Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Petit résumé de mon année ciné (avec en bonus, un focus sur les 12 dernières années) :
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Bonne soirée et bonne année.
Classikement vôtre,
Flol
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Bonne soirée et bonne année.
Classikement vôtre,
Flol
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Le gars qui veut gratter du follower...
Sinon sur le fil, le vainqueur ce mois-ci est le dérangeant et formellement sublime Grave de Julia Ducourneau.
Sinon sur le fil, le vainqueur ce mois-ci est le dérangeant et formellement sublime Grave de Julia Ducourneau.
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Flol a écrit :Petit résumé de mon année ciné (avec en bonus, un focus sur les 12 dernières années) :
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Bonne soirée et bonne année.
Classikement vôtre,
Flol
Et l'année prochaine 47 films
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Et ce ne sera à priori pas le seul à voir sa moyenne se réduire.Rockatansky a écrit :
Et l'année prochaine 47 films
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Pour la seconde fois cette année, un grand film de Kubrick finit premier.
Plus de temps consacré à voir des séries encore cette année, cela donne 240 films en 2017 dont 14 ce mois-ci.
Shining (Stanley Kubrick)
La rivière rouge (Howard Hawks)
Klute (Alan J. Pakula)
Moonlight (Barry Jenkins)
Les évadés (Frank Darabont)
Logan Lucky (Steven Soderbergh)
Après la tempête (Hirokazu Kore-eda)
Plus de temps consacré à voir des séries encore cette année, cela donne 240 films en 2017 dont 14 ce mois-ci.
Shining (Stanley Kubrick)
La rivière rouge (Howard Hawks)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Un mois plus fourni qu'à l'habitude, avec un joli film du mois A ghost Story.
Bilan de l'année 231 films vus malgré une année professionnelle assez chargées, 8 films revus et 32 séries visionnées. Beaucoup de films moyens, sans doute à cause de mon gout pour regarder des merdes
Bilan de l'année 231 films vus malgré une année professionnelle assez chargées, 8 films revus et 32 séries visionnées. Beaucoup de films moyens, sans doute à cause de mon gout pour regarder des merdes
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en décembre
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
La mélodie du bonheur / The sound of music (Robert Wise, 1965) ***
En 1938 à Salzbourg, une jeune religieuse est envoyée s'occuper des sept enfants d'un capitaine de marine veuf. Le Musical le plus aimé du public reste après cinq décennies un film d'une rare générosité. Sur un sujet menaçant de mièvrerie, Robert Wise offre un chef-d'oeuvre de dynamisme et de sincérité, porté par les chansons inoubliables de Rodgers & Hammerstein et le charme (et le talent) fou de Julie Andrews. Un film et un titre parfaits. TV
Le Roi des rois / King of kings (Cecil B. DeMille, 1927) ***
De son entrée à Jérusalem à l'apparition aux Apôtres, les derniers jours terrestres du Christ. Malgré ses 51 ans au moment du tournage, l'acteur H.B. Warner est sans doute le meilleur Jésus de cinéma : son jeu retenu et nuancé apporte une dignité sans emphase à cette fresque biblique qui privilégie l'intime au grandiose tout en présentant les moments et les mots gravés dans les Evangiles. Un des derniers grands films muets. BR FR (sublime restauration par Lobster Films)
Stay hungry (Bob Rafelson, 1976) ***
En Alabama, un héritier (Jeff Bridges) chargé par un promoteur de déloger une salle de musculation se prend d'intérêt et d'amitié pour ses habitués. Dans l'esprit de l'indépassable "Five easy pieces" (Rafelson, 1970), ce film sur un homme qui rompt les amarres dresse aussi une formidable galerie de portraits dans des moments digressifs pleins d'humanité. Avec le rôle qui le révéla, Arnold Schwarzenegger crève l'écran. Les 70's dans leur meilleur. BR US
