The Secret of Convict Lake...Michael Gordon (1951) : 8/10 The Bells of St. Mary's...Leo McCarey (1945) : 8/10 Un homme marche dans la ville...Marcello Pagliero (1950) : 8/10 Berlin Express...Jacques Tourneur (1948) : 8/10 Lo. Scapolo (Le célibataire)... Antonio Pietrangeli (1955) : 8/10 Experiment in Terror...Blake Edwards (1962) : 8/10 Clerks...Kevin Smith (1994) : 8/10
La fille en noir...Michael Cacoyannis (1956)...7.5/10 Save the Tiger...John G. Avildsen (1973) : 7.5/10 One Way Street...Hugo Fregonese (1950) : 7.5/10 Le bambole (Les Poupées)...Mauro Bolognini, Luigi Comencini, Dino Risi, Franco Rossi (1965) : 7.5/10 Ecstasy...Gustav Machatý (1933) : 7.5/10 Senses...Ryûsuke Hamaguchi (2015) : 7.5/10
Le Réveil du dimanche...Michael Cacoyannis (1954) : 7/10 Way down east...Henry King (1935) : 7/10 Boule de Suif...Christian-Jaque (1945) : 7/10 Miyamoto Musashi...Kenji Mizoguchi (1944) : 7/10
The Halfway House...Basil Dearden (1944) : 6.5/10 Deburau...Sacha Guitry (1951) : 6.5/10 Le Mouton à cinq pattes...Henri Verneuil (1954) : 6.5/10 Cripple Creek...Ray Nazarro (1952) : 6.5/10 The Return of the Pink Panther...Blake Edwards (1975) : 6.5/10 The Old Dark House...James Whale (1932) : 6.5/10 The Band Wagon...Vincente Minnelli (1953) : 6.5/10 Brooklyn Affairs...Edward Norton (2019) : 6.5/10 The Wolf Man...George Waggner (1941) : 6.5/10
Les filles de la concierge...Jacques Tourneur (1934) : 6/10 Satan Met a Lady...William Dieterle (1936) : 6/10 Ikari no machi (La Rue en colère)...Mikio Naruse (1950) : 6/10 Hoří, má panenko (Au feu les pompiers !)...Miloš Forman (1967) : 6/10 Jaguar...Jean Rouch (1967) : 6/10 Documenteur...Agnès Varda (1981) : 6/10 Lady for a Day...Frank Capra (1933) : 6/10 Doubles Vies...Olivier Assayas (2018) : 6/10
Inspecteur la Bavure...Claude Zidi (1980) : 5.5/10 Tony Rome...Gordon Douglas (1967) : 5.5/10 Jo...Jean Girault (1971) : 5.5/10
Mes Provinciales...Jean-Paul Civeyrac (2018) : 5/10
Le tatoué...Denys de La Patellière (1968) : 4.5/10
À nous deux, madame la vie...René Guissart et Yves Mirande (1937) : 4/10 Fog Island...Terry O. Morse (1945) : 4/10
Séries
War of the Worlds...Gilles Coulier, Richard Clark (2019) : en cours...
vic a écrit :
(re) Games gamblers play (Micheal Hui, 1974) 7.5/10
(re) The Private Eyes (Michael Hui, 1976) 7.5/10
The Contract (Michael Hui, 1978) 5/10
Ah découvert aussi ces comédies de Michael Hui récemment, bonne rigolade notamment The Private Eyes il me reste encore The Contract à voir !
Games et The Private Eyes sont vraiment deux perles délectables: nonchalance trompeuse, caractérisations croquignolesques, sens du détail, associés à une belle rigueur de la mise en scène, donnent un ton personnel à ces deux films qui mélangent avec bonheur satire sociale et slapstick. Un vrai plaisir de les redécouvrir.
Malheureusement, The Contract m'a paru beaucoup plus brouillon. La satire est plus pataude et l'énergie destructive remplace la construction minutieuse des gags. Reste le goût immodéré pour les déguisements. Je suis curieux de connaitre ton avis.
Et beau palmarès, Profondo Rosso !
Excellent souvenir de Angoisse, et Saint Jack est, je cois, mon préféré de Bogdanovich.
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
Si mes souvenirs ne me trompent pas, le commentaire audio de Milius lorsqu'il en vient à évoquer le score est assez...
Semblant toujours regretter la défection de son alter ego Poledouris, il donne l'impression de redécouvrir les thèmes de Goldsmith pour finalement concéder, mais comme du bout des lèvres que, ouais... étonnamment ça fait pas si mal le job en terme de pouvoir d'évocation exotico-historique, de couleur romanesque et de souffle lyrique. Mais vraiment sur le mode "Faute de bœuf, on fait labourer par son âne"
Il faut que je mette la main sur ce commentaire audio, alors.
