Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en novembre
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
Ad Astra (James Gray, 2019) **
Un astronaute est envoyé par la Nasa près de Neptune chercher son père astronaute lui aussi et disparu en mission vint ans plus tôt. Contemplatif et existentiel, un film sur la toxicité de certains liens familiaux qui repose entièrement sur les épaules de Brad Pitt et les grandioses images de l'espace intersidéral. Dommage que la voix off de Pitt, sentencieuse et monocorde (quelle plaie cette mode) impose sa propre importance. Avion
Stockholm (Robert Budreau, 2018) **
En août 1973 à Stockholm, un américain un peu frappé et très excentrique prend en otage trois employés d'une banque, qui vont se prendre d'empathie pour lui. Un film purement narratif qui raconte avec des libertés le fait divers tragi-comique qui a défini le Syndrome de Stockholm en psychiatrie. Ethan Hawke est très bon en malfaiteur séduisant et Noomi Rapace en victime tourneboulée. Une sorte de farce absurde sur un incident surréaliste. Avion
Parasite / Gisaengchung (Bong Joon Ho, 2019) ***
Les quatre membres d'une famille déclassée de Séoul réussissent à sa faire embaucher comme employés par un riche couple de la ville. Commençant en comédie (la partie que j'ai préférée) et finissant en drame, ce pamphlet sociologique autour de la lutte des classes distille les surprises de son scénario en enchaînant des situations de plus en plus stressantes pour les personnages et le public. La mise en scène et les acteurs sont parfaits. Avion
Le Roi Lion / The Lion King (Jon Favreau, 2019) *** Mon film du mois
Le fils du roi des lions subit la jalousie de son oncle, qu'il devra affronter. Le remake en CGI du classique animé Disney de 1994 est une réussite totale par son histoire redoutablement efficace, la caractérisation des personnages, le lyrisme de la mise en scène et bien sûr, l'incroyable prouesse des images digitales qui donnent vie avec splendeur aux animaux et aux paysages. Après Le Livre de la Jungle, un autre chef-d'oeuvre par Jon Favreau. Avion
Godzilla : Roi des Monstres / Godzilla: King of the Monsters (Michael Dougherty, 2019) **
Godzilla se réveille encore, cette fois avec sa suite de Monstres prêts à en découdre dans des combats titanesques. Un hybride vieille école de film de monstres et de film catastrophe où tout est hypertrophié par les possibilités des effets spéciaux dernier cri. C'est con comme pas permis (quand on y pense) mais on n'y pense pas et on se laisse porter par le bruit et la fureur. Et j'adore Vera Farmiga, qui mettrait de la profondeur dans une semelle. Avion
Once upon a time... in Hollywood (Quentin Tarantino, 2019) *
En 1969 à Los Angeles, un acteur sur le déclin (Leonardo DiCaprio) et sa doublure (Brad Pitt) traversent des jours monotones. Construit autour des Manson Murders, un gros budget roublard qui panache le malicieux et le minable dans un n-ième film révisionniste typique de son réalisateur. L'artifice est vite pesant mais quelques scènes sont superbes (l'actrice précoce, le ranch de la Tribu, les deux dernières minutes) et Pitt formidable. Avion
Crawl (Alexandre Aja, 2019) **
Lors d'un hurricane en Floride, une jeune femme et son père sont pris au piège de leur maison inondée où sont entrés des alligators. Un très bon thriller Human vs. Animal dont les décors et la mise en scène créent une tension soutenue qui exploite les codes du survival avec une belle efficacité. Les méchants alligators sont vraiment effrayants et leurs dents et écailles en CGI sont plus vraies que nature. Crade et croquant, mouillé et gluant. Avion
Dumbo (Tim Burton, 2019) 0
