Peter Bogdanovich (1939-2022)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Re: Peter Bogdanovich

Message par Supfiction »

bruce randylan a écrit :J'ai beaucoup apprécié pour ma part, pour ne pas dire adoré.
D'accord avec Bruce à la découverte du film. J'avoue avoir du m'y reprendre à deux fois pour l'apprécier (la fatigue en cause je me suis endormi deux fois) pour l'apprécier pleinement et y voir comme une version juvénile et plus légère du Temps de l'innocence dont on retrouve ici beaucoup d'éléments de l'intrigue (hypocrisie, codes immuables de l'aristocratie, personnage masculin écartelé entre son amour et ses tendances conservatrices, prédateur masculin).

Ainsi Daisy Miller/Cybill Shepherd défie les convenances et provoque la société (et son prétendant avec qui elle flirte) volontairement là où Madame Olenska/Michelle Pfeiffer choque involontairement ou à son insu.
Newland Archer et Winterbourne sont tous les deux soucieux de protéger la femme du scandale mais cela se retourne au final contre eux.
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L'une se soumet pour son plus grand malheur. L'autre le défie avec un autre pour sa propre perte (elle meurt de fièvre romaine alors que Winterbourne l'avait prévenu du risque encouru).
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Profondo Rosso
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Re: Peter Bogdanovich

Message par Profondo Rosso »

Daisy Miller (1974)

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En compagnie de sa mère et de son jeune frère, Daisy Miller, une jeune Américaine, découvre l'Europe. Riche, coquette, et désinvolte, Daisy s'entoure d'une cour d'adorateurs. Ses manières excentriques choquent la vieille société européenne. A Vevey, en Suisse, elle rencontre Frederick Winterbourne dont elle s'éprend...

Peter Bogdanovich et Cybill Shepherd tombent amoureux sur le tournage de La Dernière séance (1971), le réalisateur à travers ce film voyant son statut commercial basculer par son succès, mais également sa vie personnelle puisqu’il quittera sa femme pour sa jeune vedette. Dès lors le couple cherchera longtemps le projet idéal pour travailler à nouveau ensemble. Entre-temps, Bodganovich assoit son statut au box-office avec les triomphes de On s'fait la valise, docteur ? (1972) et La Barbe à papa (1973) et se voit donc offrir carte blanche par la Paramount pour son projet suivant, dans le respect d’un certain budget. Le studio chapeaute la société de production The Directors Company où doivent collaborer Francis Ford Coppola, William Friedkin (tous deux sortant également des cartons de Le Parrain (1972), French Connection (1971) et L’Exorciste (1973)) et donc Peter Bodganovich pour des projets commerciaux. Très vite la bataille des égos l’emporte et Coppola signe le très austère Conversation secrète (1973), un chef d’œuvre certes, mais invendable au grand public. Friedkin jettera vite l’éponge sans signer le moindre film pour la structure, mais Bodganovich lui apportera son plus gros succès avec La Barbe à papa avant d’en signer le plus gros échec avec Daisy Miller. Fort de sa volonté d’offrir l’écrin filmique idéal à sa muse Cybill Shepherd, le réalisateur porte ainsi envers et contre tout ce projet difficile.

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La nouvelle Daisy Miller, publiée sous forme de feuilleton à partir de juin 1878, est le premier succès d’Henry James. On y retrouve en germe toutes les thématiques de l’auteur, notamment les romances avortées par un contexte d’opposition entre l’Amérique moderne et la vieille conventionnelle et/ou corrompues. Ce sont des éléments qui feront le sel notamment de Portrait de femme ou encore Les Ailes de la colombe (les deux romans bénéficiant d’ailleurs de belles adaptations de Jane Campion et Ian Softley). Ici tout tournera autour de la jeune Daisy Miller (Cybill Shepherd), fille de nouveaux riches américains en voyage en Europe. Le film s’ouvre à L’hôtel des trois couronnes, lieu de villégiature suisse privilégié par les nantis et où Bodganovich incarne le grain de sable que constituent ces américains sans manières à travers le turbulent personnage du petit frère de Daisy, Randolph (James McMurtry). Sous couvert des facéties de l’enfance, le gamin incarne les clichés que l’on associe aux touristes américains ignares, blasé devant l’architecture européenne si petite face aux construction américaine, ennui face à la moindre sortie culturelle et surtout un sans-gêne total pour le faire savoir haut et fort. Daisy trouve un intérêt au Vieux Continent par le prisme de la frivolité : les rencontres (surtout masculines) qu’elle pourra faire, les soirées auxquelles elle sera invitée, les robes qu’elle pourra mettre. Elle va charmer aussitôt Frederick Winterbourne (Barry Brown), fasciné par sa légèreté, son bagout et sa beauté rayonnante. Magré son attirance certaine, cet américain élevé en Europe ne comprendra jamais vraiment la jeune femme car ne pouvant s’empêcher de poser le regard vieillot et occidental sur sa liberté d’être.

