Ernst Lubitsch (1892-1947)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jeremy Fox
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

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Thaddeus
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Comédiennes
Avec cette comédie de boulevard aux ressorts, aux quiproquos et aux jeux de coulissements parfaitement réglés, le cinéaste offre un prototype déjà achevé de ce qui sera sa marque de fabrique. Deux couples antinomique (l’un très heureux, l’autre en voie de naufrage) y traversent des turbulences diverses provoquées presque exclusivement par les stratégies de ces dames, tandis que la surface lisse et chatoyante du milieu aristocratique laisse entrevoir une lutte sans merci dont la finalité est la conquête ou la conservation du pouvoir, conçu comme jouissance voluptueuse. Le plaisir est accentué par le jeu très ludique des comédiens (en particulier Adolphe Menjou, tout juste sorti de L’Opinion Publique auquel on pense beaucoup, dans une création suave et réjouissante de gommeux gominé). 4/6

L’éventail de lady Windermere
Luxe, calme et volupté : ainsi pourrait-on définir l’art lubitschien, décliné par cette adaptation d’Oscar Wilde avec une élégance sans éclats et sans ombres. Sous une forme que l’intrigue fragile permet d’épurer à l’extrême, le film déploie le nuancier des stratégies d’écriture propre à l’auteur : incessante circulation des acteurs et des objets, perméabilité du cadre qui joue avec la coulisse du hors-champ, vue partielle et fausse de l’action qu’ont les protagonistes les plus conformistes, prisme de regards induit par un montage sophistiqué, subtile traduction spatiale des rapports humains. La gravité du mélodrame s’équilibre au mordant d’une satire où s’exposent les raideurs de la société victorienne, double aspect justifiant le principe qui répartit le talent et l’humour entre les groupes de personnages. 4/6

Le prince étudiant
À première vue, tous les ingrédients d’un charmant conte de fées sont réunis dans l’histoire de ce prince-héritier qui s’enamoure d’une jeune aubergiste dans la pittoresque bourgade Mittleuropa où il a été envoyé pour parfaire ses études. Idylle bientôt contrariée par le devoir et les exigences de la raison d’état. Chantre proverbial des séductions de l’hédonisme, Lubitsch se laisse cette fois aller à la douce-amertume d’une romance peu à peu gagnée par le désenchantement. Les heureuses gambades dans les champs fleuris n’auront été qu’une parenthèse, les camaraderies scellées par les pintes de bière qu’un sursis de liberté, et la fonction du jeu roi se referme sur son destin sous les clameurs d’une foule inconsciente de son vague à l’âme. Un film mineur mais exécuté avec assurance et habileté. 4/6

L’homme que j’ai tué
Le seul drame tourné par l’auteur aux États-Unis est un vibrant réquisitoire pacifiste dont la tonalité douloureuse inspirera sans doute Sirk pour Le Temps d’aimer et le Temps de mourir. Aux plans des soldats blessés (l’amputé du point de vue duquel on assiste au défilé de la victoire, l’hospitalisé qui hurle en entendant les coups de canon de la cérémonie) s’oppose dès le prologue celui dans la cathédrale sur les épées des officiers couverts de médailles, qui parlent de paix alors que l’image contredit leur propos : la guerre est leur métier, ils attendent la suivante avec impatience. L’usage du "en tant que", source de tant de gags, devient tragique lorsqu’il oppose l’être humain à l’ennemi, allemand ou français. Il faudra au vivant prendre la place du mort, auprès de ses parents et de sa fiancée, pour que la résilience opère. 4/6

Haute pègre
Cela se passe à Venise, décor catalyseur des ramifications et manipulations sentimentales que Lubitsch s’applique à nouer et dénouer. Un jugement infondé pourrait réduire l’art de la suggestion du réalisateur à une tactique de défense, alors qu’au contraire il ne cesse de provoquer et d’attaquer le spectateur. Par un processus d’associations, il parvient à déclencher chez celui-ci la vision mentale de ce que le champ ne montre pas, infirmant le postulat qui veut faire du cinéma un art totalitaire parce qu’il imposerait des images. Toutes les machinations d’amour et de séduction tournent ici autour du déguisement, de l’illusion, de l’affabulation, qui eux-mêmes sont les révélateurs des sentiments des personnages. Léger, sophistiqué, d’un humour spirituel et pétillant : typiquement lubitschien, donc. 4/6