Les banlieusards / The 'burbs (Joe Dante, 1989) 0
Les habitants d'une rue pavillonnaire du Midwest s'inquiètent des voisins mystérieux d'une maison à l'abandon. Ni Tom Hanks ni Carrie Fisher ne peuvent sauver cet effarant navet qui cumule tout ce que la comédie Eighties a fait de pire. Les cris et les gesticulations font office de mise en scène, les tentatives d'humour se vautrent, les acteurs en font des tonnes pour rien. 30' m'ont suffi, le reste en accéléré m'a convaincu de mes doutes. Indéfendable. BR UK
Ce qui nous lie (Cédric Klapisch, 2017) 0
En Bourgogne à Meursault, deux frères et leur soeur doivent s'occuper du petit domaine viticole de leur père décédé. Le réalisateur des films de tribus (voisins, amis, familles) s'attache ici à une fratrie de trois. Le film se laisse regarder grâce au casting (Pio Marmai, François Civil, Ana Girardot) et au décor du vignoble mais les bons sentiments, la prévisibilité et l'innocuité du scénario et la lourdeur des effets temporels donnent envie de recracher. BR FR
Sausage Party (Greg Tiernan & Conrad Vernon, 2016) **
Dans un supermarché, les aliments industriels paniquent quand ils réalisent qu'ils finiront bouffés. Ce film d'animation joue la surenchère de l'obscénité et du politiquement incorrect en détournant l'histoire de "Toy Story" vers celle d'une miche de pain plantureuse et d'une saucisse obsédée sexuelle. L'outrance des situations, des "personnages" et des dialogues centrés sur "fuck" et "shit" font qu'on rit souvent et grassement. Potache, cul et sympa. BR ES
Je sais où je vais / I know where I'm going! (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1945) **
Une jeune femme ambitieuse (Wendy Hiller, au physique anti-hollywoodien) partie épouser un riche industriel sur une île écossaise est coincée par la tempête sur une île voisine. Elle y découvre des gens et des sentiments purs. Il y a du John Ford dans ce film où le romantisme et le réalisme magique sont amplifiés par la nature convulsive. Les images de la mer donnent une ampleur cosmique à l'ensemble qui autrement serait anodin. BR FR
Grave (Julia Ducournau, 2016) *** Mon film du mois
Une jeune végétarienne en fac vétérinaire prend goût au sang et à la chair humaine. Au-delà de l'histoire croquignole, ce film franco-belge s'appuie sur l'horreur physique et psychologique pour évoquer, à la "Carrie", les difficiles stations finales de l'adolescence. Le scénario sans cesse surprenant, la mise en scène inventive et le casting impeccable (mention à Garance Marillier) construisent un film de genre d'une remarquable profondeur et originalité. BR ES
Voyage au centre de la Terre / Journey to the center of the Earth (Henry Levin, 1959) **
En 1880, un professeur (James Mason) à la fac d'Edimbourg conduit trois équipiers dans une grotte islandaise vers les profondeurs de la Terre. Jules Verne est bien servi dans cette adaptation qui repose avant tout sur les décors en studio et en matte painting, magnifiés par le CinemaScope et le De Luxe. Comme dans le roman il y a peu d'enjeux, le film n'étant qu'un parcours d'aventure dans la descente avant la remontée expéditive. BR UK
Les yeux de Laura Mars / Eyes of Laura Mars (Irvin Kershner, 1978) **
Une photographe de mode a des visions en temps réel d'assassinats de collègues et d'amis. Ce giallo à l'américaine (un inoubliable souvenir de cinéma d'ado) n'aurait rien de vraiment spécial si il n'y avait Faye Dunaway en roue libre, Tommy Lee Jones et Brad Dourif, une B.O. 100% d'époque ("Let's all chant", Streisand...), Helmut Newton pour les photos porno-chic, le design mid-70's et les rues crados du Manhattan d'alors. Et ça, c'est spécial. BR UK
