odelay a écrit :L'affiche Allemande faisait encore plus flipper (j'aimais bien la française).
Oui, elle est assez lugubre. Mais je ne l'ai jamais vu étant gamin. Aujourd'hui, elle me fait l'effet d'un Sean Connery SDF...
L'affiche française est culte, je l'adore. Ces moines derrière avec leurs têtes bleus, brrr.
You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
Mosin-Nagant a écrit :L'affiche française est culte, je l'adore. Ces moines derrière avec leurs têtes bleus, brrr.
Cette affiche a beau faire partie intégrante de mon patrimoine personnel, j'ai beau l'avoir regardé des centaines de fois, je n'avais jamais remarqué que les têtes des moines étaient bleues.
J'adore comment, par rapport à celle-ci, l'affiche de Struzan dissimule chastement la poitrine de la jeune paysanne.
Ah oui, clairement à côté de la plaque cette dernière affiche Ça fait film de Jean-Marie Poiré..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Les expressions de la plupart des moines (mention à Ron Perlman/Salvatore, manifestement sous gaz hilarant), la posture de Connery, les deux jambes qui dépassent du tonneau façon Achille Zavatta tu-dum-tscchh... C'est vrai qu'on peut se poser des questions.
Les expressions de la plupart des moines (mention à Ron Perlman/Salvatore, manifestement sous gaz hilarant), la posture de Connery, les deux jambes qui dépassent du tonneau façon Achille Zavatta tu-dum-tscchh... C'est vrai qu'on peut se poser des questions.
Il me semble avoir lu Drew Struzan s'expliquer sur ce poster, effectivement l'un des moins inspirés qu'il ait pu produire. Le distributeur américain qui avait acquis les droits du film (qui est une coproduction franco-italo-allemande, rappelons-le) ne savait absolument pas comment vendre un film médiéval certes habillé de thriller, mais à l'européanité (dans les références, la culture, les considérations philosophiques-théologiques) jugée problématique pour le public US. Drew Struzan a donc été appelé par le marketing. Sans avoir l'opportunité de voir le film, ce même marketing lui a expressément demandé de concevoir son poster comme s'il s'agissait d'une comédie (!). Lorsqu'il découvrit finalement le film, Struzan fut écœuré de voir que son travail dénaturait le film. C'est malheureusement l'un des nombreux épisodes fâcheux avec le marketing des studios qui finirent par rendre Struzan totalement aigri vis-à-vis des décideurs en col blanc, et signer sa retraite du métier (après avoir été bien marginalisé dans un monde du poster laid, uniformisé et photoshopé) dans les années 2000.
Demi-Lune, l'homme qui connaît tous les secrets, toutes les anecdotes, toutes les coulisses de la production et de la distribution US de ces quarante dernières années.
Thaddeus a écrit :Demi-Lune, l'homme qui connaît tous les secrets, toutes les anecdotes, toutes les coulisses de la production et de la distribution US de ces quarante dernières années.
A ma première visite en France, mon papa m'a fait découvrir le film ainsi que la bataille du feu qui montre la découverte du feu à l'époque de la Préhistoire. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs du film, mais je me souviens d'une scène où il y a un incendie dans une bibliothèque impressionnante. Il y a une scène horrible où ils font brûler un handicapé et une scène de nue ou l'actrice est physiquement la femme qui peut vous faire complexer. Je vais essayer de le voir, mon père aime beaucoup le film.
Merci de m'avoir rappelé son existence.
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“If I had Instagram it would just be pictures of my son… who is a cat.” Kate McKinnon
Miss G a écrit :A ma première visite en France, mon papa m'a fait découvrir le film ainsi que la bataille du feu qui montre la découverte du feu à l'époque de la Préhistoire. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs du film, mais je me souviens d'une scène où il y a un incendie dans une bibliothèque impressionnante. Il y a une scène horrible où ils font brûler un handicapé et une scène de nue ou l'actrice est physiquement la femme qui peut vous faire complexer. Je vais essayer de le voir, mon père aime beaucoup le film.
Merci de m'avoir rappelé son existence.
La Guerre du feu
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky