans de très bonnes conditions, mais ce film est aussi chiant que le jeu qu'ils pratiquent à longueur de journée.
C'est dommage les décors assurent, j'aime bien l'originalité de la photo (même si c'est un peu vain au final) , mais ce Quintet n'a aucun sens, ne va nulle part, pourtant avec un tel univers, il y avait matière à faire quelque chose de passionnant.
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Profondo Rosso
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par Profondo Rosso »

John McCabe (1972)

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En 1902, John McCabe, joueur de poker et propriétaire d'une mine à Presbyterian Church, dans l'Ouest américain s'associe à Constance Miller, une prostituée avec qui il ouvre un bordel. La mine prospère si bien qu'une puissante compagnie souhaite la racheter. Les négociations sont rompues. La compagnie envoie des tueurs.

John McCabe dans la déconstruction des genres à l'œuvre dans le cinéma américain du Nouvel Hollywood, et à laquelle participa justement Robert Altman avec son brillant MASH (1970). Le film est à l'initiative du producteur David Foster cherchant à adapter depuis 1968 le roman McCabe de Edmund Naughton's publié en 1959. Un premier script est rédigé en 1969 et David Foster ayant eu l'occasion d'assister à une projection interne de MASH avant sa sortie est convaincu que Robert Altman est le candidat idéal pour diriger le film. Ce n'est cependant qu'après le succès commercial et critique de MASH que Foster et Altman iront solliciter une Warner forcément plus avenante. Altman propose initialement le rôle de John McCabe à Eliott Gould qui décline car ayant des réserves sur le premier choix du réalisateur pour le lead féminin, Patricia Quinn. Les choses se décantent avec l'engagement de Warren Beatty avec dans son sillage Julie Christie avec laquelle il est en couple à la ville, ce qui initiera pas mal de réussites des deux ensembles à l'affiche comme Shampoo de Hal Hashby (1975) ou Le Ciel peut attendre (1978).

Cette déconstruction du western s'initie dès les premières images. John McCabe n'invente certes pas le western enneigé (La Chevauchée des bannis de André de Toth (1959) et quelques autres sont passés par là) ni même la description plus sale et réaliste de l'Ouest amorcée dans le western spaghetti et prolongée dans les films américains suivants. Néanmoins on perd réellement la notion de grands espaces, et par conséquences de conquête et donc dimension épique implicite du genre en voyant le cadre rural terreux et exigu (magnifiquement capturé par la photo de Vilmos Zsigmond) où se déroule l'histoire. Les ritournelles folks de Leonard Coen apportent une veine mélancolique, distanciée et intimiste qui inscrive déjà cette conquête dans quelque chose de décalé, sortant des canons western. Et pour cause le grand projet du héros John McCabe (Warren Beatty) est de s'enrichir en ouvrant un bordel dans une petite ville à proximité d'une exploitation de mine. L'entreprise n'a évidemment rien de glorieux et John McCabe par un semblant de raffinement de pacotille fait initialement illusion face aux pauvres bougres qu'il rencontre. On retrouve le traitement sonore "cacophonique" à la MASH pour faussement le mettre en valeur, quand il débarque tout en sourire et arrogance dans un saloon où il régale l'assistance et entame une partie de poker. Altman laisse la rumeur circuler dans le lieu et établir la supposée légende qui entoure McCabe. Cependant le projet est à la hauteur des modestes aptitudes 'd'entrepreneur" de notre héros avec des prostituées peu avenantes attirant des autochtones qui ne le sont pas moins sous des tentes. La fracassante arrivée de Constance Miller (Julie Christie) prostituée plus haut de gamme et ambitieuse ramène McCabe à ses limites sociales et intellectuelles le temps de quelques échanges savoureux (cette réplique cinglante sur son hygiène et son parfum sentant trop fort). Dès lors l'association des deux va donner un résultat plus lucratif où les clients trouvent une sorte d'échappée tape à l'œil et rococo qui les évadent vraiment de leur environnement sinistre et où ils daignent dépenser leur paie fraîchement encaissée.

