Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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hellrick
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Message par hellrick »

Dans les films mentionnés que je ne connaissais pas (ou juste de nom) je suis curieux de Sahara, The Wicked Lady et le Mata Hari avec Sylvia Kristell

Oui bon :oops: :arrow:
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

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Boubakar
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Message par Boubakar »

Flol a écrit :Et bien mieux que The Go-Go Boys.
Je dirais qu'ils sont complémentaires, même si Electric Boogaloo est plus intéressant.
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Major Tom
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Message par Major Tom »

Demi-Lune a écrit :FILM DU MOIS D'AVRIL 2019


FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS
  • L’ŒIL DU TÉMOIN (Peter Yates, 1981) — 4/10
    VAMPIRES (John Carpenter, 1998) — 3/10
    LES PLAGES D’AGNÈS (Agnès Varda, 2008) — 3/10
    LE LIEU DU CRIME (André Téchiné, 1986) — 2,5/10
    SUSPIRIA (Luca Guadagnino, 2018) — 1,5/10
Un mois qui démarre fort. :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Major Tom a écrit :
Demi-Lune a écrit :FILM DU MOIS D'AVRIL 2019


FILMS DÉCOUVERTS OU REDÉCOUVERTS


LES PLAGES D’AGNÈS (Agnès Varda, 2008) — 3/10

:cry:
bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Jack Carter a écrit :
The Eye Of Doom a écrit : C'est où la pétition pour que Fliker Alley ou Kino le sorte en bluray ?
Sur Kisskissbankbank ?
+1
Si ça sort, ça sera Flicker Alley puisque ce sont eux qui ont produit la restauration !
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Supfiction
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Message par Supfiction »

bruce randylan a écrit :
Jack Carter a écrit : +1
Si ça sort, ça sera Flicker Alley puisque ce sont eux qui ont produit la restauration !
T’as pas trouvé la musique actuelle un peu trop enlevée et envahissante ? Elle donne au film une ambiance et un ton très comique et très peu film noir en tous cas. Elle fait d’ailleurs beaucoup pensé par moments au thème d’Al Capone (d’ailleurs le caïd s’applele scar-si) d’Ennio Morricone dans le De Palma mais en l’occurence, ce serait davantage Les corruptibles que Les incorruptibles.
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Avec une semaine de retard...

Film du mois de mars


1. Le Convoi (Sam Peckinpah, 1978)


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2. Le Voyou (Claude Lelouch, 1970)


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3. The Myth of the American Sleepover (David Robert Mitchell, 2010)


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Spoiler (cliquez pour afficher)
Mais ton Top 3 pourrait aussi bien être celui-ci :

1. Les éternels (Jia Zhang-ke, 2018)
2. Le saut dans le vide (Marco Bellocchio, 1980)
3. L'évaporation de l'homme (František Vláčil, 1967)

Trop dur, de faire de choix.
Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Les éternels (Jia Zhang-ke, 2018)
Si l’on considère l’entrée de la Chine dans le XXIème siècle comme l’évènement planétaire le plus important depuis la découverte de l’Amérique, alors Jia est l’historiographe crucial de notre époque. Pour nouvelle preuve cette ample fresque composée avec un œil d’esthète, filant comme une flèche, agençant au gré d’ellipses fluides une multiplicité de tonalités qui courent du film noir au mélodrame, et accompagnant sur quinze ans la trajectoire d’une femme habitée par un amour sans retour, des principes implacables, avec à ses côtés l’écriture au présent d’une civilisation. Soit, des mines du Shanxi au chantier des Trois Gorges, la colossale mutation urbanistique et l’enlisement des espoirs, l’écoulement du temps et la perte des illusions, dans une dérive bordée d’horizons de ruines et d’engloutissement. 5/6

Un été en Louisiane (Robert Mulligan, 1991)
Si le charme de l’anachronisme ne saurait constituer un présupposé favorable, il convient de saluer l’audace tranquille de Mulligan, dinosaure renouant ici avec des thèmes, situations, lieux et personnages familiers. Une adolescente découvre l’amour et la douleur de le perdre, dans un décor agreste idyllique du Deep South : ce old swimmin’hole de la tradition rurale, site de joyeux plongeons et de flirts innocents, morceau d’Americana dépeint comme l’amer paradis de l’enfance. Constamment le film risque de basculer dans la praline tendance cucul (certains ralentis extasiés flirtent avec la limite), mais toujours la finesse pudique du regard, le climat quasi griffithien, l’accord entre le cadre, le moment et l’action en nourrissent l’émotion. Et du haut de ses quatorze ans, Reese Whiterspoon crève l’écran. 4/6