American Gods - saison 1 (Bryan Fuller & Michael Green, 2017) **
Le vide spirituel et les religions dévoyées sont au coeur de cette série très originale où les dieux anciens et nouveaux, d'Anubis à Odin, de Yahvé à Jésus-Christ et de Media aux GAFA se croisent sur la route US. L'idée est formidable et d'actualité, le résultat déséquilibré : si toutes les séquences impliquant les dieux sont fascinantes, j'en aurais aimé plus car l'histoire qui fait le lien (un homme et sa femme morte-vivante) est trop étirée et bavarde. BR DE
Life : Origine inconnue / Life (Daniel Espinosa, 2017) **
A bord de l'ISS, des cellules biologiques ramenées de Mars évoluent en une créature féroce. Le titre "Alien" déjà pris, ils ont du en trouver un autre. Malgré la proximité scénaristique avec le chef-d'oeuvre de Ridley Scott, ce film réussit le doublé en plaçant toute l'action en apesanteur (les SFX sont bluffants) et en inventant un monstre d'une espèce fascinante et encore plus retorse que l'autre. Un très bon thriller de terreur existentielle dans l'espace. BR FR
Le journal de David Holzman / David Holzman's diary (Jim McBride, 1967) **
En juillet 1967 à Manhattan, un jeune cinéaste en galère décide de filmer des choses qui l'intéressent : son studio, sa copine, ses voisins de quartier et lui-même avant tout. Un petit film fauché indépendant influencé par Warhol et Godard et à la technique hasardeuse mais qui, vu cinquante ans plus tard, est incroyablement visionnaire. La culture narcissique partagée d'aujourd'hui y est toute entière. C'est aussi l'un des premiers mockumentaries. DVD Z2 UK
Colossal (Nacho Vigalondo, 2016) 0
Une new yorkaise un peu paumée va se mettre au vert en province et se rend compte qu'un monstre kaiju qui ravage Séoul réplique ses mouvements à distance. Cette métaphore sur l'expression des frustrations et des rages est une belle idée mais le film ne tient pas, la faute à un scénario répétitif et bavard et surtout au surjeu d'Anne Hathaway, tout en mimiques faciales et roulements d'yeux. Omniprésente, elle y est exaspérante, comme souvent. BR ES
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
La mélodie du bonheur / The sound of music (Robert Wise, 1965) ***
En 1938 à Salzbourg, une jeune religieuse est envoyée s'occuper des sept enfants d'un capitaine de marine veuf. Le Musical le plus aimé du public reste après cinq décennies un film d'une rare générosité. Sur un sujet menaçant de mièvrerie, Robert Wise offre un chef-d'oeuvre de dynamisme et de sincérité, porté par les chansons inoubliables de Rodgers & Hammerstein et le charme (et le talent) fou de Julie Andrews. Un film et un titre parfaits. TV
Le Roi des rois / King of kings (Cecil B. DeMille, 1927) ***
De son entrée à Jérusalem à l'apparition aux Apôtres, les derniers jours terrestres du Christ. Malgré ses 51 ans au moment du tournage, l'acteur H.B. Warner est sans doute le meilleur Jésus de cinéma : son jeu retenu et nuancé apporte une dignité sans emphase à cette fresque biblique qui privilégie l'intime au grandiose tout en présentant les moments et les mots gravés dans les Evangiles. Un des derniers grands films muets. BR FR (sublime restauration par Lobster Films)
Stay hungry (Bob Rafelson, 1976) ***
En Alabama, un héritier (Jeff Bridges) chargé par un promoteur de déloger une salle de musculation se prend d'intérêt et d'amitié pour ses habitués. Dans l'esprit de l'indépassable "Five easy pieces" (Rafelson, 1970), ce film sur un homme qui rompt les amarres dresse aussi une formidable galerie de portraits dans des moments digressifs pleins d'humanité. Avec le rôle qui le révéla, Arnold Schwarzenegger crève l'écran. Les 70's dans leur meilleur. BR US
Les banlieusards / The 'burbs (Joe Dante, 1989) 0