Ce remake live & CGI du merveilleux dessin animé de 1941 est un échec sans appel. En recentrant l'histoire sur les humains (dont deux gamins terriblement ennuyeux et un méchant capitaliste stéréotypé) au lieu de l'éléphanteau volant et en hypertrophiant les décors de parc d'attraction et la musique devenue rance de Danny Elfman, toute la magie et l'émotion ont disparu. On se retrouve avec un produit d'usine. Burton est foutu. BR UK
And soon the darkness (Robert Fuest, 1970) **
Un été, deux jeunes anglaises viennent se balader à vélo en France. Quand l'une disparaît, l'autre cherche du secours. Un étonnant thriller qui se passe entièrement sur et autour d'une route rurale déserte au milieu des champs. Pamela Franklin y rencontre une poignée de Français bizarres ou demeurés, dont Jean Carmet en figuration. Pas encore un slasher mais en ayant déjà certains éléments, un film à l'atmosphère atypique, noire et solaire. BR UK
Upgrade (Leigh Wannell, 2018) **
Suite à une agression, un quadriplégique se voit proposer l'implant d'une puce électronique qui l'aide à retrouver sa mobilité. Un bon film de SF sur la menace transhumaine qui panache un peu de 2001, Blade Runner, Terminator, Ex Machina... Malgré un milieu qui joue trop la carte de l'action au détriment du sujet et un méchant raté, le scénario noir et les trouvailles visuelles tiennent en haleine jusqu'au final glaçant. Pas mal du tout. BR DE
Hercule contre les vampires / Ercole al centro della Terra / Hercules in the Haunted World (Mario Bava, 1961) **
Hercule (Reg Park, qui réussit à donner de l'humanité au héros culturiste) descend dans le monde des ombres chercher la Pomme d'Or des Hespérides. Le film est un sommet de kitsch et de camp qui tient par son acteur principal et surtout par les délirants éclairages colorés choisis par Bava pour ses décors souterrains. Entre Pop et Psychédélique, c'est une orgie visuelle sans équivalent dans le Peplum. Avec Christopher Lee. BR US
Bunny Lake a disparu / Bunny Lake is missing (Otto Preminger, 1965) **
La fille d'une jeune américaine (Carol Lynley) juste arrivée à Londres chez son frère disparait de son école. L'inspecteur (Laurence Olivier) chargé de l'enquête doute de l'existence de l'enfant. Difficile d'évoquer la psychose au cinéma et dans les 60s, ça ils ont essayé. Ce thriller psychologique est prenant jusqu'à l'a révélation de l'énigme, lourdement traité. Mais le thème est audacieux pour 1965, la mise en scène brillante et le casting formidable. BR UK
Paranoïa / Unsane (Steven Soderbergh, 2018) *
Une jeune femme (Claire Foy) harcelée par un stalker se retrouve internée dans l'hôpital psychiatrique où celui-ci travaille. Un thriller psychologique sans doute inspiré par #MeToo qui dénonce aussi le système médical américain dans un atmosphère de cauchemar éveillé. Rien de bien nouveau sauf le fait que le film ait été entièrement tourné avec un iPhone. L'expérimentation technique et artistique est intéressante malgré ses limites. BR DE
La Cage aux Folles (Edouard Molinaro, 1978) **
Un couple homo propriétaire d'un cabaret de travestis à Saint Trop' reçoit les futurs beaux-parents réactionnaires de l'un d'eux. Cette fois, j'ai vraiment ri de l'absurdité outrancière du scénario et du jeu over the top de tous, emportés par la tornade Albin/Zaza de Michel Serrault. Le temps a bonifié cette comédie (pourtant platement mise en scène) en faisant apparaître son activisme subtil (pour l'époque) par la caricature. Et revoir Rémi Laurent... BR UK
La favorite / The favorite (Yorgos Lanthimos, 2018) **
Au début du 18e siècle en Angleterre, une arriviste conquiert la place de la favorite de la reine Anne. Porté par un trio d'actrices formidables (Emma Stone, Rachel Weisz et Olivia Colman), un film historique aux attitudes et aux dialogues contemporains qui peut se lire comme une satire politique et féministe méchamment drôle. La forme, de l'éclairage au choix de l'objectif grand angle, est d'une originalité certaine mais un peu trop démonstrative. BR FR
