Commentaires à propos de votre film du mois
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- The Boogeyman
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Au rayon découvertes, un mois d'Avril dominé par Sidney Lumet.
Paradoxalement si le topic s'appelait "déception, déconvenue, navet... du mois" le réalisateur serait aussi en forte représentation (Avec Piege Mortel - 1982 / L’Avocat du diable - 1993 entres autres). Ca a été tout l'un ou tout l'autre.
Ce qui m'amène à évoquer un de ses films qui a quand même été présenté et sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes en 1992 : Une étrangère parmi nous.
Film qui se targue d'une plutôt bonne réputation, qui s'offre même une critique positive et un 7/10 sur DVDClassik... tous cela ajoutant donc à la confusion de la vision du dit film car j'ai pour ma part assisté à une douloureuse séance face à un navet ; le mot étant encore trop timide je trouve ; l'ensemble m'ayant semblé d'un grande bêtise, d'un mauvais gout, des interprétations désastreuses (Melanie Griffith et John Pankow sont consternants) et des dialogues bêtifiants n'aidant pas les interprétations. Je n'ai absolument rien trouvé à sauver de ce film vraiment pénible.
1 • The Offence - 1973 / S. Lumet _ 8
2 • L’Île aux chiens - 2018 / Wes Anderson _ 8
3 • Mystery Train - 1989 / J. Jarmusch _ 7,5
4 • La Colline des hommes perdus - 1965 / S. Lumet _ 7,5
5 • À bout de course - 1988 / S. Lumet _ 7
Paradoxalement si le topic s'appelait "déception, déconvenue, navet... du mois" le réalisateur serait aussi en forte représentation (Avec Piege Mortel - 1982 / L’Avocat du diable - 1993 entres autres). Ca a été tout l'un ou tout l'autre.
Ce qui m'amène à évoquer un de ses films qui a quand même été présenté et sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes en 1992 : Une étrangère parmi nous.
Film qui se targue d'une plutôt bonne réputation, qui s'offre même une critique positive et un 7/10 sur DVDClassik... tous cela ajoutant donc à la confusion de la vision du dit film car j'ai pour ma part assisté à une douloureuse séance face à un navet ; le mot étant encore trop timide je trouve ; l'ensemble m'ayant semblé d'un grande bêtise, d'un mauvais gout, des interprétations désastreuses (Melanie Griffith et John Pankow sont consternants) et des dialogues bêtifiants n'aidant pas les interprétations. Je n'ai absolument rien trouvé à sauver de ce film vraiment pénible.
1 • The Offence - 1973 / S. Lumet _ 8
2 • L’Île aux chiens - 2018 / Wes Anderson _ 8
3 • Mystery Train - 1989 / J. Jarmusch _ 7,5
4 • La Colline des hommes perdus - 1965 / S. Lumet _ 7,5
5 • À bout de course - 1988 / S. Lumet _ 7
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Pas de film prévu ce soir, donc le bilan de mon mois ressemble à ça :
1.
Isle of Dogs - Wes Anderson
2.
Je veux seulement que vous m'aimiez - Rainer Werner Fassbinder
3.
L'Opéra - Jean-Stéphane Bron
4.
The City of the Dead - John Llewellyn Moxey
5.
Faute d'amour - Andreï Zviaguintsev
1.
Isle of Dogs - Wes Anderson
2.
Je veux seulement que vous m'aimiez - Rainer Werner Fassbinder
3.
L'Opéra - Jean-Stéphane Bron
4.
The City of the Dead - John Llewellyn Moxey
5.
Faute d'amour - Andreï Zviaguintsev
- El Dadal
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Une très belle scène de danse traditionnelle, une douceur globale dans l'approche et la photo, James Gandolfini jeune avec des cheveux... Pas un grand film, mais si on veut trouver des points positifs, on peut.The Boogeyman a écrit : Ce qui m'amène à évoquer un de ses films qui a quand même été présenté et sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes en 1992 : Une étrangère parmi nous.
Film qui se targue d'une plutôt bonne réputation, qui s'offre même une critique positive et un 7/10 sur DVDClassik... tous cela ajoutant donc à la confusion de la vision du dit film car j'ai pour ma part assisté à une douloureuse séance face à un navet ; le mot étant encore trop timide je trouve ; l'ensemble m'ayant semblé d'un grande bêtise, d'un mauvais gout, des interprétations désastreuses (Melanie Griffith et John Pankow sont consternants) et des dialogues bêtifiants n'aidant pas les interprétations. Je n'ai absolument rien trouvé à sauver de ce film vraiment pénible.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Ce n'est pas un argument valableEl Dadal a écrit :James Gandolfini jeune avec des cheveux...
D'autant que la fameuse scène soit disant "sensible" (dixit la critique de Olivier Bitoun sur DVDClassik) concernant son personnage
est aussi mal interprétée et aussi mal dialogué que le reste.
Etant donné que le spectateur est introduit dans l'univers via le personnage comico-outrancié interprété par Melanie Griffiths qui a un jeu et des dialogues aussi subtiles qu'un semi-remorque, j'ai pas du tout ressenti cette approche. Non vraiment il n'y a rien qui pourrait me faire revoir le film autrement.El Dadal a écrit :une douceur globale dans l'approche
Mais ce n'est que mon expérience et mon ressenti et je salue celles et ceux qui ont réussis à y voir une oeuvre sensible et profonde sur la confrontation de 2 mondes.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Mon duo du mois:
The Rider, Chloe Zhao
You never really here, Lynne Ramsay
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en avril
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
Annihilation (Alex Garland, 2018) 0
Cinq scientifiques femmes envoyées explorer une zone mystérieuse y découvrent d'inquiétantes mutations du vivant. Si le film était resté sur de la SF d'aventures avec du fond, il aurait sans doute été excellent. Hélas, la lenteur ampoulée du rythme, le jeu monolithique (comme souvent) de Natalie Portman, la laideur et l'inintelligibilité de la fin ajoutés à la prétention de l'ensemble ont raison de la patience et on finit par se dire tout ça pour ça ? Netflix
Instalife / Ingrid goes West (Matt Spicer, 2017) **
Une jeune femme instable s'installe à L.A. pour se rapprocher d'une starlette (Elizabeth Olsen) qu'elle suit sur Instagram. Pas la comédie attendue car les scénaristes ont choisi la détresse psychologique pour ce pamphlet qui décortique les tentations et les ravages du réseau social. Aubrey Plaza assure sur le fil l'incarnation d'un personnage peu aimable qui cristallise les excès d'individus fragiles dépendants à leur selfies et à leurs likes. Bien vu. BR DE
Hitlers Hollywood / Hitler's Hollywood (Rüdiger Suchsland, 2017) ***
A travers une pléthore d'extraits de films produits en Allemagne de 1933 à 1945, ce doc explore le vocabulaire, la grammaire et le symbolisme visuels du cinéma nazi, de la comédie à la propagande. Si la thèse (le IIIe Reich lui-même aurait été une réalisation au sens cinématographique) est captivante mais discutable, les fascinants extraits - on veut voir tous les films - montrent l'hypertrophie des sentiments et des messages véhiculés. Un essai brillant. DVD Z2 DE
My friend Dahmer (Marc Meyers, 2017) ***
En 1978, la dernière année scolaire de Jeffrey Dahmer. Cette adaptation de la BD de Derf Backderf (copain de classe de Dahmer), débute avec humour par les excentricités comportementales du futur serial killer et vire vers la franche inquiétude en suivant la plongée de celui-ci dans la psychose. Dans un rôle complexe, Ross Lynch (frais sorti de Disney Channel) est étonnant. Un film dérangeant, sorte de prequel hybride de "Carrie" et de "Elephant". BR US
Casting JonBenet (Kitty Green, 2017) **