Altman introduit des notions étonnement progressistes et intimiste contredisant ce qui apparait comme un contexte glauque. En voyant le personnage de Shelley Duvall livrée en pâture à un époux plus âgé et impotent qu'elle n'avait jamais vu, on constate dans le cadre du récit que quitte à se donner par nécessité à un homme, la prostitution constitue au moins une libre et lucrative entreprise pour les femmes. Cela est représenté par un autoritaire et géniale Julie Christie, attentive à tous les détails. Le passé difficile qui a amené le personnage à cette situation se devine implicitement par le cocon qu'elle se crée dans la solitude de sa chambre, fait de volutes d'opium et de la ritournelle d'une boite à musique. Cette dimension enfantine et vulnérabilité se ressent aussi dans les attitudes de McCabe perdu entre beuverie et partie de carte sans but. Peu à peu sous cette logique intéressée on ressent le rapprochement et l'amour naissant des personnages, masquant leurs sentiments sous une logique économique. Ainsi McCabe paie comme tout autre client pour passer la nuit avec Constance Miller, celle-ci maintenant ainsi cette distance invisible entre eux. Warren Beatty est très touchant de maladresse, notamment dans ses attitudes viriles forcées dont Constance n'est pas dupe.

La réussite de l'entreprise et la romance fragile sont bientôt rattrapées par les maux de la violence de cet Ouest et des débuts du capitalisme moderne. C'est précisément l'absence du cynisme dont on aurait pu les soupçonner qui va perdre le couple mais aussi les unir. McCabe décline l'offre généreuse de reprise de son affaire pour se montrer sous un meilleur jour aux yeux de Constance, et cette dernière refuse de partir et reprendre sa part par inquiétude pour McCabe face aux menaçants repreneurs. Altman déleste de tout héroïsme et flamboyance la loi du plus fort inhérente à l'Ouest avec un climat délétère où la violence verbale et physique s'abat de façon totalement gratuite et cruelle. Cette menace autorise enfin la vraie tendresse (la magnifique et maladroite déclaration de McCabe) mais aussi la fin du rêve pour le couple. La conclusion donne dans un panache funeste pour McCabe où ne reste que la mélancolie opiacée pour Constance, avec comme seule et hypocrite valeur persistante cette église sauvée des flammes par les villageois. 5/6
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Jeremy Fox
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par Jeremy Fox »

Chronique de John McCabe par Nicolas Bergeret
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par Jeremy Fox »

Kansas City par Nicolas Bergeret.
TheDeerHunter
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par TheDeerHunter »

Je tiens à préciser avant le mot final que je vais prononcer sur le dernier film que j’ai vu, j’adore Altman.
Dernier film vu: Quintet...c’est nul. Voilà. Pas de critique et pour ceux qui veulent tenter le coup: nul, nul nul et encore nul.
Même Popeye est super à côté de cette daube.
Quintet ne peut même pas prétendre au titre honorifique de nanard, non c’est un navet bien degueu...J’adore quand même toujours Altman hein.
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par The Eye Of Doom »

TheDeerHunter a écrit : 17 nov. 22, 14:21 Je tiens à préciser avant le mot final que je vais prononcer sur le dernier film que j’ai vu, j’adore Altman.
Dernier film vu: Quintet...c’est nul. Voilà. Pas de critique et pour ceux qui veulent tenter le coup: nul, nul nul et encore nul.
Même Popeye est super à côté de cette daube.
Quintet ne peut même pas prétendre au titre honorifique de nanard, non c’est un navet bien degueu...J’adore quand même toujours Altman hein.
C’est le film dans la neige avec Newman ?
Je suis sur de l’avoir vu en salle a sa sortie : aucun souvenir….
TheDeerHunter
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par TheDeerHunter »

Oui et heureusement pour toi, pas de souvenirs. Ma critique on ne peut plus raffinée: naze. Si seulement il avait eu le potentiel d'un nanard. Mais non. Heureusement que ce mec a fait des tas de grands films. Altman est génial mais quand il merde, il le fait, bien comme il faut. Mais bon...Je ne t'invite pas à revoir ce film. C'est nul
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Jeremy Fox
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par Jeremy Fox »