Bon, sans surprise, la musique seule ne me titille pas plus que ça, mais associée à la magnifique réalisation de Milius, oui, sans conteste, on peut dire que ça fait le job.
(et heureusement, personne ne semble avoir remarqué que je refuse de vieillir...)
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
De grandes espérances (Alfonso Cuarón, 1998)
Emballée comme un paquet cadeau, Gywneth Paltrow secoue négligemment sa toison d’or auprès d’un lac scintillant. Sapé comme un dieu, Ethan Hawke lui prend la main, pénétrés tous deux des rayons du soleil couchant. Ils s’aiment… C’est l’effet Impulse. Et Cuarón de foncer dans le kitsch tête baissée, d’oser un roman-photo pour midinettes comme on n’en fait plus, une de ces sagas américano-violoniques guimauves dont le rose bonbon menace à chaque instant de décoller la rétine. À grands coups de fondus au blanc pour suggérer l’éblouissement de la passion, de saccades dans le montage pour évoquer la fièvre créatrice, le film cultive un onirisme léché, opulent, baroque, péchant par abondance plus que par indigence, et que l’on peut même trouver – à condition de s’y abandonner – vaguement séduisant. 3/6
1917 (Sam Mendes, 2019)
Que la guerre est horrible, quelle la guerre est belle – surtout lorsque les ruines sont artistiquement illuminées par l’orangé des fusées éclairantes. Depuis toujours on compose avec l’idée douteuse qu’au cinéma la guerre est un spectacle. Engagée dans une prouesse technique dissimulant tant bien que mal son brio, la caméra en fait ici un diorama. Elle invite à une expérience d’immersion qui fonderait sa légitimité dans son seul dispositif et trouverait son achèvement dans l’illusion du spectateur de se trouver à la place du biffin taraudé par l’angoisse de la mort soudaine, évoluant au milieu du chaos, courant comme un dératé sous les obus, avant de connaître la délivrance coupable de la survie. À défaut de susciter l’adhésion (morale) et l’enthousiasme (cinéphile), la proposition est assurément efficace. 4/6
Samia (Philippe Faucon, 2000)
Elle a quinze ans, elle est la sixième des huit enfants d’une famille maghrébine de Marseille qui ploie sous la chape de plomb d’un traditionalisme dictatorial. C’est une "beurette" donc : aphorisme aux froides résonances sociologiques, inapte à dépasser les clivages, à exprimer les douleurs de l’adolescence et les difficultés à trouver sa place. Tout le talent de Faucon est d’aller au-delà de l’appellation pour tracer le portrait d’une individualité au croisement de deux sociétés. En signifiant les paradoxes de son héroïne sans les retrancher dans un manichéisme rassurant, il évite toute récupération, admet et revendique en son nom l’ambiguïté du personnage. Loin des clichés et des simplifications, son film en dit ainsi plus que tous les longs discours sur l’intégration, les problèmes de religion et le choc des cultures. 5/6
Et aussi :
Une aussi longue absence (Henri Colpi, 1961) - 4/6 Les filles du docteur March (Greta Gerwig, 2019) - 5/6 Play (Anthony Marciano, 2019) - 4/6 Le grand silence (Sergio Corbucci, 1968) - 4/6 Séjour dans les monts Fuchun (Gu Xiaogang, 2019) - 5/6 Les enfants du temps (Makoto Shinkai, 2019) - 4/6 Solo (Jean-Pierre Mocky, 1970) - 3/6 Les révoltés du Bounty (Frank Lloyd, 1935) - 5/6 Swallow (Carlo Mirabella-Davis, 2019) - 4/6 Goldfinger (Guy Hamilton, 1964) - 4/6 (500) jours ensemble (Marc Webb, 2019) - 5/6
the belle of New-York (Charles Walter - 1952) L'amour nu (Yannick Bellon - 1981) Smash Palace (Roger Donaldson - 1982) La terre de la grande promesse (Andrej Wajda - 1975) l'île aux merveilles de manoël (Raul Ruiz - 1984) - surtout les deux premiers épisodes
Chats Perchés (Chris Marker - 2004) Le cygne noir (Henry King - 1942) Le faux coupable (Alfred Hitchcock - 1956) Flag of Iron (Chang Cheh - 1980) Le coup de l'escalier (Robert Wise - 1959) Daimajin (Kimiyoshi Yasuda - 1966) Gli Uomini, che mascalzoni! (Mario Camerini - 1932) The bride with white hair (Ronny Hu - 1993) Mes 17 ans (Philippe Faucon - 1996)