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Les personnages ne seront en réelle connexion qu’à l’abri des regards de la société, dans la merveilleuse séquence de visite du château de Chillon. L’imagerie se fait élégiaque, capturant à travers des vues somptueuses la beauté des lieux, le grandiose côtoyant l’intime où l’on observe la complicité du couple se poursuivant, se cachant et se cherchant dans les vestiges historiques. Tout cela ne débouche cependant pas sur un rapprochement amoureux concret, Winterbourne annonçant écourter son séjour pour quelque nébuleux intérêts extérieurs. Cette manière de ramener le concret dans l’oisiveté radieuse que symbolise Daisy Miller exprime ce qui sépare les deux protagonistes. Tout comme dans la nouvelle, le point de vue adopté est celui de Winterbourne et il oscille entre fascination et jugement inquisiteur dicté par un entourage qui ne cesse de le mettre en garde face aux frasques de Daisy. Dans la mise en scène cela se traduit par nombre de gros plan sur le visage malicieux de Daisy filmé amoureusement par Bogdanovich, et où Winterbourne ne sait jamais lire la vraie émotion. A l’inverse et notamment lors de tout l’épisode romain, c’est lorsqu’il observe Daisy à distance que Winterbourne semble se forger une opinion plus concrète, mais malheureusement aussi plus morale et conforme à la bien-pensance de l’aristocratie européenne. Les indices quant à une conduite dégradante de Daisy n’existent qu’à travers ce regard biaisé et Bodganovich trouve par ses idées formelles la manière de traduire la pudeur d’Henry James sur tout expression de sensualité, que ce soit un parapluie qui masque un possible baiser, des ombres qui laisse à deviner des étreintes joyeuses au Colisée. Pourtant à chaque fois, un gros plan espiègle de Daisy l’orne de mystère et laisse le spectateur et donc Winterburn à ses doutes. L’empathie fonctionne néanmoins bien plus pour cette figure féminine libre, indomptable et qui se heurte à des conventions poussiéreuse.

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Si le décor Suisse exprimait la liberté d’être (ce magnifique plan d’ensemble de Daisy et son ombrelle faisant face aux collines dans l’horizon), Rome et son architecture imposante, ses colonnes, ses grandes places et ses parcs où l’on est constamment épié, révèlent toute l’oppression de ce Vieux Monde. La toile d’araignée irrépressible de la morale rattrape ainsi cruellement Daisy, mais Bodganovich film sa dernière apparition dans toute sa fougue et ne fait que suggérer ses maux, le temps de plonger Wintebourne dans une profonde culpabilité. Comme son nom le suggère le personnage est né dans l’hiver conservateur du Vieux Monde (Born in Winter) quand Daisy, sa blondeur, son sourire et son allant, brillait dans l’atmosphère estivale de ses pérégrinations. Ce n’est que trop qu’il se pose la question, celle qui lui aurait permis de comprendre et aimer Daisy comme elle était : Peut-être ai-je vécu trop longtemps en Europe ? Un film magnifique qui sera malheureusement un des échecs les plus retentissants de Bogdanovich et qui amorcera le tournant moins heureux de la suite de sa carrière. 5/6

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Thaddeus
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Re: Peter Bogdanovich

Message par Thaddeus »

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La cible
Pour son premier film, Bogdanovich joue le jeu et abat ses cartes d’emblée : pas une scène sans référence à la série B, sans hommage à Walsh, à Hitchcock, à Hawks, délibérément pastiché et nommément cité. Retraçant la trajectoire parallèle de deux hommes qui le même jour choisissent leur liberté (chacun la sienne), il livre aussi un reportage froid, sobre, presque clinique, sur la mort de l’Amérique (fusils longue-vue, meurtres à la chaîne), et plaide non coupable pour le cinéma face aux conséquences de la dérèglementation totale du port d’armes. Car l’angoisse ne surgit pas ici de la projection de nos fantasmes, selon un mécanisme d’extériorisation et de défoulement, mais du sentiment que l’on est à la fois proche des victimes et du tueur, que les monstres ne sont pas sur l’écran mais bien parmi nous. 4/6

