Hirokazu Kore-Eda
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- Machino
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Re: Hirokazu Kore-eda
Mon top après la récente découverte de son dernier film.
- 1 - Still Walking (2008)
Un week-end en famille que n'aurait certainement pas renié Ozu. Justesse des relations, finesse des situations, un film sensible qui avec peu (scénario minimaliste) en dit pourtant beaucoup et marque profondément. On peut y être indifférent, moi, ça me bouleverse. 9/10
- 2 - Nobody Knows (2003)
Difficile de trouver les mots pour parler de ce film. Le regard sensible de Kore-Eda s'oppose frontalement à la dureté de la société moderne et à l'indifférence des adultes. Le contraste qui en résulte est saisissant et poignant. Accessoirement, avec ce film Kore-eda démontre tout son talent pour filmer et diriger les enfants. 8,5/10
- 3 - Tel père, tel fils (2013)
Un film très beau et très émouvant dans lequel la filiation est finement abordée et consciencieusement questionnée, tout en se permettant une observation saillante sur la société japonaise et son obsession de réussite. Kore-eda plus que jamais le réalisateur de la famille et de l'enfance. 8,5/10
- 4 - After Life (1998)
Dans un style quasi-documentaire étonnant, Kore-eda fait revivre une dernière fois les morts en leur accordant un dernier souvenir. Poétique et émouvant. 7/10
- 5 - Maborosi (1995)
Premier film, la mort et le deuil à surmonter, déjà. Puis la vie d'après à habiter tant bien que mal, à consentir douloureusement. 7/10
- 6 - I Wish - Nos vœux secrets (2011)
Le souvenir d'un film d'une espièglerie touchante et la confirmation d'un cinéaste très juste dans sa représentation de l'enfance. 7/10
- 7 - Distance (2001)
La nature, la forêt, hors de la ville et du temps, pour se remémorer et ne pas oublier. Une journée, une parenthèse avec les morts avant de revenir à sa vie sans forcément de réponses. Un film mystérieux. 6,5/10
- 8 - Air Doll (2009)
Conte moderne poético-déprimant où le vide affectif des uns côtoie la misère sexuelle des autres. Délicat, dans tous les sens du terme. 6/10
- 1 - Still Walking (2008)
Un week-end en famille que n'aurait certainement pas renié Ozu. Justesse des relations, finesse des situations, un film sensible qui avec peu (scénario minimaliste) en dit pourtant beaucoup et marque profondément. On peut y être indifférent, moi, ça me bouleverse. 9/10
- 2 - Nobody Knows (2003)
Difficile de trouver les mots pour parler de ce film. Le regard sensible de Kore-Eda s'oppose frontalement à la dureté de la société moderne et à l'indifférence des adultes. Le contraste qui en résulte est saisissant et poignant. Accessoirement, avec ce film Kore-eda démontre tout son talent pour filmer et diriger les enfants. 8,5/10
- 3 - Tel père, tel fils (2013)
Un film très beau et très émouvant dans lequel la filiation est finement abordée et consciencieusement questionnée, tout en se permettant une observation saillante sur la société japonaise et son obsession de réussite. Kore-eda plus que jamais le réalisateur de la famille et de l'enfance. 8,5/10
- 4 - After Life (1998)
Dans un style quasi-documentaire étonnant, Kore-eda fait revivre une dernière fois les morts en leur accordant un dernier souvenir. Poétique et émouvant. 7/10
- 5 - Maborosi (1995)
Premier film, la mort et le deuil à surmonter, déjà. Puis la vie d'après à habiter tant bien que mal, à consentir douloureusement. 7/10
- 6 - I Wish - Nos vœux secrets (2011)
Le souvenir d'un film d'une espièglerie touchante et la confirmation d'un cinéaste très juste dans sa représentation de l'enfance. 7/10
- 7 - Distance (2001)
La nature, la forêt, hors de la ville et du temps, pour se remémorer et ne pas oublier. Une journée, une parenthèse avec les morts avant de revenir à sa vie sans forcément de réponses. Un film mystérieux. 6,5/10
- 8 - Air Doll (2009)
Conte moderne poético-déprimant où le vide affectif des uns côtoie la misère sexuelle des autres. Délicat, dans tous les sens du terme. 6/10
Dernière modification par LéoL le 4 janv. 14, 17:01, modifié 1 fois.
