Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Joshua Baskin
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Joshua Baskin »

et un mois d'août qui commence plus que bien :

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El Dadal
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par El Dadal »

Mon tiercé de juillet tient en un indé US lo-fi qui nous rappelle que faire de la planche avec son chien ou tirer quelques paniers avec un pote dans sa descente de garage, c'est le maxi plaisir de la vie; l'absurdité de l'arbitraire héritée de Blier et De Broca transfuse Dupieux dans une nouvelle dimension plus littéraire; le jazz de Saint Germain à la sauce Duke Ellington vu par les ricains en 61, ça sent déjà le suranné mais qu'est-ce que c'est classe quand Paul Newman et Sidney Poitier font le bœuf avec Louis Armstrong...

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Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Thaddeus »

Film du mois de juillet


1. L'Homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)


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2. La Fiancée du Pirate (Nelly Kaplan, 1969)


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3. Fucking Åmål (Lukas Moodysson, 1998)


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Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Les Indestructibles 2 (Brad Bird, 2018)
Le prodige du premier volet tenait en grande partie dans le dialogue égalitaire entre monde réel (la vie quotidienne d’une super-famille) et accélérations fantastiques, à travers lequel défi technique et fermeté du récit faisaient feu de tout bois. En bon transfuge de l’animation traditionnelle, Bird reconduit la formule magique et nous gratifie d’une suite haut-de-gamme qui compense un scénario prévisible par une inventivité folle, tant dans la mécanique hilarante du gag que dans la profusion très lisible de l’action. Que l’on ne trouve pas une seconde pour s’y ennuyer n’empêche pas de peser à chaque instant la profondeur de cette aventure en ligne claire, dont la générosité consiste à unifier prosaïque et extraordinaire : sauver le monde ou élever les mômes, l’exploit se tisse d’une seule et même étoffe. 5/6

Au poste ! (Quentin Dupieux, 2018)
Ils ne s’appellent pas Gallien et Martinaud mais Buron et Fugain. Le procès verbal est tapé sur une vieille machine à écrire, et le mobilier rétro du commissariat fleure bon le décorum mitterrandien. Pourtant un téléphone mobile surgit, incongru, tel un pied-de-nez au programme que le réalisateur prend un malin plaisir à suivre tout en faisant semblant de le saboter. Tout est limpide, évident, rigoureusement à sa place, y compris ce qui relève du plus invraisemblable, et l’on se laisse absorber par ce petit théâtre de la paranoïa ordinaire, dont la sobriété visuelle relaie la vélocité burlesque du dialogue, comme par une farce qui ne cesserait de courir après sa chute – laquelle s’avèrera d’ailleurs parfaitement déceptive. L’exercice pourrait être anodin, il amuse et stimule car il est signé Dupieux. C’est pour ça. 4/6

La vie privée d’un sénateur (Jerry Schatzberg, 1979)
À Washington, le sénateur Joe Tynan grenouille avec ses pairs ; à New York, il joue au père de famille remarquable et à l’époux modèle. Ses tribulations ne constituent somme toute que les écarts traditionnels d’un bourgeois écartelé entre les émois de la chair et les diktats de la raison. Ainsi ce qui aurait pu être une charge féroce contre les turpitudes et compromissions de la vie politique américaine relève plutôt de la comédie de mœurs sans conséquence. Dans ses meilleurs moments, Schatzberg donne corps au sujet qui le parcourt : la réalisation d’un fantasme de pouvoir comme désintégration des rapports privés et éclatement de la structure familiale. Mais son inspiration est quelque peu bridée par sa dépendance au scénario, et son écriture errante s’accommode mal d’un carcan dramatique trop préconçu. 4/6

