Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Strum
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Strum »

Watkinssien a écrit :Alors si cela ne vous intéresse pas, vous n'irez pas le voir, c'est bien ça? :mrgreen:
J'irai si les Strum Jr me le demandent, mais sinon, non. :wink:
Anorya
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Re: Le pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Anorya »

Strum a écrit :
Demi-Lune a écrit :Vlà le projet qui envoie du rêve. :|
Je crois que je n'ai jamais senti ça pour aucun prochain film de Spielberg : de m'en foutre complètement.

Après, en bon vendu, je serai sûrement dans les premiers pour le voir...
Mark Rylance ! Melissa Mathison ! Le retour de Williams ! :mrgreen:
Et un excellent classique de la littérature enfantine par le fabuleux Roald Dahl qui plus est. :D 8)
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Watkinssien
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Watkinssien »

Strum a écrit :
Watkinssien a écrit :Alors si cela ne vous intéresse pas, vous n'irez pas le voir, c'est bien ça? :mrgreen:
J'irai si les Strum Jr me le demandent, mais sinon, non. :wink:
Ok, en attendant ton avis sur Le pont des espions. :wink:
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Strum
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Strum »

Mon avis à chaud :

A première vue, Le Pont des Espions de Spielberg est un film édifiant, au sens premier du terme : par l'exemple qu'il montre d'un homme intègre, il veut porter ses spectateurs à la vertu. Alors, parlons vertu. La vertu (virtus), au sens classique du terme, c'est le courage. Platon l’a défini initialement comme un mouvement juste actionné par l’âme, c'est-à-dire un mouvement intérieur imperméable aux contraintes extérieures.

Cette définition correspond exactement à l’attitude de Jim Donovan (Tom Hanks) dans le Pont des Espions. Avocat d’un espion soviétique (Mark Rylance) pendant la guerre froide, il le défend comme il le ferait pour un accusé ordinaire, en fonction de l’idée qu’il se fait de son rôle d’avocat, sans tenir compte du contexte (celui paranoïaque de la guerre froide), ni des contraintes extérieures exercées sur lui. Durant toute la première partie du film, qui se situe aux Etats-Unis, Donovan, en avocat vertueux et fidèle à sa mission, défend donc le droit pour l'espion soviétique de bénéficier des droit de la défense que lui accorde la loi et s'oppose à différents corps sociaux ou intermédiaires, comme la famille, la justice ou la CIA, qui lui dénient (en partie) ce droit au nom soit de leurs propres intérêts soit d'un soit-disant intérêt supérieur de la nation. C’est une figure récurrente du cinéma de Spielberg que celle d’un individu s’opposant au système, qui est presque toujours perçu chez lui comme aveugle et rigide.

A ce système, Spielberg oppose, d’un point de vue formel, la figure de « l’homme debout ». Hanks/Donovan est debout face au juge, debout devant la Cour Suprême, debout devant sa maison pour faire face à la foule (un procédé que Ford utilisa plusieurs fois), debout encore sur le pont des espions. A l’homme debout, Spielberg associe, via son chef opérateur Kaminski une lumière blanche, que diffuse dans certaines scènes le fond du cadre, et qui nimbe Hanks d’un halo comme si, en fait de vertu, celui-ci dispensait autour de lui tel un prophète une parole quasi-divine. Etc.

Dans le monde post-moderne, les grands récits et les figures de Juste n’ont pas toujours bonne presse et d’aucuns trouveront dans cette représentation d’un Juste parfois nimbé de lumière la confirmation des tendances pompiéristes de Spielberg. On pourrait également observer qu’il y a 50 ans, quand Capra filmait la vie d’un Juste s’opposant à un autre système (Stewart dans La Vie est Belle), il montrait également le prix que le Juste, ruiné et abandonné, devait payer afin de pouvoir satisfaire son idéal – seul un ange, Deus Ex Machina, était alors capable de le sauver du désespoir. Le Juste de Spielberg, même s’il vit plusieurs moments difficiles, paie en comparaison un prix qui semble plus mesuré, comme si Spielberg n’osait pas aller jusqu’au bout de sa logique. De là à en conclure que Le Pont des Espions est décidément une représentation du monde prenant la forme d’un livre d’images édifiantes, un récit qui s’ouvre, se ferme et s’oublie aussitôt comme si aucune question n’était restée sans réponse, il n’y aurait qu’un pas. D'autant que Donovan, contrairement à ce retors de Lincoln (précédente figure de Juste) qui contournait la loi pour parvenir à ses fins, ne jure que par la Constitution.

