Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Flol
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Message par Flol »

Mais qu'est-ce qui t'a pris ?
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Flol a écrit :Mais qu'est-ce qui t'a pris ?
La curiosité vis-à-vis du sujet et puis bon, dès la première scène, on voit bien que ce n'est pas tout à fait le tout venant de ce genre de film.
On peut dire que ça reste (un peu) un nanar mais Glickenhaus fait vraiment le boulot (ok, il abuse des ralentis). Et puis on n'est pas encore dans l'actioner 80s. La BO de Tangerine Dream renforce le côté un peu glauque et sec de l'ensemble. On pense presque à Romero, Cronenberg niveau ambiance.
Le scénario c'est un peu n'importe quoi mais tant qu'à faire c'est bien plus intéressant (et déviant) que Red Dawn.
Une vraie curiosité.
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Alexandre Angel
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Message par Alexandre Angel »

AtCloseRange a écrit :
Flol a écrit :Mais qu'est-ce qui t'a pris ?
La curiosité vis-à-vis du sujet et puis bon, dès la première scène, on voit bien que ce n'est pas tout à fait le tout venant de ce genre de film.
On peut dire que ça reste (un peu) un nanar mais Glickenhaus fait vraiment le boulot (ok, il abuse des ralentis). Et puis on n'est pas encore dans l'actioner 80s. La BO de Tangerine Dream renforce le côté un peu glauque et sec de l'ensemble. On pense presque à Romero, Cronenberg niveau ambiance.
Le scénario c'est un peu n'importe quoi mais tant qu'à faire c'est bien plus intéressant (et déviant) que Red Dawn.
Une vraie curiosité.
Je l'ai vu à sa sortie!! :D C'est là-dedans qu'il y a une poursuite à skis?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Alexandre Angel a écrit :
AtCloseRange a écrit : La curiosité vis-à-vis du sujet et puis bon, dès la première scène, on voit bien que ce n'est pas tout à fait le tout venant de ce genre de film.
On peut dire que ça reste (un peu) un nanar mais Glickenhaus fait vraiment le boulot (ok, il abuse des ralentis). Et puis on n'est pas encore dans l'actioner 80s. La BO de Tangerine Dream renforce le côté un peu glauque et sec de l'ensemble. On pense presque à Romero, Cronenberg niveau ambiance.
Le scénario c'est un peu n'importe quoi mais tant qu'à faire c'est bien plus intéressant (et déviant) que Red Dawn.
Une vraie curiosité.
Je l'ai vu à sa sortie!! :D C'est là-dedans qu'il y a une poursuite à skis?
oui, grand moment!
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

Alexandre Angel a écrit :
AtCloseRange a écrit : La curiosité vis-à-vis du sujet et puis bon, dès la première scène, on voit bien que ce n'est pas tout à fait le tout venant de ce genre de film.
On peut dire que ça reste (un peu) un nanar mais Glickenhaus fait vraiment le boulot (ok, il abuse des ralentis). Et puis on n'est pas encore dans l'actioner 80s. La BO de Tangerine Dream renforce le côté un peu glauque et sec de l'ensemble. On pense presque à Romero, Cronenberg niveau ambiance.
Le scénario c'est un peu n'importe quoi mais tant qu'à faire c'est bien plus intéressant (et déviant) que Red Dawn.
Une vraie curiosité.
Je l'ai vu à sa sortie!! :D C'est là-dedans qu'il y a une poursuite à skis?
Séquence que l'on retrouve dans Shakedown du même James Glickenhaus, projetée pendant que le perso de Sam Elliott tape un roupillon. :mrgreen:
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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El Dadal
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Message par El Dadal »

Et ça sort en blu chez Kino dans un mois:
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Avec plusieurs jours de retard...

Film du mois de février


1. Phantom Thread (Paul Thomas Anderson, 2017)


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2. Le Joli Mai (Chris Marker & Pierre Lhomme, 1963)


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3. Lady Bird (Greta Gerwig, 2017)


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Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Wonder wheel (Woody Allen, 2017)
La grande roue qui tourne au-dessus du parc d’attractions de Coney Island, c’est un peu le cinéma allennien, fondé sur le retour du même, la réitération de motifs bien connus, mais dont la scintillante exécution ne cesse de provoquer sinon l’admiration, du moins le plus franc respect. Les contempteurs affirmeront que ce film-ci est signé Storaro : rien d’autre qu’un superbe travail sur la couleur et la lumière. Qu’il soit permis de goûter aussi au tranchant d’une analyse psychologique dictée par la seule nécessité, à l’économie parfaite d’un récit qui joue sciemment avec les clichés et où s’invite sans détour le grand théâtre américain, à la finesse d’un portrait de femme éprouvée, désemparée, toxique pour les autres et pour elle-même, creusant à son corps défendant le sillon inéluctable de sa propre perte. 4/6

