Il n'est pas question d'index et je sais pas ce que ça veut dire "globalised people".Coxwell a écrit :Je ne rentrerai pas à nouveau sur la question de l'identité du film et la transposition universaliste au sein de la "culture mondialisée", je vais finir par être mis à l'index par la doxa des globalised people.
Ce que je sais est que ce film, sans doute imparfait et critiquable, est tout sauf maladroit et surprend par son climat de mystère et de thriller mental mené à la force d'un sens aigu de la suggestion et de l'allusif (sauf la fin que je ne déteste pas pour autant).
C'est un film vers lequel je n'ai pas eu séance tenante envie de retourner et je ne suis même pas sûr de me précipiter sur le BR quand il paraîtra. Et alors?
Tel quel, je l'ai trouvé splendide et ai ressenti qu'il était un des films les plus importants de l'année.
J'ai donc du mal à comprendre qu'on puisse vouloir absolument prouver qu'on a raison de ne pas l'aimer. Cette une démarche discursive et rhétorique que je ne parviens pas à concevoir.
Je n'ai pas été spécialement emballé par Les Frères Sisters mais il ne me viendrait pas à l'idée de vouloir prouver que j'ai raison de ne pas sauter au plafond.
Ces discussions me paraissent interminables, comme pour The Last Jedi . Sauf que dans ce dernier cas, je fais l'effort d'admettre que Star Wars peut rendre fou de par son impact sur la jeunesse de beaucoup .
Mais sinon je n'intègre pas qu'on puisse non seulement ne voir d'une œuvre que son verre à moitié vide mais surtout que l'on injecte dans un avis une dose inconsidérée de subjectivité sauvage.
Parce que oui, il peut être permis, et profitable, face à ce que propose un artiste, et sans se censurer pour autant, de tempérer quelque peu ses préjugés et d'écouter ce que l'"autre" a à dire.
Bon, en même temps, tu me diras que cela permet d'entretenir le topic et de donner envie à certains d'aller y voir par eux-mêmes .