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shubby
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par shubby »

Un temps fana des 20's & 30's, j'attendais bcp de ce film qui, en effet, m'avait passablement déçu. Sujet bateau, traitement fadasse et mou du genou - on est loin de Bonnie & Clyde et du Dillinger de Milius - mélo peu impliquant, pas d'humour... y'en a des comme ça.
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manuma
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par manuma »

nunu a écrit : 11 juil. 23, 07:41
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J'ai pas trouvé que c'était un ratage. C'est clairement pas le meilleur Altman. Il est même dans la partie basse de sa filmo (pour ceux que j'ai vu) mais oui Dr T et les Femmes, Countdown sont en dessous deja. L'autre jour j'ai regardé The gingerbread Man, pareil je le mets en dessous. La c'est Altman qui fait de la SF. Il en fait trop, Newman à un balai dans le cul tellement il se décrispe pas de tout le film. Le jeu qui donne son nom au film est incompréhensible (on croirait un des jeux Gallois de Perceval dans Kaamelott). Le film est austère, en même temps Altman a jamais été le plus grands des rigolos, mais son plus gros défaut je trouve c'est sa durée, il fait quasi deux herues, tu en rabotais 20 minutes c'était parfait vu que la dernière heure et demi c'est Newman qui erre tout seul et qui monte et que descend des escaliers. Mais je crois qu'il a pas eu le final cut sur le film. il veut trop en faire aussi avec la caméra qui a les coins gelés, son ambiance très fin du monde tellement austère que ca en devient assez ennuyeux. Le coté méta physique du film aide pas non plus et le jeu incompréhensible finit de nous achever.

5.5/10.
La flemme de rapatrier tout le reste, mais, à la question, quel est son pire film, je me souviens avoir vraiment souffert devant son Buffalo Bill.
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par Supfiction »

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Je rapatrie ça du topic Paul Newman :

Supfiction a écrit : 8 nov. 16, 15:14
Quintet (1979)

Le chasseur Essex arrive accompagnée de sa jeune compagne enceinte dans une ville-labyrinthe où vit sa famille qu'il n'a pas revu depuis des années. Les habitants passent leur temps à jouer au jeu incompréhensible du quintet pendant qu'autour d'eux manigance un démiurge qui en modifie les règles selon les circonstances... Partout la mort rode et le but du jeu semble être de rester en vie..

Un mot rapide sur ce film très peu connu alors qu'il a tout pour plaire sur le papier. Imaginez un peu, un scénario post-apocalyptique à l'atmosphère glaciale, une réalisation signée Robert Altman, un casting 4 étoiles avec autour de Paul Newman les stars européennes Brigitte Fossey (!), Vittorio Gassman, Bibi Andersson, Fernando Rey.
Et pourtant le résultat est un film à l’encéphalogramme plat, dans lequel Newman semble totalement perdu, Fossey n'a pas le temps d'exister et Vittorio Gassman est un personnage illuminé et grotesque, la faute à un scénario abscons et limité et à des dialogues ridicules. Le tout filmé comme un rêve désespéré (dans cette cité, le mot "ami" a été remplacé par le mot "alliance"!) et brumeux (le bord de l'image est constamment flou, on croirait voir un énorme flashback de 2h). Pourtant l'arrivée depuis l'immensité enneigée, laissait espérer à tort une sorte de Mad Max polaire. Mais c'est une fable morbide, prétentieuse et cynique n'inspirant qu'ennui et déception à laquelle on aura droit.

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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par Watkinssien »

manuma a écrit : 11 juil. 23, 18:21 [

La flemme de rapatrier tout le reste, mais, à la question, quel est son pire film, je me souviens avoir vraiment souffert devant son Buffalo Bill.
Bon, OK!

Robert Altman, c'est comme James Bond, il rend fou. :mrgreen:
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Re: Robert Altman (1925-2006)

Message par AtCloseRange »

C'est difficile de sauver Beyond Therapy.
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