Sono Sion

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Rockatansky
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Re: Sono Sion

Message par Rockatansky »

Un peu par hasard je me suis retrouvé à voir deux Sono Sion le jour de Noël. Jusque là je n'avais fait qu'une tentative un peu décevante avec un film dont j'attendais beaucoup Suicide Club, qui au final m'avait profondément ennuyé.
Du coup j'ai visionné coup sur coup Tag qui s'est avéré totalement barré, et heureusement assez court, car le scénario part en totale sucette rapidement, quelques images chocs et des écolières japonaises en petite culotte, les amateurs apprécieront ce déluge de plan tous plus barrés les uns que les autres. Un final un peu réducteur mais qui bizarrement donne un peu de sens au reste.
A suivi Tokyo Tribe sorte de version comédie musicale Hip Hop des Guerriers de la nuit dans un Tokyo à la mode néons post apo, une fois qu'on a intégré ça, on se retrouve quand même devant un des films les plus WTF que j'ai vu. Un peu comme si Sion avait tourné son film dans la continuité en y ajoutant les idées comme elles lui venaient au mépris d'une quelconque cohérence. Le résultat est disons le, autre...
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Re: Sono Sion

Message par bruce randylan »

Début de l'Etrange Festival 2016 ! :D

Anti-porno (2016)

A la base, il y a une commande du studio Nikkatsu qui cherchait à faire renaître de ses cendres le Roman Porno, leur genre de films érotiques (softs) qui avait sauvé le studio de la faillite durant la fin des années 60 et les 70's.
Sono Sion fait partie des 5 cinéastes sélectionnés pour s'atteler à la tâche avec un cahier des charges à peu près identique : tournage et budget limités, une obligation de mettre régulièrement une scène de sexe/nudité. En revanche au delà de ça, les cinéastes dispos(ai)ent d'une liberté totale.
L'idéale donc pour ce cinéaste iconoclaste, rebelle et anticonformiste.

Comme on pouvait s'y attendre, le cinéaste prend le genre en total contre-pied pour y greffer ses thématiques personnelles... voire obsessionnelles. Le cœur du film est donc une nouvelle fois la condition de la femme dans la société si machiste qu'est celle japonaise. Son discours n'est cependant pas si évident à suivre tant le cinéaste est adepte des ruptures de tons, des cassures et des virages abruptes. Mieux vaut aussi bien connaître un peu les Roman Porno pour mieux apprécier le traitement que Sion leurs inflige.

Le début du film est ainsi un brillant et coloré huit-clos où l'actrice Ami Tomite est seule à l'image durant de longue minutes avant de faire face à son attaché presse. Commence alors un jeu pervers entre Tomite et celle-ci qui désire devenir une "garce" malgré un tempérament trop sage. L'humiliation prend le pas sur l'initiation d'autant que de nouvelles femmes (journalistes et photographes) agrandissent le cercle. L'intérêt du film est donc de détourner les codes du cinéma érotique japonais où les femmes étaient souvent violées, rabaissées, forcées, contraintes, avilies à plein de choses plus ou moins dégradantes pour mieux satisfaire l'égo des spectateurs masculins. Ici la pression sociale et sexuelle est à ce point aliénante que ce sont les femmes qui font subir ça à leur prochaines ou qui demandent à le subir.
Alors que la réalisation commence à virer au dispositif avant-gardiste proche du théâtre conceptuel (que le Cinéaste a déjà pratiqué) accompagné des poncifs du genre (le morceau Pachelbel Canon In D Major), on se dit que Sono Sion va se fourvoyer dangereusement... C'est justement le moment qu'il choisi pour balancer sa première rupture forcément imprévisible et jubilatoire qui vient brouiller quelques cartes et relancer la machine dans de nouvelle direction, tout en restant pourtant dans les mêmes thèmes.

Pour éviter de gâcher les nombreux effets de surprises, disons que le film s'emballe alors une nouvelle fois dans les patchworks explosés dont le cinéaste raffole. Mise en abîme, différente strates temporelles et/ou de réalités, onirisme, poésie, auto-parodie, ton décalé, moments au malaise plus présents, détails surréalistes... Le cinéaste compose un son joyeux foutoire bordélique à la fois passionnant, riche et bouillonnant tout en étant démonstratif, redondant, poseur ou gratuit.
Aucun souci pour ma part car j'apprécie ce genre de geste anarchiste, libéré de toute contrainte et schéma narratif habituel. Mais il est évident que nombreux sont ceux qui risquent de trouver ça à côté de plaque et faussement engagé.

