La folle ingénue (Ernst Lubitsch, 1946)
Il est assez facile de reconnaître dans le personnage de Charles Boyer, Tchèque fuyant en Angleterre le péril nazi, demi-artiste et demi-imposteur dont la totale liberté et l’absence de racines justifient une attitude plaisamment démystificatrice, le reflet estompé de l’auteur. Tout comme on peut voir dans la conclusion un hommage discret aux États-Unis, pays où il est possible à des émigrés de vivre, c’est-à-dire de s’embrasser en public, possible encore de connaître le succès à la condition de le chercher. Mais cette comédie moins mordante, piquante et malicieuse que de coutume reste d’abord une satire de la bourgeoisie de province, fondée sur la reconnaissance classique entre deux êtres que tout oppose, et dont le sens de l’observation sociale pallie un certain déficit de verve et d’originalité. 3/6
Partition inachevée pour piano mécanique (Nikita Mikhalkov, 1977)
Adaptant la première pièce de Tchekhov, le cinéaste restitue le dit et le suggéré, la surface et les profondeurs, la gaieté d’un marivaudage butineur et l’insouciance des nantis qui se teinte d’une inquiétude prémonitoire, les rires qui s’étranglent au moment où apparaissent la tentation des confessions masochistes et l’obscur désir de transformer un univers endormi. Révélatrice d’une société entraînée malgré elle vers les remous d’une inévitable révolution, cette peinture intimiste cerne toute la fragilité d’êtres qui se font et se défont le temps d’un orage d’été et d’un feu d’artifice, jusqu’à ce qu’une très belle déclaration d’amour conjure pour un temps la futilité des cœurs et la blessure des pensées. Le soleil se lève, un enfant endormi lui tourne le dos, l’émotion de cette douce musique perdure. 4/6
Les rebelles du dieu Néon (Tsai Ming-liang, 1992)
Capitale à la recherche de sa modernité, Taipei est le lieu de déambulation d’ados sans passion, qui partagent leur temps entre jeux vidéo et larcins divers, dissimulant une détresse larvée et nauséeuse. Entre les extérieurs pollués et l’appartement confiné où l’égout déborde d’une eau stagnante, d’autres endroits font transition (boîte à bachotage, galerie d’arcades, cabines de rendez-vous téléphoniques, hôtels de passe), qui agencent les pièces d’un puzzle jamais achevé et définissent l’oppression du cadre urbain à la manière du Goodbye South, Goodbye de Hou Hsiao-hsien. Le nihilisme apathique n’a pas encore atteint ce cinéma, et il arrive même qu’une certaine chaleur, des bouffées de tendresse éclairent l’existence de ces jeunes désillusionnés, provoquant comme un pincement au cœur. 4/6
Le voleur (Louis Malle, 1967)
Pas plus qu’il n’est question d’un gentleman-cambrioleur, il ne s’agit ici d’utiliser un temps soigneusement recréé à des fins de dandy en quête des jouissances esthétiques du revenez-y de la Belle Époque. C’est la construction d’une solitude qui est racontée, à travers une pâte où les délicates teintes pastel et les tâches de lumières dans les sous-bois du passé ne cachent rien d’une société bâtie sur les sables mouvants des rapports d’argent, pourrie par les valeurs réactionnaires de l’ordre bourgeois, soumise aux feux de la contestation anarchique, et où l’usurpation cynique est la règle. Sa réjouissante férocité, la séduction de sa forme et de ses interprètes (en particulier du gynécée papillonnant autour de Belmondo) concourent à l’ironie savoureuse de cette fable dont la légèreté voile à peine l’amertume. 5/6
Eureka (Nicolas Roeg, 1983)
Casting stellaire et sujet ambitieux pour un film construit comme un déroutant mille-feuille, chaque couche venant recouvrir et altérer la précédente : évocation historique mâtinée d’occulte, portrait d’un puissant retranché dans son for intérieur, feuilleton familial, roman d’amour fou, jusqu’au procès final qui apporte l’ultime métamorphose à cette œuvre polymorphe, foisonnante, baroque, volontiers grandiloquente et soumise à tout un nébuleux barda ésotérique. L’équilibre instable des registres auxquels elle recourt est comme dicté par la nécessité d’une forme plus convulsive que jamais, qui tente de rendre sensible les contradictions d’êtres ambigus et complexes, livrés qui à une névrose destructrice de la possession, qui à une consumante passion, qui aux insatisfactions d’un rêve inaccompli. 4/6
L’arme à gauche (Claude Sautet, 1965)
Sautet estimait qu’un cinéaste devait fournir le plus rapidement possible les données d’une situation. Curieusement, il faut pourtant une bonne demi-heure au film pour trouver sa vitesse de croisière et faire briller l’absence de bavardage et d’effets factices qui contribue à la densité dramatique de ce huis-clos marin. Sèche, nette, efficace, la mise en scène entretient un suspense réaliste et concret à la Becker, une tension rendue par des dichotomies visuelles (l’immobilité forcée du bateau opposée à l’immuabilité de l’île) que renforce un noir et blanc ciselé. Pas de littérature, pas de théâtre, pas de psychologie ; bref, pas de "qualité française" mais un souci de l’action qui ne renie pas l’intelligence. Et, cerise sur le gâteau, la présence de Sylva Koscina, très jolie pépée brune toute en casque-brushing laqué. 4/6
La comtesse de Hong Kong (Charles Chaplin, 1967)
Charmé de découvrir en ses deux stars de parfaits véhicules de coquinerie sentimentale, Chaplin polit et sophistique certaines de ses routines en un glissement de gratitude et de spleen. De son œil furibond, Marlon piétine, s’essouffle, enrage comme un taureau parqué dans une boutique de cristal. La divine Sophia enfile des dessous de femme-canon qui lui tombent aux chevilles, grignote avec des gestes fleuris qui évoquent la musique visuelle des petits pains, joint rondeur des attitudes et clownerie des mimiques. Exercice d’élégance où tout se passe entre les portes, les placards, les WC, les lits, les hublots, cette expérience de cristallisation boulevardière de situations extraites aux racines du burlesque puise dans sa désuétude même une intelligence spirituelle, une savoureuse drôlerie. Hands off Charlie. 5/6
La dernière valse (Martin Scorsese, 1978)
Après la commémoration des orchestres swing et des torch-singers qui enchantèrent la génération précédente, il revenait à Scorsese de s’interroger sur ce rock-and-roll qui bouleversa la sienne. En filmant le concert d’adieu de The Band, il creuse une surface attractive (la scène), l’embrasse dans ses séductions pour mieux en déjouer les pièges, et déroule le canevas de la vie d’un groupe : les tournées (épuisantes), les femmes (tentantes), l’argent (manquant). L’ampleur de la mise en scène, le sens des récits enchevêtrés, la richesse des changements d’axe apportent au film une majesté qui le rapproche de New York, New York, dont il est le pendant documentaire, mais sans en recouvrir la mélancolie : regard délavé des artistes, gestes las, pressés d’en finir. La jouissance de la musique, elle, est intacte. 4/6
Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Des films sur l’enfer du jeu, il en existe une palanquée. Sans révolutionner ce qui est presque un sous-genre du cinéma noir, le réalisateur en livre une variation particulièrement aiguë à travers le portrait d’un professeur d’université socialement intégré dont la passion se teinte d’une nuance inusitée de masochisme. De solitude en fuite en avant, de peur en déchéance, il se laisse voluptueusement consumer par son vice jusqu’à faire naître en lui la soif du châtiment, dont il finira par contempler la marque d’un sourire heureux. Itinéraire dostoïevskien donc, au centre d’un drame sophistiqué dont la tension permanente puise autant dans les pulsations des cercles interlopes de New York que dans les contradictions d’un être secret, ambigu, animé d’une fièvre autodestructrice et fasciné par le vertige auquel il aspire. 5/6