Cependant, certaines images du Pont des Espions conduisent à nuancer ce jugement. C'est un film moins uni, moins lisse que ce que l'on aurait pu craindre. D’abord, le second homme intègre du film, c’est Rudolf Abel, l’espion soviétique, dont Donovan devient l'ami. Les deux font un pacte dans la lumière qui les enveloppe. Ils se ressemblent, ils font chacun « leur boulot ». Donovan défendra Abel en tant qu'homme, au nom de principes supérieurs incarnés dans la Constitution, et non en tant qu'espion. Ce que cela signifie c’est que l’étiquette (américain ou soviétique, avocat ou espions), importe peu. Seul compte l’homme qui la porte. Dans la scène d’ouverture du film, Spielberg représente Abel se peignant. C’est donc un homme double, voire triple car il se reflète dans un miroir (homme et espion, Rudolf Abel et William Fischer à la fois – déjà, quel nom étonnant : il est Abel… et Rudolf). Surtout, en se peignant, Rudolf Abel, projette vers nous l’image de ce qu’il est d’abord, un homme et sans doute peint-il pour se le rappeler lui-même. Ecce homo. Il parle peu, il est presque mutique, il a un visage de pierrot lunaire et triste comme si la guerre lui avait déjà pris une part d’humanité. Il en va de même de son alter ego américain, Francis Gary Powers, l’autre « espion » contre lequel il sera échangé, que Spielberg nous présente comme un jeune pilote en plein désarroi, qui n’a pas voulu être un espion, auquel un supérieur impose une mission et dénie le droit d’être humain, lui ordonnant de mourir si sa mission le requiert. Pour ce qui est de déshumaniser les combattants, les deux systèmes (américain et communiste) se valent, les deux « espions » ont payé le prix fort. Ils n’existent plus en tant qu’homme (l’un doit même se peindre pour se reconnaitre) : on a connu des discours plus politiquement corrects pour un film simplement édifiant.

Voilà donc tracé le portrait de nos deux espions du titre : un peintre triste et un jeune homme au visage désemparé qui semble ne pas comprendre ce qu’on lui demande. Ils sont jumeaux, ils sont les mêmes, comme le soulignent plusieurs correspondances visuelles ou narratives du film. On est loin des clowneries de James Bond roulant des biscotos, faux vertueux car invicible et inoxydable par principe. Apparait dès en lors en pleine lumière l’incongruité totale du titre du film (« Le Pont des Espions »): le film s'évertue à les présenter non comme des espions mais comme des hommes, et qui plus est des individus qui ne semblent pas faits pour être espions ou qui auraient pu avoir une autre vie. Eux vont payer le prix fort que Donovan, in fine, n’a pas payé : Rudolf Abel sera poussé à l’arrière d’une voiture et partira vers un destin que l’on imagine sinistre. Quant à Power, sa carrière militaire est finie (on ne lui adresse même plus la parole). Seul l’humain intéresse ici Spielberg. Les activités d’espionnage de Rudolf Abel font d’ailleurs office de McGuffin dans le film : on ne sait pas ce qu’il espionne et cela n’intéresse d’ailleurs pas Donovan pour qui seul Abel compte (« everyone matters, everybody counts »).