Un couteau dans le coeur (Yann Gonzalez, 2018) *
Un réalisatrice de films pornos gays voit ses acteurs se faire assassiner les uns après les autres. Avec un scénario plus construit, un pastiche de giallo qui aurait pu faire des étincelles par son ton et son look outrageusement queers. Absurde et décalé jusqu'au surréalisme camp (il faut voir Vanessa Paradis en cinéaste lesbienne) et plein d'idées et d'images marrantes, il lui manque pourtant quelque chose pour se hisser plus haut que son cul. BR FR
The horseman (Steven Kastrissios, 2008) *
Un père fou de douleur recherche des types impliqués dans un film porno au cours duquel sa fille est morte. Un revenge movie australien dont la brutalité viscérale des scènes de bagarre et de torture pourrait être un mètre-étalon. Il y a des maladresses grossières (les flashbacks solaires et la rencontre avec la fugueuse) et Peter Marshall est un piètre acteur mais un cogneur hors-pair et c'est l'essentiel. Un film qui n'ayant rien à dire préfère saigner et crier. BR DE
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
Ad Astra (James Gray, 2019) **
Un astronaute est envoyé par la Nasa près de Neptune chercher son père astronaute lui aussi et disparu en mission vint ans plus tôt. Contemplatif et existentiel, un film sur la toxicité de certains liens familiaux qui repose entièrement sur les épaules de Brad Pitt et les grandioses images de l'espace intersidéral. Dommage que la voix off de Pitt, sentencieuse et monocorde (quelle plaie cette mode) impose sa propre importance. Avion
Stockholm (Robert Budreau, 2018) **
En août 1973 à Stockholm, un américain un peu frappé et très excentrique prend en otage trois employés d'une banque, qui vont se prendre d'empathie pour lui. Un film purement narratif qui raconte avec des libertés le fait divers tragi-comique qui a défini le Syndrome de Stockholm en psychiatrie. Ethan Hawke est très bon en malfaiteur séduisant et Noomi Rapace en victime tourneboulée. Une sorte de farce absurde sur un incident surréaliste. Avion
Parasite / Gisaengchung (Bong Joon Ho, 2019) ***
Les quatre membres d'une famille déclassée de Séoul réussissent à sa faire embaucher comme employés par un riche couple de la ville. Commençant en comédie (la partie que j'ai préférée) et finissant en drame, ce pamphlet sociologique autour de la lutte des classes distille les surprises de son scénario en enchaînant des situations de plus en plus stressantes pour les personnages et le public. La mise en scène et les acteurs sont parfaits. Avion
Le Roi Lion / The Lion King (Jon Favreau, 2019) *** Mon film du mois
Le fils du roi des lions subit la jalousie de son oncle, qu'il devra affronter. Le remake en CGI du classique animé Disney de 1994 est une réussite totale par son histoire redoutablement efficace, la caractérisation des personnages, le lyrisme de la mise en scène et bien sûr, l'incroyable prouesse des images digitales qui donnent vie avec splendeur aux animaux et aux paysages. Après Le Livre de la Jungle, un autre chef-d'oeuvre par Jon Favreau. Avion
Godzilla : Roi des Monstres / Godzilla: King of the Monsters (Michael Dougherty, 2019) **
Godzilla se réveille encore, cette fois avec sa suite de Monstres prêts à en découdre dans des combats titanesques. Un hybride vieille école de film de monstres et de film catastrophe où tout est hypertrophié par les possibilités des effets spéciaux dernier cri. C'est con comme pas permis (quand on y pense) mais on n'y pense pas et on se laisse porter par le bruit et la fureur. Et j'adore Vera Farmiga, qui mettrait de la profondeur dans une semelle. Avion
Once upon a time... in Hollywood (Quentin Tarantino, 2019) *