Les habitants d'une rue pavillonnaire du Midwest s'inquiètent des voisins mystérieux d'une maison à l'abandon. Ni Tom Hanks ni Carrie Fisher ne peuvent sauver cet effarant navet qui cumule tout ce que la comédie Eighties a fait de pire. Les cris et les gesticulations font office de mise en scène, les tentatives d'humour se vautrent, les acteurs en font des tonnes pour rien. 30' m'ont suffi, le reste en accéléré m'a convaincu de mes doutes. Indéfendable. BR UK
Ce qui nous lie (Cédric Klapisch, 2017) 0
En Bourgogne à Meursault, deux frères et leur soeur doivent s'occuper du petit domaine viticole de leur père décédé. Le réalisateur des films de tribus (voisins, amis, familles) s'attache ici à une fratrie de trois. Le film se laisse regarder grâce au casting (Pio Marmai, François Civil, Ana Girardot) et au décor du vignoble mais les bons sentiments, la prévisibilité et l'innocuité du scénario et la lourdeur des effets temporels donnent envie de recracher. BR FR
Sausage Party (Greg Tiernan & Conrad Vernon, 2016) **
Dans un supermarché, les aliments industriels paniquent quand ils réalisent qu'ils finiront bouffés. Ce film d'animation joue la surenchère de l'obscénité et du politiquement incorrect en détournant l'histoire de "Toy Story" vers celle d'une miche de pain plantureuse et d'une saucisse obsédée sexuelle. L'outrance des situations, des "personnages" et des dialogues centrés sur "fuck" et "shit" font qu'on rit souvent et grassement. Potache, cul et sympa. BR ES
Je sais où je vais / I know where I'm going! (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1945) **
Une jeune femme ambitieuse (Wendy Hiller, au physique anti-hollywoodien) partie épouser un riche industriel sur une île écossaise est coincée par la tempête sur une île voisine. Elle y découvre des gens et des sentiments purs. Il y a du John Ford dans ce film où le romantisme et le réalisme magique sont amplifiés par la nature convulsive. Les images de la mer donnent une ampleur cosmique à l'ensemble qui autrement serait anodin. BR FR
Grave (Julia Ducournau, 2016) *** Mon film du mois
Une jeune végétarienne en fac vétérinaire prend goût au sang et à la chair humaine. Au-delà de l'histoire croquignole, ce film franco-belge s'appuie sur l'horreur physique et psychologique pour évoquer, à la "Carrie", les difficiles stations finales de l'adolescence. Le scénario sans cesse surprenant, la mise en scène inventive et le casting impeccable (mention à Garance Marillier) construisent un film de genre d'une remarquable profondeur et originalité. BR ES
Voyage au centre de la Terre / Journey to the center of the Earth (Henry Levin, 1959) **
En 1880, un professeur (James Mason) à la fac d'Edimbourg conduit trois équipiers dans une grotte islandaise vers les profondeurs de la Terre. Jules Verne est bien servi dans cette adaptation qui repose avant tout sur les décors en studio et en matte painting, magnifiés par le CinemaScope et le De Luxe. Comme dans le roman il y a peu d'enjeux, le film n'étant qu'un parcours d'aventure dans la descente avant la remontée expéditive. BR UK
Les yeux de Laura Mars / Eyes of Laura Mars (Irvin Kershner, 1978) **
Une photographe de mode a des visions en temps réel d'assassinats de collègues et d'amis. Ce giallo à l'américaine (un inoubliable souvenir de cinéma d'ado) n'aurait rien de vraiment spécial si il n'y avait Faye Dunaway en roue libre, Tommy Lee Jones et Brad Dourif, une B.O. 100% d'époque ("Let's all chant", Streisand...), Helmut Newton pour les photos porno-chic, le design mid-70's et les rues crados du Manhattan d'alors. Et ça, c'est spécial. BR UK
American Gods - saison 1 (Bryan Fuller & Michael Green, 2017) **
