Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Top 5 du mois :
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en novembre
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
Table 19 (Jeffrey Blitz, 2017) 0
Six invités désaccordés à un repas de mariage sont placés à une table isolée et apprennent à se connaître. Ce mélange de comédie (ratée), de mélodrame (raté) et de feel-good movie (raté) plante une bonne idée de départ par les clichés qu'il accumule, les gros problèmes de rythme et le jeu agaçant de l'exécrable Anna Kendrick. J'ai lâché au bout de 45', sentant le navet irrécupérable. Un petit film passé inaperçu et qui l'a mérité. BR FR
La ballade de Buster Scruggs / The ballad of Buster Scruggs (Joel & Ethan Coen, 2018) ***
Dans le Far West des années 1860, le destin de quelques personnages très différents. Un film à sketchs de six contes qui reprennent chacun les thématiques et les codes visuels du western tout en poussant l'ensemble vers la métaphore sur l'art de mourir. C'est violent, drôle, poétique et sombre à la fois avec un trait littéraire prononcé et une beauté des images (avec pas mal de CGI) assez renversante. Si on se laisse emporter, c'est gagné. Netflix
Jonas (Christophe Charrier, 2018) *
A Toulon, un gay trentenaire perturbé est hanté par un épisode de son adolescence. Deux choses émergent de ce téléfilm qui fait des allers-retours entre 1997 et 2015 : l'intensité de Félix Maritaud, nouvelle bête d'écran, et un superbe moment de cinéma lors d'un passage temporel dans un miroir sur la musique d'Alex Beaupain. Autrement, on s'ennuie ferme malgré les bonnes intentions à l'oeuvre. Mais c'est un premier film et il y a du potentiel. TV
The Terror (AMC, 2018) **
En 1848, deux navires de la Royal Navy (le Terror et l'Erebus) partis chercher le Passage du Nord-Ouest sont pris dans les glaces. Inspirée par la tragique Expédition Franklin, cette série se déroule sur un rythme lent qui privilégie l'atmosphère (avec un formidable travail sur le son) à l'action sur un scénario d'une extrême morbidité. Rien n'est épargné du calvaire physique et psychique de ces marins perdus et hantés dans l'immensité arctique. BR US
Les gladiateurs / Demetrius and the gladiators (Delmer Daves, 1954) **
La suite de la lourde "Tunique" (Henry Koster, 1953) est un péplum bien plus enlevé, grâce aux scènes de combats dans l'arène, de Susan Hayward en Messaline fatale et d'une mise en scène assez inspirée de Daves. On y retrouve Victor Mature égal à lui-même et Jay Robinson en Caligula hystérique. Les anachronismes dans le jeu des acteurs, les éléments de décor et les dialogues participent au charme entraînant de l'ensemble. BR FR
Pour l'exemple / King and Country (Joseph Losey, 1964) **
En 1917 dans les tranchées belges, un soldat britannique est jugé pour désertion. Le pauvre type (Tom Courtenay) est défendu par un officier (Dirk Bogarde) qui justifie un cas de stress post-traumatique. Sur un sujet très proche des "Sentiers de la gloire" de Kubrick, un film qui dénonce l'horreur de la justice pour l'exemple. Les scènes de boue réalistes font contrepoint à la théâtralité des dialogues de procuration et de défense. Final saisissant. BR US
Shanghai Express (Josef von Sternberg, 1932) ***
Les passagers occidentaux du train Pékin-Shanghai sont arrêtés par des rebelles chinois. Le scénario poussif et banal n'est que prétexte pour Sternberg à construire un film de pur formalisme, basé sur le travelling, le clair-obscur, le cliché orientaliste et Marlene Dietrich starisée en Shanghai Lily, fatale et fragile comme son double asiatique joué par la merveilleuse Anna Mae Wong. Le plus abstrait des extravagants Sternberg/Dietrich. BR US
Les Cosaques du Kouban / Kubianske Kazaki (Ivan Pyryev, 1949) *** Mon film du mois
Dans la steppe du Kouban, l'administratrice et le directeur de deux kolkhozes concurrents sont attirés l'un par l'autre. Ce chef-d'œuvre du Musical soviétique (et du Musical tout court) délivre son message de propagande sur le bonheur communiste provincial tout en atteignant les sommets dans la mise en scène des numéros chantés sur des moissonneuses-batteuses par la crème de la crème des acteurs staliniens. Un de mes films cultes. DVD Rus