En 1969 à Los Angeles, un acteur sur le déclin (Leonardo DiCaprio) et sa doublure (Brad Pitt) traversent des jours monotones. Construit autour des Manson Murders, un gros budget roublard qui panache le malicieux et le minable dans un n-ième film révisionniste typique de son réalisateur. L'artifice est vite pesant mais quelques scènes sont superbes (l'actrice précoce, le ranch de la Tribu, les deux dernières minutes) et Pitt formidable. Avion
Crawl (Alexandre Aja, 2019) **
Lors d'un hurricane en Floride, une jeune femme et son père sont pris au piège de leur maison inondée où sont entrés des alligators. Un très bon thriller Human vs. Animal dont les décors et la mise en scène créent une tension soutenue qui exploite les codes du survival avec une belle efficacité. Les méchants alligators sont vraiment effrayants et leurs dents et écailles en CGI sont plus vraies que nature. Crade et croquant, mouillé et gluant. Avion
Dumbo (Tim Burton, 2019) 0
Ce remake live & CGI du merveilleux dessin animé de 1941 est un échec sans appel. En recentrant l'histoire sur les humains (dont deux gamins terriblement ennuyeux et un méchant capitaliste stéréotypé) au lieu de l'éléphanteau volant et en hypertrophiant les décors de parc d'attraction et la musique devenue rance de Danny Elfman, toute la magie et l'émotion ont disparu. On se retrouve avec un produit d'usine. Burton est foutu. BR UK
And soon the darkness (Robert Fuest, 1970) **
Un été, deux jeunes anglaises viennent se balader à vélo en France. Quand l'une disparaît, l'autre cherche du secours. Un étonnant thriller qui se passe entièrement sur et autour d'une route rurale déserte au milieu des champs. Pamela Franklin y rencontre une poignée de Français bizarres ou demeurés, dont Jean Carmet en figuration. Pas encore un slasher mais en ayant déjà certains éléments, un film à l'atmosphère atypique, noire et solaire. BR UK
Upgrade (Leigh Wannell, 2018) **
Suite à une agression, un quadriplégique se voit proposer l'implant d'une puce électronique qui l'aide à retrouver sa mobilité. Un bon film de SF sur la menace transhumaine qui panache un peu de 2001, Blade Runner, Terminator, Ex Machina... Malgré un milieu qui joue trop la carte de l'action au détriment du sujet et un méchant raté, le scénario noir et les trouvailles visuelles tiennent en haleine jusqu'au final glaçant. Pas mal du tout. BR DE
Hercule contre les vampires / Ercole al centro della Terra / Hercules in the Haunted World (Mario Bava, 1961) **
Hercule (Reg Park, qui réussit à donner de l'humanité au héros culturiste) descend dans le monde des ombres chercher la Pomme d'Or des Hespérides. Le film est un sommet de kitsch et de camp qui tient par son acteur principal et surtout par les délirants éclairages colorés choisis par Bava pour ses décors souterrains. Entre Pop et Psychédélique, c'est une orgie visuelle sans équivalent dans le Peplum. Avec Christopher Lee. BR US
Bunny Lake a disparu / Bunny Lake is missing (Otto Preminger, 1965) **
La fille d'une jeune américaine (Carol Lynley) juste arrivée à Londres chez son frère disparait de son école. L'inspecteur (Laurence Olivier) chargé de l'enquête doute de l'existence de l'enfant. Difficile d'évoquer la psychose au cinéma et dans les 60s, ça ils ont essayé. Ce thriller psychologique est prenant jusqu'à l'a révélation de l'énigme, lourdement traité. Mais le thème est audacieux pour 1965, la mise en scène brillante et le casting formidable. BR UK
Paranoïa / Unsane (Steven Soderbergh, 2018) *
Une jeune femme (Claire Foy) harcelée par un stalker se retrouve internée dans l'hôpital psychiatrique où celui-ci travaille. Un thriller psychologique sans doute inspiré par #MeToo qui dénonce aussi le système médical américain dans un atmosphère de cauchemar éveillé. Rien de bien nouveau sauf le fait que le film ait été entièrement tourné avec un iPhone. L'expérimentation technique et artistique est intéressante malgré ses limites. BR DE