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Re: Hirokazu Kore-eda
Oui, je suis assez d'accord avec toi.LéoL a écrit :Un cinéaste
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Re: Hirokazu Kore-eda
Un cinéaste que j'aime beaucoup disais-je doncRatatouille a écrit :Oui, je suis assez d'accord avec toi.LéoL a écrit :Un cinéaste
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Re: Hirokazu Kore-eda
Pas revu depuis sa sortie dvd (japonais) il y a 6 ans, mais je garde un excellent souvenir de Hana, que la vision des films suivants n'a jamais dépassé. Et c'est pourtant le seul film de Kore-Eda qui n'est pas sorti en salle française, allez comprendre.
En fouinant dans les archives du forum, je viens de retrouver ma petite critique datée du 9 Décembre 2006:
Je connais peu Koreeda, mais j'ai l'impression que ses films sont d'une tonalité assez sombre en général. Or ici, point du tout, malgré cette histoire de vengeance. Ca tend franchement vers la comédie, mais sans exagération et avec subtilité; tout en pervertissant ce qui me parait être les codes du genre
En fouinant dans les archives du forum, je viens de retrouver ma petite critique datée du 9 Décembre 2006:
Je connais peu Koreeda, mais j'ai l'impression que ses films sont d'une tonalité assez sombre en général. Or ici, point du tout, malgré cette histoire de vengeance. Ca tend franchement vers la comédie, mais sans exagération et avec subtilité; tout en pervertissant ce qui me parait être les codes du genre
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Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
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Re: Hirokazu Kore-eda
Marcus a écrit :Pas revu depuis sa sortie dvd (japonais) il y a 6 ans, mais je garde un excellent souvenir de Hana, que la vision des films suivants n'a jamais dépassé. Et c'est pourtant le seul film de Kore-Eda qui n'est pas sorti en salle française, allez comprendre.
J'avais lu ça dans un numéro de Positif, le dossier traitait de la distribution des films en France, il y avait une table ronde entre 4 distributeurs différents. L'un des quatre parlait ainsi du film de Koreeeda.En première page, -Kaonashi Yupa- a écrit :[...] Entre temps Koreeda a fait un autre long métrage, Hana yori mo nayo qu'un distributeur français (Diaphana ou Pyramide, je ne sais plus) n'a jamais su comment sortir, comment le distribuer. Pas encore pu voir ce film, je suppose que c'est particulier et que Koreeda y changeait un peu de style.[...]
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Re: Hirokazu Kore-eda
Avant d'aller voir Tel père tel fils (le ciné au Japon ça coûte un bras ) je voulais me faire un avis sur le cinéaste. J'ai donc loué Still Walking.
Bonne impression dans l'ensemble. Le portrait de la famille se déroule de manière fine et parfois cruelle, avec un sens du détail qui justifie la parenté avec Ozu (parfois attribuée de manière abusive). Mais la parenté s'arrête là. La caméra de Koreeda est plus mobile, plus proche du documentaire. Commentaire pertinent je sais En revanche j'ai une petite réserve concernant l'épilogue. Alors que tout le reste m'a semblé fin, la voix off et la dernière visite au cimetière m'ont semblé plutôt superflus. Pas au point de gâcher le reste. Mais j'aurais préféré que le film s'achève sur la séparation et l'histoire du sumo.
Bonne impression dans l'ensemble. Le portrait de la famille se déroule de manière fine et parfois cruelle, avec un sens du détail qui justifie la parenté avec Ozu (parfois attribuée de manière abusive). Mais la parenté s'arrête là. La caméra de Koreeda est plus mobile, plus proche du documentaire. Commentaire pertinent je sais En revanche j'ai une petite réserve concernant l'épilogue. Alors que tout le reste m'a semblé fin, la voix off et la dernière visite au cimetière m'ont semblé plutôt superflus. Pas au point de gâcher le reste. Mais j'aurais préféré que le film s'achève sur la séparation et l'histoire du sumo.
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Re: Hirokazu Kore-eda
Still Walking (2008) Pourquoi ce titre en anglais??
Ça m'a beaucoup fait penser à Notre petite soeur avec le deuil au coeur des relations familiales cependant si son dernier film était chaleureux et tourné vers l'avenir, celui-ci est profondément mélancolique, tout en retenue, en non-dit (les personnages en racontent souvent plus dans ce qu'ils ne (se) disent pas) mais dans les deux cas Kore-eda touche là à l'intime (et donc à l'universel) avec une grande finesse et c'est bouleversant.
