La peine, c'est pour le lecteur ou le rédacteur ?Rockatansky a écrit :Ah mais je suis sur que certains lisent, mais pas moi ça c'est sur mais bravo à vous de vous donner cette peine.
Thelma et Louise (Ridley Scott - 1991)
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- Thaddeus
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Re: Thelma et Louise (Ridley Scott - 1991)
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Re: Thelma et Louise (Ridley Scott - 1991)
Ah oui, c'est ambiguThaddeus a écrit :La peine, c'est pour le lecteur ou le rédacteur ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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- Alexandre Angel
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Re: Thelma et Louise (Ridley Scott - 1991)
Je n'ai jamais été fan de Thelma et Louise (mais ai-je jamais été fan de Ridley Scott ?). Pourtant, je n'en finis plus de redécouvrir le réalisateur en dépoussiérant patiemment mes préjugés (un peu comme je le fais avec Steven Spielberg, que j'ai idolâtré ado, renié à partir de La Couleur Pourpre, pour n'y revenir par à coups que depuis quelques années).
Pour moi, Ridley Scott n'ayant pas commencé avec les chefs d'œuvre proclamés que seraient Alien et Blade Runner (mais je n'oublie pas le très intéressant Duellists), que je considère pourtant, à ma manière, comme des classiques, j'ai toujours refusé de parler de dégringolade postérieure à ces films, à son sujet.
Ce qui fait sa manière, il me semble, au delà d'un certain reconnaissable visuel, est cette espèce de tension qui se noue chez lui entre entertainment et retenue biaisée, introversion oblique de la mise en scène (puisque mise en scène il y a) dans le traitement de ses sujets. Quelque chose de ses origines anglaises vient se rappeler à notre bon souvenir. Ce qui confère à des films d'apparence programmatique (le côté "prévisible" évoqué par Billy Budd) une forme d'imprévisibilité formelle et thématique presque clandestine, comme en contrebande. C'est ce que j'aime notamment dans La Chute du Faucon noir et dans l'étonnamment mal jugé chez Classik American Gangster.
J'ai vu Thelma et Louise à sa sortie, j'y ai pris un plaisir que j'ai ressenti comme superficiel. Une (ou deux?) re visions à la télé de confirmer ce sentiment. Je me souviens avoir trouvé que les manières "Homme aux 3000 pubs" de Scott s'y montraient sans fard comme si le produit à vendre (plaie des années 80, au cinéma, surtout et 90 en partie) était le contenu du film lui-même. J'avais détesté cette fin sans enjeux émotionnels autres que ce suicide "clés en mains", de même que ces péripéties prétextées par un désir de "spectaculariser" le décorum du road movie (d'accord avec Thaddeus sur la débauche d'engins ambulatoires qui apparente le film à un road movie visité par la science -fiction).
Quand je lis ce témoignage de ferveur (parce que je prends la peine de le lire, moi ) et que je prends en considération mes redécouvertes ponctuelles de l'œuvre de Scott, je n'ai qu'une envie : visiter à nouveau Thelma et Louise car je pressens d'y reconnaître ce petit quelque chose qui me rend ce cinéaste plus précieux que je ne l'imaginais, au delà du savoir-faire technique et spectaculaire.
Pour moi, Ridley Scott n'ayant pas commencé avec les chefs d'œuvre proclamés que seraient Alien et Blade Runner (mais je n'oublie pas le très intéressant Duellists), que je considère pourtant, à ma manière, comme des classiques, j'ai toujours refusé de parler de dégringolade postérieure à ces films, à son sujet.
Ce qui fait sa manière, il me semble, au delà d'un certain reconnaissable visuel, est cette espèce de tension qui se noue chez lui entre entertainment et retenue biaisée, introversion oblique de la mise en scène (puisque mise en scène il y a) dans le traitement de ses sujets. Quelque chose de ses origines anglaises vient se rappeler à notre bon souvenir. Ce qui confère à des films d'apparence programmatique (le côté "prévisible" évoqué par Billy Budd) une forme d'imprévisibilité formelle et thématique presque clandestine, comme en contrebande. C'est ce que j'aime notamment dans La Chute du Faucon noir et dans l'étonnamment mal jugé chez Classik American Gangster.
J'ai vu Thelma et Louise à sa sortie, j'y ai pris un plaisir que j'ai ressenti comme superficiel. Une (ou deux?) re visions à la télé de confirmer ce sentiment. Je me souviens avoir trouvé que les manières "Homme aux 3000 pubs" de Scott s'y montraient sans fard comme si le produit à vendre (plaie des années 80, au cinéma, surtout et 90 en partie) était le contenu du film lui-même. J'avais détesté cette fin sans enjeux émotionnels autres que ce suicide "clés en mains", de même que ces péripéties prétextées par un désir de "spectaculariser" le décorum du road movie (d'accord avec Thaddeus sur la débauche d'engins ambulatoires qui apparente le film à un road movie visité par la science -fiction).
Quand je lis ce témoignage de ferveur (parce que je prends la peine de le lire, moi ) et que je prends en considération mes redécouvertes ponctuelles de l'œuvre de Scott, je n'ai qu'une envie : visiter à nouveau Thelma et Louise car je pressens d'y reconnaître ce petit quelque chose qui me rend ce cinéaste plus précieux que je ne l'imaginais, au delà du savoir-faire technique et spectaculaire.
Dernière modification par Alexandre Angel le 18 août 17, 21:49, modifié 2 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Thelma et Louise (Ridley Scott - 1991)
Si on lit correctement il n'y a aucune ambiguitéAlexandre Angel a écrit :Ah oui, c'est ambiguThaddeus a écrit :La peine, c'est pour le lecteur ou le rédacteur ?
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Re: Thelma et Louise (Ridley Scott - 1991)
Spontanément, je dirais que tu parles des lecteurs donc ça te donnerait raison effectivement.Rockatansky a écrit :Si on lit correctement il n'y a aucune ambiguité
Dernière modification par Alexandre Angel le 18 août 17, 21:06, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Thelma et Louise (Ridley Scott - 1991)
J'adore ce film, plan par plan et dans son déroulé; prévisible ? Plutôt implacable.