L'écriture de la love story est bien plus à condamner que l'interprétation de Diaz.Supfiction a écrit :11 ans de purgatoire , c'est dire si ce film est mal aimé, pas détesté non plus à priori. Erreur de casting concernant Cameron Diaz, je me demande quels avaient été les autres choix.
Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
Ce n'est même pas forcément son interprétation le problème, ou plus précisément c'est ce qu'elle dégage qui ne colle pas du tout avec un film d'époque. Bon, Michelle Pfeiffer était déjà trop âgée malheureusement mais Kirsten Dunst aurait fait l'affaire. Sinon Natalie Portman, Rachel Weisz, voire même Julianne Moore..AtCloseRange a écrit :L'écriture de la love story est bien plus condamner que l'interprétation de Diaz.Supfiction a écrit :11 ans de purgatoire , c'est dire si ce film est mal aimé, pas détesté non plus à priori. Erreur de casting concernant Cameron Diaz, je me demande quels avaient été les autres choix.
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
Non.Supfiction a écrit :Michelle Pfeiffer
Oui.Supfiction a écrit :Kirsten Dunst
NON.Supfiction a écrit :Natalie Portman
OUI.Supfiction a écrit :Rachel Weisz
Oui.Supfiction a écrit :Julianne Moore
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
En partie, je suis d'accord, mais en revoyant le film, ça se voit tellement que Scorsese s'en fiche comme d'une guigne qu'il est jubilant de voir à quel point son arrière-plan, pendant ces séquences "romantiques", est toujours plus intéressant, avec moults détails, symboles ou mouvements.AtCloseRange a écrit :L'écriture de la love story est bien plus à condamner que l'interprétation de Diaz.Supfiction a écrit :11 ans de purgatoire , c'est dire si ce film est mal aimé, pas détesté non plus à priori. Erreur de casting concernant Cameron Diaz, je me demande quels avaient été les autres choix.
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
Gangs of New York est un superbe Scorsese (il a fallu que j'attende The wolf of Wall Street pour retrouver autant d'enthousiasme) et on insiste trop sur ses quelques faiblesses (finalement, seulement la love story qui reste quand même accessoire, l'essentiel étant ailleurs) pour oublier ses nombreuses fulgurances: l'essentiel c'ead sa vision de la naissance de l'Amérique, la première demi-heure, la mise en scène magistrale, l'imagerie puissante...
C'est un peu le A.I de Scorsese : l'oeuvre ambitieuse, dévorante, souvent magistrale qui ouvre le 21ème siècle dans leur oeuvre respective et qui peine à accéder au statut d'oeuvre majeur à cause de défauts auxquels on accorde trop d'importance en rapport à la qualité générale du tout.
C'est un peu le A.I de Scorsese : l'oeuvre ambitieuse, dévorante, souvent magistrale qui ouvre le 21ème siècle dans leur oeuvre respective et qui peine à accéder au statut d'oeuvre majeur à cause de défauts auxquels on accorde trop d'importance en rapport à la qualité générale du tout.
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
J'aurai plus fait ce parallèle avec The Aviator, sur le papier le film d'un autre (Kubrick pour l'un, Mann pour l'autre), une sortie tiédasse et rétrospectivement, l'une des œuvres les plus personnelles de leurs auteurs.O'Malley a écrit :C'est un peu le A.I de Scorsese
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
Ah bon?Kevin95 a écrit :J'aurai plus fait ce parallèle avec The Aviator, sur le papier le film d'un autre (Kubrick pour l'un, Mann pour l'autre), une sortie tiédasse et rétrospectivement, l'une des œuvres les plus personnelles de leurs auteurs.O'Malley a écrit :C'est un peu le A.I de Scorsese
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
Il parait.
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
Howard Hugues est certes un personnage scorsesien mais Aviator, c'est ce que Martin Scorsese a fait de plus académique. C'est un biopic réussi, intéressant, divertissant mais qui ne transcende pas l'exercice.
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
Il y a pourtant quelques séquences qui me paraîssent le faire, et avec brio !O'Malley a écrit :Howard Hugues est certes un personnage scorsesien mais Aviator, c'est ce que Martin Scorsese a fait de plus académique. C'est un biopic réussi, intéressant, divertissant mais qui ne transcende pas l'exercice.
