Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Major Tom
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Message par Major Tom »

Jeremy Fox a écrit :
Major Tom a écrit :Désolé pour les Français, mais les Italiens passeront avant... Coup de foudre :

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Excellent 8)
Oui, oui, je l'avais lue. ;) Très bonne critique.
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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

Arn a écrit :Un nouveau prétendant pour ce mois qui s'annonce bien compliqué à départager avec la découverte de l'Affaire Cicéron (1952) de Mankiewicz à l'occasion de la rétrospective à la Cinémathèque de Paris.

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Finalement battu mais Mankiewicz ne pourra pas m'en vouloir :
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L'aventure de Madame Muir (1947)
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:D

Découvert là encore à la cinémathèque (avec également Ève et On murmure dans la ville). J'avoue que j'en attendais beaucoup, je possède le film mais depuis que j'avais pris connaissance de la rétrospective je patientais difficilement pour le découvrir sur grand écran. J'avais donc peur d'être un peu déçu. Et finalement le film est assez différent de ce à quoi je m'attendais. Je m'attendais à des touches d'humour comme on en trouve même dans All about eve ou l'Affaire Cicéron, mais pas au point de me trouver face à une "pure" comédie romantique fantastique, et bien plus que ça. Ce qui m'a entre autre soufflé c'est l'accessibilité du film. J'ai l'impression que c'est un film que j'aurais aussi pu adorer étant gamin. Bien sûr pas mal de subtilité m'aurait échappé. Mais c'est un film qui pour moi rentre dans la case de ces rares films qui sont tellement précis, fait avec une telle maîtrise qu'il paraisse d'une grande simplicité. Bluffé.
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Flavia
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flavia »

Une très belle histoire avec une musique inoubliable, un final qui m'a fait pleurer, c'est un film magique.

- Film du mois - L'aventure de Mme Muir (Joseph L. Mankiewicz)

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Prince des ténèbres (John Carpenter)

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Le stratège (Bennett Miller)

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Bajirao Mastani (Sanjay Leela Bhansali)

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Une pluie sans fin (Dong Yue)

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Le coeur des hommes (Marc Esposito)

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Folles de joie (Paolo Virzi)

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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

Magnifique podium :)
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Flavia
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flavia »

Arn a écrit :Magnifique podium :)
Ça pourrait être pire :wink: Tu as fait de belles découvertes aussi, dur de choisir.
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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

Flavia a écrit :
Arn a écrit :Magnifique podium :)
Ça pourrait être pire :wink: Tu as fait de belles découvertes aussi, dur de choisir.
Oui même si je devrais finir avec le même que toi en film du mois, les 2 autres places du podium vont être plus compliqué :)
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cinephage
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par cinephage »

J'espère voir encore un ou deux films avant la fin du mois, mais je pense qu'on peut d'ores et déja donner un petit bilan :

En tête, une petite merveille issue du cinéma japonais, Le Mont Fuji et la lance ensanglantée, de Tomu Uchida (1955). Un film à la fois drole, triste, qui mélange la grande et la petite histoire, le niveau humain et le niveau large du récit. Je savais que le film avait bonne réputation, mais je ne m'attendais pas à tomber devant pareil chef d'oeuvre. Dès l'exposition, on est accroché et on suit avec enthousiasme cette route d'Edo aux cotés de ces pèlerins motivés pour toutes sortes de raisons...

Du coup, Parasite n'est pas mon film du mois, mais j'y vois tout de même un véritable chef d'oeuvre de mise en scène, qui parvient à entrelacer sa problématique sociale dans une reflexion sociétale plus large, chacun ici ayant ses raisons, et le réalisateur prenant une position en retrait plutôt qu'en donneur de leçon. Tout se dit par l'image, par la mise en scène, pas besoin d'en rajouter... Le découpage du film est exemplaire, la narration, d'une fluidité étonnante, chaque plan est bourré de trouvailles et rajoute autant de sens au récit, l'utilisation de la bande sonore, du décor, d'un casting d'excellence sont autant d'atouts qui attestent de la qualité de cette belle palme d'or.

