Je reporte ici ma très brève appréciation :
Robert Bresson avait tiré du récit de Diderot un mélodrame à sa manière, implacable et épuré. Adaptant aux intrigues assassines son plumage de dandy lunaire, Mouret détaille quant à lui les étapes menant chacun des personnages sur la voie de sa perte ou de son salut. À condition d’accepter les conventions d’un cinéma très consciemment littéraire, tiré aux quatre épingles des toilettes, corolles et autres ombrelles, on goûte sans peine à la délicatesse de ces jeux de manipulation amoureuse, qui interroge les désirs et les usages en les mettant à l’épreuve de la parole, qui vogue entre nature et culture, sentiment et libertinage, cruauté et sensibilité, et qui, plutôt que de juger la perfidie d’un être blessé agissant par détresse, prône la bienveillance du pardon et la touchante sincérité des mouvements du cœur. 7/10
zemat a écrit :MADEMOISELLE DE JONCQUIERES : 3,5/10
Très vite soporifique (bien lutté contre le sommeil alors que c'était une séance matinale...) jusqu'à en devenir pénible, heureusement le dernier quart sauve les meubles.
Et je laisse la parole à LordAsriel, qui va se livrer à une vibrante défense du film.Dunn a écrit :Mademoiselle de Joncquières! 6,5/10
Bien écrit et joué dans le genre "Metoo" du 18éme siècle !