Sérénade à trois
La fameuse Lubitsch touch, ce mode de narration allusif et narquois qui vise à parler de choses volontiers grivoises en les masquant derrière une extrême élégance, fonctionne ici à plein régime. Bien avant tous les classiques du genre, le cinéaste explore les enjeux et ressorts du triangle amoureux et use des feux de l’humour pour mieux traiter des rivalités affectives, du refus des normes, des vertus constructives de la critique, de l’amitié contrariée par la jalousie mais finalement triomphante. Habillant le film comme un vêtement de grand tailleur, les répliques à double sens coulent le long de situations délicieusement subversives, sans que jamais la dynamique de la comédie n’empêche la vérité des personnages de s’épanouir. Tout l’art de dissimuler un propos de moraliste sous une démarche d’amuseur. 5/6

La veuve joyeuse
Du livret de la célèbre opérette, le réalisateur, comme Stroheim avant lui, n’a gardé qu’une vague trame, amplement remaniée par s’adapter à sa vision personnelle. On dira ce qu’on voudra, mais les manières et l’accent bien kitschouille de Maurice Chevalier en fanfaron de ces dames, s’ébrouant dans la jet set hédoniste des années folles, ça vaut son pesant de cacahouètes naphtalinées. Je n’ai pas trop envie de me montrer méchant vis-à-vis de cette comédie assez virevoltante et d’apparence très frivole, qui brode autour de la duperie amoureuse et de la confusion des sentiments quelques savants nœuds vaudevillesques, d’autant que le style du cinéaste fait preuve d’un luxe parfois étonnant (la longue séquence des valses). Il n’empêche que je trouve la désuétude de l’ensemble assez plombante. 3/6

Ange
Chez Lubitsch, l’adultère est platonique mais l’art est consommé. Passé maître dans l’art de déjouer la censure, il manipule en jongleur les notes de l’ambigüité, met en scène des situations où les codes sociaux, d’apparence parfaitement respectable et sophistiquée, s’offrent simultanément comme des codes stylistiques. Le milieu de l’aristocratie fournit à nouveau l’adéquation parfaite entre les manœuvres des protagonistes et celles de l’auteur, tout autant amuseur sarcastique que philosophe éclairé. Car au-delà des roucoulades au clair de lune et des futilités bourgeoises, il travaille ici des sujets existentiels non dépourvus de gravité, exprime une idée conception de l’amour, de la confiance et de l’engagement, cherchant à révéler la vérité des sentiments derrière la sophistication du style. 4/6

La huitième femme de Barbe-bleue
Il est américain, milliardaire, six fois divorcé et une fois veuf, et doit accepter tous les sacrifices pour conquérir sa huitième épouse, sauf peut-être à avouer que son désir n’est pas capricieux et le métamorphoser en véritable amour. Elle est française, aristocrate, sur la paille, et refuse l’assimilation de sa personne à un objet acquis, dans l’attente d’une défaite de son partenaire, d’un renoncement sincère qui permettrait de le démentir. Sur ce canevas propice en situations comiques et sentimentales, le réalisateur fait jouer une logique impeccable, une ingéniosité sans faille, un burlesque instantané. À l’image de son couple vedette, rivalisant de masques, de traits d’esprit et de subterfuges pour finalement se révéler à eux-mêmes, le film génère un charme qui célèbre autant le bonheur que l’intelligence. 4/6

Ninotchka
Lubitsch reprend le décor de La Veuve Joyeuse (le Paris mondain aux charmes plus ou moins décadents) et y parachute Greta Garbo en émissaire stalinienne, plus froide et rigoureuse que les hivers de Sibérie. Évidemment, sa rencontre avec l’opulence capitaliste occidentale va sérieusement ébrécher ses certitudes. La séduction du film, c’est bien sûr le rire de la star, ses cheveux maintenus trop serrés qui se mettent à flotter lors d’un pas plus alerte, c’est la surprise et le tant attendu, le suspense d’un dévoilement. La comédie met un moment avant de trouver son rythme, mais une fois lancée, sa tonalité sarcastique et sa fantaisie romantique, son hymne à la joie de vivre et sa charge féroce contre le régime soviétique (qui frise l’anticommunisme primaire) abattent toute forme de résistance. 4/6

Rendez-vous
Peut-être parce qu’il retourne dans son pays (sur le plan de la fiction), Lubitsch pose sur sa petite maroquinerie hongroise un regard trempé de bienveillance et d’affection. Voir ce film, c’est mesurer le déploiement d’un trajet esthético-économique d’une remarquable concision, dont Hollywood a depuis longtemps perdu le secret. Le spectre du chômage rôde, la solitude et la détresse affleurent, mais l’homogénéité absolue entre de la drôlerie et des sentiments confère à cet exquis marivaudage la douceur rassénérante d’un baume. Employés et patron s’entendent dans une heureuse harmonie, la vérité du cœur trouve son chemin à travers les désaccords passagers, et les acteurs sont au diapason : James Stewart, tout de fraîcheur et de grâce, et Margaret Sullavan, fragile phalène luttant avec son rêve. 5/6
Top 10 Année 1940