En troisième position, le dernier opus de Bertrand Bonello, Zombie Child. Immense formaliste, Bonello s'intéresse ici à une histoire trouble, à des jeunes filles en fleur, à un cadre atypique et riche en symboles. Son film est magistral, et restera certainement comme une des grandes oeuvres de l'année.

Je dois également parler d'une autre découverte, faite sur Mubi, Filantropica, de Nae Caranfil (2002), qui offre le meilleur de la comédie sociale à la roumaine, avec un scénario d'une grande originalité, bourré de malice et d'intelligence, où la satire sociale et le discours politique cèdent la place à un humour noir féroce, ainsi qu'à une belle tendresse envers les personnages du film. J'étais vraiment passé à coté de cet excellent film.

Enfin, dernier de mon top 5, la momie de Terence Fisher (1959), se révele un Hammer grand cru, aux couleurs magnifiques, dans lequel la violence feutrée des salons est plus menaçante que le pire des monstres. Et pourtant, Christopher Lee en campe un sacré, de monstre !!

Bref, un mois assez riche en belles découvertes.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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hellrick
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Message par hellrick »

cinephage a écrit : Enfin, dernier de mon top 5, la momie de Terence Fisher (1959)
La malédiction des pharaons pour être précis. Un de mes Hammer préférés (en même temps ils le sont quasi tous :fiou: )
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Tom Peeping
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Message par Tom Peeping »

J'ai vu en juin

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*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais

Bienvenue à Marwen / Welcome to Marwen (Robert Zemeckis, 2018) **
Près de New York, un dessinateur amnésique suite à une agression construit et photographie un village de la Seconde Guerre Mondiale qu'il peuple de poupées nazies et alliées. D'après l'histoire vraie de Mark Hogancamp (Steve Carell), un film original et émouvant sur le pouvoir thérapeutique de l'imaginaire. Le cas est évidemment psychiatrique mais le traitement par Zemeckis, entre réel et animation, lui donne la force universelle des contes. BR UK

Kursk (Thomas Vintenberg, 2018) **
L'accident du sous-marin nucléaire russe. Matthias Schoenaerts, Léa Seydoux, Colin Firth et Max von Sydow donnent des visages aux protagonistes du naufrage et du sauvetage raté qui tinrent le monde en haleine en août 2000. Présenté du point de vue d'un officier à bord, de sa femme et de son jeune fils, le film offre du drame, de l'action, de l'émotion et un réquisitoire contre l'administration russe. Et fait son job mieux qu'attendu. BR FR

L'héritière / The heiress (William Wyler, 1949) ***
A Washington Square vers 1850, un jeune dandy sans le sou séduit une vieille fille fortunée. Le père de celle-ci soupçonne une escroquerie sentimentale. Un chef-d'oeuvre du film de studio qui panache une superbe direction artistique, une mise en scène nuancée, un scénario d'un rare pessimisme et un casting sans ombre : Olivia de Havilland, Montgomery Clift, Ralph Richardson et Myriam Hopkins y sont magnétiques. Brillant. BR UK

Class 1984 / Class of 1984 (Mark Lester, 1982) *
Dans un lycée américain à la dérive, un prof de musique affronte une petite bande de racailles. Le sujet est prometteur et Perry King est excellent en enseignant harcelé mais la réalisation banale, le jeu outrancier et grimaçant des voyous et le style 80's punk des fringues et des coiffures empêche toute possibilité d'entrer dans le film. Les 20 dernières minutes en revenge movie sont pas mal du tout mais arrivent trop tard. Un film culte très surestimé. BR UK

The unthinkable / Den blomstertid nu kommer (Crazy Pictures, 2018) **
Un musicien de Stockholm retourne chez lui à la campagne alors que la Suède est la cible d'une attaque de grande ampleur. Un drame intimiste qui se retourne après 1h en film apocalyptique autour d'un événement destructeur inexpliqué (Daesh? Russie? Aliens?) jusqu'au générique final. Réalisé par un collectif sur un budget serré bien valorisé par le son et les FX, un hybride nordique au message nationaliste inattendu et dérangeant. BR FR

