Douglas Sirk (1897-1987)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Cathy
Producteur Exécutif
Messages : 7321
Inscription : 10 août 04, 13:48
Contact :

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Cathy »

Je te rejoins entièrement sur Tempête sur la Colline, un Sirk certes mineur, des invraisemblances comme tous les protagonistes du drame réunis comme par hasard dans ce couvent-hopital, mais un travail sur le noir et blanc superbe, et Claudette Colbert plus que crédible en nonne tout comme Ann Blyth ravissante condamnée.
Un superbe plan quand on voit les nonnes déambuler dans les jardins en contre bas du clocher.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99488
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Jeremy Fox »

Les Acacias nous proposent la reprise en salles de Scandale à Paris, chronique signée Otis B. Driftwood.
Rashomon
Machino
Messages : 1024
Inscription : 7 avr. 14, 14:16

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Rashomon »

Vu, ou plutôt revu, Ecrit sur du vent hier soir, et j'ai été un peu déçu. Plastiquement c'est superbe, scénaristiquement c'est béton, mais le film achoppe selon moi sur l'interprétation - Rock Hudson et Lauren Bacall sont très sobres, mais Robert Stack et surtout Dorothy Malone en font des caisses, la dernière en particulier touchant même au grotesque par moment tant elle est caricaturale. Après je sais bien que Sirk n'est pas un metteur en scène naturaliste, mais ses acteurs sont mieux tenus d'habitude.
Avatar de l’utilisateur
Watkinssien
Etanche
Messages : 17063
Inscription : 6 mai 06, 12:53
Localisation : Xanadu

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Watkinssien »

Dorothy Malone est hallucinante et c'est voulu de mettre en opposition deux camps, l'un tentant d'être rationnel, l'autre exubérant et passionné.
Dernière modification par Watkinssien le 14 avr. 16, 10:42, modifié 1 fois.
Image

Mother, I miss you :(
francesco
Accessoiriste
Messages : 1630
Inscription : 28 juin 06, 15:39
Localisation : Paris depuis quelques temps déjà !
Contact :

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par francesco »

Oui, en effet, on peut ne pas aimer le résultat, mais ce n'est pas un empêchement devant les acteurs ou une erreur inconsciente de Sirk. Il savait parfaitement ce qu'il voulait (et considérait d'ailleurs les interprétations des deux méchants - Dorothy Malone a gagné un oscar au passage - comme meilleures que celle des gentils : Laureen Bacall semble n'avoir jamais digéré ce tournage d'ailleurs et a toujours dit du mal du film).
Spoiler (cliquez pour afficher)
June Allyson
Mary Astor
Carroll Baker
Leslie Caron
Joan Collins
Joan Crawford
Bette Davis
Doris Day
Irene Dunne
Edwige Feuillère
Greer Garson
Betty Grable
Gloria Grahame
Susan Hayward
Miriam Hopkins
Betty Hutton
Jennifer Jones
Zarah Leander
Gina Lollobrigida
Jeanette MacDonald
Anna Magnani
Jayne Mansfield
Sara Montiel
Maria Montez
Merle Oberon
Anna Neagle
Lilli Palmer
Eleanor Parker
Rosalind Russell
Lizabeth Scott
Norma Shearer
Lana Turner
Jane Wyman
Loretta Young
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25396
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par AtCloseRange »

Formellement, c'est un des plus beaux Sirk mais j'y trouve moins la sensibilité Sirkienne qu'ailleurs.
Ici, on est beaucoup plus dans le pur mélo et les personnages me semblent moins bien campés et incarnés (notamment Bacall qui semble un peu se demander ce qu'elle fait là).
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99488
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Jeremy Fox »

Le Signe du Païen (Sign of the Pagan) - 1955

L'avancée sur Rome d'Attila et des autres tribus 'barbares' qu'il a réussi à réunir. Les alliances qu'il met en place avec Constantinople...

