Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

:D
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gnome
Iiiiiiil est des nôôôôtres
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Message par gnome »

Jeremy Fox a écrit ::D
Pas mieux !

Boyhood est un miracle !
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Karras
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Message par Karras »

Top 5 du mois de septembre
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1) Le village des damnés (1960)
2) Aux postes de combat
3 L'attaque dura 7 jours
4) Les châteaux de sable
5) La maison des étrangers

Un mois bien plus naphta que d'habitude et c'est tant mieux :D .
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reuno
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Message par reuno »

Le choix entre :

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Ce serait peut être le Pialat, mais je vais plutôt choisir de mettre en lumière le Kurosawa. 8)

Arrivent ensuite Tokyo Tribe (Sono Sion), Pod (Mickey Keating) et Hangar 10 (Daniel Simpson).
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Le mois commence bien avec la Maison des Ombres, beau film de fantôme à l'ancienne excellemment mis en scène

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Karras a écrit :
Un mois bien plus naphta que d'habitude et c'est tant mieux :D .
Je m'étais fait la réflexion : c'est l'effet habit vert ? :mrgreen:
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Karras
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Message par Karras »

Jeremy Fox a écrit :
Karras a écrit :
Un mois bien plus naphta que d'habitude et c'est tant mieux :D .
Je m'étais fait la réflexion : c'est l'effet habit vert ? :mrgreen:
Peut être, inconsciemment ;) , ( c'est surtout que j'ai un bon paquet de dvd naphta en retard à regarder :oops: )
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Film de septembre 2015


1. Une Histoire Simple (Claude Sautet, 1978)


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2. Ni le Ciel ni la Terre (Clément Cogitore, 2015)


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3. La Fleur de mon Secret (Pedro Almodóvar, 1995)


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Mes découvertes en détails :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Cemetery of splendour (Apichatpong Weerasethakul, 2015)
S’il fallait une récapitulation et une épuration à toutes les récurrences formelles, tous les échos thématiques de la déjà grande carrière de Weerasethakul, ce pourraient être ce film. Le cinéaste y reformule les questions ontologiques de son cinéma (la mémoire de l’image au sein du récit, la coexistence des réalités parallèles, la fonction régénérative du souvenir) au sein d’une nouvelle expérience de thérapie amniotique. Cet art de l’invisible et de la douceur génère de beaux moments d’hypnose (comme le coulé des séquences centrales, aspiré par le jeu des lumières), mais on peut aussi estimer que, pour la première fois, la langueur extrême de la mise en scène, associée à un minimalisme qui frise par instants la note d’intention, écorne quelque peu le sens du mystère et la force d’émotion qui le parcourent. 4/6

L’ange des maudits (Fritz Lang, 1952)
Incipit purement langien : dans une petite ville de l’Ouest, deux amoureux se séparent ; à peine le fiancé est-il parti que la fille est violée et tuée. Dès lors se met en branle une mécanique inéluctable de la vengeance qui finira par broyer les personnages principaux. Filmé tambour battant, comme une chanson de geste à la nostalgie lancinante qu’une ballade commente de façon assez brechtienne, cet excellent western approche la vérité complexe de son héroïne (une femme fatale à la tête d’une société de desperados) par une série de flash-backs kaléidoscopiques. Peu à peu, le double jeu du protagoniste se fond dans une esthétique volontiers baroque et artificielle, dont la surréalité garantit le pouvoir de fascination. Preuve supplémentaire de l’aisance de l’auteur à investir les genres les plus codés. 5/6

Les professionnels (Richard Brooks, 1966)
Lee Marvin, Burt Lancaster, Robert Ryan et Woody Strode sont engagés pour retrouver l’épouse d’un riche businessman enlevée par des révolutionnaires mexicains : la dame est Claude Cardinale, sauvage et sensuelle, plus bellissime que jamais. On pourrait considérer qu’il est inutile d’aller plus loin, et qu’un tel casting offre déjà la garantie d’un bonheur complet. Ce serait sans parler de la plénitude de l’action qui définit visuellement les éléments du récit, de la profondeur des caractères, ni de l’intelligence avec laquelle les notions d’engagement, de conscience et d’amitié s’intègrent à une problématique qui sait aussi faire métaphore de la question vietnamienne. De la grandeur et des sentiments, de l’aventure et du suspense, de la complexité et du panache : quelque chose comme un western idéal. 5/6