Sinon je suis assez d'accord avec le message précédent sur la fin:
Ça m'a beaucoup fait penser à Notre petite soeur avec le deuil au coeur des relations familiales cependant si son dernier film était chaleureux et tourné vers l'avenir, celui-ci est profondément mélancolique, tout en retenue, en non-dit (les personnages en racontent souvent plus dans ce qu'ils ne (se) disent pas) mais dans les deux cas Kore-eda touche là à l'intime (et donc à l'universel) avec une grande finesse et c'est bouleversant.
Sinon je suis assez d'accord avec le message précédent sur la fin:
Mama Grande! a écrit : En revanche j'ai une petite réserve concernant l'épilogue. Alors que tout le reste m'a semblé fin, la voix off et la dernière visite au cimetière m'ont semblé plutôt superflus. Pas au point de gâcher le reste. Mais j'aurais préféré que le film s'achève sur la séparation et l'histoire du sumo.
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Re: Hirokazu Kore-eda
Après la tempête - 2016
Je ne vois pas d'équivalent contemporain au cinéaste japonais en ce qui concerne ce fabuleux don d'observation et la poésie du quotidien qui en découle, sans cependant que ce ne soit austère une seule seconde. Un bouleversant cinéma de l'intime, une petite musique - au propre comme au figuré- qui me touche énormément. Son personnage principal de grand dadais un peu égoïste et escroc est grandement attachant et les séquences qui le confrontent à sa mère sont peut-être les plus belles -tout en étant les plus simples- que j'ai pu voir jusqu'à présent chez le réalisateur. Dans cet opus, pas mal également de cocasserie avec ce duo de détectives vraiment savoureux. Un petit bonheur de cinéma qui même s'il n'atteint pas les sommets des deux précédents à cause d'un petit ventre mou à mi-film n'en constitue pas moins un film inoubliable.
Je ne vois pas d'équivalent contemporain au cinéaste japonais en ce qui concerne ce fabuleux don d'observation et la poésie du quotidien qui en découle, sans cependant que ce ne soit austère une seule seconde. Un bouleversant cinéma de l'intime, une petite musique - au propre comme au figuré- qui me touche énormément. Son personnage principal de grand dadais un peu égoïste et escroc est grandement attachant et les séquences qui le confrontent à sa mère sont peut-être les plus belles -tout en étant les plus simples- que j'ai pu voir jusqu'à présent chez le réalisateur. Dans cet opus, pas mal également de cocasserie avec ce duo de détectives vraiment savoureux. Un petit bonheur de cinéma qui même s'il n'atteint pas les sommets des deux précédents à cause d'un petit ventre mou à mi-film n'en constitue pas moins un film inoubliable.
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Re: Hirokazu Kore-eda
The third murder
Le maître japonais délaisse les chroniques familiales pour un film de procès tourné en vidéo, où la vérité limpide au début devient de plus en plus inaccessible au fur et à mesure des face à faces entre l'avocat et son client.
Le résultat est à mon avis bluffant. Non seulement la tension est savamment entretenue, mais aussi les questionnements métaphysiques sur la justice et la vérité sont posés sans pathos, sans facilités. Les personnages et leurs relations sont traités avec la même finesse que dans ses drames familiaux, ce qui rend leur confusion face au crime et à la justice des hommes d'autant plus proche. J'espère que ce bijou aura le droit à une sortie française digne de ce nom.
Le maître japonais délaisse les chroniques familiales pour un film de procès tourné en vidéo, où la vérité limpide au début devient de plus en plus inaccessible au fur et à mesure des face à faces entre l'avocat et son client.
Le résultat est à mon avis bluffant. Non seulement la tension est savamment entretenue, mais aussi les questionnements métaphysiques sur la justice et la vérité sont posés sans pathos, sans facilités. Les personnages et leurs relations sont traités avec la même finesse que dans ses drames familiaux, ce qui rend leur confusion face au crime et à la justice des hommes d'autant plus proche. J'espère que ce bijou aura le droit à une sortie française digne de ce nom.
- Demi-Lune
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Re: Hirokazu Kore-eda
J'ai hâte. C'est bien qu'il sorte de temps en temps de la "petite musique" familiale qu'il a mise en place, comme avec After life ou Air doll.Mama Grande! a écrit :The third murder
Le maître japonais délaisse les chroniques familiales pour un film de procès tourné en vidéo, où la vérité limpide au début devient de plus en plus inaccessible au fur et à mesure des face à faces entre l'avocat et son client.
