Le four gigantesque de Un raccourci dans le temps dans le monde entier montre - s'il en était besoin - que ce discours grotesque ne semble pas obtenir d'adhésion populaire ...hellrick a écrit :Est ce que ça existait avant ce genre de texte, j'ai l'impression qu'on ne voit plus que ça depuis environ 2 ans alors est ce que ça existait avant mais que ça restait confiné dans la sphère des "déjà convaincus" parce qu'il ne me semble pas en avoir jamais vu avant 2015...
Mais c'est p'tet moi, ça fait pas longtemps que je connais des mots comme SJW, féminazie, etc.
ou c'est vraiment une invention récente?
Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Il y a un magnifique horoscope juste en-dessous.
C'est toujours la preuve d'un site fiable
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Il faut écrire con.ne.s, aujourd'hui.harry a écrit :C'est moi ou bien les cons sont toujours de plus en plus nombreux sur cette planete?
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Pour être précis:Thaddeus a écrit :Il faut écrire con.ne.s, aujourd'hui.harry a écrit :C'est moi ou bien les cons sont toujours de plus en plus nombreux sur cette planete?
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
L'autrice est une petite fille de François Truffaut.AtCloseRange a écrit :Il y a un magnifique horoscope juste en-dessous.
C'est toujours la preuve d'un site fiable
D'autres critiques qui vont dans le même sens :
Steven Spielberg’s film portrays video gamers at their worst
Ready Player One panders to a lame, sexist nerd culture that needs to die
“Ready Player One” Sacrifices Another Dynamic Female Character for Male Gaze
et une réponse à celles-ci :
The Critics Must Be Crazy: 'Ready Player One' Doesn't Glorify Toxic Nerd Culture
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
C’est pas tant que les gens sont plus cons qu’avant ; c’est plutôt que ces gens ont désormais accès à des tribunes qui leur permettent de déverser leurs théories à la con, ce qui n’était pas le cas avant.
Mais il y a aussi un effet de mode/putaclic, tout le monde s’engouffre dans ce courant des critiques sur l’angle sociétal, tout simplement parce que ça fait du buzz, du clash et des articles en réponses à ces articles. Tout ça pour faire parler.
Et la preuve que ça marche : on est en train d’en parler.
Mais il y a aussi un effet de mode/putaclic, tout le monde s’engouffre dans ce courant des critiques sur l’angle sociétal, tout simplement parce que ça fait du buzz, du clash et des articles en réponses à ces articles. Tout ça pour faire parler.
Et la preuve que ça marche : on est en train d’en parler.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Tout à fait.
Pour en revenir au film, deux trucs m'ont frappée : le peu de références (du moins non brèves, à la limite du subliminal) relatives à la filmographie de Spielberg dans le film. Et le fait que dans ce film axé pop culture des années 80/90, le pseudo du héros (Parzival) renvoie à un autre univers : les écrits autour du chevalier Parzival (récit allemand du XIii siècle inspiré en partie par le Perceval de Chrétien de Troyes ) qui s'est lancé dans la conquête du Graal (et qui l'a ramené-c'est dans un dialogue du film, et c'est ce que raconte aussi le Parsifal de Wagner), même s'il est question du Graal dans Indiana Jones et la dernière croisade. Sans doute des thèmes et personnages (le Graal, Perceval, la légende arthurienne etc...) plus ancrés dans la culture populaire anglo-saxonne que chez nous.
Pour en revenir au film, deux trucs m'ont frappée : le peu de références (du moins non brèves, à la limite du subliminal) relatives à la filmographie de Spielberg dans le film. Et le fait que dans ce film axé pop culture des années 80/90, le pseudo du héros (Parzival) renvoie à un autre univers : les écrits autour du chevalier Parzival (récit allemand du XIii siècle inspiré en partie par le Perceval de Chrétien de Troyes ) qui s'est lancé dans la conquête du Graal (et qui l'a ramené-c'est dans un dialogue du film, et c'est ce que raconte aussi le Parsifal de Wagner), même s'il est question du Graal dans Indiana Jones et la dernière croisade. Sans doute des thèmes et personnages (le Graal, Perceval, la légende arthurienne etc...) plus ancrés dans la culture populaire anglo-saxonne que chez nous.
Dernière modification par aelita le 7 avr. 18, 19:17, modifié 1 fois.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Je n'ai pas lu le bouquin, mais apparemment Ernest Cline a bourré son récit de références à l'univers de Spielberg, mais ce dernier et Zak Penn ont choisi délibérément de les retirer.aelita a écrit :le peu de références (du moins non brèves, à la limite du subliminal) relatives à la filmographie de Spielberg dans le film.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
C'est plus que probable, certainement pour éviter un effet "auto-promotion" .
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Plus marquant encore : l'absence quasi-totale de référence à Star Wars. J'ai bien cru entendre à un moment le bruit d'un TIE fighter, mais vu le phare indépassable de la pop culture des année 80s-90s que constitue la trilogie originelle, c'est une absence assez marquante. Joie des droits d'auteurs, à n'en pas douter...