Jaguar (Jean Rouch, 1967)
Le journal de bord de trois amis nigérians partant vers la Côte d’or pour tenter d’y amasser une petite fortune. Tourné en 1954, le film est une sorte de brouillon de Moi, un Noir, une élaboration plus proche du reportage conditionné que d’une invention pleine et entière d’où jaillirait une observation critique du réel. Attaché à un paysage fermement et discrètement imposé, comme la terre que les héros habitent avec une sérénité héraclitéenne, où l’ombre des baobabs accueille palabres, joueurs de cartes et écrivains publics, où germent aussi l’énormité des marchés et la monotonie des bidonvilles, il offre une autre déclinaison de cette forme de création commentée par les protagonistes eux-mêmes, d’un accent de conteur truculent, mi-moraliste mi-griot, qui décrit et explique, qui réfléchit et prouve. 4/6
Gunga Din (George Stevens, 1939)
Tiré d’un poème de Kipling, cette épopée orientale est un film d’aventures bien construit mais assez conventionnel qui reproduit – époque oblige – tous les clichés de l’idéologie colonialiste. Trois sergents anglais en mission dans les régions montagneuses de l’Inde affrontent une armée de Thugs sanguinaires : l’argument est exotique, le traitement parfaitement désinvolte, voire franchement humoristique, malgré l’ampleur de la figuration et l’orchestration impeccable des scènes d’action. Cary Grant, obnubilé par l’or, s’y montre aussi déchaîné et clownesque que dans ses comédies, Douglas Fairbanks, après avoir été tenté par l’amour, sacrifie Joan Fontaine à l’uniforme et à l’amitié virile (le fou), et Victor McLaglen rejoue les colosses mi-rouspéteurs mi-chaleureux comme il sait le faire. Dépaysant. 4/6
Les amants de Salzbourg (Douglas Sirk, 1957)
Elle, Américaine, est une attachée culturelle venue à Munich pour découvrir l’Europe. Lui, Germano-Italien, est un chef d’orchestre à la Karajan qui se déplace comme un jeune coq, toujours avec l’air de mettre en scène même quand il est sincère. La première partie, qui puise un romantisme assez frelaté des paysages de Bavière et d’un folklore autrichien pour carte postale, laisse circonspect. C’est pour mieux abattre la carte maîtresse du cheminement dramatique : la suite révèle précisément le caractère illusoire d’une idylle dans laquelle chacun cherche à combler des désirs insatisfaits et à fuir une réalité qu’il n’assume plus. La prise de conscience finale, où le renoncement à l’amour est envisagé comme un don curatif, enrichit ainsi d’un relief inattendu la relative banalité de ce drame mondain. 4/6
Lucky Luciano (Francesco Rosi, 1973)
Rosi ouvre un nouveau dossier sinistrement spectaculaire, articulé autour de quelques charnières grinçantes : les conflictuels rapports italo-américains, la mise en place par l’armée alliée des pontes de la Mafia aux commandes en Italie du Sud, la corruption des différents domaines du pouvoir. Il fait la radiographie d’un cancer socio-politique en alternant les temps et les lieux par un vigoureux brassage des faits, serrant à chaque fois un peu plus sur la corde qui tient ensemble les partenaires d’un jeu souterrain et feutré, balayé par des tempêtes épouvantables. Au rythme des trafics qu’elle dévoile, des compromissions qu’elle révèle, des accommodements qu’elle met brutalement en lumière, cette captivante enquête impose une vigilance constante qui assoit le constat dans sa juste perspective critique. 4/6
Le chant du styrène (Alain Resnais, 1958) (CM)