Le diabolique Docteur Z / Dans les griffes du maniaque / Miss Muerte (Jess Franco, 1966) *
La fille d'un docteur mort d'humiliation lors d'un congrès se venge de ses collègues avec une pin up réduite à sa merci. Un thriller pop absurde flirtant avec le Surréalisme dont le début est une belle surprise de mise en scène, de photographie et de dialogues signés Jean-Claude Carrière. Après, c'est plus routinier mais l'érotisme (Estella Blain et ses déshabillés) et la direction artistique inventive font que j'ai regardé jusqu'au bout, plutôt amusé. BR FR

Fog / The fog (John Carpenter, 1980) *
En 1980, dans une bourgade de la côte nord californienne, une nappe de brouillard amène des marins noyés criminellement un siècle plus tôt se venger. Si l'histoire de fantômes elle-même est banale, Carpenter prouve encore, après "Halloween", qu'il est un maître de composition et d'atmosphère : certains plans sont saisissants de beauté et d'inquiétude. Pour ça, je suis content d'avoir revu le film près de 40 ans plus tard. BR US

High life (Claire Denis, 2018) **
Quelques criminels sont envoyés dans un vaisseau spatial s'approcher d'un trou noir. Un médecin (Juliette Binoche) y est aussi, pour des expériences en PMA. Sur un thème ouvert à interprétation, de la SF intimiste où Claire Denis embarque le spectateur dans un voyage intersidéral existentiel à la Tarkovsky, le sang et le sperme en plus. Les séquences avec Robert Pattinson et sa fille sont le meilleur de cet anti blockbuster au ton nihiliste. BR FR

Pierre et Jean (André Cayatte, 1943) *** Mon film du mois
Un jeune homme réalise que son frère est le fruit de la liaison de sa mère avec un ami de la famille. D'après Maupassant, un formidable drame de moeurs sans une seule longueur porté par la puissante mise en scène de Cayatte et un excellent casting, des premiers rôles (dont Noël Roquevert) aux figurants. Structuré en deux parties distantes de vingt-cinq ans, le film réussit la prouesse de la crédibilité et de l'émotion. Une belle découverte. BR FR

Lizzie (Craig William Macneill, 2018) *
En 1892 dans le Massachusetts, une jeune bourgeoise tue son père et sa mère à la hache. La personnalité et le parricide de Lizzie Borden ont fait d'elle une icône populaire aux USA. Le film propose des motifs au massacre mais le choix de la de la froideur rendent le tout assez ennuyeux alors que ça aurait pu être un "La Cérémonie" de Chabrol à l'américaine. Chloë Sévigny et Kristen Stewart sont bien mais trop en retenue, comme le reste. BR UK

Bohemian Rhapsody (Bryan Singer, 2018) *
De ses débuts au Live Aid de 1985, le parcours de Freddy Mercury dans Queen et dans sa vie placardisée. Un biopic qui se respecte, avec ce qu'il faut de frissons (les tubes, la flamboyance...) et de conflits (la solitude, l'homosexualité, le sida...). Il n'y a strictement rien d'original mais la personnalité torturée de Mercury (un très bon Rami Malek) et les morceaux musicaux en font un spectacle plutôt efficace. Au suivant... BR FR

Halloween (David Gordon Green, 2018) **
Echappé de son asile psy, Michael Myers revient sur le lieux de ses crimes de quarante ans auparavant. Laurie Strode (Jamie Lee Curtis, très investie dans son rôle iconique) l'attend de pied ferme. Un premier tiers excellent, un dernier plus banal et une mise en scène efficace : cette suite à distance est un thriller horrifique qui tient ses promesses. Il y a des audaces, du suspense et du gore et un discours qui balance entre #MeToo et #NRA. BR FR