Buena vista social club (Wim Wenders, 1999)
Pour un disque devenu un hit, Ry Cooder avait fait sortir de l’ombre ces figures légendaires de la culture cubaine, ces super abuelos sémillants et facétieux, pauvres et cultivés. Deux ans plus tard, Wenders filme leur rencontre, quelques concerts et enregistrements en studio, en un rendez-vous qui donne une dernière chance d’interroger l’Histoire. L’utilisation de la vidéo écrase les couleurs de La Havane d’un grain oscillant entre la perle, le béton et le plomb, mais d’où émergent le marron ensoleillé de la terre et des murs, le bleu délavé d’une carrosserie antique ou les tons électriques d’un palais sans objet. Et si le cinéaste se contente de capter les artistes d’un œil bienveillant, il introduit chacun par un mouvement tourbillonnant de révérence qui donne à la musique assez de force pour s’échapper. 4/6

Le saut dans le vide (Marco Bellocchio, 1980)
L’histoire d’une relation toxique entre un juge bourgeois, respectable, hanté par la mort, qui inocule le microbe de l’anéantissement à tout son entourage, et sa sœur recluse dont la révolte et le délire scandaleux favorisent peu à peu la guérison – l’autre ne pourra l’accepter. C’est bien l’auteur des Poings dans les Poches, le peintre implacable du déséquilibre, de la folie domestique, du poison asphyxiant de l’enfer familial, ravagé par les ténèbres profondes de pensées secrètes, qui dirige cette danse fascinante et angoissante sur le fil du rasoir. L’analyse rationnelle y est sans cesse assouplie par les mystères inexprimables du quotidien, et la progression dramatique s’y double d’une évolution en glissades, soumise à une sorte de fougue exhibitionniste, que ponctuent les remontées traumatiques du passé. 5/6

Journal intime (Valerio Zurlini, 1962)
Avec l’adaptation du roman de Pratolini, l’auteur trouve le terrain où exercer le double effet d’un intimisme à la fois contenu et exaspéré, de l’accorder à la sombre concentration d’un Mastroianni décavé, presque dostoïevskien, et à la lumineuse tristesse de Jacques Perrin. Rien de plus nu, de plus mélancolique que cette élégie d’un autodidacte sans fortune, aux poumons faibles, qui voit mourir son jeune frère et se remémore son enfance florentine, ses espoirs et ses déceptions. Par le recours exclusif aux demi-teintes, tant dans la narration que dans l’image qui coalise jaunes pâles et contre-jours pudiques en une unité de tons pastellisés, il maintient un climat intensément dramatique et pourtant feutré, crépusculaire, presque nécrophilique malgré les effusions d’amour fraternel qui s’y manifestent. 4/6

L’évaporation de l’homme (Shōhei Imamura, 1967)
On éprouve comme un vertige à suivre le déroulement de cette enquête sur la disparition d’un commis voyageur, au terme de laquelle il est avéré que toute vérité absolue est illusoire. Car derrière sa structure investigatrice se dévoile une angoisse plus profonde : la perte de l’individualité dans la société de surconsommation, bouleversée par l’exode rural et la course à la compétitivité économique. Et car sa méthodologie, si elle réfléchit la vie telle qu’elle est, dans son chaos, son mouvement, son désordre, son imprévisibilité, vise surtout à effacer la frontière entre fiction et réalité, documentaire et reconstitution, êtres et personnages, pour mieux dresser le portrait d’un Japon se vidant parce qu’il est évidé, et dessiner la cartographie d’un pays qui serait comme un dallage d’images couvrant un puits sans fond. 5/6

La cible (Peter Bogdanovich, 1968)
Pour son premier film, Bogdanovich joue le jeu et abat ses cartes d’emblée : pas une scène sans référence à la série B, sans hommage à Walsh, à Hitchcock, à Hawks, délibérément pastiché et nommément cité. Retraçant la trajectoire parallèle de deux hommes qui le même jour choisissent leur liberté (chacun la sienne), il livre aussi un reportage froid, sobre, presque clinique, sur la mort de l’Amérique (fusils longue-vue, meurtres à la chaîne), et plaide non coupable pour le cinéma face aux conséquences de la dérèglementation totale du port d’armes. Car l’angoisse ne surgit pas ici de la projection de nos fantasmes, selon un mécanisme d’extériorisation et de défoulement, mais du sentiment que l’on est à la fois proche des victimes et du tueur, que les monstres ne sont pas sur l’écran mais bien parmi nous. 4/6