Pour son dernier essai documentaire, le cinéaste recourt à la couleur, jouxte la malice du verbe et la fascination pour la matière, et retrace – à l’envers – le processus chimico-industriel qui transforme le composé organique en matériau plastique fini. Il promène sa caméra hypermobile le long des tuyauteries tentaculaires des usines à gaz, capte la danse d’une machinerie technologique complexe, s’amuse du jaillissement des formes et des teintes et exalte en esthète leur mystérieuse alchimie. Sous la conduite d’un guide éclairé et désinvolte nommé Raymond Queneau, l’exploration des usines Péchiney devient ainsi un poème au chromatisme de comédie musicale, une balade métamorphosée par les facéties chantantes des alexandrins, un éloge de la modernité inspiré de l’abstraction et du pop art. 4/6
Charisma (Kiyoshi Kurosawa, 1999)
Comme souvent chez Kurosawa, le film part du terreau fertile qu’est l’enquête policière pour s’enfoncer dans la forêt touffue de l’inconscient japonais. Ici pas de serial-killer malingre mais un arbre dont les propriétés (peut-être) maléfiques polarisent magnétiquement une communauté, et qui concentre la fascination d’un jeune homme dévoué à sa sauvegarde et d’une scientifique prête à tout pour le détruire. Partie étrange, filant la métaphore dendrologique pour mieux capter la dimension inquiétante et carnivore de la nature, l’indifférence fondamentale d’un écosystème aux règles à la fois rigoureuses et imprévisibles, et autour duquel s’organise tout un jeu de discours, d’attitudes, d’attitudes et de contradictions. Difficile de saisir le sens de cet objet clos et abstrait, opaque et déconcertant. 4/6
Henry V (Laurence Olivier, 1944)
Approche singulière que celle de cet exercice quasi brechtien, qui consiste à enchâsser les niveaux diégétiques afin d’accroître la dynamique et la caisse de résonance de l’écran. En commençant par une représentation de la pièce à l’époque même de Shakespeare, puis en s’amplifiant par un décor stylisé aux perspectives disproportionnées, avant finalement d’investir un espace naturel spectaculaire et hollywoodien à la manière du Robin des Bois du Curtiz, il résout de façon originale les contradictions inhérentes à la formule du théâtre filmé. Tableaux vivants et bataille épique, scènes courtoises et intermèdes comiques, monarques, fantassins et baladins se fondent dans cette réflexion sur l’exercice du pouvoir, dont la rutilance esthétique est soutenue par un traitement subtil de la couleur. 4/6
Le festin chinois (Tsui Hark, 1995)
Ce festin chinois est plutôt une auberge espagnole qui se présente comme un agrégat de séquences disparates, survoltées, répondant à la seule logique de la prolifération visuelle et de l’hypertrophie loufoque. On y trouve à boire et à manger : concours de cuisiniers filmés comme des combats de sabre ou des démonstrations de kung-fu, énorme poisson vivant semant la panique dans un restaurant, jeunes rivales massacrant un karaoké de Bizet, sous-intrigues sentimentales et mafieuses pimentant la sauce… Le rythme débridé, le délire absurde qui renvoie au burlesque muet, la vitalité intarissable de la mise en scène, la capacité du cinéaste à faire tenir debout son capharnaüm concourent au plaisir procuré par cette réjouissante comédie, bien à l’image de ses personnages : foutraque mais attachante. 4/6
Poison (Todd Haynes, 1991)
Reportage façon enquête journalistique : face à la caméra, des témoins rapportent l’incroyable histoire d’un gamin qui a tué son père avant de se volatiliser. Pastiche de film d’horreur des années cinquante : un savant injecte un sérum sexuel qui le rend pustuleux et contagieux – métaphore à peine voilée du sida. Drame fantasmatique et homosexuel : un prisonnier s’éprend de son codétenu dans un sordide univers carcéral. Trois styles, trois exclus, trois histoires qui s’inspirent d’un fait accompli ou en train de s’accomplir (meurtre, contamination, viol) pour parvenir à en saisir la dimension tragique. Trois fictions agilement entremêlées procédant d’une préoccupation commune (la transgression), et qui sont autant de trouées fantastiques sur une réalité pas bonne à dire et à montrer. Un bel exercice de style. 4/6