C’est également sous l’angle humain qu’est filmée la partie du film se passant à Berlin Est, où sont tournés en dérision et ramenés à de misérables marchandages les joutes d’espionnages et les sigles compliqués des anciennes RDA et URSS. Lorsque les lois formelles sont gravées dans le marbre comme des vérités plus importantes que l’humain, lorsqu'un sigle absurde vaut plus qu'un humain, alors l’humain n’est plus rien : il devient un zéro devant un système infini (voir Le Zéro et L’Infini de Koestler). On croit reconnaitre dans les scènes se situant à Berlin la patte des Coen et leur vision ironique de la bureaucratie, typique de la littérature Ashkénaze du 20e siècle et de son humour du désespoir, dont Kafka reste le plus illustre représentant. Les Coen rejoignent ici la méfiance habituelle de Spielberg vis-à-vis de l'administration. Mais la greffe n'opère pas aussi bien qu’espérée. Durant cette partie, le film perd un peu de son élan et de ses illuminations formelles : tout à sa volonté d’illustrer l’absurdité des tractations diplomatiques (ce que d’autres ont déjà mieux fait), il s’enferre dans une série de discussions plus ou moins inspirées. Surtout Rudolf Abel disparait alors de la circulation et c’est autant de lui que de Donovan que le film tirait sa force première et son discours critique sous-jacent. Abel, à sa façon, est lui aussi un homme debout. Un seul plan de Mark Rylance en pierrot de l’espionnage, dont on se demande comment il en est arrivé là, rendait plus absurde le monde de l’espionnage que les pérégrinations de Hanks à Berlin Est.

Si Abel (un espion soviétique, qui devrait donc être un ennemi dans un film hollwyoodien traditionnel) est lui aussi un homme debout, c'est que cette figure d'homme debout est elle aussi moins claire ou moins évidente qu'il n'y parait. Et c'est bien le cas : à côté de l’homme debout qui est seul, il y a les hommes qui se lèvent en masse. Trois plans successifs du film creusent cette autre figure de manière étonnante : durant le procès de Rudolf Abel, lorsque la Cour (qui va condamner Abel) entre, un huissier demande à l’assistance de se lever ; mais en raison d’une coupe, on voit soudain les enfants de la classe du fils de Donovan se lever à la place et chanter devant le drapeau américain; suit un documentaire sur les ravages de la bombe atomique qui effrait les enfants. C'est un enchainement très rapide et totalement inattendu à ce moment du récit. Que déduire de ce montage ? Peut-être qu’il faut savoir se lever à bon escient. Et que par l’éducation et la peur de l’autre, on peut entrainer des enfants à avoir peur et à se lever en masse pour obéir à l’autorité, quelqu'elle soit et dans n'importe quel pays. La civilisation de la peur (dont l'éducation est un fondement) n'est pas propre à un pays, de même que les hommes debouts. Ils traversent les frontières et les époques (car le film fait écho à des débats actuels sur la place des lois dans la lutte contre le terrorisme). Là aussi, on a vu des figures de rhétorique plus politiquement correctes dans un film soit-disant édifiant. A force, on finit par croire que Le Pont des Espions cache sous son apparence de récit édifiant, un récit souterrain et humaniste, qui mine les fondations du récit édifiant, en lui accolant toute une série d’interrogations inquiètes. C’est d’ailleurs souvent le cas chez Spielberg, même si ici, son inquiétude naturelle et ses interrogations sont formulées de manière plus discrètes que dans d’autres films, camouflées dans un film d'époque dont la patine parait issue du vieil Hollywood. Ce camouflage, on aimerait d'ailleurs que Spielberg s'en libère un jour et qu'il livre ses inquiétudes en pleine lumière, dans l'écrin de films contemporains. Mais peut-être ses interrogations cachées, venelles obscures reliant ses grands axes narratifs, font-elles le prix de son cinéma.

Dans tout récit édifiant, il y a l’épilogue où l’on récompense le héros triomphant. Que récolte-t-il ici ? Une médaille, certainement pour faire passer l’amertume du sort des deux « hommes-espions » ? Mais non, rien ou presque : seulement le regard admiratif de sa femme. Mais ce rien est sans doute tout pour Spielberg. Que l’on me permette de trouver ce triomphe modeste et plutôt émouvant.
Dernière modification par Strum le 10 déc. 15, 09:48, modifié 14 fois.
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par G.T.O »