Un Peuple et son Roi (Pierre Schoeller, 2018) 0
La Révolution, de la décapitation de la Bastille à celle de Louis XVI. Les scolaires auront de quoi plancher autour des images de la populace en colère et de l'aristocratie affolée mais je n'ai tenu que pendant les 10 premières minutes devant l'avalanche de platitudes, de dialogues sentencieux et de facilités visuelles. Alors je mets un 0 pointé sans presque avoir rien vu du film. Rapide et sévère, comme le Tribunal Révolutionnaire. BR FR

The man who killer Hitler and then the Bigfoot (Robert D. Kryzkowski, 2018) *
Dans les années 80 à la frontière USA/Canada, le FBI demande à un vieil homme qui avait assassiné Hitler quarante ans plus tôt d'aller tuer un Bigfoot porteur d'un virus mortel. Le titre provocateur de série Z cache un film mélancolique sur le souvenir et la réclusion de l'âge. Sam Elliott est excellent dans sa solitude contenue mais le scénario en flashbacks est trop disjoint pour construire une histoire et de l'émotion. Une idée pas consolidée. BR UK

Cagliostro / Black magic (Gregory Ratoff, 1949) **
Inspiré des "Joseph Balsamo" et "Le Collier de la Reine" de Dumas, un petit film historique qui se serait noyé dans la masse n'était l'implication d'Orson Welles, qui s'empara du rôle principal avec panache et s'appropria la mise en scène, qu'il fit décoller. La seconde partie, avec Marie-Antoinette et son collier, est plus poussive que la première, baroque au possible. Une distrayante série B surclassée par son électron libre amusé et inspiré. BR FR
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Alexandre Angel
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Message par Alexandre Angel »

Tom Peeping a écrit :Pierre et Jean (André Cayatte, 1943) *** Mon film du mois
Un jeune homme réalise que son frère est le fruit de la liaison de sa mère avec un ami de la famille. D'après Maupassant, un formidable drame de moeurs sans une seule longueur porté par la puissante mise en scène de Cayatte et un excellent casting, des premiers rôles (dont Noël Roquevert) aux figurants. Structuré en deux parties distantes de vingt-cinq ans, le film réussit la prouesse de la crédibilité et de l'émotion. Une belle découverte. BR FR
Eh bien si on m'avait dit que les cinéphiles réhabiliteraient ainsi Cayatte un jour :o Ça y va ces derniers temps!

http://www.tavernier.blog.sacd.fr/
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Tom Peeping
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Tom Peeping »

Alexandre Angel a écrit :
Tom Peeping a écrit :Pierre et Jean (André Cayatte, 1943) *** Mon film du mois
Un jeune homme réalise que son frère est le fruit de la liaison de sa mère avec un ami de la famille. D'après Maupassant, un formidable drame de moeurs sans une seule longueur porté par la puissante mise en scène de Cayatte et un excellent casting, des premiers rôles (dont Noël Roquevert) aux figurants. Structuré en deux parties distantes de vingt-cinq ans, le film réussit la prouesse de la crédibilité et de l'émotion. Une belle découverte. BR FR
Eh bien si on m'avait dit que les cinéphiles réhabiliteraient ainsi Cayatte un jour :o Ça y va ces derniers temps!
Ben oui! Le Cayatte des débuts, le milieu des années 40, est vraiment excellent. Après, ses films-dossiers judiciaires sont plus empesés mais restent du travail solide dans le genre film de scénario. Pierre et Jean est une réussite totale.
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Message par MJ »

1. Chameleon Street (Wendell B. Harris Jr.)

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2. Les Contes d'Hoffmann (Michael Powell & Emeric Pressburger)

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3. La Petite Vendeuse de Soleil (Djibril Diop Mambéty)

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4. Judex (Georges Franju)

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5. Baara (Souleymane Cissé)

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+ Chelsea Girls (Warhol), Macbeth (Polanski), Finis Terrae (Epstein) A Swedish Love Story (Andersson), In the Soup (Rockwell), Keep it for yourself (Denis), Le Sang des Bêtes (Franju, bis)... un très bon mois.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Message par 7swans »