Steak (Quentin Dupieux, 2007)
Devant un film aussi inclassable, qui n’entre dans aucune équation économique et esthétique, brouille les genres avec style (anticipation, burlesque, horreur) et s’avance résolument à contre-courant de la comédie française, il est clair que les aventures d’Eric et Ramzy au cinéma passent par le cosmos – et encore, ils ont dû changer souvent de galaxie. Dispensant une forme d’humour sérieux jusqu’au malaise, Dupieux arpente un no man’s land entre satire schizo et teen movie détraqué, offre un ovni désaxé par des anachronismes délirants (la ringardise fifties passée au crible des années Grease) et travaillé par une bizarrerie inquiète qu’amortit le matelas d’une mise en scène imperturbable de majesté. Sa radicalité n’est pas sans laisser parfois à la porte, mais un tel geste est impérativement à saluer. 4/6

Hélas pour moi (Jean-Luc Godard, 1993)
Reclus au bord du lac Léman à la façon de Bergman en son île de Farö, Godard nourrit son mythe de dernier Mohican du cinéma, refuse le consensus établi et oppose toujours le même art de l’incommunicabilité et de l’ésotérisme à l’industrie majoritaire du spectacle. On progresse dans ce nouveau canevas du dédoublement de personnage, où le récit en miroir constitue l’ultime dépositaire d’un rite perdu, comme dans une galerie des glaces : seul son auteur s’y retrouve, sans jamais jeter un œil par-dessus son épaule pour voir si quelqu’un suit. Et pourtant, parce qu’il sait filmer une peau blanche, un coin de ciel bleu, une étendue d’herbe où fleurissent les coquelicots, parce que chez lui désir et désespoir font cause commune devant un monde en déconfiture, il parvient à stimuler l’intérêt et la curiosité. 3/6

Le joli mai (Chris Marker & Pierre Lhomme, 1963)
En ce printemps de 1962 où les accords d’Evian viennent d’être signés, où s’ouvre le procès de Salan, où la marée d’un peuple en deuil gronde après l’affaire de la station Charonne, Marker braque sa caméra sur Paris et ses habitants ordinaires. La mère de famille heureuse d’emménager dans un appartement moderne, l’adorable couple d’amoureux insouciants, les ingénieurs-conseils remuant des idées abstraites, le prêtre défroqué devenu ouvrier communiste, l’étudiant noir issu du colonialisme, le jeune algérien diplômé dressent le portrait kaléidoscopique et giruldacien d’un fragment spatio-temporel, d’une société qui se transforme, d’une humanité aliénée par le quotidien mais qui cherche à conjurer ses monstres familiers, à se libérer du besoin et de la rareté pour pouvoir un jour accéder aux étoiles. 5/6
Top 10 Année 1963

Docteur Jekyll et Mr Hyde (Victor Fleming, 1941)
Né sous la houlette fort enrubannée de Louis B. Mayer, ce qui aurait pu n’être que l’illustration paisible d’une fable ambigüe se hisse au-delà de simples préoccupations décoratives. Le mérite en revient au réalisateur, qui a su créer un Londres victorien où le goût des débordements, l’expression incontrôlée des désirs, la fureur du mal font vaciller l’hypocrisie puritaine de la société. À Spencer Tracy, rendant sensible ce qui n’était que spéculation intellectuelle chez Stevenson (sa transformation à vue anticipe même les effets de morphing actuels). Et à Ingrid Bergman, tour à tour débauchée affolante, oie blanche capiteuse puis proie pathétique traînant dans une dentelle défaite, assommée par la détresse, le tourment et l’effroi – définitivement l’une des plus merveilleuses actrices que l’écran aie jamais connu. 4/6