En 1996, JonBenet Ramsey, reine de beauté de 6 ans, est retrouvée morte par ses parents dans leur maison du Colorado. De ce fait divers non élucidé qui obsède l'Amérique, la réalisatrice tire une galerie de portraits : ceux de candidats à un casting pour un film qui ne sera pas réalisé. Chacun y va de son avis, de son histoire personnelle, de ses fêlures. Le mix de confession, de performance, de cruauté et de propos de comptoir est fascinant. Netflix
Desert hearts (Donna Deitch, 1985) **
En 1959 près de Reno, Nevada, une enseignante de Columbia en attente de divorce et une jeune lesbienne du coin sont attirées l'une par l'autre. Un petit film indépendant dont l'histoire d'amour simple et apaisée entre deux femmes ne joue pas de provocation, de voyeurisme ou de jugement, ce qui en fait toute l'originalité et la force, aujourd'hui comme il y près de 35 ans. Helen Shaver et Patricia Charbonneau forment un couple d'écran rayonnant. BR UK
Ces folles filles d'Eve / Where the boys are (Henry Levin, 1960) **
Un weekend du Spring Break, quatre copines de fac partent rencontrer des garçons à Fort Lauderdale. Les prémices de la révolution sexuelle font une discrète apparition dans ce film du tournant des 60's où la sociologie à la sauce hollywoodienne panache avec l'humour avant de bifurquer vers le drame alarmiste, moins convaincant. Dolores Hart, Paula Prentiss, Yvette Mimieux et (dans une moindre mesure) Connie Francis sont super. BR US
La femme de feu / Ramrod (André de Toth, 1947) **
Dans l'Utah, le fille d'un propriétaire terrien demande à un ancien alcoolique de l'aider à établir son propre ranch malgré les menaces des concurrents. Un western aux accents de film noir et au scénario parfois emberlificoté où l'héroïne ment et manipule en faisant des victimes directes et collatérales. Veronica Lake (froide mais c'est elle et ça lui va bien) et Joel McCrea (très touchant) mènent un excellent casting dans de beaux paysages naturels. BR UK
L'atelier (Laurent Cantet, 2017) **
A La Ciotat, une femme écrivain anime un atelier d'écriture pour quelques jeunes. Le conflit couve avec l'un, ombrageux et attiré par la droite radicale. Si l'histoire enfonce des portes ouvertes (le désoeuvrement conduit à la délinquance ; la culture est un repère...), l'intensité du jeu de Matthieu Lucci, une révélation dans son premier rôle, est captivante. Marina Foïs, la seule actrice pro du film, semble par contraste presque fausse. A voir, pour lui. BR FR
The Big TNT Show (Larry Pearce, 1966) *
Capitalisant sur le succès du TAMI Show de 1964, la suite vient un an plus tard. Dans un auditorium de L.A. rempli d'ados excités, 11 invités performent (Ray Charles, Petula Clark, Bo Diddley, Joan Baez, The Ronettes, Roger Miller, The Byrds, Donovan...). Contrairement au dynamisme du TAMI Show, l'ensemble est inégal et poussif, les artistes ayant peu d'homogénéité. Tina Turner emporte le morceau avec un remuant "Please, please, please". BR US
Happy end (Michael Haneke, 2017) **
A Calais, trois générations d'une famille bourgeoise renfermée sur elle-même subissent l'assaut de leurs frustrations. On est d'abord assez perdu dans les conflits éclatés des personnages avant de s'y laisser guider par la tragique petite fille (Fantine Harduin, formidable) dans cette comédie féroce de noirceur qui ne laisse aucun de ses membres intact. Evidemment, la mise en scène de Haneke est brillante, le casting aussi (Trintignant notamment). BR FR
The kid (Charles Chaplin, 1921) **
Le vagabond trouve et élève un enfant abandonné. Le premier long métrage du réalisateur (à 55', c'est plutôt un moyen métrage) présente des moments de grâce inoubliables, tous lorsque le petit Jackie Coogan est à l'écran : son naturel radieux est irrésistible. Malgré la séquence du rêve à la fin, qui casse un peu la dynamique du film, l'humanité et la générosité des rapports entre les personnages principaux annoncent les plus grands Chaplin. BR UK