Le vide spirituel et les religions dévoyées sont au coeur de cette série très originale où les dieux anciens et nouveaux, d'Anubis à Odin, de Yahvé à Jésus-Christ et de Media aux GAFA se croisent sur la route US. L'idée est formidable et d'actualité, le résultat déséquilibré : si toutes les séquences impliquant les dieux sont fascinantes, j'en aurais aimé plus car l'histoire qui fait le lien (un homme et sa femme morte-vivante) est trop étirée et bavarde. BR DE
Life : Origine inconnue / Life (Daniel Espinosa, 2017) **
A bord de l'ISS, des cellules biologiques ramenées de Mars évoluent en une créature féroce. Le titre "Alien" déjà pris, ils ont du en trouver un autre. Malgré la proximité scénaristique avec le chef-d'oeuvre de Ridley Scott, ce film réussit le doublé en plaçant toute l'action en apesanteur (les SFX sont bluffants) et en inventant un monstre d'une espèce fascinante et encore plus retorse que l'autre. Un très bon thriller de terreur existentielle dans l'espace. BR FR
Le journal de David Holzman / David Holzman's diary (Jim McBride, 1967) **
En juillet 1967 à Manhattan, un jeune cinéaste en galère décide de filmer des choses qui l'intéressent : son studio, sa copine, ses voisins de quartier et lui-même avant tout. Un petit film fauché indépendant influencé par Warhol et Godard et à la technique hasardeuse mais qui, vu cinquante ans plus tard, est incroyablement visionnaire. La culture narcissique partagée d'aujourd'hui y est toute entière. C'est aussi l'un des premiers mockumentaries. DVD Z2 UK
Colossal (Nacho Vigalondo, 2016) 0
Une new yorkaise un peu paumée va se mettre au vert en province et se rend compte qu'un monstre kaiju qui ravage Séoul réplique ses mouvements à distance. Cette métaphore sur l'expression des frustrations et des rages est une belle idée mais le film ne tient pas, la faute à un scénario répétitif et bavard et surtout au surjeu d'Anne Hathaway, tout en mimiques faciales et roulements d'yeux. Omniprésente, elle y est exaspérante, comme souvent. BR ES
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Hop, dernier bilan pour 2017.
Top 5 découvertes décembre :
1. LE CORBEAU - Henri-Georges Clouzot (1943)
2. IL MARCHESE DEL GRILLO - Mario Monicelli (1981)
3. SAINT LAURENT - Bertrand Bonello (2014)
4. GLI ORRORI DEL CASTELLO DI NORIMBERGA - Mario Bava (1972)
5. TOP FIVE - Chris Rock (2014)
Top 5 découvertes décembre :
1. LE CORBEAU - Henri-Georges Clouzot (1943)
2. IL MARCHESE DEL GRILLO - Mario Monicelli (1981)
3. SAINT LAURENT - Bertrand Bonello (2014)
4. GLI ORRORI DEL CASTELLO DI NORIMBERGA - Mario Bava (1972)
5. TOP FIVE - Chris Rock (2014)
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Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Film du mois de décembre
1. Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
2. Il Giovedi (Dino Risi, 1964)
3. The Florida Project (Sean Baker, 2017)
1. Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
2. Il Giovedi (Dino Risi, 1964)
3. The Florida Project (Sean Baker, 2017)
Mes découvertes en détail :
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Film du mois
1 Scandale à Paris de Douglas Sirk
2 Le génie du mal de Richard Fleischer
3 A Ghost story de David Lowery
4 Privilege de Peter Watkins
5 The Florida Project de Sean Baker
1 Scandale à Paris de Douglas Sirk
2 Le génie du mal de Richard Fleischer
3 A Ghost story de David Lowery
4 Privilege de Peter Watkins
5 The Florida Project de Sean Baker
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Profondo Rosso a écrit : 2 Le génie du mal de Richard Fleischer
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
C'est surtout ça, qui est indéfendable.Tom Peeping a écrit :Les banlieusards / The 'burbs (Joe Dante, 1989) 0
Les habitants d'une rue pavillonnaire du Midwest s'inquiètent des voisins mystérieux d'une maison à l'abandon. Ni Tom Hanks ni Carrie Fisher ne peuvent sauver cet effarant navet qui cumule tout ce que la comédie Eighties a fait de pire. Les cris et les gesticulations font office de mise en scène, les tentatives d'humour se vautrent, les acteurs en font des tonnes pour rien. 30' m'ont suffi, le reste en accéléré m'a convaincu de mes doutes. Indéfendable. BR UK