L’île au trésor (Guillaume Brac, 2018)
L’île de loisirs de Cergy Pontoise était déjà au centre de la première partie des Contes de Juillet. En voici le versant documentaire, papillonnage lumineux et bigarré par lequel le cinéaste enregistre à travers quelques échantillons un état commun de sérénité prolongée, en n’évitant pas toujours les écueils de la ténuité et de la répétition. La gravité est tenue à distance d’un regard tout aussi exempt de nostalgie, quand bien même les souvenirs et les facéties de l’enfance y tiennent une place prépondérante. Avec un optimisme chaleureux et bienveillant, le film s’attache ainsi aux gamins resquilleurs, aux ados dragueurs, aux retraités paisibles, aux plongeurs turbulents, plaisanciers suavement alanguis dans l’utopie d’un imaginaire aventurier, propice au bonheur simple de la rencontre et de la vacance. 4/6

Light sleeper (Paul Schrader, 1992)
Si le film ne révolutionne pas la manière américano-bressonnienne de son auteur, il la place à son niveau d’inspiration le plus immédiat, autrement dit le plus physique. C’est moins le récit conventionnellement rédempteur qui happe ici qu’un climat nocturne et légèrement somnambulique, accordé à un scénario de thriller urbain faisant trembler les frontières morales. Dans le clair-obscur ambré d’un New York d’ombres, à l’abri du soleil comme de la lune, l’errance suave du pèlerin, ange déchu sur le point de renaître, vaisseau de colère et d’amour en quête d’une expression personnelle, passe par l’hôpital, les pompes funèbres, les boîtes de nuit, la prison, dessinant un mouvement feutré vers la transformation par la grâce, la force de la douceur – que mon adorée Susan ne saurait mieux personnifier. 4/6

La fête à Henriette (Julien Duvivier, 1952)
En montrant deux auteurs en quête de personnages et de situations, le cinéaste fait entrer le virus dissociant du pirandellisme en action. Évoquer artificiellement des sensations par des procédés devant aider à clore le récit, ouvrir par l’acuité du regard et fermer par l’utilisation de "trucs" souvent associés à des thèmes mélodramatiques : il cherche le scénario qui lui permette d’intégrer ces deux tendances, d’en exprimer le conflit essentiel. Virtuosité rose (le couple qui danse) et virtuosité noire (la poursuite) désignent ainsi la polarité constitutive d’une histoire que l’on reste libre de prendre au premier degré ou au contraire de considérer comme parfaitement illusoire, mais pas plus que tout film imposant sa réalité sans que l’on en soit jamais tout à fait dupe. Un divertissement enlevé, charmant et malicieux. 4/6

Fame (Alan Parker, 1980)
Cadre : la célèbre High School of Performing Arts de New York, sorte de conservatoire municipal où se retrouvent tous les prétendants à la gloire, apprentis musiciens, comédiens ou danseurs confrontés aux difficultés inhérentes à la voie choisie et dont ils découvrent qu’elle est loin d’être royale. Le relatif conformisme du script ne fait que mieux ressortir la volubilité du ton, l’énergie du style, l’étonnante maîtrise du rythme d’un metteur en scène formé à une école où il faut avoir tout dit en trente secondes, et dont le mérite est de mettre des personnages reproduisant dans ce milieu clos le monde extérieur dont ils sont issus (différences, inégalités, injustices), de montrer le rêve au moment du succès et la peur permanente de rester dans l’ombre, sans jamais parvenir à franchir la porte de jade du paradis perdu. 4/6

Soleil vert (Richard Fleischer, 1973)
À l’inverse de Solaris ou de Zardoz, qui lui sont contemporains, cette anti-utopie dénuée de stylisation psychédélique dépeint un avenir aussi inquiétant que plausible. Monde de chaleur étouffante, de pollution jaunâtre, d‘apocalypse écologique, de nourriture synthétique, de surpopulation et de pauvreté, de rationnement et d’esclavage, qui est aussi celui de la cryptocratie organisée où les firmes géantes dictent leur comportement à tous les hommes, jusqu’aux plus hauts placés. Conscient des courants allégoriques qui parcourent l’entreprise, Fleischer réduit au minimum le jeu des idées et le goût pour l’aventure, privilégie l’expression d’une SF maîtresse d’elle-même, libérée de ses signifiants spécifiques, de son intellectualisme primaire, et dont la clarté sèche, sans aménité, dénote bien la modernité. 4/6