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Oui, c'est assez étrange. Il n'y a même pas d'allusion dans les dialogues. S'il y en a , ou dans les images et la bande-son, c'est subliminal (j'ai cru à un moment qu'on mettrait une musique façon le thème de Dark Vador, sauf que non).
En dehors de problèmes de droits, c'est peut-être aussi que, contrairement aux autres films auxquels il est plus ou moins fait allusion, c'est une saga toujours en cours, et non une série de films pouvant susciter un effet "nostalgie ".
En dehors de problèmes de droits, c'est peut-être aussi que, contrairement aux autres films auxquels il est plus ou moins fait allusion, c'est une saga toujours en cours, et non une série de films pouvant susciter un effet "nostalgie ".
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Le faucon millenium est évoqué au détour d'une phrase (entre Wade et Nolan chez IOI), et Parzival porte une ceinture qui rapelle fortement celle de Han Solo, logotée Cosmocat (de mémoire). Je ne pense pas que la ceinture soit le fruit du hasard, c'est même assez bien vu en fait.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Selon Spielberg en interview, c'est exactement ça. Compte tenu des ses relations, les droits n'etaient pas du tout le problème.aelita a écrit : En dehors de problèmes de droits, c'est peut-être aussi que, contrairement aux autres films auxquels il est plus ou moins fait allusion, c'est une saga toujours en cours
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Moi qui croyais que le Parzifal étaitaelita a écrit :Tout à fait.
Pour en revenir au film, deux trucs m'ont frappée : le peu de références (du moins non brèves, à la limite du subliminal) relatives à la filmographie de Spielberg dans le film. Et le fait que dans ce film axé pop culture des années 80/90, le pseudo du héros (Parzival) renvoie à un autre univers : les écrits autour du chevalier Parzival (récit allemand du XIii siècle inspiré en partie par le Perceval de Chrétien de Troyes ) qui s'est lancé dans la conquête du Graal (et qui l'a ramené-c'est dans un dialogue du film, et c'est ce que raconte aussi le Parsifal de Wagner), même s'il est question du Graal dans Indiana Jones et la dernière croisade. Sans doute des thèmes et personnages (le Graal, Perceval, la légende arthurienne etc...) plus ancrés dans la culture populaire anglo-saxonne que chez nous.
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Je sors
La matière de Bretagne plus ancrée en Grande-Bretagne et son aire linguistique qu'en France, y compris la Bretagne ?
Possible, mais en même temps la matière de France est presque oubliée dans l'hexagone, hormis Charlemagne et Roland, et encore.
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Re: Ready Player One (Steven Spielberg - 2018)
Vu hier soir avec mon neveu de 15 ans.
Ca faisait longtemps que Spielberg n'avait pas réalisé un pur popcorn movie!
Le film fourmille de références a repartir grosso-modo en 2 moitiés: chaque moitié des references sera indéchiffrable par l'autre moitié du public ... (mon neveu captait instantanément une moitié des références, j'en comprenais une partie de l'autre moitié).
Peut être que les quadra en capteront davantage mais toutes les references aux jeux vidéo des années 80 ... difficile de ne pas se sentir largué
Et le mode "roller coaster" adopté par le film dans les scènes d'action finit par lasser même si c'est toujours bien plus lisible qu'un Michael Bay.
Le scénario très linéaire s'avère assez décevant: le héros coche tranquillement les cases quasi sans anicroches avec un méchant calqué sur Ed Dillinger dans Tron.
La deuxième partie du film qui lorgne agréablement sur
J'ai en revanche détesté la référence a un film de Kubrick: incompréhensible dans le cadre du film et assez indigeste.
La BO de Silvestri est par contre irréprochable.
J'ai apprécié le duo Morrow/Halliday qui fait irrésistiblement penser à Wozniak/Jobs.
Plus de mal a cerner a qui Spielberg s'identifie dans le récit: j'ai immédiatement pensé à Wade (ressemblance physique !!) mais finalement Halliday semble tenir la corde
Ca faisait longtemps que Spielberg n'avait pas réalisé un pur popcorn movie!
Le film fourmille de références a repartir grosso-modo en 2 moitiés: chaque moitié des references sera indéchiffrable par l'autre moitié du public ... (mon neveu captait instantanément une moitié des références, j'en comprenais une partie de l'autre moitié).
Peut être que les quadra en capteront davantage mais toutes les references aux jeux vidéo des années 80 ... difficile de ne pas se sentir largué
Et le mode "roller coaster" adopté par le film dans les scènes d'action finit par lasser même si c'est toujours bien plus lisible qu'un Michael Bay.
Le scénario très linéaire s'avère assez décevant: le héros coche tranquillement les cases quasi sans anicroches avec un méchant calqué sur Ed Dillinger dans Tron.
La deuxième partie du film qui lorgne agréablement sur
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J'ai en revanche détesté la référence a un film de Kubrick: incompréhensible dans le cadre du film et assez indigeste.
La BO de Silvestri est par contre irréprochable.
J'ai apprécié le duo Morrow/Halliday qui fait irrésistiblement penser à Wozniak/Jobs.
Plus de mal a cerner a qui Spielberg s'identifie dans le récit: j'ai immédiatement pensé à Wade (ressemblance physique !!) mais finalement Halliday semble tenir la corde
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