Il faut aussi saluer la prestation de Ami Tomite qui prend de sacré risque dans un rôle casse gueule au possible, toujours dans les limites du cabotinage (justifié par son personnage et le propos du film). J'ai même presque envie de dire qu'elle est la co-réalisatrice du film puisque le scénario doit beaucoup à son parcours, notamment via sa participation au fameux groupe d'idôles AKB48, connu pour les contraintes éhontées imposées à ses membres (cf le scandale d'une des chanteuses qui dû se raser le crâne et faire des excuses publics pour avoir eu un petit copain, chose interdite dans leur contrat). Après sa participation à Tag et The virgin psychics, c'est elle qui aurait demandé à Sono Sion de penser à elle pour son projet de Roman Porno. On pourrait donc presque dire qu'il s'agit d'un rôle autobiographique. Il va sans dire qu'elle porte le film sur ses épaules, paie de sa personne et dégage parfois une impressionnante intensité où elle se donne sans réserve.
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Re: Sono Sion

Message par bruce randylan »

Tokyo Vampire Hotel (2017)

Le jour de son anniversaire, la jeune Manami voit ses amies massacrées par une inconnue, membre d'une faction de vampires en guerre contre un autre clan. Car Manami a un rôle important à jouer dans cet affrontement sans qu'elle le sache encore.

Que serait l'Etrange Festival sans un Sono Sion ?

Pour ce rendez-vous annuel, nous avons eu droit à un remontage de sa série co-produite par Amazon et la Nikkatsu. A la base 9 épisodes (dont un double) ramenés à 2h22 avec quelques séquences inédites ou alternatives afin d'être exploité en salles au Japon. Ca laisse tout de même encore plus de la moitié de la série à la trappe et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça se ressent fortement pour une narration bordélique et chaotique. Beaucoup de points sont énormément flous et incompréhensibles comme un truc aussi crucial que la rivalité entre les deux clans de vampires, d'autant qu'il y a quelques trahisons et autres anciennes amitiés devenue rivalités. Les personnages sont donc à peine esquissées et surtout peu attachants. L'héroïne est à cet égard un ratage total qui agace rapidement à force de hurler perpétuellement. Sono Sion qui a toujours présenté des personnages féminins intéressant accouche ici d'une écriture totalement horripilante. La direction d'acteur comme l’interprétation sont les deux responsables et on prie, en vain, que Manami se fasse trucider rapidement.
Et je ne pense pas que des scènes supplémentaires améliorent sa psychologie et le jeu de la comédienne. Dommage car, sur le papier sa caractérisation pouvait être passionnante avec cette jeune fille devenant littéralement un monstre qui lui échappe.

Par contre, il y a de quoi supposer que ce n'est sans doute pas la même chose avec beaucoup d'autres seconds rôles comme le trio féminin en Europe central (avec un épisode entier dédié ?) et surtout les humains coincés dans le Vampire Hôtel qui peuvent donner de nombreux moments savoureux et délirants comme c'est déjà le cas dans cette version. C'est d'ailleurs lors de ces séquences que le film sort un peu des sentiers "Sionesques" qui recycle tout de même beaucoup de figures de style visuelle, thématiques et scénaristiques du cinéaste. Ca vire presque à l'auto-citation plus ou moins heureuse à cause des coupes. Par exemple, les rapports entre Manami et sa famille ainsi que sa fuite dans la neige sont loin d'avoir la même force que dans Antiporno. Dans l'ensemble, on va dire que la densité narrative vraiment bordélique n'aide pas à approfondir les thèmes qui sont assez denses mine de rien.