L’argent de poche (François Truffaut, 1976)
Truffaut livre en quelque sorte la version lumineuse, idéalisée, insouciante des 400 Coups et offre à la préadolescence un tableau sans cruauté tranchant avec le quotidien douloureux qui était celui d’Antoine Doinel. La souplesse du scénario lui permet d’intégrer des situations et des paroles captées sur le vif, d’accumuler des épisodes et anecdotes inspirés de faits divers, de souvenirs et d’histoires inventées. Petits lutins candides ou facétieux, parents affectueux, instituteurs bienveillants, chaque personnage dénote la pudeur d’un regard posé sur un monde dont le cinéaste se sent proche et qui pourtant ne sera plus jamais le sien. Que le film flirte parfois avec un certain populisme de la débrouille et des petits métiers n’atténue pas le bonheur éprouvé devant sa drôlerie, sa tendresse et sa fantaisie. 4/6

Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017)
De l’histoire conventionnelle du Pygmalion autoritaire et de la muse transfigurée par son regard créateur, le cinéaste tire un labyrinthe d’énigmes et d’illusions, une pièce d’orfèvrerie magnifiquement retorse qui travaille et tisse sa propre perfection. La couleur des étoffes et du taffetas, le bruissement de la soie, le tombé des traînes constituent l’écrin d’une passion vécue comme une valse oscillatoire entre le pouvoir du despote et la soumission de l’admiratrice, la vulnérabilité de l’enfant blessé et les dons curatifs de l’amante dickensienne. C’est bien de l’alchimie de cette relation singulière, qui voit deux êtres emprunter des voies équivoques pour s’accorder en un pur consentement, un mutuel épanouissement, qu’émanent son mystérieux romantisme, son étrangeté magnétique, son insolite mais très entêtante beauté. 5/6

La fièvre du samedi soir (John Badham, 1977)
En 1977 déjà il était évident que le disco louchait dans le rétroviseur d’années folles ou prospères, quand son contre-poison funk tentait de retrouver l’innocence du garage-rock des sixties. Que reste-t-il du film-fétiche d’une génération, au-delà de l’image de Travolta qui enflamme le dance-floor clignotant au son des Bee Gees ? Une œuvre brassant les références culturelles (West Side Story pour les rixes claniques, La Fureur de Vivre pour l’héritage catholique, l’enfer familial, l’univers de la bande), mais surtout une chronique épatante autour des aspirations du prolétaire, du fruste, du marginal engagé dans la compétition truquée qui est celle de l’impitoyable jeu social. Et si le rêve américain est à portée de voiture, de l’autre côté du pont de Brooklyn, le chemin qui y mène plus grave et amer qu’il n’y paraît. 4/6

L’apparition (Xavier Giannoli, 2018)
La filmographie de Giannoli est peuplée de gens ordinaires aux destins particuliers, de losers pleins de panache s’inventant des vies parallèles, d’imposteurs pathétiques aux intuitions parfois géniales. Elle épouse ici la trajectoire d’un grand reporter engagé dans le collège d’une enquête canonique, seul homme attaché aux faits vérifiables parmi des croyants dont la foi s’abreuve à l’invisible. Mais le projet, qui vise à couvrir sans surplomb et sur un plan égalitaire tout le spectre de l’évènement (l’inflation médiatique, la confrontation des points de vue contradictoires, le statut ambigu de la jeune fille aux apparitions), souffre d’un pragmatisme un peu édifiant et accumule les énigmes qui le compliquent sans vraiment lui insuffler de portée spirituelle. Galatea Bellugi continue de faire forte impression. 4/6

La forme de l’eau (Guillermo Del Toro, 2017)
La naïveté est une grande vertu pour qui l’exprime sans l’altérer, la traduit en images chargées d’émotion immédiate. Ce conte de fées épuré jusqu’au simplisme, bardé de symboles et d’archétypes, ne peut être accusé du moindre calcul. Mais si la sincérité est une chose, le talent en est une autre, et il n’est pas sûr que Del Toro aie celui d’insuffler à la fable politico-fantastique le trouble qui lui permettrait de dépasser la joliesse un peu frelatée de sa facture. Strié dans une gamme anesthésiante de tons bleu-verts, le film brocarde les penchants réactionnaires d’une société américaine repliée sur la conviction de sa supériorité, exalte l’humilité et l’innocence de sa confrérie de marginaux, et ne suscite à force de clichés anémiques qu’une vague et magnanime adhésion – là où on voudrait être chaviré. 4/6

