Kurtz a écrit :Je viens de voir ce film d'Elio Petri sorti en 1970. La politique en Italie est sur le point d'exploser, les années 70 seront la décennie des brigades rouges...
+ 10000
En VO par moments il a des accents mussoliniens.
Le film est formidable. Introuvable en VHS, ne doit pas exister en dvd, et c'est bien dommage.
Alors revenons à cette belle oeuvre de Elio Pietri qui fait sûrement partie des meilleurs films italiens des années 70.
Je n'ai pas grand chose à rajouter sauf que, comme l'a dit Kurtz, la musique entêtante de Morricone joue un grand rôle dans la réussite du film en soutenant le côté "machine infernale" de cette société qui succombe à ses dérives administratives.
Déçu par ce classique d'Elio Pétri... On s'attends à quelque chose de véritablement jubilatoire avec l'excellente scène d'ouverture portée par la célébrissime musique de Morricone, mais les bonnes idées (le commissaire bien installé commet un crime et fait mumuse avec son administration) ne sont là finalement que pour dresser une satire plutot balourde du pouvoir et des institutions. Le genre de cinéma au contenu politique un peu désuet aujourd'hui, surtout quand ça charge sans trop de subtilité, que Gian Maria Volonte en fait vraiment des caisses et que des flash-back répétitifs viennent s'imiscer péniblement dans une mise en scène non dénués de certains aspects très datés. Ceci dit, j'ai quand mème réussi à garder mon intéret éveillé jusqu'à la fin, et ça serait intéressant de voir l'idée de départ un jour utilisé dans un vrai thriller.
J'ai enregistré ce film lors de son dernier passage au cinéma de minuit, mais mon enregistrement s'est arreté au milieu de la cassette.
Je reste donc frustré puisque je ne sais pas ce qu'il se passe à partir du moment où Gian Maria Volonté se retrouve face a face, dans le bureau du commissariat, avec l'homme a qui il a demandé d'aller acheter toutes les cravates bleues...
Si quelqu'un aurait la gentillesse de me raconter la suite, ce serait vraiment sympa.
Merci d'avance.
"All you need to start an asylum is an empty room and the right kind of people"