La Cage aux Folles (Edouard Molinaro, 1978) **
Un couple homo propriétaire d'un cabaret de travestis à Saint Trop' reçoit les futurs beaux-parents réactionnaires de l'un d'eux. Cette fois, j'ai vraiment ri de l'absurdité outrancière du scénario et du jeu over the top de tous, emportés par la tornade Albin/Zaza de Michel Serrault. Le temps a bonifié cette comédie (pourtant platement mise en scène) en faisant apparaître son activisme subtil (pour l'époque) par la caricature. Et revoir Rémi Laurent... BR UK
La favorite / The favorite (Yorgos Lanthimos, 2018) **
Au début du 18e siècle en Angleterre, une arriviste conquiert la place de la favorite de la reine Anne. Porté par un trio d'actrices formidables (Emma Stone, Rachel Weisz et Olivia Colman), un film historique aux attitudes et aux dialogues contemporains qui peut se lire comme une satire politique et féministe méchamment drôle. La forme, de l'éclairage au choix de l'objectif grand angle, est d'une originalité certaine mais un peu trop démonstrative. BR FR
Un couteau dans le coeur (Yann Gonzalez, 2018) *
Un réalisatrice de films pornos gays voit ses acteurs se faire assassiner les uns après les autres. Avec un scénario plus construit, un pastiche de giallo qui aurait pu faire des étincelles par son ton et son look outrageusement queers. Absurde et décalé jusqu'au surréalisme camp (il faut voir Vanessa Paradis en cinéaste lesbienne) et plein d'idées et d'images marrantes, il lui manque pourtant quelque chose pour se hisser plus haut que son cul. BR FR
The horseman (Steven Kastrissios, 2008) *
Un père fou de douleur recherche des types impliqués dans un film porno au cours duquel sa fille est morte. Un revenge movie australien dont la brutalité viscérale des scènes de bagarre et de torture pourrait être un mètre-étalon. Il y a des maladresses grossières (les flashbacks solaires et la rencontre avec la fugueuse) et Peter Marshall est un piètre acteur mais un cogneur hors-pair et c'est l'essentiel. Un film qui n'ayant rien à dire préfère saigner et crier. BR DE
Dernière modification par Tom Peeping le 2 déc. 19, 04:32, modifié 1 fois.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Je suis complètement halluciné!Tom Peeping a écrit :J'ai vu en novembre
Le Roi Lion / The Lion King (Jon Favreau, 2019) *** Mon film du mois
Le fils du roi des lions subit la jalousie de son oncle, qu'il devra affronter. Le remake en CGI du classique animé Disney de 1994 est une réussite totale par son histoire redoutablement efficace, la caractérisation des personnages, le lyrisme de la mise en scène et bien sûr, l'incroyable prouesse des images digitales qui donnent vie avec splendeur aux animaux et aux paysages. Après Le Livre de la Jungle, un autre chef-d'oeuvre par Jon Favreau. Avion
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Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Watkinssien a écrit :Je suis complètement halluciné!Tom Peeping a écrit :J'ai vu en novembre
Le Roi Lion / The Lion King (Jon Favreau, 2019) *** Mon film du mois
Le fils du roi des lions subit la jalousie de son oncle, qu'il devra affronter. Le remake en CGI du classique animé Disney de 1994 est une réussite totale par son histoire redoutablement efficace, la caractérisation des personnages, le lyrisme de la mise en scène et bien sûr, l'incroyable prouesse des images digitales qui donnent vie avec splendeur aux animaux et aux paysages. Après Le Livre de la Jungle, un autre chef-d'oeuvre par Jon Favreau. Avion
Au début je me suis dit qu'il fallait absolument que je le regarde avant de tomber sur...