Beatriz at dinner (Miguel Arteta, 2017) ***
A Los Angeles, une sophrologue mexicaine se retrouve à un dîner chic où un des riches convives la traite avec condescendance jusqu'à l'affrontement. Un conte implacable dont les éléments de satire sociale font vite place à une tension psychologique qui tourne au malaise. Salma Hayek et John Lithgow, formidables, incarnent les deux faces et mentalités d'une Amérique au dialogue rompu. Sec et cruel, le premier film pamphlet sur l'ère Trump ? DVD Z1 US
Sarati le Terrible (André Hugon, 1937) **
A Alger, un entrepreneur crapuleux amoureux de sa nièce voit d'un mauvais oeil l'arrivée d'un docker atypique dont s'éprend la jeune femme. Sur un étonnant thème de désir incestueux, un film où le réalisateur discret a eu le flair de laisser le champ libre à une brochette d'acteurs qui font des numéros exceptionnels : Harry Baur, géant ; Jacqueline Laurent et Georges Rigaud, très bons ; Dalio sublime de cabotinage et Jean Tissier de veulerie. Enreg TV
Une soirée étrange / The old dark house (James Whale, 1932) **
Lors d'une tempête, des voyageurs trouvent refuge dans un manoir occupé par une famille d'inquiétants excentriques. Ce film méconnu du cycle d'horror Universal des Thirties, malgré son scénario trop bavard et statique, est sublimé par son humour, une mise en scène utilisant au mieux le décor gothique, le N&B contrasté et l'enthousiasmant casting (Melvyn Douglas, Charles Laughton, Ernest Thesiger, Gloria Stuart et Boris Karloff, génial). BR US
The Crown, Saison 1 (Peter Morgan/Netflix, 2016) *** Mon film du mois
La vie et la carrière d'Elizabeth Windsor, la reine Elizabeth II (ici, les débuts de 1952 à 1955). Ouvrir les portes de Buckingham Palace sur le quotidien et les affaires de la famille royale d'Angleterre, l'idée héritée de "The Queen" (Frears, 2006) fonctionne à plein régime dans ce drame intimiste porté par l'excellence de son scénario, de sa production et de ses acteurs. L'Histoire par un trou de serrure et le portrait touchant d'une femme sans équivalent. BR FR
La femme infidèle (Claude Chabrol, 1969) ***
Un assureur découvre que sa femme le trompe et tue l'amant. D'une histoire limpide, Chabrol tire une tragédie autour d'un couple glacé qui se réveille. Stéphane Audran et Michel Bouquet, déplacés dans le cadre comme des mannequins, désincarnent leurs personnages auxquels la figure crédule de Maurice Ronet fait opposition. La mise en scène qui touche à l'abstraction rengorge de symboles, tel le flic livide et silencieux de la fin. TV
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
Annihilation (Alex Garland, 2018) 0
Cinq scientifiques femmes envoyées explorer une zone mystérieuse y découvrent d'inquiétantes mutations du vivant. Si le film était resté sur de la SF d'aventures avec du fond, il aurait sans doute été excellent. Hélas, la lenteur ampoulée du rythme, le jeu monolithique (comme souvent) de Natalie Portman, la laideur et l'inintelligibilité de la fin ajoutés à la prétention de l'ensemble ont raison de la patience et on finit par se dire tout ça pour ça ? Netflix
Instalife / Ingrid goes West (Matt Spicer, 2017) **
Une jeune femme instable s'installe à L.A. pour se rapprocher d'une starlette (Elizabeth Olsen) qu'elle suit sur Instagram. Pas la comédie attendue car les scénaristes ont choisi la détresse psychologique pour ce pamphlet qui décortique les tentations et les ravages du réseau social. Aubrey Plaza assure sur le fil l'incarnation d'un personnage peu aimable qui cristallise les excès d'individus fragiles dépendants à leur selfies et à leurs likes. Bien vu. BR DE
Hitlers Hollywood / Hitler's Hollywood (Rüdiger Suchsland, 2017) ***
