MARS 2020
FILM DU MOIS:
Il était une fois en Anatolie, de Nuri Bilge Ceylan (2011) 9/10 - Un film riche, visuellement à tomber, dont l'intrigue complexe, mais aussi poignante, se révèle par touches au spectateur attentif. Une grande oeuvre.
FILMS DECOUVERTS:
Invisible Man, de Leigh Whannell (2020) 7,5/10 - Belle idée de faire de l'homme invisible un amant possessif et jaloux, et le film abonde en belles idées de mise en scène et astuces bien trouvées. La tension est soutenue, le film fonctionne bien.
Dark Waters, de Todd Haynes (2019) 8,5/10 - Reprenant les thèmes de Poison ou Safe, Haynes enrichit son film d'une remarquable mise en scène et d'un script en or, centré sur des faits réels et scandaleux. Centré autour du personnage qu'incarne Marc Ruffalo, comme toujours impeccable, le film est profondément marquant.
L'état sauvage, de David Perrault (2019) 6/10 - Profondément original par son ton et son choix de paysages sublimes, le film m'a parfois perdu et laissé perplexe.
Drishyam, de Nishikant Kamat (2015) 7/10 - Un polar ludique et bien ficelé, sans doute un peu long, mais reposant sur un jeu du chat et de la souris assez efficace. Déja remake d'une version plus autorisante, que je vais chercher à voir, je suis curieux qu'Hollywood n'en ait pas déja fait un remake...
The Story of Woo Viet, d'Ann Hui (1981) 7,5/10 - Une plongée anxiogène dans le quotidien d'un réfugié du Viet-nam, et un Chow Yun Fat qui crève déja l'écran.
En avant, de Dan Scanlon (2020) 8/10 - Ce pixar joue sur une variation d'héroic fantasy modernisée assez amusante. L'intrigue, quoique classique, est bien conduite, et les personnages sont attachants.
En avant reste une belle réussite.
Wendy et Lucy, de Kelly Reichardt (2008) 7,5/10 - Michelle Williams dans la galère, perd son chien et sa voiture... Un film ancré dans le réel, et autour de son personnage féminin, intéressant.
You were never really here, de Lynne Ramsay (2017) 8,5/10 - Un bon polar ultra-stylisé, porté par un Joachim Phenix en grande forme et une magnifique BO de Johnny Greenwood. A revoir !
Un assassin qui passe, de Michel Vianey (1981) 5,5/10 - Ce film de tueur en série pèche au niveau des dialogues, sentencieux et parfois un peu pontifiants. Reste que l'aspect polar fonctionne pas mal, et que Richard Berry en serial killer reste une figure assez inquiétante.
Jason va en Enfer, d'Adam Marcus (1993) 5/10 - Etrange film qui invente un bazar fantastico-délirant autour de Jason, mais multiplie les figures de style et quelques séquences très ludiques.
Ankur, de Shyam Benegal (1974) 7,5/10 - Un jeune bourgeois abuse d'une jeune femme sans mesurer les conséquences de sa conduite... Un drame social fort bien conté et mis en scène.
Happy New Year, de Farah Kahn (2014) 7/10 - Comédie policière où des casseurs deviennent danseurs pour entrer dans un coffre-fort pendant une compétition mondiale de danse. Très rythmé et très absurde, mais aussi drole et sympathique. Mention spéciale au générique de fin, où dansent tous les membres du générique...
Le Saint, de Satyajit Ray (1965) 7/10 - Une comédie légère dans laquelle un intellectuel démasque un faux dévot... Louanges discrètes à la Raison face à l'Irrationnel, salutaires à toute époque.
Black Angel, de Roy William Neill (1946) 7,5/10 - Un polar assez simple, mais efficace, court, et bien mené. Dan Duryea y est particulièrement présent, c'est un vrai bonheur de fan...
S'en fout la mort, de Claire Denis (1990) 6,5/10 - L'exploration du milieu antillais à Paris est intéressante, la problématique des personnages sensiblement moins. Reste une belle photo, et un film atypique.
L'épouse de la nuit /
Sono yo no tsuma, de Yasujiro Ozu (1930) 8/10 - Ozu parvient à faire d'un polar classique un drame social bouleversant. Filmé avec sensibilité et délicatesse, ce beau drame nous met autant aux cotés du criminel que tu policier. Remarquable.
La chute d'un caïd, de Bud Boetticher (1960) 7/10 - Un polar efficace sur le milieu pendant la prohibition. Beaucoup d'excellentes choses, mais Ray Danton m'a paru un peu léger pour un tel rôle, il affaiblit l'intensité du film.
La bonne épouse, de Martin Provost (2020) 5/10 - Film moralisateur et ringard. Aucune critique sociale, juste une moquerie facile et anhistorique, sans mesure ni réflexion, d'une approche dépassée de la féminité. Heureusement que le casting, seule qualité du film, met du sien pour animer un peu tout ça...
Radioactive, de Marjane Satrapi (2020) 7/10 - Une belle reconstitution qui fait le job, et le biopic bien mérité d'une de notre plus grandes chercheuses.
City of God, de Lijo Jose Pellissery (2011) 7,5/10 - Un polar à la construction remarquable, qui alterne 3 récits dans un jeu de montage très inventif. Déja très féru de plans séquences étonnants, notamment pour des séquences d'action assez musclées, Pellissery est une grande découverte pour moi, j'ai hâte de découvrir d'autres de ses films.
Boyz n the Hood, de John Singleton (1991) 8/10 - Chronique d'une vie dans la banlieue noire et violente de Los Angeles. Un casting de haute volée, une mise en scène juste et sans fioriture, des dialogues précis et remarquables. Une chouette réussite.
Bird Box, de Susanne Bier (2018) 6/10 - Susan Bier tente le genre bien balisé du film apocalyptique, avec des aliens qu'il ne faut pas regarder. Pas déshonorant, mais le film ne surprend vraiment pas beaucoup...
The Intruder, de Deon Taylor (2018) 2/10 - Grotesque thriller dans lequel un Denis Quaid grimaçant martyrise un couple de bobos ridicules. Chacun enchaine les décisions absurdes, pas un cliché ne nous est épargné, le suspense est martelé à grosses rythmiques, pffff... Vite vu, vite rigolé, vite oublié.
Le coup de l'escalier, by Robert Wise (1959) 7/10 - Un bon polar, dans lequel un excellent Robert Ryan, méprisable à souhait, doit travailler avec le lumineux Harry Bellafonte.
The Phenix City Story, de Phil Karlson (1955) 9/10 - Un récit désespéré de lutte contre une corruption généralisée, à la fois sombre et fort bien mené.
Deux hectares de terre /
Do Bigha Zamin, de Bimal Roy (1953) 8/10 - Un récit dramatique aussi réaliste que sombre, aussi poignant qu'éloigné des codes usuels du cinéma indien de l'époque.
Take this Waltz, de Sarah Polley (2011) 6,5/10 - Visuellement travaillé sur des couleurs vives, cette variation sur le thème inversé de la femme d'à coté est plutôt sympathique.
La pendaison, de Nagisa Oshima (1968) 7/10 - Sur la base d'un fait divers, Oshima interroge en huis-clos la pertinence de la peine de mort. On oscille entre l'expérimental et le théâtre, le résultat est très intéressant, quoiqu'un peu théorique tout de même.
Le Pacha, de George Lautner (1968) 8/10 - Je note sans doute plus la pastille culturelle que le film, mais quel bonheur que de redécouvrir ce film qui condense indéniable un zeitgeist propre au "cinéma de Papa"... Et quels dialogues ! Quelle bande originale !
Crime Story, de Kirk Wong (1993) 7/10 - Jackie Chan dans un véritable polar, avec quelques belles séquences d'action. La diplomatie est abordée, tout comme la réalité sociale hong-kongaise. Pas mal du tout.
My bloody Valentine, de George Mihalka (1981) 5,5/10 - Ce slasher atypique a quelques bonnes idées de meurtre, un cadre dramatique intéressant (la mine), mais reste assez faible au niveau du casting et d'une révélation finale parachutée et un peu absurde...
Acteurs provinciaux, d'Agneszka Holland (1981) 7/10 - Le portrait social d'une troupe de théâtre fonctionne très bien, mais on se concentre sur les états d'ames de l'acteur principal et sur son couple, sur des thématiques qui m'ont moins parlé. Reste que pour un premier film, c'est une oeuvre ambitieuse et réussie.
La plate-forme, de Galder Gaztelu-Urrutia (2019) 6,5/10 - A partir d'un concept assez abstrait, ce thriller prend des allures de fable sociale assez maligne... Malheureusement affaibli vers la fin par une psychologie de bazar et une tentative d'élargissement métaphysique foireux, ça reste un film tout à fait honorable.
Roja, de Mani Ratnam (1992) 7/10 - Beaucoup de chansons, et une position troublante sur les mariages arrangés. Reste un état de la situation au Cachemire qui reste d'une certaine pertinence.
Tony Manero, de Pablo Larrain (2008) 7,5/10 - L'étrange portrait d'un psychopathe prêt à tout pour danser comme John Travolta. A la fois très sombre, mais aussi imprégné d'un sacré humour noir...
Japanese Story, de Sur Brooks (2003) 8/10 - Un joli drame centré sur une rencontre entre une géologue hyperactive et un japonais fuyant pour un temps la pression familiale. La photo est magnifique, Toni Collette est bouleversante.