Strum a écrit :Mon avis à chaud :
A première vue, Le Pont des Espions de Spielberg est un film édifiant, au sens premier du terme : par l'exemple qu'il montre d'un homme intègre, il veut porter ses spectateurs à la vertu. Alors, parlons vertu. La vertu (virtus), au sens classique du terme, c'est le courage. Platon l’a défini initialement comme un mouvement juste actionné par l’âme, c'est-à-dire un mouvement intérieur imperméable aux contraintes extérieures...
C'est aussi ce qui rend certains Spielberg si pénibles à voir, cette exemplarité tacite jamais interrogée. Ton avis ne me rassure pas trop.
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par homerwell »

A force, on finit par croire que le film cache sous son apparence de récit édifiant, un récit souterrain et humaniste, qui mine les fondations du récit édifiant, en lui accolant toute une série d’interrogations inquiètes.
Il faut lire jusqu'au bout. :wink:
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par G.T.O »

homerwell a écrit :
A force, on finit par croire que le film cache sous son apparence de récit édifiant, un récit souterrain et humaniste, qui mine les fondations du récit édifiant, en lui accolant toute une série d’interrogations inquiètes.
Il faut lire jusqu'au bout. :wink:
Ok, ok. effectivement. :wink:
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Flol »

G.T.O a écrit :C'est aussi ce qui rend certains Spielberg si pénibles à voir, cette exemplarité tacite jamais interrogée. Ton avis ne me rassure pas trop.
Laisse tomber, de toute façon t'aimeras pas.
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Rockatansky »

Oui c'est ce que j'ai pensé aussi :mrgreen:
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Thaddeus »

Quelle superbe critique, Strum.
Je crois que je me retrouve à peu près dans tout ce que tu dis, et notamment dans cette brèche exploitée par le film pour faire dérailler son simplisme apparent et le tordre vers quelque chose de plus indécidable, de plus complexe.
Bravo et merci à toi. :wink:
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Strum »

G.T.O a écrit :C'est aussi ce qui rend certains Spielberg si pénibles à voir, cette exemplarité tacite jamais interrogée. Ton avis ne me rassure pas trop.
Ah non, on ne va pas refaire notre débat de Lincoln. :mrgreen:
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Strum »

Thaddeus a écrit :Quelle superbe critique, Strum.
Je crois que je me retrouve à peu près dans tout ce que tu dis, et notamment dans cette brèche exploitée par le film pour faire dérailler son simplisme apparent et le tordre vers quelque chose de plus indécidable, de plus complexe.
Bravo et merci à toi. :wink:
Merci Thaddeus, tout le plaisir est pour moi. :wink:
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par G.T.O »

Strum a écrit :
G.T.O a écrit :C'est aussi ce qui rend certains Spielberg si pénibles à voir, cette exemplarité tacite jamais interrogée. Ton avis ne me rassure pas trop.
Ah non, on ne va pas refaire notre débat de Lincoln. :mrgreen:
Oh oui, c'était drôle ce débat. Et intéressant ! :wink: ChrisLynch manque à ce forum.
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par Stromboli »

Belle critique sauf que l'aspect politique du film en est globalement absente, au profit exclusif de l'analyse individuelle des comportements des héros.
C'est typique de notre époque et ça me semble bien dommage, en tous cas il me semble que Spielberg fait, à son niveau, un film beaucoup plus engagé que vous ne l'indiquez (ce qui est fréquent finalement dans son oeuvre).

Il y a une vision de ce que signifie vivre vraiment dans une société démocratique, quelles valeurs de droit ne doivent jamais être sacrifiées même en cas de guerre (froide dans le film mais Spielberg fait évidemment allusion à nos sociétés confrontés au terrorisme) qui mérite d'être signalé car c'est la qualité principale du film, celle qui la rapproche justement de l'esprit de Capra, au delà du savoir-faire toujours au top du cinéaste, de son casting et de ses techniciens.
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Re: Le Pont des espions (Steven Spielberg - 2015)

Message par mannhunter »

Ratatouille a écrit :
G.T.O a écrit :C'est aussi ce qui rend certains Spielberg si pénibles à voir, cette exemplarité tacite jamais interrogée. Ton avis ne me rassure pas trop.
Laisse tomber, de toute façon t'aimeras pas.
parce que c'est pas un film mental qui radicalise? :mrgreen:
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