La dernière séance
Sorti à une période de changement profond dans le paysage hollywoodien, le film s’est vu parfois accusé de n’être qu’une œuvre d’antiquaire distingué, un exercice vain et imitatif où rien ne manque au décor (murs craquelés, fenêtre brisées, photo bitumeuse) ni aux signes socio-culturels (de la Chevrolet d’époque à Red River dans les salles). C’est méconnaître la restitution remarquable d’un mode d’existence scellé par la monotonie, le choix de se laisser prendre à la vérité physique des personnages, à leur philosophie de l’instinct. Car derrière le désarroi de ces ados qui devinent le vide de leur vie future et de ces adultes qui ne la connaissent que trop, naît un dessin s’ajoutant avec une tendresse angoissée au grand tableau historique que le cinéma américain prétend proposer à notre lucidité attentive. 5/6
Top 10 Année 1971

La barbe à papa
De toute évidence Bogdanovich est un rat de cinémathèque qui a répertorié et goulûment digéré les films nourrissant son inspiration. Avec l’histoire de cet aigrefin au rabais trouvant plus rusé que lui en la personne d’une chipie de neuf ans qui pourrait bien être sa fille, tous deux sillonnant le Midwest dans une vieille guimbarde et unis dans une sorte de complicité rechigneuse, il conjugue l’humour américain des tall tales à la O. Henry et à la Mark Twain avec le thème du vagabondage de l’homme et de l’enfant (Le Kid de Chaplin), sur fond de Grande Dépression et de misère. S’il ne fait que reproduire habilement les éléments typiques d’un genre et en reconduire les métaphores traditionnelles, il insuffle à son road-movie un charme persistant, une tendresse espiègle qui suscitent une franche adhésion. 4/6

Daisy Miller
Adaptation dans le style années 50 d’une nouvelle d’Henry James sur l’incompréhension ontologique entre les Européens, engoncés dans leurs préjugés et écrasés par l’histoire et la culture de leur continent, et les Américains, spontanés et sincères, délestés du poids des conventions. De toute évidence le cinéaste l’a choisie comme véhicule pour sa compagne d’alors, lui offrant le rôle sur mesure d’une péronnelle dont l’insouciante hardiesse incommode l’aristocratie dont elle est issue. Toute la première partie fatigue par l’amidon des costumes, le surplace narratif, le pépiement ininterrompu de son héroïne, et laisse craindre le piège de la frivolité. Mais le film gagne en consistance à mesure qu’il se déroule, travaillant assez subtilement l’idée du drame inéluctable et de la décomposition annoncée d’uns société. 4/6


Mon top :

1. La dernière séance (1971)
2. La barbe à papa (1973)
3. La cible (1968)
4. Daisy Miller (1974)

Critique et cinéphile émérite, notoirement connu par sa relation privilégiée avec certains des plus célèbres réalisateurs hollywoodiens de l’histoire (Welles, Ford, Hawks), Peter Bogdanovich a su nourrir ses premiers films (je ne connais rien de la carrière qui sa suivi) d’une sincérité renouvelant les forces vives de la grande tradition américaine. Son œuvre la plus fameuse demeure un film-culte qui en témoigne.
Dernière modification par Thaddeus le 3 mars 24, 20:37, modifié 1 fois.
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Re: Peter Bogdanovich

Message par Flol »

Parfaitement en accord avec Profondo à propos de Daisy Miller, quel délice ce film.
Les dialogues pétillent, la mise en scène est un modèle d'élégance (ce tout dernier plan ! :o) et Cybill Shepherd est belle à croquer.
Non vraiment, un délice.
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Re: Peter Bogdanovich

Message par Demi-Lune »

Thaddeus a écrit :Une page entière dédiée à sa promotion (je crois me souvenir également que Flol en faisait l'éloge) : c'est décidé, je vois bientôt ce Daisy Miller.
Comment tu évacues mon son de cloche dissonant. :cry:
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Thaddeus
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Re: Peter Bogdanovich

Message par Thaddeus »

Ton avis plus réservé figurait sur la page d'avant, en réalité. :mrgreen:

(l'explication est-elle convaincante ?)
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Re: Peter Bogdanovich