Jeux dangereux
En faisant de la répétition du rire le meilleur remède aux horreurs historiques, l’artiste recourt à certaines puissances du cinéma pour abattre symboliquement le régime nazi, et use de l’artifice et de la théâtralité des situations comme d’une arme offensive. Mais si cette charge idéologique, dans la continuité du Dictateur de Chaplin, est si vigoureuse, c’est parce qu’elle s’appuie sur un rythme sans faille du récit, une vitesse imparable des enchaînements, une logique carnavalesque des effets qui en redouble la force de frappe. La construction comique et dramatique est réglée comme un mécanisme d’horlogerie suisse, s’appuyant sur des personnages révélés dans leurs failles, leurs préjugés et leurs mesquineries, mais avec une tendresse de tous les instants. Une œuvre très brillante, et un modèle du genre. 5/6
Top 10 Année 1942

Le ciel peut attendre
Curieux Lubitsch, qui n’a jamais l’air de se prendre au sérieux tout en laissant le spectateur, s’il le souhaite, le prendre au sérieux. De fait, il ne faudrait qu’un petit coup de pouce que cette comédie romantique soit aussi dramatique que Les Fraises Sauvages, sa trame tragique étant révélée comme par une déchirure dans son tissu chatoyant. Avec la pudeur et la gravité qui sont souvent celles des artistes au soir de leur carrière, le cinéaste décline ici la formule canonique de son art de vivre. La poésie allusive et retenue se voile d’une vibrante mélancolie, au sein d’un récit où douleur, deuil et déceptions forment l’existence d’un éternel insatisfait sentimental, et qui est sans doute le double de l’auteur. Bien évidemment, Gene Tierney illumine de sa présence cette conception de l’amour et du bonheur. 4/6
Top 10 Année 1943

La folle ingénue
Il est assez facile de reconnaître dans le personnage de Charles Boyer, Tchèque fuyant en Angleterre le péril nazi, demi-artiste et demi-imposteur dont la totale liberté et l’absence de racines justifient une attitude plaisamment démystificatrice, le reflet estompé de l’auteur. Tout comme on peut voir dans la conclusion un hommage discret aux États-Unis, pays où il est possible à des émigrés de vivre, c’est-à-dire de s’embrasser en public, possible encore de connaître le succès à la condition de le chercher. Mais cette comédie moins mordante, piquante et malicieuse que de coutume reste d’abord une satire de la bourgeoisie de province, fondée sur la reconnaissance classique entre deux êtres que tout oppose, et dont le sens de l’observation sociale pallie un certain déficit de verve et d’originalité. 3/6


Mon top :

1. Rendez-vous (1940)
2. Jeux dangereux (1942)
3. Sérénade à trois (1933)
4. La huitième femme de Barbe-bleue (1938)
5. L’homme que j’ai tué (1932)

Ce cinéma m’a dévoilé un propos aigu et subtil, une mécanique comique très raffinée nourrie de questionnements à la fois graves et ironiques. La comédie sophistiquée, comme l’histoire l’a appelée, a sans doute trouvé chez Lubitsch quelques unes de ses déclinaisons les plus achevées.
Dernière modification par Thaddeus le 25 févr. 24, 11:21, modifié 3 fois.
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Alexandre Angel
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Alexandre Angel »

Avant même de te lire, accord immédiat avec ton number one!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :Avant même de te lire, accord immédiat avec ton number one!

Moi aussi, ex-aequo avec un autre que Thaddeus n'apprécie que modérément, l'exquis et hilarant La Folle ingénue à qui je trouve autant de verve que dans ses autres plus grands films. je m'en suis d'ailleurs longuement expliqué dans ma chronique classikienne.
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Thaddeus
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Thaddeus »

Jeremy Fox a écrit :Moi aussi, ex-aequo avec un autre que Thaddeus n'apprécie que modérément, l'exquis et hilarant La Folle ingénue à qui je trouve autant de verve que dans ses autres plus grands films. je m'en suis d'ailleurs longuement expliqué dans ma chronique classikienne.
Yep, je me rappelle d'ailleurs que tu m'en avais fait la remarque lorsque j'avais découvert le film. A revoir, peut-être.
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Rick Blaine »

Rendez-vous pour moi aussi. Mais ex-aequo avec Le ciel peut attendre.
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Jeremy Fox
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Jeremy Fox »

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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Supfiction »

How Did Lubitsch Do It?, sortie il y a quelques mois, malheureusement en anglais seulement.

