Père Jules a écrit :Ghost in the Shell (Mamoru Oshii, 1995)
Tu verras, le film ne cessera de te hanter et de grandir en mémoire. Chef-d’œuvre.
Sa suite est tout aussi incroyable et fascinante. Peut-être même encore plus.
Oshii est un véritable visionnaire, le seul cinéaste dont l’œuvre puisse pour moi se montrer digne de l'héritage de l'anticipation philosophique définie par Blade runner.
J'ai pensé à Blade Runner tout le film en effet. C'est une belle réussite même si pour ma part, j'ai toujours un peu de mal à m'emballer pour de l'animation autant que pour du cinéma "traditionnel".
Dans tous les cas je vais creuser son oeuvre
Thaddeus a écrit :Il faudrait vraiment que je me bouge l'arrière-train pour le voir, ce diptyque, depuis le temps que je n'en entends que des éloges...
Demi-Lune a écrit :Je prends les paris : tu n'accrocheras pas trop.
J'ai adoré Paprika par exemple, mais effectivement ça doit être très différent. Je suppose que l'un relève du cyberpunk lorsque l'autre est plus fondé sur le délire onirique.
Thaddeus a écrit :J'ai adoré Paprika par exemple, mais effectivement ça doit être très différent. Je suppose que l'un relève du cyberpunk lorsque l'autre est plus fondé sur le délire onirique.
Sommairement, c'est exact, mais c'est également réducteur. Perso je trouve Oshii bien plus profond. C'est dur de qualifier son cinéma... un équilibre entre la contemplation, le vertige, le caractère visionnaire, la métaphysique... la fascination de se perdre dans les méandres d'un labyrinthe. Ses films ne se livrent pas clés en mains, ils obsèdent pour toute la vie. Je me répète, mais en matière de formalisation et de traitement du cinéma d'anticipation, c'est un maître absolu. C'est simple, pour moi, il y a Blade runner, et lui.
Père Jules a écrit :Ghost in the Shell (Mamoru Oshii, 1995)
Tu verras, le film ne cessera de te hanter et de grandir en mémoire. Chef-d’œuvre. Sa suite est tout aussi incroyable et fascinante. Peut-être même encore plus.
Assez d'accord. C'est superbe, mélancolique et vertigineux.
Rick Blaine a écrit :Très beau début d'année avec en premier candidat l'excellent Edge of Darkness, de Lewis Milestone. Une oeuvre puissante et émouvante, l'un des meilleurs rôle d'Errol Flynn assurément, l'un des plus beaux d'Ann Sheridan aussi.
Très fort , en effet.
Sinon, ce n'est pas la première bonne surprise de l'année (il y a eu déjà Argentina et Shangha-Belleville), mais très gros coup de cœur pour ce film
Hector (Jake Gavin). Ce portrait d'un sans-abri est un bel exemple de cinéma social à la britannique. Avec la présence de Mullan (excellent), on pense un peu à Loach, mais le ton n'est pas tout à fait le même.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)