Moi aussi. Cela dit, Chungking Express fait partie des films que je rachèterai le jour où je passe en Bluray (j'essaierai de me limiter, pour les rachats, aux films que je revois régulièrement. Celui-là, je l'ai revu pour la 3ème fois depuis que je l'ai en dvd).tewoz a écrit :Moi j'ai le coffret DVD "la revolution Wong Kar Wai".gnome a écrit :Vous avez quelle édition ?
Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
cinephage a écrit :j'essaierai de me limiter, pour les rachats, aux films que je revois régulièrement.
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
C'est ce que je me disais aussi, au début. Et puis...c'est un petit peu en train de changer...cinephage a écrit :Cela dit, Chungking Express fait partie des films que je rachèterai le jour où je passe en Bluray (j'essaierai de me limiter, pour les rachats, aux films que je revois régulièrement
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
Découverte plus que partagé de Chungking Express.
Cinéma de la rencontre amoureuse, lyrisation des micro événements ne participant pas directement au récit, musique juke box (littéralement), le délire métonymique des boîtes de conserve pour la figure de la mémoire et qui confine au fétichisme, les nombreux ralentis syncopés assez hideux, le cinéma de WKW est un véritable coffre à jouet, saturé d'effets, qui recherche le maximum de force évocatrice à partir d'une amoncellement de détail. Sans grand mouvement, des cercles concentriques qui reviennent encore et toujours dans le même sillon creusé. Un ressassement où se loge, comme les deux versants d'une même histoire, un récit duelle, où les personnages des deux côtés forment une sorte de dialogue (la blonde renvoie à la brune, les deux flics), sur les rendez vous manqués, les opportunités saisies. Difficile dans cette évanescence d'un cinéma de la proximité, de saisir ne serait qu'un corps, un désir, une fiction, peut être même un image qui ne soit pas posturale, arrachée à ce processus d'iconisation qu'est le film entier.
Cinéma de la rencontre amoureuse, lyrisation des micro événements ne participant pas directement au récit, musique juke box (littéralement), le délire métonymique des boîtes de conserve pour la figure de la mémoire et qui confine au fétichisme, les nombreux ralentis syncopés assez hideux, le cinéma de WKW est un véritable coffre à jouet, saturé d'effets, qui recherche le maximum de force évocatrice à partir d'une amoncellement de détail. Sans grand mouvement, des cercles concentriques qui reviennent encore et toujours dans le même sillon creusé. Un ressassement où se loge, comme les deux versants d'une même histoire, un récit duelle, où les personnages des deux côtés forment une sorte de dialogue (la blonde renvoie à la brune, les deux flics), sur les rendez vous manqués, les opportunités saisies. Difficile dans cette évanescence d'un cinéma de la proximité, de saisir ne serait qu'un corps, un désir, une fiction, peut être même un image qui ne soit pas posturale, arrachée à ce processus d'iconisation qu'est le film entier.
- Coxwell
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
Merci. Je n'aurais pas dit mieux pour encenser ce filmG.T.O a écrit :
Découverte plus que partagé de Chungking Express.
Cinéma de la rencontre amoureuse, lyrisation des micro événements ne participant pas directement au récit, musique juke box (littéralement), le délire métonymique des boîtes de conserve pour la figure de la mémoire et qui confine au fétichisme, les nombreux ralentis syncopés assez hideux, le cinéma de WKW est un véritable coffre à jouet, saturé d'effets, qui recherche le maximum de force évocatrice à partir d'une amoncellement de détail. Sans grand mouvement, des cercles concentriques qui reviennent encore et toujours dans le même sillon creusé. Un ressassement où se loge, comme les deux versants d'une même histoire, un récit duelle, où les personnages des deux côtés forment une sorte de dialogue (la blonde renvoie à la brune, les deux flics), sur les rendez vous manqués, les opportunités saisies. Difficile dans cette évanescence d'un cinéma de la proximité, de saisir ne serait qu'un corps, un désir, une fiction, peut être même un image qui ne soit pas posturale, arrachée à ce processus d'iconisation qu'est le film entier.
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
J'ai moi aussi trouvé que le bon commentaire de GTO pousse le film vers le haut (malgré la volonté de son auteur) et me donne envie de le revoir, moi qui ne l'ai vu qu'une fois à sa sortie.Coxwell a écrit :Merci. Je n'aurais pas dit mieux pour encenser ce film
GTO, ta créature t'a échappé
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
Pas revu depuis la sortie non plus, mais ça fait envie... J'ai le souvenir d'avoir eu California Dreamin en tête un certain temps...
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
Et merdeAlexandre Angel a écrit :J'ai moi aussi trouvé que le bon commentaire de GTO pousse le film vers le haut (malgré la volonté de son auteur) et me donne envie de le revoir, moi qui ne l'ai vu qu'une fois à sa sortie.Coxwell a écrit :Merci. Je n'aurais pas dit mieux pour encenser ce film
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
Alexandre Angel a écrit :J'ai moi aussi trouvé que le bon commentaire de GTO pousse le film vers le haut (malgré la volonté de son auteur) et me donne envie de le revoir, moi qui ne l'ai vu qu'une fois à sa sortie.Coxwell a écrit :Merci. Je n'aurais pas dit mieux pour encenser ce film
GTO, ta créature t'a échappé
Après une courte recherche, je découvre que Chungking Express était effectivement sortie en salle en France en 1995... Je trouve ça cool. Perso, j'ai découvert le cinéma de WKW, comme beaucoup j'imagine, grâce à In the Mood for Love.gnome a écrit :
Pas revu depuis la sortie non plus, mais ça fait envie... J'ai le souvenir d'avoir eu California Dreamin en tête un certain temps...
Tout ça pour dire : non mais vous n'avez jamais revu Chungking Express depuis 1955 ?? Vous êtes malades ?
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- Alexandre Angel
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Re: Chungking Express (Wong Kar Wai - 1994)
Pendant un certain temps,j'avais quand même l'excuse de pas être nék-chan a écrit : Tout ça pour dire : non mais vous n'avez jamais revu Chungking Express depuis 1955 ?? Vous êtes malades ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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