À fleur de peau (Steven Soderbergh, 1995)
Le cinéaste s’inscrit pleinement dans le sillon du néo-polar post-moderniste avec ce film noir aux couleurs aqueuses et saturées, au climat métallique et glacé, qui transforme une histoire de garçon pris au piège du passé, d’une femme, de sa propre névrose, en élaboration mentale. La structure temporelle fragmentée situe l’action dans la conscience de cet homme-enfant piégé par une intrigue œdipienne, où tout est mensonge, labyrinthe, volute cérébrale, et dont la pirouette finale désigne le seul gagnant de la partie : l’ultime avatar du Père, qui se trouve du côté du pouvoir. Mais la manière assez artificielle d’abstraire le genre sent quelque peu l’effort, et apparente le résultat à un travail d’étudiant inachevé, d’autant plus frustrant qu’il ne va pas sans une certaine mollesse dans son développement dramatique. 3/6

L’apprenti salaud (Michel Deville, 1977)
Dès le premier plan on est prévenu : voici un jeu dont on nous invite à être les complices, un jeu sur l’apparence, la manipulation et la mise en scène. Deville n’est pas dupe de ses mensonges, il nous prend à témoin, revendique ses astuces d’illusionniste en multipliant clins d’œil et procédés de distanciation. Son montage survolté, que rythment les extraits de Bizet comme autant de leitmotivs ou de contrepoints, est fondé sur l’ellipse qui précipite l’action, accélère le récit, assure la mobilité permanente des sentiments, des dialogues, des comédiens. Et d’un sujet léger traité avec frivolité, naît un divertissement espiègle sur la complicité amoureuse, la perte de l’innocence, la fragilité d’un rêve rocambolesque, qui provoque un délicieux tournis et cherche, jusqu’à l’ultime seconde, à retarder le dégrisement. 5/6

For ever Mozart (Jean-Luc Godard, 1996)
Forever Godard. Après avoir filmé les cieux l’auteur filme cette fois la terre, c’est-à-dire la guerre, à travers l’aventure tragique de trois comédiens découvrant que l’on ne badine pas à Sarajevo. Comme toujours il y a de quoi s’irriter de ce système obsessionnel et mortifère enfermé en lui-même, de ce cinéma-magnétophone qui n’enregistre guère que des bruits parasites, sons brouillés ou citations incantatoires. Autant de partis pris assumés comme une réflexion sur la représentation : le réel y importe moins que l’impossibilité de le donner à voir, que l’omniprésence de fantasmes entravant la culture européenne et la séparant d’un monde en recomposition. Avec parfois quelques fulgurances (une robe rouge sur une plage gris perle), éclats d’une confession pathétique et crépusculaire en forme de miroir brisé. 3/6

Tueurs nés (Oliver Stone, 1994)
En racontant la cavale sanglante puis l’évasion d’un couple d’ex-enfants martyrs, définis par leur incommensurable stupidité, le cinéaste accouche d’un hachis épuisant d’images subliminales et convulsives qui ne cesse d’agresser l’œil, de provoquer, de disjoncter jusqu’à l’overdose. Il tente en quelque sorte la synthèse entre les amphétamines (rythme et boulimie insatiable) et les hallucinogènes (surgissement permanent de visions venues du western au film de prison, des restes de Bonnie et Clyde à ceux des Tueurs de la Lune de miel). Il traite surtout sa croisade contre la décadence en déchaînant une sorte de pornographie audiovisuelle, à la stridence aussi constante qu’arbitraire, et dont l’outrance accentue la grossièreté démonstrative de la charge-bulldozer contre l’exploitation médiatique de la violence. 3/6