En revanche, la réalisation est toujours aussi enlevée que d'habitude bien que forcément plus inégale vu sa réduction au montage. Ca alterne moments gracieux et aériens, décors pop, joyeux bordel énervé, humour noir, premier degré candide, bain de sang dantesque, personnages opératiques, combats furieux et psychologie introspective... entre autres. Il y a des moments brillants et géniaux comme les parties dans l'immense grotte en Europe Centrale qui sont d'une classe folle, l'ouverture dans le bar totalement déjanté, le passage dans le mur vivant sorte d'enfer de Dante, plein de passage avec les humains (ah les vampires dirigeant les premiers ébats) et différentes phases du final, grosse mêlée à la Why don't you play in hell, certes trop longue et répétitive mais avec des passages excitants et jubilatoires.
Et on ne peut définitivement pas nier l'incroyable liberté imprévisible dont fait preuve Sono Sion. Malgré le brouillon mal dégrossi et bancal, il y a une fraicheur et un enthousiasme émanant de Tokyo Vampire Hotel qui apportent une réelle bouffée d'oxygène revigorante.

Même si j'ai peur de me farcir encore plus de Manami, je suis vraiment curieux de découvrir la série dans son format original. Mais pas évident que ça arrive en France.

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Re: Sono Sion

Message par Flol »

Flol a écrit :Merci pour tout ça (il mériterait son topic, le Sono).
Ah ouais ok, le topic existe déjà en fait. :)
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Re: Sono Sion

Message par Flol »

Je remets tout ici, du coup (y compris la vanne de tenia) :
gnome a écrit :
Flol a écrit : Là en vrai, j'en ai vu qu'un seul (Why Don't You Play in Hell ?) et j'ai totalement adoré.
Donc je prends un petit risque en plongeant un peu à l'aveugle dans le reste de sa (pléthorique) filmo.
Mais j'aime le risque.
Why don't you play in hell est exceptionnel. Love exposure est un chef d'oeuvre absolu. Cold fish, j'adore. J'ai eu un peu de mal avec Guilty of Romance trop noir. J'avais beaucoup aimé Himizu. J'en ai encore quelques-uns à voir.
gnome a écrit :
-magik- a écrit : Exte c’est presque un film normal, ça ne m’étonnerais pas que ce soit un film de commande d’un studio.
Sinon j’avais bien aimé Suicide Club à l’époque.
J'ai le DVD qui traine avec Noriko Dinner's table. Je vais me faire ça sous peu.
tenia a écrit :Exte, c'est quand même ultra dispensable.
Par contre, Love Exposure, une fois passé l'aspect totalement foutraque du truc, c'est phénoménal alors que ça dure 4h.
Je n'avais pas accroché à Why don't you play in hell, perso.
Par contre, je recommande Cold Fish, Himizu et Guilty of Romance (Cold Fish et Guilty étant très noirs tous les deux). Et aussi, très différents, The Land of Hope et Antiporno.

J'ai toujours Tag et Love & Peace sous le coude, tiens.

Moins convaincu par ça, par contre :

Image

:arrow:
locktal a écrit :Moi j'ai trouvé Exte plutôt sympa mais effectivement un peu anecdotique (c'est loin d'être un Sono Sion majeur).
Sinon, mes préférés dans ceux que j'ai vus sont pour l'instant évidemment sa trilogie de la haine, incontournable : Love exposure, Cold fish et Guilty of romance.
L'excellent The forest of love (qui est visible sur Netflix) est un très bon complément à ces trois films.
J'aime énormément aussi l'impressionnant Noriko's dinner table / Requiem pour Noriko / Suicide club 0, le délirant Tag, l'émouvant The land of hope, le féroce et punk AntiPorno et le jubilatoire Why don't you play in hell.
Moins convaincu en revanche par Suicide club, même si cela reste un film à voir.
Sono est un cinéaste certes parfois inégal mais toujours intéressant. Il me reste pas mal de films à découvrir de lui, surtout qu'il en sort assez régulièrement.
Tout ça pour dire que j'ai extrêmement hâte de voir Love Exposure (même si je sais pas trop quand, étant donné sa durée gargantuesque). J'ai donc actuellement sous le coude :
- Love Exposure (donc)
- Guilty of Romance
- Tokyo Tribe
- Exte
- Tag

Et j'ai bien bien kiffé Cold Fish hier soir, pourtant dans un style totalement opposé à Why Don't You Play in Hell ?. Là on est dans l'oppressant, le tendu, le malaisant, le violent (et le violent qui fait mal, pas le violent qui fait rigoler du film précédent). Vraiment impressionnant.
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Re: Sono Sion

Message par tenia »

Je ne peux que conseiller aux curieux l'excellent livre sur le sujet :
Image
Si vous voulez dégrossir le terrain, c'est parfait.
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Re: Sono Sion