A travers une pléthore d'extraits de films produits en Allemagne de 1933 à 1945, ce doc explore le vocabulaire, la grammaire et le symbolisme visuels du cinéma nazi, de la comédie à la propagande. Si la thèse (le IIIe Reich lui-même aurait été une réalisation au sens cinématographique) est captivante mais discutable, les fascinants extraits - on veut voir tous les films - montrent l'hypertrophie des sentiments et des messages véhiculés. Un essai brillant. DVD Z2 DE
My friend Dahmer (Marc Meyers, 2017) ***
En 1978, la dernière année scolaire de Jeffrey Dahmer. Cette adaptation de la BD de Derf Backderf (copain de classe de Dahmer), débute avec humour par les excentricités comportementales du futur serial killer et vire vers la franche inquiétude en suivant la plongée de celui-ci dans la psychose. Dans un rôle complexe, Ross Lynch (frais sorti de Disney Channel) est étonnant. Un film dérangeant, sorte de prequel hybride de "Carrie" et de "Elephant". BR US
Casting JonBenet (Kitty Green, 2017) **
En 1996, JonBenet Ramsey, reine de beauté de 6 ans, est retrouvée morte par ses parents dans leur maison du Colorado. De ce fait divers non élucidé qui obsède l'Amérique, la réalisatrice tire une galerie de portraits : ceux de candidats à un casting pour un film qui ne sera pas réalisé. Chacun y va de son avis, de son histoire personnelle, de ses fêlures. Le mix de confession, de performance, de cruauté et de propos de comptoir est fascinant. Netflix
Desert hearts (Donna Deitch, 1985) **
En 1959 près de Reno, Nevada, une enseignante de Columbia en attente de divorce et une jeune lesbienne du coin sont attirées l'une par l'autre. Un petit film indépendant dont l'histoire d'amour simple et apaisée entre deux femmes ne joue pas de provocation, de voyeurisme ou de jugement, ce qui en fait toute l'originalité et la force, aujourd'hui comme il y près de 35 ans. Helen Shaver et Patricia Charbonneau forment un couple d'écran rayonnant. BR UK
Ces folles filles d'Eve / Where the boys are (Henry Levin, 1960) **
Un weekend du Spring Break, quatre copines de fac partent rencontrer des garçons à Fort Lauderdale. Les prémices de la révolution sexuelle font une discrète apparition dans ce film du tournant des 60's où la sociologie à la sauce hollywoodienne panache avec l'humour avant de bifurquer vers le drame alarmiste, moins convaincant. Dolores Hart, Paula Prentiss, Yvette Mimieux et (dans une moindre mesure) Connie Francis sont super. BR US
La femme de feu / Ramrod (André de Toth, 1947) **
Dans l'Utah, le fille d'un propriétaire terrien demande à un ancien alcoolique de l'aider à établir son propre ranch malgré les menaces des concurrents. Un western aux accents de film noir et au scénario parfois emberlificoté où l'héroïne ment et manipule en faisant des victimes directes et collatérales. Veronica Lake (froide mais c'est elle et ça lui va bien) et Joel McCrea (très touchant) mènent un excellent casting dans de beaux paysages naturels. BR UK
L'atelier (Laurent Cantet, 2017) **
A La Ciotat, une femme écrivain anime un atelier d'écriture pour quelques jeunes. Le conflit couve avec l'un, ombrageux et attiré par la droite radicale. Si l'histoire enfonce des portes ouvertes (le désoeuvrement conduit à la délinquance ; la culture est un repère...), l'intensité du jeu de Matthieu Lucci, une révélation dans son premier rôle, est captivante. Marina Foïs, la seule actrice pro du film, semble par contraste presque fausse. A voir, pour lui. BR FR
The Big TNT Show (Larry Pearce, 1966) *
Capitalisant sur le succès du TAMI Show de 1964, la suite vient un an plus tard. Dans un auditorium de L.A. rempli d'ados excités, 11 invités performent (Ray Charles, Petula Clark, Bo Diddley, Joan Baez, The Ronettes, Roger Miller, The Byrds, Donovan...). Contrairement au dynamisme du TAMI Show, l'ensemble est inégal et poussif, les artistes ayant peu d'homogénéité. Tina Turner emporte le morceau avec un remuant "Please, please, please". BR US