Sausage Party (Greg Tiernan & Conrad Vernon, 2016) **
Dans un supermarché, les aliments industriels paniquent quand ils réalisent qu'ils finiront bouffés. Ce film d'animation joue la surenchère de l'obscénité et du politiquement incorrect en détournant l'histoire de "Toy Story" vers celle d'une miche de pain plantureuse et d'une saucisse obsédée sexuelle. L'outrance des situations, des "personnages" et des dialogues centrés sur "fuck" et "shit" font qu'on rit souvent et grassement. Potache, cul et sympa. BR ES
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Film du mois
Les Cinq légendes (Ramsay), un excellent concept, traité avec talent et dopé par une mise en scène assez souvent éblouissante
Je n'aurais donc rien vu de plus emballant que ce long-métrage Dreamworks, un peu passé inaperçu et sans doute mal vendu (affiche anti-évocatrice au possible, titre passe-partout). Derrière, je n'ai pas de quoi faire un tiercé honnête. En dehors de quelques docus, pas vraiment de coups de cœur ou d'enthousiasme fou, mais au contraire de vraies déceptions (Scott, Zemeckis, Scola, Alfredson). Je retiendrais par contre dans les films revus une vraie réévaluation à la hausse avec l'Apocalyptico de Gibson, et la belle expérience que fut le visionnage de The OA...
Films découverts
The Taking of Pelham 123 (Scott), à peine amusant
Flight (Zemeckis), beaucoup d'efforts pour pas grand chose
Arthur Christmas (Smith), une charmante réussite
Profils paysans I : l'approche (docu de Depardon), pas sûr de la pertinence du dispositif qui génère à mes yeux pas mal de déchet, mais c'est sans doute aussi ce qui permet aux moments forts d'exister
La Isla minima (Rodriguez), de bonnes intentions mais un peu raté dans son exécution
Splendor (Scola), chronique un peu terne
La Taupe (Alfredson), décourageant d'académisme
Le Complexe de Frankenstein (docu de Penso & Poncet), passionnant hommage aux créateurs de monstres au cinéma, son Histoire et ses gloires
Oui, mais... (Lavandier), pas mal du tout, beaucoup de charme des jeunes interprètes qui permet d'éviter le didactisme
Profils paysans II : le quotidien (docu Depardon), plus équilibré que le 1er volet, suite de portraits un peu plus affirmés et donc intéressants
Films revus (Hors compétition)
Speed 2 (De Bont), révision à la baisse de ce que je considérais comme un plaisir coupable, et qui s'est révélé vite creux
Marathon man (Schlesinger), prenant
Aladdin (Clements & Musker), bien mené
Apocalyptico (Gibson), révision à la hausse pour ce qui s'affirme comme un spectacle assez impressionnant et maîtrisé de bout en bout
Dinosaur (Disney), techniquement souvent admirable, mais une histoire et des personnages peu attachants
Séries TV
The OA (S.1), fascinant
Stranger things (S.1) atmosphère rétro pas appuyé, justesse des jeunes interprètes, mais un recyclage de thèmes vus ailleurs pas particulièrement transcendé
Les Cinq légendes (Ramsay), un excellent concept, traité avec talent et dopé par une mise en scène assez souvent éblouissante
Je n'aurais donc rien vu de plus emballant que ce long-métrage Dreamworks, un peu passé inaperçu et sans doute mal vendu (affiche anti-évocatrice au possible, titre passe-partout). Derrière, je n'ai pas de quoi faire un tiercé honnête. En dehors de quelques docus, pas vraiment de coups de cœur ou d'enthousiasme fou, mais au contraire de vraies déceptions (Scott, Zemeckis, Scola, Alfredson). Je retiendrais par contre dans les films revus une vraie réévaluation à la hausse avec l'Apocalyptico de Gibson, et la belle expérience que fut le visionnage de The OA...