Le voyou (Claude Lelouch, 1970)
Il suffit à Lelouch de pratiquer le polar à sa manière, faussement dilettante, rigoureuse sans le montrer, ferme dans la décontraction, pour susciter un bonheur à peu près sans fausse note que relaie l’excellence des acteurs (Trintignant, Denner, Judith Magre). Entre l’hommage au genre, le parodie de comédie musicale dont les scènes enserrent le récit en lui donnant un air onirique, et le jeu purement formel façon pastiche de Robbe-Grillet, il livre ici un divertissement de première tenue, truffé d’idées judicieusement exploitées, dont l’intérêt est constamment relancé par une structure temporelle éclatée, et qui s’arrange pour glisser quelques piques bien senties à l’égard de la grande presse, de la haute finance, de la publicité, de la tragédie à la une. De l’art d’être intelligent sans se donner l’air de réfléchir. 5/6

Simple mortel (1991)
Quelque part dans la galaxie, quelqu’un joue aux billes. Par d’étranges sommations en gaélique ancien, il dicte sa conduite à un jeune linguiste, fait de lui le dernier fusible avant l’explosion de la Terre. Ni vaisseaux ni petits hommes verts, nul trucage d’aucune sorte, simplement une voix qui emprunte le canal de toute une quincaillerie électronique devenue le paysage de notre paysage quotidien. Et Jolivet de filmer la peur d’un simple mortel face à des mystères qui le dépassent, d’un fou lucide s’identifiant au bras armé ou au porte-action d’une puissance irresponsable. Avec ce film inquiet et inquiétant, où se formule une angoisse métaphysique n’ayant pas de nom, il prouve que le cinéma français est capable d’offrir un fantastique prenant, intelligent, apte à combler les lecteurs de Bradbury ou de Siodmak. 4/6

Le convoi (Sam Peckinpah, 1978)
On peut faire avec Peckinpah le tour de l’Ouest de quatre-vingts manières, en suivant le rythme de la route. Au volant de son quinze tonnes, Duck a l’arrogance du roi détrôné et l’assurance de Billy le Kid : sans racines ni territoire, libre comme le vent. Mais sa sagesse d’anarchiste qui ne veut pas d’emmerdes se voit contrariée par un flic aux méthodes fascistes s’étant juré de le coffrer. Leur course-poursuite, menée tambour battant, décontractée comme une comédie pittoresque, réserve toujours une place au clin d’œil, à la complicité du spectateur, même quand elle développe une réflexion musclée sur la collusion politique des pouvoirs. Et le film, joyeux, roboratif, de s’interdire toute nostalgie, tout pathétique complaisant, tout folklore du loser pour exprimer pleinement sa verve, sa fraîcheur et son énergie. 5/6

The myth of the American sleepover (David Robert Mitchell, 2010)
Avec ce premier film vaporeux, nimbé de délicatesse et de mélancolie, Mitchell désamorce les conventions d’un genre ultrabalisé. Il fait évoluer un récit embryonnaire au cours d’une seule et même soirée, non explicitement datée mais située sans doute vers la fin des années 80, et capte les sensations particulières de cette période de la vie où l’on est plus un enfant sans avoir non plus connu de grande expérience amoureuse. Il y a la main qu’on parvient à effleurer, le baiser qu’on obtient lors d’un instant magique, l’intensité d’un long silence partagé où chacun tarde à déclarer sa flamme. De bivouac en pyjama party, filles et garçons connaissent espoirs fébriles, petits bonheurs et déconvenues sans qu’aucun drame ne vienne troubler la douce quiétude de cette nuit étoilée, filant dans un parfum d’éternité. 5/6

Dumbo (Tim Burton, 2019)
Une fois acceptée l’hypothèse opportuniste de l’entreprise consistant à relifter l’un des titres les plus populaires du catalogue Disney, il faut admettre la conviction dont témoigne cette fantaisie débridée où Méliès se conjugue avec le numérique, où l’artisanat du lavis épouse le lissé du digital, et où les exigences du budget n’entrent jamais en conflit avec l’efflorescence de l’émotion. Parce que Burton avait à cœur d’insuffler à la féérie ses figures imposées de la marginalité, que l’accumulation des péripéties et des personnages incarnés nourrissent la déclaration d’amour au spectacle vivant qui structure le propos, que la vertu de la fable est préservée sans excès de moralisation lénifiante, le film s’offre bel et bien comme la réussite modeste mais touchante que l’on n’attendait plus de la part de l’auteur. 4/6


Et aussi :

Marketa Lazarová (František Vláčil, 1967) - 5/6
Le roi et l'oiseau (Paul Grimault, 1980) - 4/6
Us (Jordan Peele, 2019) - 4/6
C'est ça l'amour (Claire Burger, 2018) - 4/6[/spoiler]