Happy end (Michael Haneke, 2017) **
A Calais, trois générations d'une famille bourgeoise renfermée sur elle-même subissent l'assaut de leurs frustrations. On est d'abord assez perdu dans les conflits éclatés des personnages avant de s'y laisser guider par la tragique petite fille (Fantine Harduin, formidable) dans cette comédie féroce de noirceur qui ne laisse aucun de ses membres intact. Evidemment, la mise en scène de Haneke est brillante, le casting aussi (Trintignant notamment). BR FR
The kid (Charles Chaplin, 1921) **
Le vagabond trouve et élève un enfant abandonné. Le premier long métrage du réalisateur (à 55', c'est plutôt un moyen métrage) présente des moments de grâce inoubliables, tous lorsque le petit Jackie Coogan est à l'écran : son naturel radieux est irrésistible. Malgré la séquence du rêve à la fin, qui casse un peu la dynamique du film, l'humanité et la générosité des rapports entre les personnages principaux annoncent les plus grands Chaplin. BR UK
Beatriz at dinner (Miguel Arteta, 2017) ***
A Los Angeles, une sophrologue mexicaine se retrouve à un dîner chic où un des riches convives la traite avec condescendance jusqu'à l'affrontement. Un conte implacable dont les éléments de satire sociale font vite place à une tension psychologique qui tourne au malaise. Salma Hayek et John Lithgow, formidables, incarnent les deux faces et mentalités d'une Amérique au dialogue rompu. Sec et cruel, le premier film pamphlet sur l'ère Trump ? DVD Z1 US
Sarati le Terrible (André Hugon, 1937) **
A Alger, un entrepreneur crapuleux amoureux de sa nièce voit d'un mauvais oeil l'arrivée d'un docker atypique dont s'éprend la jeune femme. Sur un étonnant thème de désir incestueux, un film où le réalisateur discret a eu le flair de laisser le champ libre à une brochette d'acteurs qui font des numéros exceptionnels : Harry Baur, géant ; Jacqueline Laurent et Georges Rigaud, très bons ; Dalio sublime de cabotinage et Jean Tissier de veulerie. Enreg TV
Une soirée étrange / The old dark house (James Whale, 1932) **
Lors d'une tempête, des voyageurs trouvent refuge dans un manoir occupé par une famille d'inquiétants excentriques. Ce film méconnu du cycle d'horror Universal des Thirties, malgré son scénario trop bavard et statique, est sublimé par son humour, une mise en scène utilisant au mieux le décor gothique, le N&B contrasté et l'enthousiasmant casting (Melvyn Douglas, Charles Laughton, Ernest Thesiger, Gloria Stuart et Boris Karloff, génial). BR US
The Crown, Saison 1 (Peter Morgan/Netflix, 2016) *** Mon film du mois
La vie et la carrière d'Elizabeth Windsor, la reine Elizabeth II (ici, les débuts de 1952 à 1955). Ouvrir les portes de Buckingham Palace sur le quotidien et les affaires de la famille royale d'Angleterre, l'idée héritée de "The Queen" (Frears, 2006) fonctionne à plein régime dans ce drame intimiste porté par l'excellence de son scénario, de sa production et de ses acteurs. L'Histoire par un trou de serrure et le portrait touchant d'une femme sans équivalent. BR FR
La femme infidèle (Claude Chabrol, 1969) ***
Un assureur découvre que sa femme le trompe et tue l'amant. D'une histoire limpide, Chabrol tire une tragédie autour d'un couple glacé qui se réveille. Stéphane Audran et Michel Bouquet, déplacés dans le cadre comme des mannequins, désincarnent leurs personnages auxquels la figure crédule de Maurice Ronet fait opposition. La mise en scène qui touche à l'abstraction rengorge de symboles, tel le flic livide et silencieux de la fin. TV
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Vincente gagne sur le fil!