Le cirque infernal (Richard Brooks, 1953)
Le quotidien d’une antenne chirurgicale en pleine guerre de Corée : si le sujet en rappelle en un autre, on est pourtant bien loin de M.A.S.H. En racontant comment un médecin militaire se voit sauvé du dégoût de la guerre par l’amour d’une infirmière, le réalisateur exalte le courage sans musique ni médailles d’êtres qui se battent contre la mort et la souffrance, qui comprennent que les préjugés n’ont plus de saison sous le trente-huitième parallèle, que seule compte une abnégation capable de combattre l’horreur du présent. Mais les intentions humanistes, si irréprochables soient-elles, ne sont pas gage de réussite décisive, comme le prouve cette chronique sage et appliquée, d’un optimisme véhément. S’il est de toute évidence un honnête homme, Brooks n’est pas encore un cinéaste accompli. 3/6
Rester vertical (Alain Guiraudie, 2016)
Son précédent long-métrage était un modèle d’épure et de rigueur arithmétique ; Guiraudie brode cette fois sur une incertitude joyeusement déstructurée, suit la déambulation incertaine, dans une France en origami, d’un protagoniste en quête d’accomplissement dont il épouse les doutes et les velléités. Balançant entre pittoresque et banalité, il invente un entre-deux singulier enclin à exprimer les coutures lâches du rêve, les manifestations d’un improbable qui n’en reste pas moins parfaitement plausible, la fatalité d’un désarroi en résistance obstinée contre toutes les formes d’asservissement. Par sa drôlerie en sourdine, ses incongruités tranquilles, son mélange de fatigue existentielle et d’exaltation, sa tendresse (celle d’un père plein d’amour pour son nouveau-né), le film séduit, intrigue et stimule. 4/6
Les deux orphelines (David W. Griffith, 1921)
Après avoir appliqué un traitement de choc à l’histoire américaine, Griffith revisite celle de France. Danton accoure en sauveur sur son destrier pour la délivrance de dernière minute, Robespierre est un bourreau sournois précurseur de la brutalité bolchévique… Mais pour conférer à la tempête révolutionnaire son emportement torrentiel et sa valeur de séisme historique, le cinéaste s’est souvenu du tumulte d’Intolérance. Sous les codes du mélodrame, il récrit les faits en plaidant pour la modération, et raconte comment la chute des tyrans met fin à l’assujettissement de deux citoyennes qui gagnent, par l’endurance, une place au soleil. La force dramatique du récit et l’interprétation toujours extrêmement sensible de Lilian Gish suscitent une émotion qui n’est parfois pas loin de faire couler des larmes. 4/6
La frontière de l’aube (Philippe Garrel, 2008)
En optant pour le surnaturel, en recourant à un artisanat désuet qui craint pas le risque du grotesque, le cinéaste affirme sa foi en la capacité du cinéma à se réduire à quelques fondamentaux, à une pure chimie de photogénie et d’électricité qui puiserait autant chez Méliès que chez Cocteau ou Franju. Manière pour lui de remettre en jeu sa propre esthétique, ses afféteries ou ses impasses, d’insuffler plus d’inquiétude à son expression tout en privilégiant cette forme de douceur chuchotée, de tristesse lourde et résignée, qui garantit la beauté fragile de ses meilleurs films. Dans l’opposition entre la clarté saisie et la mate obscurité, il capte ainsi avec une belle poésie funambule les vertiges de l’amour fou, de l’emprise de la passion, et traduit la valse-hésitation d’une âme tourmentée par la culpabilité. 4/6
Et aussi :
Sieranevada (Cristi Puiu, 2016) - 4/6
Withnail et moi (Bruce Robinson, 1987) - 4/6
L'économie du couple (Joachim Lafosse, 2016) - 4/6
Dernier train pour Busan (Yeon Sang-ho, 2016) - 4/6
Toni Erdmann (Maren Ade, 2016) - 4/6
La salamandre (Alain Tanner, 1971) - 5/6