entre et Le lac aux oies sauvages (Yi'nan Diao - 2019) Dream home (Pang Ho-Cheung - 2010) Les tricheurs (Barbet Schroeder - 1984) Le Retour de Daimajin (Kinji Misumi - 1966) Massacre gun (Yasuharu Hasebe - 1967) L'appel de la forêt (William A. Wellman - 1935) - revu dans sa version longue The courtesans of Bombay (Ismail Merchant & Jamse Ivory - 1983) The white Countess (James Ivory - 2005) 1917 (Sam Mendes - 2019) - pour sa première moitié Les enfants du temps (Makoto Shinkai - 2019) Roseland (James Ivory - 1977) La colère de Daimajin (Kimiyoshi Yasuda - 1966)
Home sweet home (D.W. Griffith - 1919) The gay divorcee (Mark Sandrich - 1934) Kagero (Hideo Gosha - 1991) Due Cuori Felici (Baldassarre Negroni - 1932) Les 4 fils de Katie Elder (Henry Hathaway - 1965) Peter's friend (Kenneth Branagh - 1992) Pour Don Carlos (Jacques Lasseyne & Musidora - 1920) Olivia (Jacqueline Audry - 1951) Susie & the bakers boys (Steven Kloves - 1989) Dracula, père et fils (Édouard Molinaro - 1976) Le moindre geste (Fernand Deligny - 1971) Dracula vampire sexuel (Laurence Merrick & Mario d'Alcala - 1971) - appréciation nanar The camp on bloody island (Val Guest - 1958) L'adieu (Lulu Wang - 2019) Erik le viking (Terry Jones - 1989) Hunting List (Chu Yen-Ping - 1994) Mimi Trottin (Henri Andréani - 1922) Les chercheurs d'or de l'Arkansas (Paul Martin - 1964) - pour son final
The Greatest Question (D.W. Griffith - 1919) O'Cangaceiro (Giovanni Fago - 1970) Savages (James Ivory - 1972) Opération Tipritz (Ralph Thomas - 1956) L'âge de la terre (Glauber Rocha - 1980) The white haired girl (Yan Jinxuan - 1950) Oliver Twist (Roman Polanski - 2005) hullabaloo over georgie and bonnie's pictures (James Ivory - 1978) La femme nue (Léonce Perret - 1926)
Les européens (James Ivory - 1979) Madame la diablesse (Henry Barakat - 1949) Géant (George Stevens - 1956) Zotlan, le chien sanglant de Dracula (Albert Band - 1977) La Malédiction du vampire (José Maria Elorrieta - 1972) Le Tombeur, le Frimeur et l'Emmerdeuse (Boaz Davidson - 1981)
Ouf, rien ce mois-ci
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
1- Les Enfants Loups Ame et Yuki - Mamoru Hosoda (2012)
2- Belladonna - Eiichi Yamamoto (1973)
3- Perfect Blue – Satoshi Kon (1997)
4- Dans un recoin de ce monde - Sunao Katabuchi (2016)
5- La saveur des ramen – Eric Khoo (2018)
Tom Peeping a écrit :63 Up (Michael Apted, 2019) *** Mon film du mois
En 1963, quatorze enfants britanniques de 7 ans commençaient à parler de leurs vies, de leurs espoirs et de leurs craintes devant les caméras de Granada TV. Ils ont continué tous les 7 ans. En 2019, la plupart ont atteint 63 ans... Le 9e épisode de la série documentaire Up présente ces enfants qui entrent dans le 3e âge. Aucun autre film n'est allé aussi près de ce que c'est qu'être un Humain : chaque vie qui passe est la plus grande des histoires. BR UK
Mais ça a l'air fantastique ça, va falloir que je me penche là-dessus.
cinephage a écrit :Show Boat, de George Sidney (1951) 7/10 - Un drame poignant ancré dans le Sud américain. Mais pour enlaidir Ava Gardner, il faut en vouloir !!
J'aime bien (et j'ai beaucoup de tendresse émerveillée pour le musical de Kern et Hammerstein) mais il paraît que la version James Whale est supérieure.
Toujours se "méfier" de James Whale!
Par contre cinephage, si je puis me permettre, "un drame poignant ancré dans le Sud américain", je ne suis pas sûr que ça n'induise pas en erreur le forumeur pas au faîte de ce qu'est le film. Je vois ce que tu veux dire (les destins croisés de Julie LaVern et Ravenal) mais on est quand même avant tout dans la fantaisie, le divertissement, le bariolage plus que chez Faulkner ou Tennessee Williams.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Tom Peeping a écrit :63 Up (Michael Apted, 2019) *** Mon film du mois
En 1963, quatorze enfants britanniques de 7 ans commençaient à parler de leurs vies, de leurs espoirs et de leurs craintes devant les caméras de Granada TV. Ils ont continué tous les 7 ans. En 2019, la plupart ont atteint 63 ans... Le 9e épisode de la série documentaire Up présente ces enfants qui entrent dans le 3e âge. Aucun autre film n'est allé aussi près de ce que c'est qu'être un Humain : chaque vie qui passe est la plus grande des histoires. BR UK
Mais ça a l'air fantastique ça, va falloir que je me penche là-dessus.