En route pour la gloire (Hal Ashby, 1976)
On a tous, caché en notre for intérieur, un petit coin aux cieux, un lieu où l’on garde bien au chaud les "portiers du paradis", ces êtres qui nous font avancer dans une vie qu’on a parfois une envie folle de quitter. Le cinéaste dépeint l’itinéraire de l’un d’entre eux : Woody Guthrie, frère spirituel de London et de Kerouac qui dans les années trente parcourut les routes encombrées et poussiéreuses à pied, en car ou en train, et dont les chansons-brûlots révélèrent la face cachée de la Dépression, l’Amérique du hobo et du tramp. Or, pour susciter une franche adhésion, il aurait fallu ne pas rester à la surface des choses, ne pas hésiter entre le paysage d’une époque et les anecdotes de l’aventure, dépasser l’image léchée d’Épinal qui alourdit souvent ce film ni raté ni déshonorant, mais tissé de conventions. 3/6

Feux dans la plaine (Kon Ichikawa, 1959)
Les nobis étaient les feux de prairie qu’allumaient les groupes de partisans philippins aux derniers jours de la bataille du Pacifique. Ils étaient devenus un signe de mort pour les soldats japonais qui se traînaient désespérément, cadavres ambulants traqués à travers la jungle et la montagne par les commandos américains. C’est leur agonie que chante cette macabre odyssée de boue, de brume et de pluie, où l’absurdité atroce de la condition humaine atteint les rives du fantastique. L’expérience de la peur, de la faim et de la souffrance y est restituée telle une litanie de l’horreur qui renvoie à l’esthétique du film d’épouvante (hallucinations cauchemardesques, charniers en décomposition, survivants zombifiés s’adonnant au cannibalisme), sans que jamais le ton du récit ne se défasse de sa tragique amertume. 5/6


Et aussi :

Jusqu'à la garde (Xavier Legrand, 2017 - 4/6
La chute de la maison Usher (Jean Epstein, 1928) - 4/6
Les sans-espoir (Miklós Jancsó, 1966) - 3/6
Lady bird (Greta Gerwig, 2017) - 5/6

Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Janvier 2018Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017)
Décembre 2017Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Dernière modification par Thaddeus le 5 mars 18, 23:17, modifié 1 fois.
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Demi-Lune
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Message par Demi-Lune »

Thaddeus a écrit :Les garçons sauvages (Bertrand Mandico, 2017) - 4/6
Le topic te tend les bras. :mrgreen:
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Mon pauvre... Je galère déjà à rédiger tant bien que mal ces petites notules (je me suis arraché pour finir celles de février avec seulement cinq jours de retard...), ce n'est pas pour développer sur les topics idoines. J'espère pouvoir trouver le temps, un jour. :?
C2302t
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Message par C2302t »

1er prétendant très sérieux, le complexe de frankenstein de Alexandre poncet et filles penso, une veritable lettre d amour a tous les créateurs de monstres mythologiques du cinema. Ca respire la passion et le respect a chaque plan, le discours ne tombe jamais dans la facilité, bien au contraire. La réalité cruelle a rattrapé tous ceux qui avaient été mis sur un piédestal dans les années 80, ce qui les rend d autant plus humains et nous, nostalgiques d un cinéma artisanal qui possède a mon sens, un pouvoir d intemporalité bien superieur aux productions d aujourd hui.
En plus le blu ray comporte une bonne partie des discussions avec les intervenants (Joe dante, John landis, rick backer, phil tippet, dennis muren, guillermo del toro....).
Ca a forcément un écho chez tout ceux qui ont été biberonnés au cinéma de genre et qui ont été marqués aux fers rouges par l empreinte indélébile des figures cinématographiques.
Ca me donne envie de replonger dans cet antre de l imaginaire.
Max Schreck
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Message par Max Schreck »

C2302t a écrit : Ca a forcément un écho chez tout ceux qui ont été biberonnés au cinéma de genre et qui ont été marqués aux fers rouges par l empreinte indélébile des figures cinématographiques.
Oh que oui. Ce docu est un petit trésor, et le complément logique de l'indispensable ouvrage que Penso avait consacré à la stop-motion en interviewant ses principaux artisans (ouvrage apparemment épuisé).
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Flavia
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Message par Flavia »

Drôle, émouvant, surprenant, c'est une merveille !

Coco


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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Premier prétendant, un film juste, fort et touchant de Guillaume Senez, formidable directeur d'acteurs.

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Joshua Baskin
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Message par Joshua Baskin »

Très belle découverte d'un film sur lequel je ne misais pas un kopeck :

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Grosse envie de découvrir The Florida Project du coup.
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Rick Blaine
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Message par Rick Blaine »

Premier candidat, Les fraises sauvages :
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