qui m'a coupé toute envieAprès Le Livre de la Jungle, un autre chef-d'oeuvre par Jon Favreau
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
C'est pourtant ce que j'ai vu de mieux en novembre. Le meilleur de ce que le cinéma populaire peut offrir actuellement. Et cette technique ! J'avais pas trop envie de le voir mais l'occasion à fait l'affaire et j'ai été emballé jusqu'au dernier plan.Watkinssien a écrit :Je suis complètement halluciné!Tom Peeping a écrit :J'ai vu en novembre
Le Roi Lion / The Lion King (Jon Favreau, 2019) *** Mon film du mois
Le fils du roi des lions subit la jalousie de son oncle, qu'il devra affronter. Le remake en CGI du classique animé Disney de 1994 est une réussite totale par son histoire redoutablement efficace, la caractérisation des personnages, le lyrisme de la mise en scène et bien sûr, l'incroyable prouesse des images digitales qui donnent vie avec splendeur aux animaux et aux paysages. Après Le Livre de la Jungle, un autre chef-d'oeuvre par Jon Favreau. Avion
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Je t'envie de l'avoir vu de cette manière!
Pour moi, c'est le pire film que j'ai vu cette année et un exemple horripilant de la paresse créative des blockbusters actuels. Bien sûr, la technique est irréprochable par contre.
Pour moi, c'est le pire film que j'ai vu cette année et un exemple horripilant de la paresse créative des blockbusters actuels. Bien sûr, la technique est irréprochable par contre.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Alors tu n'as pas du voir Dumbo de Tim Burton, dans le genre...Watkinssien a écrit :Pour moi, c'est le pire film que j'ai vu cette année et un exemple horripilant de la paresse créative des blockbusters actuels. Bien sûr, la technique est irréprochable par contre.
Franchement, je n'ai vu aucune paresse dans Le Roi Lion. Le film est beau à voir, bien fait techniquement, avec un scénario solide et une morale inspirante. Pour un blockbuster intergénérationnel, toutes les cases me semblent cochées. Même une des chansons phares (Be Prepared) a été réarrangée dans son rythme par un choix radical qui semble avoir fait de nombreux mécontents. Il n'y a aucune putasserie dans ce film, au contraire de presque tous les blockbusters depuis je ne sais quand. Je ne m'attendais pas du tout à l'aimer autant, l'ayant regardé par désoeuvrement.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Ah si, je l'ai vu et même si je n'ai pas foncièrement aimé, je l'ai trouvé plus "convaincant" à défaut d'être une réussite même quelconque. Dans la lignée des copier-coller, je trouve que le dernier Favreau est celui qui l'assume le plus et c'est navrant.Tom Peeping a écrit :Alors tu n'as pas du voir Dumbo de Tim Burton, dans le genre...Watkinssien a écrit :Pour moi, c'est le pire film que j'ai vu cette année et un exemple horripilant de la paresse créative des blockbusters actuels. Bien sûr, la technique est irréprochable par contre.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
La première séquence du Roi Lion 2019 (Circle of Life) m'a fait très peur en reprenant plan par plan le dessin animé. Puis une fois l'idée de copie posée, le film garde la même trame que son original en faisant des variations sur la plupart des séquences qui suivent. Les CGI font leur travail d'illusion et le film devient bien autre chose qu'un copier-coller. Comme Monet et les Cathédrales ou les Meules. Ca ma stimulé intellectuellement et le plaisir visuel a tété de tous les moments. Mais bon, je comprends qu'on puisse rejeter en bloc.Watkinssien a écrit :Ah si, je l'ai vu et même si je n'ai pas foncièrement aimé, je l'ai trouvé plus "convaincant" à défaut d'être une réussite même quelconque. Dans la lignée des copier-coller, je trouve que le dernier Favreau est celui qui l'assume le plus et c'est navrant.Tom Peeping a écrit : Alors tu n'as pas du voir Dumbo de Tim Burton, dans le genre...
