Alien, le 8eme passager (Ridley Scott - 1979)

[Alexandre Angel]

Et j'y étais à cette sortie du 12 septembre 1979, dès 14h00 et on était venu en bande...

Quelle salle ? Moi, j'étais au Normandie sur les Champs.

... Metal Hurlant avait sorti un très fameux hors-série entièrement consacré au film...

Je l'ai toujours dans un coin de ma bibliothèque.

C'était le Caravelle à Belfort. Cinéma évidemment défunt.

Quant au hors-série, je ne l'ai jamais eu. C'était le copain en question qui me le prêtait. Je me souviens de la couverture : elle était, je crois, noire et au milieu, un petit rectangle en hauteur qui nous montrait le monstre au moment où il se fait éjecter de la capsule et qu'il se retient à la porte.

Je conçois à ton endroit une certaine jalousie.

EDIT (et Marcel) : j'y étais presque...

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[cinéfile]

la bestiole qui pivote façon Guignol pour regarder les gens autour de la table, c'est un peu risible.

[Alexandre Angel]

Je ne m'en souvenais plus de ça!

[Commissaire Juve]

Je conçois à ton endroit une certaine jalousie...

Le mien. (je vire les images ce soir)

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Numéro assez fragile au passage. Faut faire gaffe quand on l'ouvre (sinon, on pète la tranche et toutes les pages se détachent).

Et encore... à la Noël 1980, j'avais acheté ça au Virgin de Oxford Street ! (il y a les dialogues aussi)

[Major Tom]

(je vire les images ce soir)

[Alexandre Angel]

(je vire les images ce soir)

Oui, j'ai pas compris non plus.

[Commissaire Juve]

Oui, j'ai pas compris non plus.

Je les stocke provisoirement sur mon compte de page perso et... c'est interdit (normalement). Comme je suis respectueux des règles, je vire les images au bout de quelques heures.

[Major Tom]

Oui, j'ai pas compris non plus.

Je les stocke provisoirement sur mon compte de page perso et... c'est interdit (normalement). Comme je suis respectueux des règles, je vire les images au bout de quelques heures.

https://www.casimages.com/

[Alexandre Angel]

En fait, pour aller au bout de ce que la revoyure du film provoque en moi, c'est la réflexion suivante.

Alien, le 8ème passager, n'est pas spécialement un film qui a pris de la patine (notez que je ne dis pas non plus le contraire). Il n'est pas non plus un film à effets spéciaux, à" grand spectacle " dont on se dirait qu'il tient bien le coup, 40 ans après.

Non, et c'est bien pour cela que j'ai exprès pointé des trucs et des machins qui traduisent, finalement , quelque chose d'un peu cheap.

Alien,le 8ème passager n'est pas Star Wars. Il ne s'agit pas de faire le ratio entre l'effet produit au moment de la sortie, il y a 40 ans donc, et ce qu'il en reste en 2019.

Le revoir a produit chez moi un choc tout autre : celui de le voir s'inscrire à la fois dans le sillage de la SF littéraire (Van Vogt, tout ça), l'épouvante à la Jacques Tourneur (tout cela, beaucoup l'ont dit) mais aussi la poétique particulière du cinéma anglais.

Alien, le 8ème passager, est un film très anglais, bien au delà de la nationalité du réalisateur : il est un film imprégné de terreur Hammer et aussi de flegme alors même qu'il s'est imposé à l'imaginaire US.
Alien ne vieillit pas forcément bien (ce n'est pas vraiment le sujet) : il impose à l'histoire du cinéma son espèce de classicisme.

[Commissaire Juve]

Ce que j'aime dans ce film -- ce que j'ai toujours aimé dans les films de Scott -- c'est la qualité des décors. J'adore les intérieurs du Nostromo (et cette division quasi haussmannienne des étages... avec le niveau pour les prolos, etc.).

A cet égard, j'aime beaucoup les premiers plans du film. Et les derniers aussi (quand Ripley court en long et en large dans les couloirs).

Les fringues étaient cool aussi. Ripley -- notamment -- avait pas mal la classe avec sa combi de pilote et ses baskets montantes. C'est assez intemporel, c'est autre chose que les pattes d'eph de Cosmos 99 ou les burnous / kimono* / bandes molletières de Star Wars (quoique là, ça passe encore... mais j'ai toujours trouvé que Han Solo avait plus la classe que Luke... et les mecs de l'Empire avaient bien sûr cette élégance "IIIe Reich" qui ne se démode pas vraiment).

* on ne dira rien des tenues pas possibles du Galactica de 1979.

[Major Tom]

Les fringues étaient cool aussi. Ripley -- notamment -- avait pas mal la classe avec sa combi de pilote et ses baskets montantes. C'est assez intemporel, c'est autre chose que les pattes d'eph de Cosmos 99 ou les burnous / kimono* / bandes molletières de Star Wars (quoique là, ça passe encore... mais j'ai toujours trouvé que Han Solo avait plus la classe que Luke... et les mecs de l'Empire avaient bien sûr cette élégance "IIIe Reich" qui ne se démode pas vraiment).

Ah mais surtout dans L'Empire contre-attaque qui rayent les nombreux défauts du premier, incluant les costumes. Han Solo d'accord, et pareil, il a le meilleur costume qu'il ait jamais eu dans cet épisode (la veste bleue foncée avec, enfin, des manches -qu'il reperdra dans l'épisode suivant- et le pantalon militaire marron avec les bandes dorées sur les côtés). Mais même le reste du cast a plus de classe, surtout Leïa qui dégage une élégance folle avec ses pantalons moulant à la place de sa robe de communion ridicule et les tresses remplaçant ses couettes-écouteurs.



D'accord aussi pour Ripley, la combi d'usine moulante et les baskets, la classe totale.

[Roilo Pintu]

Un public test sur la scène du Chestburster en 1979.

[cinéfile]

Un public test sur la scène du Chestburster en 1979.

Le type en bas à droite ressemble méchamment à Stephen KIng !

[Alexandre Angel]

Et en bas à gauche, c'est bien le diable si ce n'est pas Agnès Varda.

[cinéfile]

Ah oui bien vu !