Je n'en suis pas sûr. Je crois que certains sujets "condamnent" un film à ne pas être anecdotique (d'où l'exemple du Bosch que tu as toi-même introduit). Des tas de fictions dont le cadre présentent un arrière-plan historique grave (y compris la déportation) peuvent être anecdotiques si le scénario central ne présente pas d'enjeu autre que celui qui pourrait être appliqué dans un autre cadre. Exemple : To be or not to be, s'il n'était pas ce chef d'oeuvre, pourrait être anecdotique. Pas Le Dictateur, dont LE sujet est Adolf Hitler. Pour moi, Amen, qui traite frontalement des complaisances de l'Eglise vis-à-vis de la déportation ne peut être anecdotique. La Rafle de Roselyne Bosch, dont le sujet est contenu dans le titre, non plus. Sauf que ce dernier me paraît détestable.AtCloseRange a écrit :oui mais voilà, le sujet ne dicte pas si un film est anecdotique ou pas.
Costa-Gavras
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Re: Costa-Gavras
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Costa-Gavras
On va être d'accord pour ne pas être d'accord.
Je ne trouve pas qu'Amen soit anecdotique (même s'il a des défauts) mais on pourrait trouver des tas de films traitant de génocides et autres qui le sont.
Je ne trouve pas qu'Amen soit anecdotique (même s'il a des défauts) mais on pourrait trouver des tas de films traitant de génocides et autres qui le sont.
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Re: Costa-Gavras
Sujet et résultat sont deux choses différentes... L'importance du sujet d'Amen ne souffre d'aucune contestation, mais la concrétisation à l'écran n'est pas vraiment au diapason de cette importance, pour moi. De mémoire, la facture fait très téléfilm (pour Costa-Gavras comme pour d'autres, j'ai toujours du mal avec les "assagissements" de fin de carrière qui s'apparentent souvent en réalité à des régressions pures et simples) et l'intrigue, très didactique.Alexandre Angel a écrit :Je trouve, pour le coup, l'adjectif inapproprié compte-tenu du sujet du film (les compromissions de l'Eglise avec le régime nazi, ça ne me paraît pas vraiment anecdotique).Demi-Lune a écrit :Intéressants mais anecdotiques
Amen (2001)
Ça n'empêche pas le film d'être intéressant, comme je disais, ni courageux ou recommandable. Simplement, ramené à l'échelle de la carrière du cinéaste, c'est un opus que je ne peux personnellement pas mettre sur le même piédestal que les réussites que j'ai classées.
Je me demande de toute façon si le grand Costa-Gavras ne s'éteint pas après Music box.
Enfin, il faudrait que je le revoie, pour affiner le jugement. J'étais allé le voir à l'époque au cinéma avec ma classe de collège... les années filent.
Je me souviens bien du scandale qu'il avait provoqué, notamment pour son affiche où croix catholique et croix gammée étaient fusionnées.
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Re: Costa-Gavras
Petit hors-sujet...Commissaire Juve a écrit :Perso, j'aime beaucoup. Vu plusieurs fois.Demi-Lune a écrit :On parle rarement de La main droite du diable (1988) lorsqu'on évoque les films de Costa-Gavras. C'est injuste parce que le film mérite franchement le détour.
En fait, c'est Debra Winger que j'aime beaucoup.
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Re: Costa-Gavras
Je me souvenais surtout de Theresa Russell dans ce film
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Re: Costa-Gavras
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Re: Costa-Gavras
Ah ça ! Terrible !Rockatansky a écrit :Je me souvenais surtout de Theresa Russell dans ce film
Mais les deux nanas sont super dans le film.
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Re: Costa-Gavras
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Re: Costa-Gavras
Là maintenant et jusqu'à midi, Constantin Costa-Gavras s'exprime sur France Culture, génial
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... ais-pas-la
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Re: Costa-Gavras
Sortie des mémoires de Costa-Gavras. Présentation :
Va où il est impossible d'aller
Mémoires
Costa-Gavras
Né en Arcadie, dans une Grèce déchirée par l’Occupation et la guerre civile, le jeune Costa-Gavras n’aurait jamais pu imaginer nous emmener comme il le fait aujourd’hui là où il lui était impossible d’aller.