MJ a écrit :In the Soup (Rockwell)
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Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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cinéfile
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Message par cinéfile »

Top Juin 2019

1. Black Book (Verhoeven, 2006)

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2. Jack le magnifique (Bogdanovich, 1979)

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3. Plácido (Berlanga, 1961)

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4. Le Flambeur (Reisz, 1974)

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5. Un Hold-up Extrarodinaire (Neame, 1966)

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6. Rage (Cronenberg, 1977)

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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Film du mois de juin


1. Parasite (Bong Joon-ho, 2019)


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2. Toy Story 4 (Josh Cooley, 2019)


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3. Topsy-Turvy (Mike Leigh, 1999)


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Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Osterman weekend (Sam Peckinpah, 1983)
Derrière son bazar électronique, ses consoles vidéo et ses écrans de télévision, un agent secret mène le jeu. La vie perdue de son épouse en exige d’autres : celles d’un journaliste et de ses amis travestis en démons, le temps d’une manipulation. La morale de l’histoire est claire quand bien même le film joue sur l’écart entre la rectitude du projet (la vengeance) et la sinuosité du dispositif mis en place pour y parvenir : le pouvoir aussi fort soit-il ne peut résister à la volonté d’engloutissement d’un individu. Par sa nudité théorique, le dernier titre de l’auteur évoque celui de Lang, Le Testament du Docteur Mabuse. Mais les possibilités de la matière, pas plus que le recours à un casting royal, ne rattrapent totalement les errances d’un scénario invraisemblable ni la facture flirtant parfois avec le dénuement. 4/6

Juste avant la nuit (Claude Chabrol, 1971)
Selon les propres mots de Chabrol, le film est comme un gant inversé de La Femme Infidèle. Là où ce dernier est fondé sur le mutisme, les choses devinées ou reconstituées, la démarche consiste ici en une suite d’aveux, significatifs de la mauvaise conscience gâtant le plaisir à la manière du ver dans le fruit et de l’obsession presque puritaine d’un esprit marqué par une éducation judéo-chrétienne. Mais le sens du péché est trop fort pour que la confession délivre du souvenir de la faute, qu’elle la rachète, et l’individu – mari modèle, père exemplaire – trop prisonnier de sa morale pour s’accommoder de demi-mesures. Substituant à sa truculence narquoise un dépouillement assez inhabituel pour lui, l’auteur continue avec cette pénétrante réflexion sur la culpabilité de traquer les tourments métaphysiques. 4/6

Parasite (Bong Joon-ho, 2019)
La famille, ses manques ordinaires et la nature extraordinaire des liens qui l’entraînent dès lors qu’elle est mise en péril : Bong réactive sa préoccupation majeure dans une comédie sociale en forme d’étourdissante pièce montée, qui valide l’adage hitchcockien selon lequel le cinéma est une (énorme) tranche de gâteau. Recombinant et redéployant en permanence les possibilités de son sujet, conjuguant les vertus fabulaires de l’allégorie à l’ivresse d’une implacable mécanique narrative, il emprunte à la farce burlesque et au thriller horrifique sans jamais compromettre la finesse du trait, maintient l’équilibre parfait entre ironie bouffonne et politesse du désespoir, virtuosité pure et substance des personnages, pour mieux dresser le constat féroce de la violence insidieuse des rapports de classe. Une Palme d’Or idéale. 5/6

Le grand embouteillage (Luigi Comencini, 1979)
Il peut sembler facile de voir dans un embouteillage monstre la métaphore d’une société arrivée à un point de non-retour, décomposée par la technique, la vitesse, le conflit et l’individualisme forcené. Mais les paraboles se doivent d’êtres claires. Tout un peuple s’agite, se rebelle, se révèle, se hait, se tue sur ce ruban de macadam immobile, en un ballet polyphonique que n’aurait pas renié l’Altman de Nashville ou d’Un Mariage. Aucune histoire n’est poussée à son terme car il n’y a pas de solution mais une catastrophe n’en finissant jamais de s’étendre, la permanence d’une désagrégation sans issue, l’entassement de myriades de problématiques arrivé au blocage, au point mort. Un film noir, beckettien, volontiers atroce, qui ne craint pas d’exprimer de cruelles vérités sans prendre de ménagement. 4/6