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Mon palmares du mois de novembre 2019 :
1. J'accuse de Roman Polanski
2. Mon nom est personne de Tonino Valerii
3. A Touch of Zen de King Hu
Et dans les redécouvertes :
1. Alien de Ridley Scott
2. Le Magicien d'Oz de Victor Fleming
3. OSS 117 : Le Caire, nid d'espions de Michel Hazanavicius
1. J'accuse de Roman Polanski
2. Mon nom est personne de Tonino Valerii
3. A Touch of Zen de King Hu
Et dans les redécouvertes :
1. Alien de Ridley Scott
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
5 films en novembre :
LE TROU - Jacques Becker (1960)
BELLE DE JOUR - Luis Buñuel (1967)
LA FEMME SUR LA LUNE - Fritz Lang (1929)
NON COUPABLE - Henri Decoin (1947)
EN LIBERTÉ ! - Pierre Salvadori (2018)
Version XXL...
LE TROU - Jacques Becker (1960)
BELLE DE JOUR - Luis Buñuel (1967)
LA FEMME SUR LA LUNE - Fritz Lang (1929)
NON COUPABLE - Henri Decoin (1947)
EN LIBERTÉ ! - Pierre Salvadori (2018)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
1.
L'amour nu - Yannick Bellon
2.
The Irishman - Martin Scorsese
3.
The Dirties - Matt Johnson
4.
Dolemite is my Name - Craig Brewer
5.
Une intime conviction - Antoine Raimbault
L'amour nu - Yannick Bellon
2.
The Irishman - Martin Scorsese
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The Dirties - Matt Johnson
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Dolemite is my Name - Craig Brewer
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Une intime conviction - Antoine Raimbault
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Mon Top5 de novembre 2019 :
1. J'ai perdu mon corps (Jérémy Clapin)
2. Le Mans 66 (James Mangold)
3. The great hack, l'affaire Cambridge Analytica (Karim Amer, Jehane Noujaim)
4. Doctor Sleep (Mike Flanagan)
5. Klaus (Sergio Pablos, Carlos Martínez López)
La série du mois :
Unbelievable – Saison 1 (Susannah Grant, Michael Chabon, Ayelet Waldman - 2019)
1. J'ai perdu mon corps (Jérémy Clapin)
2. Le Mans 66 (James Mangold)
3. The great hack, l'affaire Cambridge Analytica (Karim Amer, Jehane Noujaim)
4. Doctor Sleep (Mike Flanagan)
5. Klaus (Sergio Pablos, Carlos Martínez López)
La série du mois :
Unbelievable – Saison 1 (Susannah Grant, Michael Chabon, Ayelet Waldman - 2019)
Mon blog ciné : http://sep7iemesens.wordpress.com/ / Mes Tops : http://dvdclassik.com/forum/viewtopic.p ... 7#p2317957
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Rien vu de bien passionnant en novembre, mais j'avoue que tout ce que je regarde ces temps-ci à tendance à sérieusement m'ennuyer.
La palme revient, par défaut, au sympathique Déviation mortelle (Roadgames, 1981) de Richard Franklin.
Mentions honorables :
Boyhood (Richard Linklater, 2014)
Jamaica Inn (Alfred Hitchcock, 1939)
La palme revient, par défaut, au sympathique Déviation mortelle (Roadgames, 1981) de Richard Franklin.
Mentions honorables :
Boyhood (Richard Linklater, 2014)
Jamaica Inn (Alfred Hitchcock, 1939)
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
*Insane Insomniac Team*