Manon (Henri-Georges Clouzot, 1949)
C’est l’histoire d’une passion irrationnelle que Clouzot analyse de son regard froid, infléchit vers le naturalisme, et à laquelle il applique son goût de la dramaturgie la plus rigoureuse, sans rien qui cède à la facilité, sans rien qui incline au sentimentalisme. Dans la France de l’après-guerre, soumise au marché noir, aux mouchardages, aux hypocrisies diverses, la descente aux enfers de Des Grieux et de la pauvre Manon, jeune fille immorale éprise de luxe et de vie facile, agit comme un révélateur. C’est leur amour inaliénable qui constitue leur ultime refuge, les sauve de l’infamie, et qui garantit à la fois leur rédemption et la compassion du réalisateur, jusqu’à un final stupéfiant de cruauté stroheimienne où ils s’en vont mourir dans les bras l’un de l’autre, écrasés par le soleil de plomb du désert marocain. 5/6

Mishima (Paul Schrader, 1985)
Pour Schrader, il n’y a pas de doute : Mishima est une figure emblématique qui cache toute l’ambigüité du Japon, ce mini-continent Janus. Ivre de son corps savamment entretenu, idéologue d’extrême-droite, adepte d’un culte inconsidéré pour l’empereur, l’écrivain est approché par le cinéaste en un film-rituel qui frise l’abstraction de l’estampe mais qui, à force de sophistication formelle, enlève de la puissance à son hara-kiri métaphysique. Pénétrer l’intimité suicidaire de ce Narcisse emporté par la fascination de lui-même revient à restituer les morceaux épars d’une vie dont l’anéantissement aurait consigné le vertige pour l’éternité. L’expérience est belle mais assez hermétique, l’exaltation de l’acte gratuit débouchant, comme il se doit, sur le vide. Splendide musique de Philip Glass. 3/6

Le passage du canyon (Jacques Tourneur, 1946)
Le premier western du cinéaste est un avatar assez étrange, à la fois classique et vaguement précurseur, où les paysages de l’Oregon sont photographiés avec une clarté presque onirique et où l’enchaînement des actions ne semble répondre à aucun impératif dramatique : pendant longtemps il ne s’y passe quasiment rien, l’histoire se résumant à une suite d’actions quotidiennes. La fameuse esthétique tourneurienne de l’ellipse et de la retenue lui permet de marquer de sa patte un genre placé d’habitude sous le signe obligatoire du spectacle, et de mieux cerner le travail souterrain des pulsions, la progression de la violence, la circulation des affects au sein d’une communauté paisible en apparence, ainsi que l’ambigüité de comportements qui ne doivent rien au manichéisme en vigueur. 4/6

Les anges déchus (Wong Kar-wai, 1995)
Wong poursuit ses recherches avec cette nouvelle déambulation nocturne sous les néons clinquants de Hong Kong. On y croise les mêmes silhouettes portant costumes et lunettes noires, le même tueur exécutant ses contrats, la même fille solitaire : personnages irréels et fantasques qui échappent les uns aux autres autant qu’ils nous échappent. Architecte de l’urbanisme moderne, chantre d’une jeunesse minée par la frustration sexuelle et la recherche affective, le cinéaste élabore une mosaïque ultra-maniériste, speedée, morcelée, faite de flux, de circulation, de combustion, d’épuisement, de fatigue et de recharge, perméable aux formes issues de la culture populaire, et qui se laisse regarder et entendre comme un clip frôlant la perfection technique. Mais son inspiration commence à tourner au système. 4/6

Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Cela commence par un "non" très pudique (l’héroïne renonce à l’enfant qu’elle porte de son amant) et se termine par un "oui" serein (elle accepte de garder celui qu’elle attend de son ex-mari et décide de l’élever seule). Entre temps gravitent autour de Marie celles et ceux qui tissent la trame de ses jours, une mère, un fils, des copines, des naufrages, l’ombre du chômage et son corollaire (la dépression), dans les décors familiers – bureaux, bistrots, fermette du week-end – où rien n’échappe à l’œil de l’auteur. Pas même ces gestes incontrôlés que l’on enfouit sous le sable de nos fatigues et de nos indifférences. Visage nu, cheveux tirés, vulnérable et paisible, Romy Schneider est splendide. Ses partenaires se glissent avec le talent et l’homogénéité d’une troupe dans le pastel de ses égratignures. Magnifique, une fois de plus. 5/6
Top 10 Année 1978

Marguerite (Xavier Giannoli, 2015)
Giannoli s’empare de la singulière histoire de Florence Foster Jenkins, la transplante dans la France des années folles, et en fait une tragi-comédie mi-amusée mi-affligée sur l’aveuglement peu banal de l’une contre la mesquinerie ordinaire des autres. Le meilleur du film tient dans le juste regard qu’il parvient à maintenir sur ce qu’il raconte, sa bienveillance vis-à-vis d’un personnage dont le ridicule est transformé en touchante conviction. Mais, malgré les articulations thématiques qui interrogent la frontière entre veulerie et souci de préservation, lâcheté et attachement, malgré la verve de l’interprétation (notamment les seconds rôles), il n’échappe pas à l’académisme ripoliné d’un téléfilm de luxe ni à sabrer dans une dramaturgie un peu longuette (plus de deux heures, ça ne s’imposait pas). 4/6

Quinze jours ailleurs (Vincente Minnelli, 1962)
Avec ce méta-film-jumeau des Ensorcelés, dont il reprend l’acteur, le sujet, une folle course en voiture comme point d’orgue et même un extrait exhibé en salle de projection, Minnelli raconte la déperdition d’hommes résignés à leur propre excentricité et à leur propre anachronisme. Le décor créateur s’est transféré d’Hollywood à Cinecittà, d’où il regarde son passé et réfléchit à son exil sur un mode à la fois citationnel et nostalgique. Le malaise psychologique y est patent, et l’on épouse la hantise d’un personnage en quête de résurrection dont l’angoisse est hurlée via un sentiment de crépuscule, des couleurs qui font semblant de raviver l’espoir mais très vite le déçoivent. Hélas, le développement convenu des enjeux et le schématisme des personnages féminins font un peu boiter l’entreprise. 4/6

Les grands espaces (William Wyler, 1958)
Sur bien des points, le film désigne les bornes extrêmes du sur-western au-delà desquelles on sombre soit dans le schématisme, soit dans l’abstraction austère, et montre le danger qu’il y a à vouloir enfler hors de proportion les ingrédients traditionnels du genre. De toute évidence, Wyler a voulu faire de cette très classique confrontation entre deux ranchers ennemis un archétype. On peut y prévoir tout ce que s’y déroule à l’avance, et le plaisir pris naît de la concordance entre nos anticipations et la qualité d’exécution avec lesquelles elles se concrétisent à l’écran. Cela s’appelle le métier, dans ce qu’il a de plus éprouvé. Un film artisanalement impeccable donc, sans bavures, et dont Jean Simmons, toujours aussi belle, apporte aux lignes martiales un peu de la sensibilité qui lui fait défaut. 4/6

À nous la liberté (René Clair, 1931)
Dans une immense usine à l’organisation concentrationnaire, les ouvriers s’emploient en cadence, asservis au rythme de la chaîne, aux contraintes du rendement, aux ordres de la hiérarchie. Ce n’est pas Les Temps Modernes mais ça en a un petit avant-goût : Clair anticipe la satire du machinisme dans un film joyeusement anarchisant qui reprend les codes du burlesque muet (humour tarte-à-la-crème à base de courses poursuites et de quiproquos plus ou moins subtils) en les intégrant aux principes d’un cinéma sonore balbutiant. En résulte un plaidoyer narquois pour le simple bonheur de vivre sans contraintes, dont les idées socio-philosophiques sont formulées avec un certain dynamisme visuel, mais qui tient désormais surtout de la curiosité archéologique. Une sympathique vieillerie, en quelque sorte. 3/6

