- Spoiler (cliquez pour afficher)
http://www.metronews.fr/culture/spectre ... dzJ8G3JHw/
Mieux ou moins bien ou égal à Skyfall ?
Réponse le 29 octobre à l'avant-première du Grand Rex !
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Ben la même chose. Déjà c'est long, beaucoup trop long. Personnellement, j'aurais été ravi que tout se termine dans la base du méchant (oui le méchant il a sa bonne grosse base secrète à démolir ). J'ai complètement décroché lors de la dernière partie londonienne qui insiste lourdement sur sa symbolique d'héritage et de modernité. Globalement, ça reste le gros souci du film qui veut faire cohabiter retour aux sources et déconstruction du personnage. Ils n'ont toujours pas tourné la page sur ce dernier point et c'est peut-être plus problématique que jamais. D'un côté, on retrouve la certaine décontraction de la franchise avec ses gadgets, son humour et un certain panache. De l'autre côté, il y a une ambiance se voulant plombante et mortellement sérieuse. Faire cohabiter ses deux aspects, ça n'est pas une sinécure et le long-métrage échoue malheureusement. Spectre rejoint sans problème pour moi le reste de l'ère Daniel Craig dans ses méthodes douteuses pour explorer la personnalité de Bond (son lien avec Biofeld que j'avais déduit dans la BA est d'un ridicule) et son sentimentalisme à deux sous (l'ultime face-à-face entre Bond et Biofeld - limite une trahison quant on voit Léa Seydoux en moteur émotionnel de la scène). Heureusement que ce qui cherche à se conformer aux standards de la franchise est plus réussi. La scène d'ouverture est effectivement le meilleur moment du film en ce sens. L'exotisme du contexte, la dynamique de l'action et la gestuelle juste parfaite de Craig (on sent qu'il maîtrise désormais les moindres rouages du personnage) en font une formidable introduction. Les autres scènes d'action sont également sympathiques, tout particulièrement le combat du train (et sa conclusion dans les règles de l'art ). Par contre, l'absence de Roger Deakins à la photo se fait sentir. Van Hoytema accomplit un beau taf et participe à la création de très belles images (la réunion de spectre dominé par la silhouette de Biofeld) mais il opte pour un côté monochromatique à des années-lumières des riches éclairages de Skyfall. Enfin bref, c'est le même constat que sur ce dernier avec du bon (Mendes semble plus à l'aise dans sa mise en scène) et du moins bon (le générique et son côté hentaï )Harkento a écrit :Mouais ouais ! Pas très convaincu par cet opus qui surligne constamment sa mythologie sans aucune ironie et sans, moi foi, foutre un réel frisson. L'image est plutôt splendide, la mise en scène est plutôt élégante quoi que un tantinet lourde et narcissique par moment, le retour des gadgets fait plutôt plaisir, les cascades et les scènes d'actions sont plutôt correctes sans être non plus révolutionnaires, l'humour est plutôt bien dosé, Léa Seydoux incarne une jamesbond-girl plutôt anecdotique et pas vraiment à la hauteur de ses concurrentes en terme d'écriture (notamment Eva Green & Olga Kurylenko) si bien qu'il est difficile de croire un seul instant à l'idylle des deux oiseaux, un méchant - Blofeld - sadique, mièvre et pathétique au trauma convenu et joué par un Christoph Waltz qui semble plus se faire chier qu'autre chose (mais vu les répliques qu'il a à dire, difficile d'être crédible deux secondes), l'histoire est plutôt trop longue et ennuyeuse, le générique est plutôt ridicule et wtf (!!!), etc etc. Au final, plutôt ravi de retrouver l'agent secret le plus célèbre du cinéma sous l'oeil de Mendes et je constate encore une fois qu'il est difficile d'être entièrement satisfait d'un James Bond. Il y a en effet toujours un des aspects de sa mythologie ou iconographie qui n'est pas soigné et c'est bien dommage !