Message par Kevin95 »

QT blablate autour de Bogdanovich :

https://thenewbev.com/tarantinos-review ... aEpBJEh9Nw

A noter que TCM US met en ligne une série d'entretiens avec le réalisateur (le montage sonore est un poil agressif mais ça reste intéressant).

https://theplotthickens.tcm.com/
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Re:

Message par mannhunter »

MJ a écrit : 3 sept. 05, 10:57
Colqhoun a écrit : Ah c'est lui ce sous-elephant man des familles tout pourri.
Ce film est un must de guimauve et de mauvais goût. :P
J'ai trouvé que le film évitait quand même souvent un pathos un misérabilisme potentiellement envahissants, le traitement est plutôt sobre...et les acteurs sont très bons, notamment Cher qui est touchante dans son rôle.
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Re: Peter Bogdanovich

Message par 7swans »

Complètement avec toi Manny.
Découvert il y a deux ans lors de sa sortie en Blu-Ray, c'est un excellent film, très touchant et parfois drôle qui ne sombre jamais (totalement) dans la guimauve.
Cher campe un personnage étonnant (quelle force de caractère) et j'aime beaucoup l'Amérique rurale, reculée mise en avant dans le film : celle des bikers, des Bruce Tramps et des blue collars.

Le film était sélectionné à Cannes (un prix pour Cher), a concouru aux Oscars et aux Golden Globes. Du mal à comprendre cette hasardeuse réputation... Probablement due à la perception que nous avons de Cher en France et de notre méfiance envers ce genre de sujet.
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Message par MJ »

Merci Manny de prendre comme point de départ l'opinion sur le film de quelqu'un de quinze ans... :mrgreen: Vu et apprécié beaucoup de Bodganovich entre-temps, ce serait à revoir dans la foulée.
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Re: Peter Bogdanovich

Message par Supfiction »

On parle de Mask donc. Petit film touchant. Éric Stoltz est très bien.
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Re: Re:

Message par mannhunter »

MJ a écrit : 13 déc. 20, 11:23 Merci Manny de prendre comme point de départ l'opinion sur le film de quelqu'un de quinze ans... :mrgreen:
J'ai cherché dans le topic le mot "Mask" pour y trouver des (rares) avis et désolé c'est tombé sur toi :oops: (et feu Colqhoun) :wink:
7swans a écrit : 13 déc. 20, 11:19 Complètement avec toi Manny.
Découvert il y a deux ans lors de sa sortie en Blu-Ray, c'est un excellent film, très touchant et parfois drôle qui ne sombre jamais (totalement) dans la guimauve.
Cher campe un personnage étonnant (quelle force de caractère) et j'aime beaucoup l'Amérique rurale, reculée mise en avant dans le film : celle des bikers, des Bruce Tramps et des blue collars.
Oui c'est assez surprenant de voir de tels personnages dans le contexte reaganien de l'époque, un peu comme dans un autre genre le "Knightriders" de Romero sorti quelques années avant!
7swans a écrit : 13 déc. 20, 11:19Le film était sélectionné à Cannes (un prix pour Cher), a concouru aux Oscars et aux Golden Globes. Du mal à comprendre cette hasardeuse réputation... Probablement due à la perception que nous avons de Cher en France et de notre méfiance envers ce genre de sujet.
Je me souviens d'une critique virulente dans Mad Movies à l'époque (signée Bernard Achour je crois) qui parlait d'un film "détestable", de "chantage à l'émotion" et je ne sais quoi d'autre...j'avais un à priori plutôt négatif du coup et le traitement choisi par Bogdanovich n'est finalement pas celui auquel je m'attendais.
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Re: Re:

Message par Supfiction »

MJ a écrit : 13 déc. 20, 11:23 Merci Manny de prendre comme point de départ l'opinion sur le film de quelqu'un de quinze ans... :mrgreen: Vu et apprécié beaucoup de Bodganovich entre-temps, ce serait à revoir dans la foulée.
Tu avais 15 ans en 2005 ?
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Re: Re:

Message par MJ »

Supfiction a écrit : 13 déc. 20, 14:40Tu avais 15 ans en 2005 ?
Exact, d'où certaines variations dans l'appréciation parfois (vaudrait par exemple pour un daubage sur Arrête-moi si tu peux dans un topic actuellement voisin).
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Re: Peter Bogdanovich

Message par Papus »

Precision qui fait plaisir :D
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