Il arrive à Paris en 1955, immigré sans argent. Son rêve : suivre des études. Au hasard des rencontres, il découvrira la Sorbonne, la Cinémathèque d’Henri Langlois, et deviendra rapidement, après avoir fait l’Idhec, l’assistant des plus grands : René Clair, René Clément, Jacques Demy, Henri Verneuil, Jean Becker, Jean Giono, le tout muni d’une carte de travail qui excluait tout assistanat de mise en scène.
Il passe à la réalisation avec un premier film coup de poing, Compartiments tueurs. Et enchaîne les succès internationaux avec Z, L’Aveu, Section spéciale, Music Box, Missing, Amen… Il est l’auteur de dix-huit films qui ont autant changé le cinéma que notre manière de voir le monde.
Ses Mémoires retracent sa jeunesse, sa vie d’« avant », et fourmillent de détails sur Hollywood, les acteurs, les tournages, comme sur le rôle majeur qu’il a joué à la Cinémathèque française. On y croise bien sûr des légendes, Luis Buñuel ou John Ford, des actrices et acteurs tels Romy Schneider, Jessica Lange, Jean Seberg, Jack Lemmon, Marlon Brando, John Travolta ou Dustin Hoffman. Mais plus encore, ce livre redonne vie à une magnifique famille de pensée dont il suffit d’évoquer les noms – Yves Montand, Simone Signoret, Jorge Semprún, Salvador Allende, Arthur et Lise London, Chris Marker, Romain Gary – pour faire comprendre que Costa-Gavras a été nourri des plus grands rêves de notre époque, comme de ses combats les plus rudes. http://www.seuil.com/ouvrage/va-ou-il-e ... 2021393897
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Re: Costa-Gavras
Ah, c'est pour ça qu'il était invité sur Fr Culture il y a 2 jours...
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Re: Costa-Gavras
Il est drôle ce journaliste italien, à tomber à la renverse...
Même s'il fait cela semble-t-il pour faire réfléchir sur les failles actuelles de la presse.
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Re: Costa-Gavras
Je comprends pourquoi Clair de femme n'est pas plus abordé que ça au sein de sa filmo : bon ratage en ce qui me concerne.
La perspective de voir le cador du suspense politisé s'intéresser à l'intime, avec deux pareilles têtes d'affiche, ça envoie du rêve. Mais Costa-Gavras ne semble pas savoir quelle direction emprunter ni quel ton choisir. Subséquemment, il ne choisit pas, et navigue un peu à vue (drame du quotidien, mélodrame, comédie burlesque...). Plus grave encore, je le tiens pour responsable des prestations à côté de la plaque d'Yves et Romy, tour à tour dans le sous et le sur-jeu, rarement en phase, et totalement desservis par des dialogues ampoulés au dernier degré.
Le film est plutôt beau et calme, comme une espèce de rêve éveillé, et la crise morale que traverse le personnage de Montand est a posteriori passionnante, mais ça n'en fait pas un bon film pour autant.
Tout le monde à le droit de rater une marche, joker pour Costa !
La perspective de voir le cador du suspense politisé s'intéresser à l'intime, avec deux pareilles têtes d'affiche, ça envoie du rêve. Mais Costa-Gavras ne semble pas savoir quelle direction emprunter ni quel ton choisir. Subséquemment, il ne choisit pas, et navigue un peu à vue (drame du quotidien, mélodrame, comédie burlesque...). Plus grave encore, je le tiens pour responsable des prestations à côté de la plaque d'Yves et Romy, tour à tour dans le sous et le sur-jeu, rarement en phase, et totalement desservis par des dialogues ampoulés au dernier degré.
Le film est plutôt beau et calme, comme une espèce de rêve éveillé, et la crise morale que traverse le personnage de Montand est a posteriori passionnante, mais ça n'en fait pas un bon film pour autant.
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