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
Je viens de finir de le revoir à l'instant pour la 3ème fois. Ca fesait des années, je redoutais pas mal, le dernier visionnage m'ayant laissé plutôt un mauvais souvenir.
Certains aspects ont confirmé ce mauvais souvenir, j'imagine que vous êtes nombreux à avoir relevé les aspects en question (j'ai eu la flemme de lire les pages précédentes ) donc je vais pas m'étaler la dessus.
Bon vite fait quand même, ça m'a encore une fois un peu piqué mais j'ai réussi a passer outre cette première baston mediocrement (en elle meme) mise en scène (ah les debuts 2000 et les effets cam à la Tony Scott) avec ce son de Peter Gabriel qui en soit n'est pas degueu mais ne colle pas du tout avec le ton et l'ambiance 19ème. Howard Shore, meme si je suis pas non plus fan du score, aurait du s'en occuper.
Le reste est globalement reussi, a quelques exceptions près de plans pas toujours tres inspirés, Scorsese fait évoluer la relation entre Bill et Amsterdam avec talent, (les bons souvenirs des performances de DD Lewis, Dicaprio et bons nombres de seconds rôles (non pas toi Cameron Diaz) ont eux aussi été confirmés) dans cette histoire de vengeance prenant place dans un contexte historico-géographique qui on le sent rapidement et avec plaisir, lui tient à coeur.
Dieu, New York, les figures de l'Amerique passée et les gens (débrouillards des classes défavorisées) dans ce contexte, ca s'inscrit beaucoup dans une continuité du cinéma de Leone je trouve et c'est sans doute en partie pourquoi j'ai pris du plaisir a ce 3eme visionnage.
Mais cette musique de fin et le titre principal apparaissant en gros plans successifs mon Dieu Foutu début 2000.
Ah et je ne sais plus dans quel topic ni qui en parlait, mais quelqu'un disait que Scorsese était un bavard lorsqu'il assistait à une seance de cinoche... Je pense que la scene du théâtre nous fait comprendre que Scorsese conçoit la sortie ciné, en partie du moins, comme un évènement populaire "vivant" et interactif avant tout.
Certains aspects ont confirmé ce mauvais souvenir, j'imagine que vous êtes nombreux à avoir relevé les aspects en question (j'ai eu la flemme de lire les pages précédentes ) donc je vais pas m'étaler la dessus.
Bon vite fait quand même, ça m'a encore une fois un peu piqué mais j'ai réussi a passer outre cette première baston mediocrement (en elle meme) mise en scène (ah les debuts 2000 et les effets cam à la Tony Scott) avec ce son de Peter Gabriel qui en soit n'est pas degueu mais ne colle pas du tout avec le ton et l'ambiance 19ème. Howard Shore, meme si je suis pas non plus fan du score, aurait du s'en occuper.
Le reste est globalement reussi, a quelques exceptions près de plans pas toujours tres inspirés, Scorsese fait évoluer la relation entre Bill et Amsterdam avec talent, (les bons souvenirs des performances de DD Lewis, Dicaprio et bons nombres de seconds rôles (non pas toi Cameron Diaz) ont eux aussi été confirmés) dans cette histoire de vengeance prenant place dans un contexte historico-géographique qui on le sent rapidement et avec plaisir, lui tient à coeur.
Dieu, New York, les figures de l'Amerique passée et les gens (débrouillards des classes défavorisées) dans ce contexte, ca s'inscrit beaucoup dans une continuité du cinéma de Leone je trouve et c'est sans doute en partie pourquoi j'ai pris du plaisir a ce 3eme visionnage.
Mais cette musique de fin et le titre principal apparaissant en gros plans successifs mon Dieu Foutu début 2000.
Ah et je ne sais plus dans quel topic ni qui en parlait, mais quelqu'un disait que Scorsese était un bavard lorsqu'il assistait à une seance de cinoche... Je pense que la scene du théâtre nous fait comprendre que Scorsese conçoit la sortie ciné, en partie du moins, comme un évènement populaire "vivant" et interactif avant tout.