La route d'Eldorado / The road to Eldorado (Eric Bergeron & Don Paul, 2000) ***
En 1519, deux aventuriers espagnols se retrouvent reçus comme des divinités dans la ville légendaire d'El Dorado. Ce film d'animation Dreamworks dynamique et coloré est un spectacle sympathique mais le coup de génie de la production est de lui avoir donné une franche orientation gay, de l'amitié amoureuse des deux compères au prêtre inspiré de Divine en passant par les tenues de drag queens et les chansons d'Elton John. Netflix
Aaaaaaaah! (Steve Oram, 2015) ***
Dans la banlieue de Londres, quelques hommes et femmes agissent en primates. Un film comme aucun autre, tout exprimé en borborygmes et où les comportements des personnages sont régis sans inhibition autour de la nourriture, du sexe, du territoire et de la domination. L'expérience est radicale et derrière la subversion, l'humour et l'horreur se pose la question des barrières fragiles qui nous retiennent de l'animalité. Très étonnant. BR UK
Le village des damnés / Village of the damned (John Carpenter, 1995) ***
Dans une petite ville côtière de Californie, des enfants nés après un blackout sèment l'inquiétude puis la peur. Ce remake du film de Wolf Rilla (1960) réussit à s'élever au niveau de son modèle. La mise en scène au cordeau de Carpenter, sa musique et l'excellent casting (enfants comme adultes) installent une tension qui ne se relâche à aucun moment. J'avais toujours pensé que c'était un navet, j'ai découvert une sorte de chef-d'oeuvre. BR UK
La vie pure (Jérémy Banster, 2014) *
La calvaire de Raymond Maufrais, parti explorer seul la jungle guyanaise en 1949 et disparu au bout de six mois. D'après "Aventures en Guyane", son carnet de route retrouvé et publié, le film se concentre sur la souffrance physique et morale du jeune explorateur idéaliste (Stany Coppet, très bien) sans véritable perspective. Les dialogues artificiels s'arrêtent assez vite pour céder la place à des images puissantes mais attendues. Sans plus. TV
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
Table 19 (Jeffrey Blitz, 2017) 0
Six invités désaccordés à un repas de mariage sont placés à une table isolée et apprennent à se connaître. Ce mélange de comédie (ratée), de mélodrame (raté) et de feel-good movie (raté) plante une bonne idée de départ par les clichés qu'il accumule, les gros problèmes de rythme et le jeu agaçant de l'exécrable Anna Kendrick. J'ai lâché au bout de 45', sentant le navet irrécupérable. Un petit film passé inaperçu et qui l'a mérité. BR FR
La ballade de Buster Scruggs / The ballad of Buster Scruggs (Joel & Ethan Coen, 2018) ***
Dans le Far West des années 1860, le destin de quelques personnages très différents. Un film à sketchs de six contes qui reprennent chacun les thématiques et les codes visuels du western tout en poussant l'ensemble vers la métaphore sur l'art de mourir. C'est violent, drôle, poétique et sombre à la fois avec un trait littéraire prononcé et une beauté des images (avec pas mal de CGI) assez renversante. Si on se laisse emporter, c'est gagné. Netflix
Jonas (Christophe Charrier, 2018) *
A Toulon, un gay trentenaire perturbé est hanté par un épisode de son adolescence. Deux choses émergent de ce téléfilm qui fait des allers-retours entre 1997 et 2015 : l'intensité de Félix Maritaud, nouvelle bête d'écran, et un superbe moment de cinéma lors d'un passage temporel dans un miroir sur la musique d'Alex Beaupain. Autrement, on s'ennuie ferme malgré les bonnes intentions à l'oeuvre. Mais c'est un premier film et il y a du potentiel. TV
The Terror (AMC, 2018) **
En 1848, deux navires de la Royal Navy (le Terror et l'Erebus) partis chercher le Passage du Nord-Ouest sont pris dans les glaces. Inspirée par la tragique Expédition Franklin, cette série se déroule sur un rythme lent qui privilégie l'atmosphère (avec un formidable travail sur le son) à l'action sur un scénario d'une extrême morbidité. Rien n'est épargné du calvaire physique et psychique de ces marins perdus et hantés dans l'immensité arctique. BR US
Les gladiateurs / Demetrius and the gladiators (Delmer Daves, 1954) **
La suite de la lourde "Tunique" (Henry Koster, 1953) est un péplum bien plus enlevé, grâce aux scènes de combats dans l'arène, de Susan Hayward en Messaline fatale et d'une mise en scène assez inspirée de Daves. On y retrouve Victor Mature égal à lui-même et Jay Robinson en Caligula hystérique. Les anachronismes dans le jeu des acteurs, les éléments de décor et les dialogues participent au charme entraînant de l'ensemble. BR FR
Pour l'exemple / King and Country (Joseph Losey, 1964) **
En 1917 dans les tranchées belges, un soldat britannique est jugé pour désertion. Le pauvre type (Tom Courtenay) est défendu par un officier (Dirk Bogarde) qui justifie un cas de stress post-traumatique. Sur un sujet très proche des "Sentiers de la gloire" de Kubrick, un film qui dénonce l'horreur de la justice pour l'exemple. Les scènes de boue réalistes font contrepoint à la théâtralité des dialogues de procuration et de défense. Final saisissant. BR US
Shanghai Express (Josef von Sternberg, 1932) ***
Les passagers occidentaux du train Pékin-Shanghai sont arrêtés par des rebelles chinois. Le scénario poussif et banal n'est que prétexte pour Sternberg à construire un film de pur formalisme, basé sur le travelling, le clair-obscur, le cliché orientaliste et Marlene Dietrich starisée en Shanghai Lily, fatale et fragile comme son double asiatique joué par la merveilleuse Anna Mae Wong. Le plus abstrait des extravagants Sternberg/Dietrich. BR US
Les Cosaques du Kouban / Kubianske Kazaki (Ivan Pyryev, 1949) *** Mon film du mois
Dans la steppe du Kouban, l'administratrice et le directeur de deux kolkhozes concurrents sont attirés l'un par l'autre. Ce chef-d'œuvre du Musical soviétique (et du Musical tout court) délivre son message de propagande sur le bonheur communiste provincial tout en atteignant les sommets dans la mise en scène des numéros chantés sur des moissonneuses-batteuses par la crème de la crème des acteurs staliniens. Un de mes films cultes. DVD Rus
La route d'Eldorado / The road to Eldorado (Eric Bergeron & Don Paul, 2000) ***
En 1519, deux aventuriers espagnols se retrouvent reçus comme des divinités dans la ville légendaire d'El Dorado. Ce film d'animation Dreamworks dynamique et coloré est un spectacle sympathique mais le coup de génie de la production est de lui avoir donné une franche orientation gay, de l'amitié amoureuse des deux compères au prêtre inspiré de Divine en passant par les tenues de drag queens et les chansons d'Elton John. Netflix
Aaaaaaaah! (Steve Oram, 2015) ***
Dans la banlieue de Londres, quelques hommes et femmes agissent en primates. Un film comme aucun autre, tout exprimé en borborygmes et où les comportements des personnages sont régis sans inhibition autour de la nourriture, du sexe, du territoire et de la domination. L'expérience est radicale et derrière la subversion, l'humour et l'horreur se pose la question des barrières fragiles qui nous retiennent de l'animalité. Très étonnant. BR UK
Le village des damnés / Village of the damned (John Carpenter, 1995) ***
Dans une petite ville côtière de Californie, des enfants nés après un blackout sèment l'inquiétude puis la peur. Ce remake du film de Wolf Rilla (1960) réussit à s'élever au niveau de son modèle. La mise en scène au cordeau de Carpenter, sa musique et l'excellent casting (enfants comme adultes) installent une tension qui ne se relâche à aucun moment. J'avais toujours pensé que c'était un navet, j'ai découvert une sorte de chef-d'oeuvre. BR UK
La vie pure (Jérémy Banster, 2014) *
La calvaire de Raymond Maufrais, parti explorer seul la jungle guyanaise en 1949 et disparu au bout de six mois. D'après "Aventures en Guyane", son carnet de route retrouvé et publié, le film se concentre sur la souffrance physique et morale du jeune explorateur idéaliste (Stany Coppet, très bien) sans véritable perspective. Les dialogues artificiels s'arrêtent assez vite pour céder la place à des images puissantes mais attendues. Sans plus. TV
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
43 films vus pour ma part dont 41 découverts.
Un mois plutôt riche et varié dans l'ensemble .
-La première place est pour Une prière avant l'aube de Jean-Stéphane Sauvaire.
Si vous aimez les films sur l'univers carcéral et les arts martiaux (boxe thaïlandaise en l'occurrence) alors ce film est fait pour vous.
-Découverte de La flèche brisée de Delmer Daves. Ce n'est pas du niveau de La dernière caravane mais cela reste un très beau western, avec un James Stewart au mieux de sa forme.
Je vais poursuivre prochainement avec La colline des potences et L'Homme de nulle part.
J'ai également découvert ce mois-ci les sympathiques J'ai tué Jesse James (Fuller), Du sang dans la poussière (Fleischer) ainsi que Le Sergent noir (Ford).
Pas réussi à accrocher à L'escadron noir de Walsh par contre.
-Troisième place pour Wild at Heart de David Lynch. Je me me suis bien régalé .
-Quatrième place pour Adventureland de Greg Mottola. J'avais de gros préjugés concernant Kristen Stewart. Je ne pensais pas qu'elle arriverait un jour à me toucher... Chose faite avec ce film dans lequel je la trouve admirable.
-Je boucle le Top5 avec La Tour infernale de John Guillermin. J'ai trouvé ça d'une efficacité redoutable, surtout pour l'époque. Alors certes il y a quelques amourettes un peu longuettes mais c'est franchement bien réalisé et quel casting !
Autres belles découvertes du mois :
-Coffy de Jack Hill (Mes premiers pas dans la blax' . Un grand merci à Rockatansky et Rick Blaine pour le conseil )
-Cruising de William Friedkin (c'est pas parfait mais il n'a pas son pareil pour instaurer une ambiance le Billy...ça pue le cuir (entre autres choses ) à plein nez !.)
-Hard Eight de Paul Thomas Anderson
-Near Dark de Kathryn Bigelow
-Joint Security Area de Park Chan-wook
-Bleeder de Nicolas Winding Refn
Un mois plutôt riche et varié dans l'ensemble .
-La première place est pour Une prière avant l'aube de Jean-Stéphane Sauvaire.
Si vous aimez les films sur l'univers carcéral et les arts martiaux (boxe thaïlandaise en l'occurrence) alors ce film est fait pour vous.
-Découverte de La flèche brisée de Delmer Daves. Ce n'est pas du niveau de La dernière caravane mais cela reste un très beau western, avec un James Stewart au mieux de sa forme.
Je vais poursuivre prochainement avec La colline des potences et L'Homme de nulle part.
J'ai également découvert ce mois-ci les sympathiques J'ai tué Jesse James (Fuller), Du sang dans la poussière (Fleischer) ainsi que Le Sergent noir (Ford).
Pas réussi à accrocher à L'escadron noir de Walsh par contre.
-Troisième place pour Wild at Heart de David Lynch. Je me me suis bien régalé .
-Quatrième place pour Adventureland de Greg Mottola. J'avais de gros préjugés concernant Kristen Stewart. Je ne pensais pas qu'elle arriverait un jour à me toucher... Chose faite avec ce film dans lequel je la trouve admirable.