Top of the Lake 2 China Girl, de Jane Campion & Ariel Kleiman (2017) 5/10 - La problématique de la mini-série est intéressante, mais la dramaturgie bourrée d'incohérences et de coincidences saugrenues.
Chernobyl, de Johan Renck (2019) 8,5/10 - Une mini-série réaliste, qui pousse très loin le souci de la reconstitution. Remarquable travail sonore, et un casting au diapason.
Un condé, d'Yves Boisset (1970) 7,5/10 - Un récit efficace de vengeance policière centré autour d'un Michel Bouquet implacable. Très chouette.
Don Angelo est mort, de Richard Fleischer (1973) 8,5/10 - Probablement occulté par le parrain, cette saga policière n'en est pas moins passionnante, dont il parait raisonnable de supposer que Martin Scorsese l'a vue avec enthousiasme.
Rabid, de Jen Soska & Sylvia Soska (2019) 7/10 - Peu fan de l'original de Cronenberg, j'apprécie cette réactualisation avec un certain enthousiasme.
Outlaw Gangster VIP 6 : tue, vaurien, tue ! de Keiichi Ozawa (1969) 7/10 - Dernier de la série des outlaw VIP, celui-ci se distingue par son final pop et coloré assez remarquable.
La clé de verre, de Stuart Heisler (1942) 9/10 - Un excellent polar sur fond d'intrigue politique, dans lequel Alan Ladd se révèle assez extraordinaire.
Manace II Society, de Albert Hugues & Allen Hugues (1993) 7,5/10 - Formellement plus abouti que Boyz'n the hood, je préfère tout de même ce dernier, qui garde une approche plus intime, plus personnelle.
Jagte Raho, de Amit Mitra & Sombhu Mitra (1952) 7,5/10 - Sorte de film concept, au style entre René Clair et Chaplin, dans lequel Raj Kapoor, vagabond pris à tort pour un voleur, se cache dans un immeuble où tout le monde le poursuite, et découvre les innombrables turpitudes de la vie bourgeoise. Très intéressant, l'aspect comique fonctionne moins bien.
24 City, de Jia Zhangke (2008) 8/10 - Sorte de documentaire sur une usine qui se transforme, Zhangke interroge des gens de plusieurs générations qui racontent leurs souvenirs, et par ce biais l'histoire de cette usine, autrefois militaire, et désormais appartenant à un groupe commercial.
Prison on Fire, de Ringo Lam (1987) 8,5/10 - Je m'attendais à un film d'action, mais c'est plus un film de prison, avec ses amitiés, ses codes, sa hiérarchie... Tout cela est fort bien fait et rendu, et le casting élève vraiment le film. Gros coup de coeur !
Uncut Gems, de Benny Safdie & Josh Safdie (2019) 7/10 - Mise en scène un peu brouillon mais intrigue solide, et Sandler incarne vraiment son personnage, même si j'ai eu un peu de mal à croire à une pareille inconséquence...
13th, d'Ava Duvernay (2016) 8,5/10 - En retraçant la place des noirs dans l'Amérique du XXème siècle, Duvernay contextualise la situation présente et éclaire cette dernière de façon aussi claire que pédagogique. Au delà de l'indignation facile (et incontournable), le film offre une réelle réflexion sur son sujet.
Parvana, de Nora Twomey (2017) 8/10 - Un beau film d'animation sur le parcours d'une jeune fille en Iran, nourrie de fictions qui l'aident à faire face à la situation.
Laissez bronzer les cadavres, d'Hélène Catet & Bruno Forzani (2017) 6/10 - L'expérimental prime toujours sur le fonds, c'est dommage, d'une certaine façon. Restent l'inlassable plaisir de voir Elina Lowensohn à l'écran, et toujours les jolies BO du cinéma italien.
Prison on Fire 2, de Ringo Lam (1991) 6,5/10 - L'idée d'opposer Hong-kongais et continentaux est intéressante, mais dans l'ensemble le film est une redite du premier opus, en un peu moins inspiré. Restent quelques belles séquences. Dénonciations calomnieuses, chef sadique, têtes de turcs...
Kaagaz Ke Phool /
Fleurs de papier, de Guru Dutt (1959) 7,5/10 - Un joli drame dans le monde du cinéma. La mise en scène est inspirée et souvent remarquable. Les motivations des personnages m'ont néanmoins paru un peu datées, et difficiles à accepter.
FILMS REVUS:
Préparez vos mouchoirs, de Bertrand Blier (1974) 7,5/10 - Salutaire révision de ce sympathique récit d'amours modernes, qu'on n'est pas près de revoir à la télé...