Films découverts
The Taking of Pelham 123 (Scott), à peine amusant
Flight (Zemeckis), beaucoup d'efforts pour pas grand chose
Arthur Christmas (Smith), une charmante réussite
Profils paysans I : l'approche (docu de Depardon), pas sûr de la pertinence du dispositif qui génère à mes yeux pas mal de déchet, mais c'est sans doute aussi ce qui permet aux moments forts d'exister
La Isla minima (Rodriguez), de bonnes intentions mais un peu raté dans son exécution
Splendor (Scola), chronique un peu terne
La Taupe (Alfredson), décourageant d'académisme
Le Complexe de Frankenstein (docu de Penso & Poncet), passionnant hommage aux créateurs de monstres au cinéma, son Histoire et ses gloires
Oui, mais... (Lavandier), pas mal du tout, beaucoup de charme des jeunes interprètes qui permet d'éviter le didactisme
Profils paysans II : le quotidien (docu Depardon), plus équilibré que le 1er volet, suite de portraits un peu plus affirmés et donc intéressants
Films revus (Hors compétition)
Speed 2 (De Bont), révision à la baisse de ce que je considérais comme un plaisir coupable, et qui s'est révélé vite creux
Marathon man (Schlesinger), prenant
Aladdin (Clements & Musker), bien mené
Apocalyptico (Gibson), révision à la hausse pour ce qui s'affirme comme un spectacle assez impressionnant et maîtrisé de bout en bout
Dinosaur (Disney), techniquement souvent admirable, mais une histoire et des personnages peu attachants
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The OA (S.1), fascinant
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« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
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- Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
42 films vus (dont 35 découverts et 7 en salles).
Mon film du mois :
VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER, de Michael Cimino (1978)
Le reste du top 5 :
Perfect Blue, de Satoshi Kon (1997)
Serpico, de Sidney Lumet (1973)
Feux dans la plaine, de Kon Ichikawa (1959)
Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder (1959)
Mais aussi : La porte du paradis, Collatéral, 12 hommes en colère, Panique à Needle Park, L'année du dragon, Révélations, The Killer... Bref gros mois avec de gros classiques, qui compensera mon mois de janvier qui sera bien vide puisque je serais absent 3 semaines.
Mon film du mois :
VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER, de Michael Cimino (1978)
Le reste du top 5 :
Perfect Blue, de Satoshi Kon (1997)
Serpico, de Sidney Lumet (1973)
Feux dans la plaine, de Kon Ichikawa (1959)
Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder (1959)
Mais aussi : La porte du paradis, Collatéral, 12 hommes en colère, Panique à Needle Park, L'année du dragon, Révélations, The Killer... Bref gros mois avec de gros classiques, qui compensera mon mois de janvier qui sera bien vide puisque je serais absent 3 semaines.
Dernière modification par Arn le 3 janv. 18, 18:55, modifié 1 fois.
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- Mémé Lenchon
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
C'est beau d'avoir encore tout ça à découvrir (et ça rend un peu triste même si je n'ai pas vu le Ichikawa).Arn a écrit :42 films vus (dont 35 découverts et 7 en salles).
Mon film du mois :
Voyage au bout de l'enfer, de Michael Cimino (1978)
Le reste du top 5 :
Perfect Blue, de Satoshi Kon (1997)
Serpico, de Sidney Lumet (1973)
Feux dans la plaine, de Kon Ichikawa (1959)
Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder (1959)
Mais aussi : La porte du paradis, Collatéral, 12 hommes en colère, Panique à Needle Park, L'année du dragon, Révélations, The Killer... Bref gros mois avec de gros classiques, qui compensera mon mois de janvier qui sera bien vide puisque je serais absent 3 semaines.
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