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https://www.amazon.fr/How-Did-Lubitsch- ... d+lubitsch

http://filmint.nu/?p=25391
Dernière modification par Supfiction le 23 déc. 18, 13:56, modifié 1 fois.
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Alexandre Angel
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Alexandre Angel »

Supfiction a écrit :How Did Lubitsch Do It?, sortie il y a quelques mois, malheureusement en anglais seulement.

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https://www.amazon.fr/How-Did-Lubitsch- ... d+lubitsch
Je n'aurais jamais le courage de lire un livre en anglais (enfin, je ne crois pas) :?

Sinon, Bertrand Tavernier en parle, dans son avant-dernier billet, en ces termes :

"Autre ouvrage capital, celui que Joseph McBride a consacré à Lubitsch : HOW DID LUBITSCH DO IT ? Dès les premières pages, on est ébloui par le sérieux, la passion de McBride qui fait brusquement surgir un détail très révélateur du génie de Lubitsch durant l’écriture du scénario (les rapports avec le tandem Wilder-Brackett sont passionnants et aussi ceux avec Samson Raphaelson), la préparation ou sur le plateau. Il sera impossible de parler de NINOTCHKA, THE SHOP AROUND THE CORNER, sans se référer à ce livre. Et McBride nous montre la manière dont le cinéaste piège la Censure. Mais il sait aussi brillamment analyser ce qui fait la beauté, l’émotion, la force unique de ces chefs d’œuvres que sont LA FOLLE INGÉNUE, LE CIEL PEUT ATTENDRE, UNE HEURE PRÈS DE TOI, TO BE OR NOT TO BE"
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Kevin95 »

Ça ne m'étonnerait pas qu'une traduction débarque un de ces quatre chez Capricci ou à l'Institut Lumière.
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Supfiction »

Le 21 Mai sur ARTE :

Rosita (1923)

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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par Supfiction »

Supfiction a écrit :Le 21 Mai sur ARTE :

Rosita (1923)

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Stromboli a écrit :
Ann Harding a écrit : Jamais entendu parlé d'une quelconque intervention de Raoul Walsh! probablement une erreur à cause de la présence de George Walsh dans le casting. La nouvelle restau est superbe comparée à l'affreuse copie russe d'origine. Pas un grand Lubitsch, mais sympa à cause de Pickford.
La restauration vaut le coup d’œil, cinématographie et décors sont impressionnants et méritent le visionnage malgré le scénario daté.
Encore dispo 1 jour ou deux, ne manquez pas de regarder ou d'enregistrer j'ai commencé avec méfiance mais la mise en scène est vivante et beaucoup de plans magnifiques.
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hansolo
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par hansolo »

Stromboli a écrit : Rosita (1923)

La restauration vaut le coup d’œil, cinématographie et décors sont impressionnants et méritent le visionnage malgré le scénario daté.
Encore dispo 1 jour ou deux, ne manquez pas de regarder ou d'enregistrer j'ai commencé avec méfiance mais la mise en scène est vivante et beaucoup de plans magnifiques.
Sublime en effet.
On peine a croire que le film a près de 100 ans!
Un beau moment de cinéma :)

Heureusement que Marie Pickford n'a pas pu détruire toutes les copies!
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par The Eye Of Doom »

Je me permet un petit hors sujet
Je vais devoir attendre une hypothétique sortie bluray voire Dvd pour découvrir le film. En effet j'ai tenté hier de le regarder en replay mais ai renoncé en raison des artéfacts de compression trop visibles, particierement rageant car la copie a l'air superbe.
Je n'ai pas réussi à voir via la freebox : le film n'est pas proposé en replay parmis les films de Arte de freebox replay: je ne comprend pas pourquoi. J'ai du passer par l'application Arte dispo sur le menu de ma télé Sony. La j'ai bien accès à l'intégralité des programmes Arte mais : soit mon débit wifi est insuffisant, soit le film est effectivement méchamment compressé. En passant par mon Pc, meme resultat. Les films en replay sont t'ils vraiment proposés en HD ?
À part passer à la fibre, des conseils ?
Merci
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hansolo
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Re: Ernst Lubitsch (1892-1947)

Message par hansolo »

Je n'ai eu aucun souci a le voir sur le Replay d Arte (sur FreeBox) ...
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