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Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Février 2019Les noces rouges (Claude Chabrol, 1973)
Un jour dans la vie de Billy Lynn (Ang Lee, 2016)
[url= http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=12792&p=2723639#p2723639]Décembre 2018
Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018)
Novembre 2018High life (Claire Denis, 2018)
Octobre 2018Nos batailles (Guillaume Senez, 2018)
Septembre 2018Les frères Sisters (Jacques Audiard, 2018)
Août 2018Silent voice (Naoko Yamada, 2016)
Juillet 2018L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)
Juin 2018Sans un bruit (John Krasinski, 2018)
Mai 2018Riches et célèbres (George Cukor, 1981)
Avril 2018Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964)
Mars 2018Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017)
Février 2018Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017)
Janvier 2018Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017)
Décembre 2017Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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Message par bruce randylan »

Supfiction a écrit :
bruce randylan a écrit : Si ça sort, ça sera Flicker Alley puisque ce sont eux qui ont produit la restauration !
T’as pas trouvé la musique actuelle un peu trop enlevée et envahissante ? Elle donne au film une ambiance et un ton très comique et très peu film noir en tous cas. Elle fait d’ailleurs beaucoup pensé par moments au thème d’Al Capone (d’ailleurs le caïd s’applele scar-si) d’Ennio Morricone dans le De Palma mais en l’occurence, ce serait davantage Les corruptibles que Les incorruptibles.
Je l'ai vu à la Cinémathèque avec accompagnement au piano donc je peux pas te dire. :wink:
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Message par Max Schreck »

Thaddeus a écrit : Le roi et l'oiseau (Paul Grimault, 1980) - 4/6
Un incontournable, et une note qu'on pourrait dire plutôt correcte si tu ne peux pas bénéficier du côté souvenir d'enfance.
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Message par Martine Cachet »

Du côté d'Orouët (1973) de Jacques Rozier

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Film du mois sans aucun doute et qui ne sera pas détrôné d'ici là je pense mais sait-on jamais ! C'est ça que le cinéma réaliste doit être. Libre, sans cynisme, montrant les petits riens qui font naître les émotions. On aurait pu tomber dans une sorte de pathétisme sordide mais il n'en est rien. C'est pétri d'humanité. J'en ressors vraiment bouleversé, en voulant que le film ne s'arrête pas...
Et puis, on m'avait fait la remarque sur mon top 100 qui comprenait deux films avec Bernard Menez, je pense qu'il y en aura sans doute un troisième :shock:
Je ne peux rien citer, j'ai pas de mémoire...
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Message par Supfiction »

Martine Cachet a écrit :Du côté d'Orouët (1973) de Jacques Rozier

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Film du mois sans aucun doute et qui ne sera pas détrôné d'ici là je pense mais sait-on jamais ! C'est ça que le cinéma réaliste doit être. Libre, sans cynisme, montrant les petits riens qui font naître les émotions. On aurait pu tomber dans une sorte de pathétisme sordide mais il n'en est rien. C'est pétri d'humanité. J'en ressors vraiment bouleversé, en voulant que le film ne s'arrête pas...
Et puis, on m'avait fait la remarque sur mon top 100 qui comprenait deux films avec Bernard Menez, je pense qu'il y en aura sans doute un troisième :shock:
:D
J’ai jamais vu la fin ni su si Bernard avait réussi à “pécho” finalement.
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Message par Martine Cachet »

Supfiction a écrit :
Martine Cachet a écrit :Du côté d'Orouët (1973) de Jacques Rozier

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Film du mois sans aucun doute et qui ne sera pas détrôné d'ici là je pense mais sait-on jamais ! C'est ça que le cinéma réaliste doit être. Libre, sans cynisme, montrant les petits riens qui font naître les émotions. On aurait pu tomber dans une sorte de pathétisme sordide mais il n'en est rien. C'est pétri d'humanité. J'en ressors vraiment bouleversé, en voulant que le film ne s'arrête pas...
Et puis, on m'avait fait la remarque sur mon top 100 qui comprenait deux films avec Bernard Menez, je pense qu'il y en aura sans doute un troisième :shock:
:D
J’ai jamais vu la fin ni su si Bernard avait réussi à “pécho” finalement.
Je ne peux pas dévoiler ce climax à faire pâlir les plus gros cliffhangers Marvel :D
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Message par Flol »

Une merveille, ce Rozier.
Thaddeus a écrit :
1. Le Convoi (Sam Peckinpah, 1978)


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J'adore ce film, mais la coupe de Ali MacGraw, c'est vraiment pas possible de s'enlaidir comme ça.
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Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Thaddeus »

Flol a écrit :J'adore ce film, mais la coupe de Ali MacGraw, c'est vraiment pas possible de s'enlaidir comme ça.
Je l'aime tellement, Ali, que je ne pourrai jamais trouver qu'elle s'enlaidit.
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