Message par Flol »

Corrigez-moi si je me trompe, mais j'ai eu l'impression en 2 films qu'il y a une certaine constante dans l'oeuvre de Sion : son goût pour les japonaises ultra mignonnes.
C'était déjà pas mal dans Why Don't You Play in Hell ?, mais alors dans Cold Fish c'est un véritable festival. :oops:
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Re: Sono Sion

Message par locktal »

Je crois effectivement que Sono Sion aime beaucoup les jolies filles (mais on ne peut pas lui en vouloir 8) ) : dans quasiment tous les films que j'ai vus de lui (sauf peut-être The land of hope), il y en a plusieurs !!

J'ai aussi vu de lui Tokyo tribe qui est bien sympa (sans être une oeuvre majeure) et Strange circus, qui est par contre vraiment excellent.

On m'a offert ce Noël le livre sur Sono dont parle tenia : j'ai hâte de le lire.
(Mode ma vie perso on) Mais cela va être difficile en ce moment, car je viens d'avoir un petit garçon, qui est né le 23 janvier dernier. Donc les visionnages de films et les lectures en ce moment, ce n'est clairement pas possible :? (mode ma vie perso off).
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Re: Sono Sion

Message par Flol »

locktal a écrit :(Mode ma vie perso on) Mais cela va être difficile en ce moment, car je viens d'avoir un petit garçon, qui est né le 23 janvier dernier. Donc les visionnages de films et les lectures en ce moment, ce n'est clairement pas possible :? (mode ma vie perso off).
Félicitations ! :D
Tu verras que notre vie de cinéphile ne s'arrête pas pour autant, si bébé sieste bien et fait ses nuits, il y a moyen de tenir un rythme de visionnage pas dégueu (malgré la fatigue).
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Re: Sono Sion

Message par locktal »

Flol a écrit :
locktal a écrit :(Mode ma vie perso on) Mais cela va être difficile en ce moment, car je viens d'avoir un petit garçon, qui est né le 23 janvier dernier. Donc les visionnages de films et les lectures en ce moment, ce n'est clairement pas possible :? (mode ma vie perso off).
Félicitations ! :D
Tu verras que notre vie de cinéphile ne s'arrête pas pour autant, si bébé sieste bien et fait ses nuits, il y a moyen de tenir un rythme de visionnage pas dégueu (malgré la fatigue).
Merci :D

J'espère que dès que bébé fera ses nuits, je pourrai effectivement me remettre à voir des films, mais pour l'instant ce n'est pas encore le cas :| . Cela dit je garde bon espoir, et tes propos (car il me semble que tu as eu récemment une petite fille :wink: ) me rassurent :) .
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Re: Sono Sion

Message par Flol »

Yep, elle a 2 ans dans 1 semaine et comme tu l'as peut-être constaté, ça n'a finalement pas changé grand-chose à mon rythme de visionnage. Mais faut dire aussi que je suis un forcené et que je dors de base très peu.
En tout cas, bien du plaisir (et parfois bien du courage) à toi ! :D
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Re: Sono Sion

Message par Shinji »

locktal a écrit :Je crois effectivement que Sono Sion aime beaucoup les jolies filles (mais on ne peut pas lui en vouloir 8) ) : dans quasiment tous les films que j'ai vus de lui (sauf peut-être The land of hope), il y en a plusieurs !!
Il a aimé dévêtir en particulier Megumi Kagurazaka. :fiou:
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Re: Sono Sion

Message par Carlito Brigante »

Shinji a écrit :Il a aimé dévêtir en particulier Megumi Kagurazaka. :fiou:
En même temps c'est sa femme.
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Re: Sono Sion

Message par Shinji »

Carlito Brigante a écrit :En même temps c'est sa femme.
Oui, c'est vrai qu'elle l'est devenue, mais ce n'était pas encore le cas pour les films que j'ai vus.
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Re: Sono Sion

Message par Carlito Brigante »

Shinji a écrit :
Carlito Brigante a écrit :En même temps c'est sa femme.
Oui, c'est vrai qu'elle l'est devenue, mais ce n'était pas encore le cas pour les films que j'ai vus.
Ils sont ensemble depuis Cold Fish, leur première collaboration ensemble.
L'actrice en parle dans le documentaire The Sion Sono.
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