-Je boucle le Top5 avec La Tour infernale de John Guillermin. J'ai trouvé ça d'une efficacité redoutable, surtout pour l'époque. Alors certes il y a quelques amourettes un peu longuettes mais c'est franchement bien réalisé et quel casting !
Autres belles découvertes du mois :
-Coffy de Jack Hill (Mes premiers pas dans la blax' . Un grand merci à Rockatansky et Rick Blaine pour le conseil )
-Cruising de William Friedkin (c'est pas parfait mais il n'a pas son pareil pour instaurer une ambiance le Billy...ça pue le cuir (entre autres choses ) à plein nez !.)
-Hard Eight de Paul Thomas Anderson
-Near Dark de Kathryn Bigelow
-Joint Security Area de Park Chan-wook
-Bleeder de Nicolas Winding Refn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Karras a écrit :
Il me semble qu'il est encore disponible sur Netflix France pour ceux qui voudraient se laisser tenter . Il y a également un Blu-Ray UK mais sans options françaises.
- Profondo Rosso
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Film du mois
1 Mysterious skin de Greg Araki
2 The spy gone north de Yoon Jong-bin
3 Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier
4 Le genou de Claire d'Eric Rohmer
5 Microhabitat de JEON Go-woon
1 Mysterious skin de Greg Araki
2 The spy gone north de Yoon Jong-bin
3 Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier
4 Le genou de Claire d'Eric Rohmer
5 Microhabitat de JEON Go-woon
- G.T.O
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Mois placé sous le signe des révisions et d'une immense découverte, qui prend la tête du classement.
1. SHOAH de Claude Lanzman
2. EYES WIDE SHUT de Stanley Kubrick
3. ZODIAC de David Fincher
4. SCHINDLER'S LIST de Steven Spielberg
5. GONE GIRL de David Fincher
RATAGES
1. HALLOWEEN II de Rob Zombie
2. THE BALLAD DE BUSTER SCRUGGS des Coen
1. SHOAH de Claude Lanzman
2. EYES WIDE SHUT de Stanley Kubrick
3. ZODIAC de David Fincher
4. SCHINDLER'S LIST de Steven Spielberg
5. GONE GIRL de David Fincher
RATAGES
1. HALLOWEEN II de Rob Zombie
2. THE BALLAD DE BUSTER SCRUGGS des Coen
- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
L'évidence.G.T.O a écrit :Mois placé sous le signe des révisions et d'une immense découverte, qui prend la tête du classement. 1. SHOAH de Claude Lanzman
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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- Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Film du mois de novembre
1. High Life (Claire Denis, 2018)
2. Le Lys de Brooklyn (Elia Kazan, 1945)
3. Une Certaine Rencontre (Robert Mulligan, 1963)
1. High Life (Claire Denis, 2018)
2. Le Lys de Brooklyn (Elia Kazan, 1945)
3. Une Certaine Rencontre (Robert Mulligan, 1963)
Mes découvertes en détail :
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Films des mois précédents :
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- Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Les quatre qui suivent ne sont pas dégueu non plus.Alexandre Angel a écrit :L'évidence.G.T.O a écrit :Mois placé sous le signe des révisions et d'une immense découverte, qui prend la tête du classement. 1. SHOAH de Claude Lanzman
- Major Tom
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oui, quand même.Thaddeus a écrit :Les quatre qui suivent ne sont pas dégueu non plus.Alexandre Angel a écrit :L'évidence.
- Jack Carter
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Profondo Rosso a écrit :Film du mois
1 Mysterious skin de Greg Araki
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
C'est pas moi qui te dirait le contraire.
Il y a des clichés, des échantillonnages et des dialogues bateau (les retrouvailles érotiques entre Newman et Dunaway: de l'or pour une parodie) mais oui, ça cause bien!!
J'aurais adoré découvrir ce film à sa sortie un samedi soir en 75 (bon, je l'ai fait en reprise quatre ans plus tard).
Guillermin assure la dramaturgie en la modernisant de façon discrète (mouvements d'appareil éloquents, travellings avant expressifs dignes du Spielberg naissant) : comme une rencontre au sommet entre cinéma de papa un peu réac et dynamisme du Nouvel Hollywood. Ça fonctionne!
Et puis je ne le redirais jamais assez : 2h40 de film catastrophe tout en montée en puissance et sans grumeaux véritables, c'est unique!
C'est pour moi le meilleur film catastrophe. Alors on va me dire que ce n'est pas difficile et on aura raison. Mais si le plus grand rival est le Titanic, de Cameron, ce dernier est nettement moins équilibré en termes scénaristiques.
Et je ne résiste pas au plaisir de citer l'échange final entre Newman et McQueen:
- Newman (au pied de la tour fumante) : "J'sais pas. On devrait laisser telle quelle cette carcasse, comme monument dédié à toute la connerie humaine".
- McQueen : "On a eu de la chance cette nuit : on a eu que 250 morts. Et je vais continuer comme ça, à bouffer de la fumée et à ramener des corps jusqu'à ce que quelqu'un nous demande comment les construire."
- Newman : "OK, je vous le demande."
- McQueen : "Vous savez où me trouver. Salut l'architecte.."
J'adore
Dernière modification par Alexandre Angel le 2 déc. 18, 09:28, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Tout petit mois pour cause d'emploi du temps un peu surchargé, seul ressort le surprenant et bizarre Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçons d'Elio Petri.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Alexandre Angel a écrit :C'est pas moi qui te dirait le contraire.
Il y a des clichés, des échantillonnages et des dialogues bateau (les retrouvailles érotiques entre Newman et Dunaway: de l'or pour une parodie) mais oui, ça cause bien!!
J'aurais adoré découvrir ce film à sa sortie un samedi soir en 75 (bon, je l'ai fait en reprise quatre ans plus tard).
Guillermin assure la dramaturgie en la modernisant de façon discrète (mouvements d'appareil éloquents, travellings avant expressifs dignes du Spielberg naissant) : comme une rencontre au sommet entre cinéma de papa un peu réac et dynamisme du Nouvel Hollywood. Ça fonctionne!
Et puis je ne le redirais jamais assez : 2h40 de film catastrophe tout en montée en puissance et sans grumeaux véritables, c'est unique!
C'est pour moi le meilleur film catastrophe. Alors on va me dire que ce n'est pas difficile et on aura raison. Mais si le plus grand rival est le Titanic, de Cameron, ce dernier est nettement moins équilibré en termes scénaristiques.
Et je ne résiste pas au plaisir de citer l'échange final entre Newman et McQueen:
- Newman (au pied de la tour fumante) : "J'sais pas. On devrait laisser telle quelle cette carcasse, comme monument dédié à toute la connerie humaine".
- McQueen : "On a eu de la chance cette nuit : on a eu que 250 morts. Et je vais continuer comme ça, à bouffer de la fumée et à ramener des corps jusqu'à ce que quelqu'un nous demande comment les construire."
- Newman : "OK, je vous le demande."
- McQueen : "Vous savez où me trouver. Salut l'architecte.."
J'adore
Je ne savais pas quoi regarder vendredi soir et en traînant sur le replay de TCM Cinéma j'ai vu que c'était son dernier jour de disponibilité.
Un petit tour sur IMDb puis sur le topic qui lui est consacré ici et j'appuyais sur "regarder"...
Aucun regret, je n'ai pas vu le temps passer et je me suis régalé.
La somme de toutes ses qualités vaut à mes yeux bien plus que celle de ses défauts.
D'accord avec tout ce que tu dis , et oui, cet échange final est vraiment classe !.
PS : Même O.J. Simpson y a un petit rôle , et la musique de John Williams emballe bien le tout.
Dernière modification par AntonChigurh le 2 déc. 18, 17:57, modifié 1 fois.
- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oui, mais il sauve un chat!AntonChigurh a écrit :Même O.J. Simpson y a un petit rôle
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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