1. The Grandmaster (Wong Kar Wai), spectacle grandiose, la formule Wong Kar Wai dopée par la maestria des scènes de kung fu, esthétisées jusqu'à l'excès et dont je suis pourtant client
2. Aquarius (Mendonça Filho), fabuleux portrait de femme luttant pour continuer à vivre, un grand film qui se suit comme un thriller
3. La Régate (Bellefroid), très beau film, emprunt d'une authenticité qui nous épargne les clichés, et terrible de justesse dans sa peinture d'une relation père-fils difficile
Films découverts
Blood on the moon (Wise), très bon film noir déguisé en western, étonnamment âpre.
L'Écume des jours (Gondry), le surréalisme très visuel de Vian colle parfaitement avec l'univers de Gondry, qui du coup peut à la fois se montrer fidèle au texte et se l'approprier librement. J'ai bien apprécié la façon dont la noirceur contamine progressivement le récit, sur le fond comme sur la forme.
The English patient (Minghella), plaçant très haut Ripley et Cold mountain, j'avais pas mal d'attentes et j'ai finalement moyennement goûté cette tentative de rejouer la partition de Dr Jivago (qui n'est d'ailleurs pas un film que je goûte particulièrement). Peu touché par des personnages qui restent distants, et l'impression que Minghella rate les grands moments de basculement du scénar.
A most wanted man (Corbijn), l'une des adaptations de Le Carré les moins palpitantes que j'ai pu voir, fallait le faire. On peut donc parler de ratage
The Major and the minor (Wilder), génie de Wilder et Brackett, titillant les limites de la censure avec cette piquante comédie du travestissement
Detective Dee II : la légende du dragon des mers (Tsui Hark), le divertissement est au rendez-vous, mais moins incarné comparé au premier volet.
Helen of Troy (Wise), j'espérais bien mieux de la part de Wise que cette plate illustration de la geste homérique
The Day the Earth stood still (Wise), jolie fable au courageux message alarmiste qui réussit à un peu transcender son côté SF de pacotille (Gort est croquignolesque)
Nocturama (Bonello), après un superbe démarrage, énigmatique, atmosphérique et tendu, impression que Bonello échouait à assurer la solidité de son projet, entre dialogues pauvres et situations manquant de crédibilité qui m'ont rappelé les pires moments de La Casa de papel. Dommage parce que ça annonçait un superbe objet, qui a au moins son originalité pour lui
Films revus (Hors compétition)
Les Plages d'Agnès (Varda),quelle chance que la cinéaste se soit elle-même chargée de nous laisser son autoportrait, y'a rien à ajouter
The Fortune cookie (Wilder), la satire manque sans doute de subtilité mais c'est irrésistible, et on sent derrière la cruauté qu'il y a une volonté d'atteindre le cœur des personnages
The Incredibles (Bird), par quelque bout qu'on le prenne, un petit chef-d'œuvre
Séries TV
Le Bureau des légendes (S.2), toujours aussi brillant, même si on finit par ne plus trop vouloir suivre le protagoniste dans son obsession
Le Bureau des légendes (S.3),formidable série d'espionnage qui dose parfaitement ses ingrédients, tension, drame, crédibilité, humanité, et qui s'achève en beauté
Le Bureau des légendes (S.4),en cours...
Mes films des années précédentes
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