Tous les matins du monde (Alain Corneau, 1991)
Loin de la cour du Roi-Soleil qui pourtant le réclame, Sainte-Colombe, noir, saturnien, taciturne, s’enferme dans son art comme dans un convent, confond sa voix de catacombes et les pleurs de sa viole de gambe. Son disciple Marin Marais devient quant à lui un compositeur illustre, cerné par les honneurs et la gloire. Faut-il se repaître des recours superficiels qu’apporte le siècle ou, au cœur d’une solitude purificatrice, s’enfoncer dans une quête janséniste au risque de faire le malheur d’autrui ? Corneau assume la ligne d’un film austère, presque cartésien par l’apparence, qui cherche à s’inscrire dans les fibres mêmes de la musique. Il lui manque hélas cette forme aventurée faisant l’instabilité du baroque, apte à conjurer le dessèchement et la gravité d’officiant auxquels il n’échappe pas tout à fait. 4/6

Zombi child (Bertrand Bonello, 2019)
Ce pourrait être une nouvelle version de Suspiria revisitée par Claire Denis. L’entreprise donne en tout cas à son auteur l’opportunité de frotter le fantastique au spleen adolescent du teen movie, d’entretenir une forme de douceur éthérée, rêveuse, atmosphérique, tout en récusant le folklore au profit d’un contact presque ethnologique avec le sujet. Si le chaos, les distorsions et l’effroi s’invitent dans ce récit partagé entre passé et présent, culture haïtienne et usages contemporains, c’est pour mieux réinvestir les racines d’une figure (le zombie) et d’une pratique (le vaudou) détournées par l’imaginaire occidental de leur terreau originel : l’espoir d’une cohabitation pacifique entre morts et vivants, l’expression d’un désir transgressif que la douleur des affects peut soudain transformer en cauchemar. 4/6

La route semée d’étoiles (Leo McCarey, 1944)
À la différence d’un John Ford, qui a parfois questionné vivement sa religion, le réalisateur n’accorde pas de place ici au doute fertile qui souvent stimule la croyance dans ce qu’elle a de plus profond. La paroisse de Saint Dominic où est affecté le père O’Malley n’est qu’un cadre appréhendé dans son fonctionnement hiérarchique, administratif, et sur lequel s’appuie la succession des petits drames qui constituent la charpente d’un récit sans la moindre aspérité. Que le film ait remporté un tel succès (couronné d’Oscars) est à la fois peu étonnant, tant est consensuel le sentimentalisme sirupeux qu’il revendique, et quelque peu décevant, si l’on veut bien admettre à quel point le motif de la frustration affective est noyé par la prudence anesthésiante de la facture. Sa suite lui sera fort heureusement très supérieure. 3/6

Le daim (Quentin Dupieux, 2019)
Égaré dans un improbable et sinistre Twin Peaks pyrénéen, où il n’en finit pas d’admirer la veste ringarde par laquelle il accomplit sa mue, Georges disjoncte. L’un des talents les plus sûrs du réalisateur réside dans sa faculté à développer sur un long-métrage une idée qui aurait convenu à un court. Sa méthode repose sur une fascinante distorsion des codes du monde réel, appréhendé avec un sens du détail (objets, répliques, accessoires) qui ancre la normalité la plus concrète dans la logique la plus irrationnelle. En s’enfonçant avec ce héros dans la spirale d’une dérive obsessionnelle et meurtrière, il fait le constat d’un état de solitude maladive propre à conduire tranquillement aux pires extrémités. Et il réinvente encore la roue théorique par ses propres moyens, sans avoir l’air de loucher vers qui que ce soit. 4/6