Drugstore Cowboy, de Gus van Sant (1989) 8/10 - On y suit le parcours d'un camé et sa bande, et au fil de ce récit se trace un lifestyle marginal et déjanté, mais dont GVS parvient à nous faire ressentir l'appel...
John Wick, de Chad Stahelski, David Leitch (2014) 6/10 - Révision à la hausse de ce premier opus, je comprends mieux quelle est l'intention, et le jeu médiocre de Reeves me dérange moins...
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
septembre 2013=Hoop Dreams (James)
octobre 2013=Pique-nique à Hanging Rock (Weir)
novembre 2013=Du rififi chez les hommes (Dassin)
decembre 2013=Heimat, chronique d'un rêve (Reitz)
janvier 2014=Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse (Bahr & Hickenlooper)
fevrier 2014=The Grand Budapest Hotel (Anderson)
mars 2014=Voyage à Tokyo (Ozu)
avril 2014=Untel père et fils (Duvivier)
mai 2014=Seuls sont les indomptés (Miller)
juin 2014=Les harmonies Werckmeister (Tarr)
juillet 2014=La maison des geishas (Fukasaku)
aout 2014=The Act of Killing (Oppenheimer)
septembre 2014=White God (Mundruczó)
octobre 2014=Gone Girl (Fincher)
novembre 2014=Odd Man Out (Reed)
decembre 2014=Le retour (Zvyagintsev)
janvier 2015=Le Soleil brille pour tout le monde (Ford)
février 2015=Le vent (Sjostrom)
mars 2015=Eté précoce (Ozu)
avril 2015=The taking of Tiger Mountain (Hark)
mai 2015=Mad Max: Fury Road (Miller)
juin 2015=Vice versa (Docter)
juillet 2016=Johnny BelindaN(Negulesco)
aout 2015=Selon la loi (Koulechov)
septembre 2015=Gosses de Tokyo (Ozu)
octobre 2015=La baie sanglante (Bava)
novembre 2015=La vie passionnée de Vincent van Gogh (Minelli)
decembre 2015=La chanteuse de Pansori (Kwon-Taek)
janvier 2016=L'ange exterminateur (Bunuel)
février 2016=Le vieux Manoir (Stiller)
mars 2016=Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
avril 2016=Vivre sa vie (Godard)
mai 2016=Nazarin (Bunuel)
juin 2016=Voyage à travers le cinéma français (Tavernier)
juillet 2016=Et tournent les chevaux de bois (Montgomery)
août 2016=Le festin de Babette (Axel)
septembre 2016=La region salvaje (Escalante)
octobre 2016=The Deep Blue Sea (Davies)
novembre 2016=La fille de Brest (Bercot)
decembre 2016=The Mermaid (Chow)
janvier 2017=Le cheval de Turin (Tarr)
fevrier 2017=Loving (Nichols)
mars 2017=The Lost City of Z (Gray)
avril 2017=Saving Sally (Liongoren)
mai 2017=The Tin Star (Mann)
juin 2017=Comme un torrent (Minnelli)
juillet 2017=Le monde lui appartient (Walsh)
aout 2017=Taking off (Forman)
septembre 2017=Trois pages d'un journal (Pabst)
octobre 2017=Long Weekend (Eggleston)
novembre 2017=Chasse au gang (de Toth)
decembre 2017=The Florida Project (Baker)
janvier 2018=Coco (Unkrich & Molina)
fevrier 2018=la forme de l'eau (del Toro)
mars 2018=L'arche russe (Sokourov)
avril 2018=Ready Player One (Spielberg)
mai 2018=Plaire, aimer et courir vite (Honoré)
juin 2018=Chambre avec vue (Ivory)
juillet 2018=Dragon Inn (Hu)
aout 2018=Green Fish (Lee Chang-Dong)
septembre 2018=Fanny et Alexandre (Bergman)
octobre 2018=Deux mains, la nuit (Siodmak)
novembre 2018=Paper Moon (Bogdanovitch)
decembre 2018=Next of Kin (Williams)
janvier 2019=Leto (Serebrennikov)
février 2019=Roma (Cuaron)
mars 2019=La symphonie nuptiale (Stroheim)
avril 2019=Little Monsters (Forsythe)
mai 2019=Sang et or (Panahi)
juin 2019=Le Mont Fuji et la lance ensanglantée (Uchida)
juillet 2019=Toy Story 4 (Cooley)
aout 2019=Midsommar (Aster)
septembre 2019=Adoration (du Welz)
octobre 2019=Seance on a wet afternoon (Forbes)
novembre 2019=Les vikings (Fleischer)
décembre 2019=Jallikattu (Lijo Jose Pellissery)
janvier 2020=1917 (Mendes)
février 2020=Elmer Gantry (Brooks)