Le résultat est à mon avis bluffant. Non seulement la tension est savamment entretenue, mais aussi les questionnements métaphysiques sur la justice et la vérité sont posés sans pathos, sans facilités. Les personnages et leurs relations sont traités avec la même finesse que dans ses drames familiaux, ce qui rend leur confusion face au crime et à la justice des hommes d'autant plus proche. J'espère que ce bijou aura le droit à une sortie française digne de ce nom.
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Re: Hirokazu Kore-eda
Quand il a fait After Life, Koreeda ne sortait pas de sa thématique familiale, il n'était pas encore dedans : il n'avait fait qu'un seul long métrage de fiction, Maborosi, où il était question d'une femme vivant avec son enfant dans l'ombre du suicide récent du mari.Demi-Lune a écrit :J'ai hâte. C'est bien qu'il sorte de temps en temps de la "petite musique" familiale qu'il a mise en place, comme avec After life ou Air doll.
La filmo long métrage fictiond e Koreeda, c'est ça :
1995 Maborosi
1998 After Life
2001 Distance
2004 Nobody Knows
2006 Hana yori mo naho
2008 Still Walking
2009 Air Doll
2011 I Wish
2013 Tel père tel fils
2015 Notre petite soeur
2016 Après la tempête
2017 The Third Murder
À bien y regarder, la "petite musique" familiale dont tu parles, c'est 5 films dans toute sa filmo (6 si l'on compte Nobody Knows), à peine la moitié de ses films. Ça ressemble presque à un certain confort dans lequel il aurait développé son univers, mais l'ensemble de sa filmo montre plutôt un réalisateur qui veut essayer des choses différentes.
À mes yeux le thème central qui relie et traverse ses films, ce pourrait être la deuil, la mort et l'absence. Cela dit, je n'ai pas encore vu Hana ni I Wish, et pas son dernier évidemment.
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Re: Hirokazu Kore-eda
Plus que 15 jours avant le Kore-eda nouveau.Demi-Lune a écrit :J'ai hâte. C'est bien qu'il sorte de temps en temps de la "petite musique" familiale qu'il a mise en place, comme avec After life ou Air doll.Mama Grande! a écrit :The third murder
Le maître japonais délaisse les chroniques familiales pour un film de procès tourné en vidéo, où la vérité limpide au début devient de plus en plus inaccessible au fur et à mesure des face à faces entre l'avocat et son client.
Le résultat est à mon avis bluffant. Non seulement la tension est savamment entretenue, mais aussi les questionnements métaphysiques sur la justice et la vérité sont posés sans pathos, sans facilités. Les personnages et leurs relations sont traités avec la même finesse que dans ses drames familiaux, ce qui rend leur confusion face au crime et à la justice des hommes d'autant plus proche. J'espère que ce bijou aura le droit à une sortie française digne de ce nom.
Avec Masaharu Fukuyama, son acteur de Tel père, tel fils.
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Re: Hirokazu Kore-eda
Et son nouveau pourrait etre pret pour Cannes 2018 où il revient à sa veine "familiale"
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Hirokazu Kore-eda
C'est un film en costume absolument pas épique, un peu décalé et à combustion lente...pas un truc facile à vendre à des français pour qui le cinéma japonais en costume c'est Kurosawa. Distribuer un film coûte un peu d'argent, et ce film ne peut pas en rapporter, plus aujourd’hui en tout cas.-Kaonashi Yupa- a écrit :Marcus a écrit :Pas revu depuis sa sortie dvd (japonais) il y a 6 ans, mais je garde un excellent souvenir de Hana, que la vision des films suivants n'a jamais dépassé. Et c'est pourtant le seul film de Kore-Eda qui n'est pas sorti en salle française, allez comprendre.J'avais lu ça dans un numéro de Positif, le dossier traitait de la distribution des films en France, il y avait une table ronde entre 4 distributeurs différents. L'un des quatre parlait ainsi du film de Koreeeda.En première page, -Kaonashi Yupa- a écrit :[...] Entre temps Koreeda a fait un autre long métrage, Hana yori mo nayo qu'un distributeur français (Diaphana ou Pyramide, je ne sais plus) n'a jamais su comment sortir, comment le distribuer. Pas encore pu voir ce film, je suppose que c'est particulier et que Koreeda y changeait un peu de style.[...]