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Là, je sais pas mais des fois, on vit de redoutables problèmes de mixage au niveau de la salle. Ça m'a complètement gâché Marguerite, de Giannoli, avec une horrible et éprouvante mise en avant de la musique (au point d'avoir provoqué un quasi-malaise de mon père âgé de 85 ans) au détriment des dialogues. J'ai du aller me fâcher à deux reprises.nobody smith a écrit :Sinon, petite question : c'est moi ou ils ont complètement craqué sur le mixage sonore ? Avant même d'entrer dans la salle, je me posais des interrogations parce que je sentais la salle vibrer comme jamais depuis la file d'attente. Les basses sont aussi (voir plus) surchargées que chez un Nolan ou un Bay et la musique est souvent inaudible (bon c'est pas non plus comme si on perdait grand chose). Alors problème de réglage dans la salle ou équipe qui a voulu surpasser la concurrence ?
Je trouve ça hyper relou de la part des scénaristes de l'actuelle franchise de nous ennuyer avec le coté renaissance et tout le coté symbolique comme tu le dis, ainsi que le ton premier degrés qui se ramasse dans ses tentatives de se prendre au sérieux. James Bond est par essence un héros de cinéma qui se régénère car tout les (plus ou moins) cinq films et sur une courte période, son acteur, sa tonalité et son esthétique formelle changent, évoluent et se déconstruis (pour mieux renaître donc) au fur et à mesure du temps qui passe en empruntant les stigmates et les codes de son époque. Donc pourquoi nous casser les noix avec cette surcharge psychologique et mythologique qui perso, m'indiffère complètement. Moi je veux juste voir l'agent 007 faire son taf : il y a un coté sombre et sérieux (halala, même s'il n'y est pour rien, Nolan a malheureusement beaucoup trop influencé les films meanstream, et pas forcément pour le meilleur) qui ne scie pas du tout à l'esprit de la franchise qui, à mes yeux, doit plus donner dans le second degrés, l'ironie, l'exotisme, le fantasque, la désinvolture, la sensualité et l'action, qui est il me semble la marque de fabrique de l'univers bondien. Même s'il y a eu quelques James Bond un peu plus sérieux voir froid (je pense au Timothy Dalton), ça passait quand même de mémoire alors que là ça ne fonctionne tout simplement pas !nobody smith a écrit : . J'ai complètement décroché lors de la dernière partie londonienne qui insiste lourdement sur sa symbolique d'héritage et de modernité. Globalement, ça reste le gros souci du film qui veut faire cohabiter retour aux sources et déconstruction du personnage. Ils n'ont toujours pas tourné la page sur ce dernier point et c'est peut-être plus problématique que jamais. D'un côté, on retrouve la certaine décontraction de la franchise avec ses gadgets, son humour et un certain panache. De l'autre côté, il y a une ambiance se voulant plombante et mortellement sérieuse. Faire cohabiter ses deux aspects, ça n'est pas une sinécure et le long-métrage échoue malheureusement.
Ouais pareil, j'ai trouvé le son carrément au dessus de la limite par moment, mais ça m'a permis de rester éveillé ... (car j'étais vraiment naze et fatigué ... ouais, on s'en fout un peu ...)Sinon, petite question : c'est moi ou ils ont complètement craqué sur le mixage sonore ? Avant même d'entrer dans la salle, je me posais des interrogations parce que je sentais la salle vibrer comme jamais depuis la file d'attente. Les basses sont aussi (voir plus) surchargées que chez un Nolan ou un Bay et la musique est souvent inaudible (bon c'est pas non plus comme si on perdait grand chose). Alors problème de réglage dans la salle ou équipe qui a voulu surpasser la concurrence ?
Je suppose aussi le raccord caché à cet endroit car ça parait franchement fait exprès.Eusebio Cafarelli a écrit : Le pré-générique s'annonce pourtant bien, c'est brillant, dynamique, assez virtuose
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Qui s'ouvre sur un Craig torse poil avec les nanas qui lui caressent les pectoraux.Eusebio Cafarelli a écrit :Générique très bof voire laid
Nope, en revanche ce qui suit le générique si.Même à l'époque de Roger Moore, on n'avait pas eu droit à des trucs aussi kitschs.