Le shérif est en prison (Mel Brooks, 1974)
Il est évidemment raisonnable d’écarter par avance le reproche du mauvais goût, faible objection devant ce qui se veut un déferlement d’effets plus gros les uns que les autres. Car la vulgarité est au cœur du propos et nul n’entre dans ce film qui n’ait laissé ses scrupules au vestiaire. Fidèle à sa méthode, Brooks y procède par accumulation et juxtaposition d’emprunts aux registres les plus divers (cartoon, cabaret, western…). L’entreprise s’essouffle cependant assez vite, et on peut regretter que certaines citations a priori savoureuses (Madeline Kahn en Mae West-Dietrich de l’Ouest) ne soient pas exploitées comme elles le méritaient. Reste l’attaque de la ville, jeu avec le carton-pâte des décors qui est finalement un hommage au cinéma, art de l’illusion, et incite à considérer le verre à moitié plein. 3/6

Hulk (Ang Lee, 2003)
Espérant peut-être exploiter la catégorie du "blockbuster d’auteur", Universal et Marvel n’ont pas embauché Ang Lee pour qu’il livre un festival de chemises déchirées et de contre-plongées sur un catcheur vociférant, plongé dans un baril de peinture verdâtre. Il était louable de sa part de jouer les sentiments en accordant une place substantielle à l’histoire d’amour et à des liens filiaux problématiques. Hélas, de références à plusieurs mythes insubmersibles (Frankenstein, Hercule et Zeus, Dr Jekyll & Mr Hyde, King Kong) à un hommage à la BD par quelques coquetteries graphiques, le film étire sur plus de deux longues heures un récit écartelé entre des plages méditatives tournant à l’explication de texte lourde et des scènes où les effets spéciaux n’assurent ni l’émotion ni la sensation du vrai. 3/6

Topsy-turvy (Mike Leigh, 1999)
Surprise : le chroniqueur des classes modestes contemporaines, le peintre des Modern moral subjects plonge dans les fanfreluches guindées de la haute société londonienne de 1885 et se passionne pour la vie de Gilbert et Sullivan, princes de l’opérette exotique qui furent à l’Angleterre victorienne ce qu’Offenbach fut au Second Empire français. Et c’est un délice, un grand gâteau crémeux mais très goûteux, dont l’originalité consiste à transformer le " drame dans les coulisses" en mise en abyme d’une vérité intime : les affres de la création. Sous les décors fastueux, les bibelots en surnombre, les prises de boudoir, salons et loges d’acteurs, s’anime tout un monde chaleureux, drôle et truculent, que l’auteur fait tourbillonner en oscillant avec brio de la parole au chant, de la fiction à l’histoire, du banal au lyrique. 5/6



Et aussi :

Les trois couronnes du matelot (Raoul Ruiz, 1983) - 4/6
Pinocchio (Ben Sharpsteen & Hamilton Luske, 1940) - 4/6
Les galettes de Pont-Aven (Joël Seria, 1975) - 4/6
Quatre garçons dans le vent (Richard Lester, 1964) - 4/6
Toy story 4 (Josh Cooley, 2019) - 5/6
La noire de... (Ousmane Sembène, 1966) - 4/6
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Films des mois précédents :
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Mai 2019 - Mandingo (Richard Fleischer, 1975)
Avril 2019 - Les oiseaux de passage (Cristina Gallego & Ciro Guerra, 2018)
Mars 2019 - Le convoi (Sam Peckinpah, 1978)
Février 2019Les noces rouges (Claude Chabrol, 1973)
Janvier 2019Un jour dans la vie de Billy Lynn (Ang Lee, 2016)
Décembre 2018Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018)
Novembre 2018High life (Claire Denis, 2018)
Octobre 2018Nos batailles (Guillaume Senez, 2018)
Septembre 2018Les frères Sisters (Jacques Audiard, 2018)
Août 2018Silent voice (Naoko Yamada, 2016)
Juillet 2018 - L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)
Juin 2018Sans un bruit (John Krasinski, 2018)
Mai 2018Riches et célèbres (George Cukor, 1981)
Avril 2018Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964)
Mars 2018Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017)
Février 2018Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017)
Janvier 2018Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017)
Décembre 2017Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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