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
....et puis, comment résister à la "chanson du troll" ?AtCloseRange a écrit :Vincente gagne sur le fil!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
The Crown, Meet me in St Louis... ce mois de mai commence très fort
Surtout que pour ma part superbe découverte pour le débuter avec ce film dont je n'ai pas fini de vous parler alors que je n'en attendais strictement rien :
Un western aussi réjouissant qu'étonnant, aussi remuant que plastiquement splendide, qui fonctionne aussi bien comme comédie westernienne que comme western à part entière avec des séquences d'anthologies. Un des très grands Richard Lester malgré sa réputation plus que médiocre.
Surtout que pour ma part superbe découverte pour le débuter avec ce film dont je n'ai pas fini de vous parler alors que je n'en attendais strictement rien :
Un western aussi réjouissant qu'étonnant, aussi remuant que plastiquement splendide, qui fonctionne aussi bien comme comédie westernienne que comme western à part entière avec des séquences d'anthologies. Un des très grands Richard Lester malgré sa réputation plus que médiocre.
- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Encore un exemple de films que j'avais dans le collimateur dès leur sortie et que je vois enfin.....38 ans plus tard.Jeremy Fox a écrit : Les Joyeux débuts de Butch Cassidy et le Kid (Butch and Sundance: The Early Days) : Richard Lester 1979 : 8/10
J'ai bien apprécié (mais pas autant que toi) et ça m'a rappelé toute une époque où je tournais autour de Richard Lester (je n'ai toujours pas vu Royal Flash , ni Petulia)
Tu connais Juggernaut, je pense?
Ce que j'aime bien chez Lester (et qui est un peu oublié maintenant), c'est ce sens de la trouvaille (une bonne idée peut-être pas par plan, mais par scène), et cet humour british (alors que c'est un américain).
Tu l'as vu à quelle heure??
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai du le voir comme toi lorsqu'il était passé en prime time au début des 80's ; je n'avais pas aimé mais l'adolescence et tout ça..Tu connais Juggernaut, je pense?
C'est bien ?
L'humour de ce western est réjouissant de bout en bout, surtout pour moi qui suis très difficile dans le domaine de la comédie. Et ce dès la première scène de l'harmonica et surtout dès la seconde de la sortie de prison au cours de laquelle, monsieur Cassidy, trop honnête pour mentir, ne se décide pas à promettre au gouverneur de ne plus être hors-la-loicet humour british (alors que c'est un américain).
Minuit uneTu l'as vu à quelle heure??
- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oui, c'est pas mal : le film catastrophe le plus original de l'histoire du genre.Jeremy Fox a écrit :J'ai du le voir comme toi lorsqu'il était passé en prime time au début des 80's ; je n'avais pas aimé mais l'adolescence et tout ça.. C'est bien ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Alexandre Angel a écrit :Oui, c'est pas mal : le film catastrophe le plus original de l'histoire du genre.Jeremy Fox a écrit :J'ai du le voir comme toi lorsqu'il était passé en prime time au début des 80's ; je n'avais pas aimé mais l'adolescence et tout ça.. C'est bien ?
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
FILM D'AVRIL
3 BILLBOARDS - LES PANNEAUX DE LA VENGEANCE (Martin McDonagh, 2017) *****
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