Ces messieurs dames (Pietro Germi, 1966)
Quitter l’Italie du Sud pour la patrie de Goldoni n’empêche pas l’auteur de poursuivre son inventaire des médiocrités et petitesses des passions humaines. Ainsi observe-t-il à la loupe grossissante un quarteron de séducteurs licencieux et de cocus aphasiques, de pucelles en chaleur et de matrones acariâtres, vitelloni pour lesquels rien n’est scandaleux pourvu que ce ne soit pas public. En trois sketches construits sur un schème identique de satire sociale, il se livre à une satire acide des tabous qui pourchassent et persécutent l’amour dans les villes de province. La concision dans l’effet et la férocité du propos, vertus d’une ironie classique aimant à se souligner elle-même avec une prétention justifiée, permettent d’atteindre le point où la vulgarité devient un style et où ce style découle d’une honnêteté artistique. 4/6

Contes de juillet (Guillaume Brac, 2017)
Aléas du tournage, préparation minimale, revendication de l’amateurisme et, pour une certaine part, improvisation : tels sont les choix, inverses de ceux de la maîtrise, qui président à la conception de ces deux moyen-métrages placés sous le signe de l’impondérable, de la fraîcheur, de l’ouverture modeste à ce que le quotidien offre de beauté diffuse. S’appuyant sur le concours actif de jeunes comédiens longuement interrogés sur leurs parcours, leurs rêves, leurs amours et leurs convictions, Brac relève avec finesse un éventail d’élans, de dispositions et de variations affectives prélevées à la douceur estivale, caisse de résonance où la parole se donne facilement mais où un geste trop empressé, un mot malhabile, une attitude impromptue peuvent contrarier l’harmonie d’une amitié ou d’un jeu de séduction. 4/6



Et aussi :

Fucking Åmål (Lukas Moodysson, 1998) - 5/6
La Fiancée du pirate (Nelly Kaplan, 1969) - 5/6
L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988) - 5/6
The guilty (Gustav Möller, 2018) - 4/6
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Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Juin 2018Sans un bruit (John Krasinski, 2018)
Mai 2018Riches et célèbres (George Cukor, 1981)
Avril 2017Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964)
Mars 2018Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017)
Février 2018Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017)
Janvier 2018Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017)
Décembre 2017Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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El Dadal
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Message par El Dadal »

Thaddeus a écrit : 1. L'Homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)


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Chef d'oeuvre d'une noirceur confondante. Entêtant, le film ne peut que s'imprimer durablement dans la mémoire de ceux qui l'ont vu, avec sa mécanique imparable. Toujours un peu tenté de découvrir le remake américain que le réalisateur lui-même à tourné avec Jeff Bridges reprenant le rôle de Donnadieu, mais on lit partout que ça ne lui arrive pas à la cheville.
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Demi-Lune
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Demi-Lune »

"Restez, sinon vous ne saurez jamais ce qui est arrivé à Madame Saskia."

C'est peut-être pas du verbatim, mais cette réplique me flanque la chair de poule rien que d'y repenser.
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Film du mois

1 Fresh de Boaz Yakin

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2 Daisy Clover de Robert Mulligan

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3 Les Révoltés de l'an 2000 de Narciso Ibáñez Serrador

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4 Le Rôdeur de Joseph Losey

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5 Mais ne nous délivrez pas du mal de Joël Seria

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

El Dadal a écrit :
Thaddeus a écrit : 1. L'Homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)


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Chef d'oeuvre d'une noirceur confondante. Entêtant, le film ne peut que s'imprimer durablement dans la mémoire de ceux qui l'ont vu, avec sa mécanique imparable. Toujours un peu tenté de découvrir le remake américain que le réalisateur lui-même à tourné avec Jeff Bridges reprenant le rôle de Donnadieu, mais on lit partout que ça ne lui arrive pas à la cheville.

Je me le note depuis le temps que j'en entends parler.
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tenia
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par tenia »

Je l'ai sous le coude depuis des années, faudrait que je m'y mette aussi.
Et il parait effectivement que le remake est affreux et totalement dispensable, notamment parce que la fin a été complètement changée (pour le pire, cinématographiquement parlant).
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Flol
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Message par Flol »

La fin du remake est bien bien plus positive que celle désespérée de l'original. Donc ça perd quasi tout son intérêt.
Mais la musique du remake est signée Goldsmith, donc bon...vous voyez, quoi.
Max Schreck
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Message par Max Schreck »

Trois vrais beaux morceaux filmiques, suprenants, intelligents et forts en émotion :


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1. The Descendants (Payne), agréablement embarqué par ce très bon film, juste et touchant

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2. Etat de siège (Costa-Gavras), impressionnant de maîtrise

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3. Libre et assoupi (Guedj), une vraie chouette comédie, impeccablement écrite, charmante et drôle



Films découverts
Un dimanche à la campagne (Tavernier), belle, paisible et profonde parenthèse sur le temps, avec un extraordinaire Louis Ducreux
Donne-moi la main (Vincent), le genre de film dont je comprends bien les intentions mais qui ne me transporte pas vraiment pendant le visionnage
Les Fantômes du chapelier (Chabrol), Chacha travaille son atmosphère, au détriment de l'aspect policier, et c'est un peu dommage
Tout de suite maintenant (Bonitzer), pas mal du tout, une sorte de conte moral dans lequel je retrouve avec plaisir le goût du cinéaste pour les petites touches d'absurde
Week-ends (Villacèque), franchement peu emballant, cinématographiquement limite indigent
L'Echappée belle (Cherpitel), c'est gentillet... mais parfaitement anecdotique


Films revus (Hors compétition)
...


Séries TV
Paris, etc. (S.1), en cours...


Mes films des années précédentes
Spoiler (cliquez pour afficher)
- 2005 -
mai = Locataires (Kim)
juin = Le roi singe (Lau)
juillet = Femmes au bord de la crise de nerf (Almodovar)
aout = Mr & Mrs Smith (Liman)
septembre = Hatari! (Hawks)
octobre = The End of Evangelion (Anno)
novembre = A History of violence (Cronenberg)
decembre = Rocky (Avildsen)

- 2006 -
janvier = Catch-22 (Nichols)
février = Casablanca (Curtiz)
mars = Vous ne l'emporterez pas avec vous (Capra)
avril = It's always fair weather (Donen, Kelly)
mai = Les Salauds dorment en paix (Kurosawa)
juin = La bombe (Watkins)
juillet = Les Complices de la dernière chance (Fleischer)
octobre = Victor/Victoria (Edwards)
novembre =Reds (Beatty)
décembre = La fille de Ryan (Lean)

- 2007 -
janvier = The fountain (Aronofski)
février = Voyage à deux (Donen)
mars = La môme (Dahan)
avril = Bird (Eastwood)
mai = Sur la route de Madison (Eastwood)
juin = Boulevard de la mort (Tarantino)
juillet = Persepolis (Satrapi+Parronaud)
août = Scaramouche (Sidney)
septembre = The Stunt man (Rush)
octobre = El Topo (Jodorowsky)
novembre = Good Will Hunting (Van Sant)
décembre = Sept jours en mai (Frankenheimer)

- 2008 -
janvier = Tess (Polanski)
février = Silkwood (Nichols)
mars = The Darjeeling limited (Anderson)
avril = M*A*S*H (Altman)
mai = Un conte de Noël (Desplechin)
juin = Vincent, François, Paul...et les autres (Sautet)
juillet = Jacquot de Nantes (Varda)
août = Le Jugement des flèches (Fuller)
septembre = Mo' better blues (Lee)
octobre = La 25e heure (Verneuil)
novembre = Two lovers (Gray)
décembre = L'Orphelinat (Bayona)

- 2009 -
janvier = Sans retour (Hill)
février = The Curious case of Benjamin Button (Fincher)
mars = Touchez pas au grisbi (Becker)
avril = Pour le pire et pour le meilleur (Brooks)
mai = Casque d'or (Becker)
juin = Le Trou (Becker)
juillet = À bout de course (Lumet)
août = Cria cuervos (Saura)
septembre = De force avec d'autres (Reggiani)
octobre = Tarzan (Lima+Buck)
novembre = Duck soup (McCarey)
décembre = Esclave de l'amour (Mikhalkov)