Douglas Sirk et le film de genre, ce n'aura vraiment pas été ça (à l'exception notable du film d'aventure avec l'excellent Captain Lightfoot), le cinéaste ne s'avèrant de plus guère inspiré lorsqu'il s'agit de filmer des scènes d'action. Son péplum, certes très mineur, aura néanmoins été plus satisfaisant que son western. Alors que le début laissait craindre le pire nanar, le scénario nous offre par la suite d'intéressantes incursions vers la politique et la religion avec d'un côté les alliances qui se font et défont, de l'autre quelques fulgurances mystiques comme cette image d'une croix éclairée par le soleil à l'intérieur d'une église... Malgré ses roulements d'yeux intempestifs, Jack Palance n'est pas trop ridicule en Attila mais dommage que Ludmilla Tcherina manque de conviction dans le rôle pourtant très intéressant de Pulcherie. Le film n'est pas vraiment captivant, n'est pas non plus formellement remarquable mais peut faire passer un agréable moment ; dans le genre on a connu bien pire (bien mieux aussi).
Nestor Almendros
Déçu
Messages : 24312
Inscription : 12 oct. 04, 00:42
Localisation : dans les archives de Classik

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Nestor Almendros »

Nouvelle chronique sirkienne avec aujourd'hui Mirage de la vie vu par Justin Kwedi, ainsi que notre test du Blu-ray de l'édition Elephant
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99488
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Jeremy Fox »

Le signe du Païen par Justin Kwedi ; ce film assez rare vient de sortir en combo DVD/BR chez Elephant Films
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Le signe du Païen par Justin Kwedi ; ce film assez rare vient de sortir en combo DVD/BR chez Elephant Films
Normalement, je me le paie ce soir.
Sirk : je veux tout, même les faibles (je précise que je trouve Taza, fils de Cochise nettement meilleur que sa réputation, le plus faible que je connaisse étant pour l'instant Battle Hymn, qui n'est pas nul pour autant).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99488
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Le signe du Païen par Justin Kwedi ; ce film assez rare vient de sortir en combo DVD/BR chez Elephant Films
Normalement, je me le paie ce soir.
Sirk : je veux tout, même les faibles (je précise que je trouve Taza, fils de Cochise nettement meilleur que sa réputation, le plus faible que je connaisse étant pour l'instant Battle Hymn, qui n'est pas nul pour autant).
Hormis le très bon Capitaine mystère, je n'apprécie guère Douglas Sirk dans le film de genre. Cependant j'ai trouvé le signe du païen bien plus sympathique que Taza. :oops:
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit : Cependant j'ai trouvé le signe du païen bien plus sympathique que Taza.
Déjà ça a tendance à me rassurer sur mon prochain achat et ensuite, pourquoi pas?
Mais je me souviens des premières photos que je vis de Taza (dans le bouquin de Jean-Loup Bourget, éd.Edilig) qui me catastrophaient à l'avance. Or, j'avais trouvé le résultat assez honorable et une incursion westernienne pas indigne du genre (bon, faut s'habituer au look de Rock Hudson :uhuh: ).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Hormis le très bon Capitaine mystère, je n'apprécie guère Douglas Sirk dans le film de genre.
Est-ce que Scandal in Paris est un film de genre (Vidocq en est le héros)? Parce que celui-ci m'avait ébloui.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99488
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit : Est-ce que Scandal in Paris est un film de genre (Vidocq en est le héros)? Parce que celui-ci m'avait ébloui.

Je ne sais pas ce que vaut le film (même si sa réputation est très flatteuse) ; j'ai arrêté de le regarder au bout de 5 minutes tellement la copie de l'époque en DVD était moisie (poubelle direct). Un des pires que j'ai pu voir.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Douglas Sirk (1897-1987)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :
Alexandre Angel a écrit : Est-ce que Scandal in Paris est un film de genre (Vidocq en est le héros)? Parce que celui-ci m'avait ébloui.

J'ai arrêté de le regarder au bout de 5 minutes tellement la copie de l'époque en DVD était moisie (poubelle direct). Un des pires que j'ai pu voir.
Je vois le dvd et je ne l'ai pas. Je vu le film sur TCM (je crois) dans une copie correcte. Tu retenteras un jour : il y a des échos "ophülsiens", des moments baroques, c'est la classe..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Répondre