- 2010 -
janvier = Up (Docter+Peterson)
février = Agora (Amenabar)
mars = Fantastic Mr. Fox (Anderson)
mai = The Ghost writer (Polanski)
juin = Still walking (Kore-Eda)
juillet = Dans ses yeux (Campanella)
août = Filles perdues, cheveux gras (Duty)
septembre = The Eiger sanction (Eastwood)
novembre = The Social network (Fincher)
décembre = Ghostbusters (Reitman)

- 2011 -
janvier = La Princesse de Montpensier (Tavernier)
février = Le 7e jour (Saura)
mars = Black swan (Aronosky)
avril = Le Viager (Tchernia)
mai = The Tree of life (Malick)
juillet = Summer wars (Hosoda)
août = Melancholia (von Trier)
septembre = Rango (Verbinski)
octobre = Sans témoins (Mikhalkov)
novembre = La Princesse et la grenouille (Clements+Musker)
décembre = Toy Story 3 (Unkrich)

- 2012 -
janvier = Into the wild (Penn)
février = The Molly maguires (Ritt)
avril = Nacido y criado (Trapero)

- 2014 -
octobre = Mommy (Dolan)
novembre = De rouille et d'os (Audiard)
décembre = Ça commence aujourd'hui (Tavernier)

- 2015 –
janvier = Morse (Aldredson)
février = La Guerre est déclarée (Donzelli)
mai = Distric 9 (Blomkamp)
juin = Super 8 (Abrams)
juillet = Laurence anyways (Dolan)
août = Star trek : into darkness (Abrams)
septembre = Le Vent se lève (Miyazaki)
octobre = Before midnight (Linklater)
novembre = Les Amours imaginaires (Dolan)
décembre = Boyhood (Linklater)

- 2016 -
janvier = Les Drôles de poissons-chats (Sainte-Luce)
février = The Revenant (Iñarittu)
mars = Vice-versa (Docter+Del Carmen)
avril = Rue de la violence (Martino)
mai = Martha Marcy May Marlene (Durkin)
juin = La Vie d'Adèle (Kechiche)
juillet = La Tortue rouge (Dudok de Wit)
septembre = The Constant gardener (Meirelles)
octobre = Toutes nos envies (Lioret)
décembre = Enemy (Villeneuve)

- 2017 -
janvier = Jersey boys (Eastwood)
février = Incendies (Villeneuve)
mars = Shin Godzilla (Anno+Higuchi)
avril = La Sociologue et l'ourson (Théry+Chaillou)
mai = Les Chemins de la liberté (Weir)
juin = Room (Abrahamson)
juillet = Gallipoli (Weir)
août = Landru (Chabrol)
septembre = Radio flyer (Donner)
octobre = Voyages avec ma tante (Cukor)
novembre = Blue collar (Schrader)
décembre = Les Cinq légendes (Ramsay)

- 2018 -
janvier = The Outsiders - the complete novel (Coppola)
février = K19 - the widowmaker (Bigelow)
mars = Stardust memories (Allen)
avril = Harmonium (Kôji Fukada)
mai = Everybody knows (Farhadi)
juin = Rendez-vous de juillet (Becker)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par AntonChigurh »

L'homme qui voulait savoir est majoritairement en français mais avec des passages en néerlandais ?.
J'ai bien envie de le découvrir... :oops:
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Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jeremy Fox »

Max Schreck a écrit :
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1. The Descendants (Payne), agréablement embarqué par ce très bon film, juste et touchant

Je ne m'en lasse pas... ni de sa BO très dépaysante
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Thaddeus
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Thaddeus »

AntonChigurh a écrit :L'homme qui voulait savoir est majoritairement en français mais avec des passages en néerlandais ?
C'est cela.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Max Schreck »

Jeremy Fox a écrit :
Max Schreck a écrit :
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1. The Descendants (Payne), agréablement embarqué par ce très bon film, juste et touchant

Je ne m'en lasse pas... ni de sa BO très dépaysante
Oui, et encore une raison de plus d'admirer la qualité des choix de carrière de Clooney.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par MJ »

Tom Peeping a écrit :Image
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Joshua Baskin a écrit :Image
Ne change rien!
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