La fleur de mon secret (Pedro Almodóvar, 1995)
Cette fois, ça y est : Almodóvar s’envole vers la splendeur sereine d’un cinéma de chair et de tourments, de chaleur et de larmes, qui ne doit plus rien aux enluminures superflues de la provocation. Les débats et les affrontements sentimentaux (le refus de l’homme tant désiré, la rupture, la dépression) ramènent ici aux origines (la mère favorisant un nouveau départ, le retour au village natal) et à la création (danse, littérature), encadrés de couleurs et d’objets porteurs de sens et d’émotion. Très élaboré dans sa confection, le film développe un style qui se rassemble dans l’unité d’une conscience pour mieux rayonner le monde alentour, et offre le superbe portrait d’une femme passant de l’égocentrisme de l’amour malheureux à la réconciliation avec l’existence. Toute la sensibilité d’un auteur au sommet. 5/6

My fair lady (George Cukor, 1964)
Budget pharaonique, luxe imposant, fastes décoratifs, costumes somptueux : on peut dire de cette variation musicale de Pygmalion, qui entérine la dernière mue du genre (celle de l’opulence) avant sa disparition, qu’elle est davantage un film de directeurs artistiques que de cinéaste. Les couleurs rose bonbon sont savamment atténuées par les pastels violets, blancs et verts, les scènes de masse sont étudiés dans les moindres détails, Audrey joue les petites princesses avec grâce, Rex Harrison accomplit littéralement les mains dans les poches un rôle fait pour lui, tout d’ego, de cynisme, de misogynie, et le conte de fées aux huit Oscars déroule sa morale convenue jusqu’à un dénouement un tantinet réac’. Cukor a fait un placement de bon père de famille : le gain est faible mais la mise sûre et prudente. 4/6


Et aussi :

Les mille et une nuits - Volume 3 : L'enchanté (Miguel Gomes, 2015) - 4/6
Péché mortel (John M. Stahl, 1945) - 4/6
Les chansons que mes frères m'ont apprises (Chloé Zhao, 2015) - 4/6
La femme des sables (Hiroshi Teshigahara, 1964) - 5/6
Much loved (Nabil Ayouch, 2015) - 4/6
Détour (Edgar G. Ulmer, 1945) - 4/6
Les deux amis (Louis Garrel, 2015) - 4/6
Zéro de conduite (Jean Vigo, 1933) - 3/6
Outer space (Peter Tscherkassky, 1999) - 3/6 (CM)
Ni le ciel ni la terre (Clément Cogitore, 2015) - 5/6
Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015 - Lumière silencieuse (Carols Reygadas, 2007)
Juin 2015 - Vice versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015 - Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015 - Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015 - La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015 - Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014 - Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014 - Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014 - Zardoz (John Boorman, 1974)
Septembre 2014 - Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014 - Le prix d'un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014 - Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014 - Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014 - Léon Morin, prêtre (Jean-Piere Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014 - Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014 - Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 2014 - 12 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013 - La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013 - Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013 - L'arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013 - Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013 - La randonnée (Nicolas Roeg, 1971) Top 100
Juillet 2013 - Le monde d'Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013 - Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013 - Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013 - Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013 - Chronique d'un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 - Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 - L'heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 - Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 - Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 - Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 - Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 - Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 - Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 - Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 - Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 - Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 - L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 - L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 - Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 - Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 - L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 - Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 - Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 - Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 - L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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Message par nobody smith »

Mois de septembre assez pépère duquel se détache le formidable Miss Hokusai (qui n’a malheureusement que modérément emballé le forum) accompagné de découvertes toujours enthousiasmantes dans la filmo de Woody Allen et John Huston.

1/ Miss Hokusai – Keiichi Hara
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2/ Manhattan – Woody Allen
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3/ Dieu Seul Le Sait – John Huston
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4/ Radio Days – Woody Allen
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5/ Intérieurs – Woody Allen
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"Les contes et les rêves sont les vérités fantômes qui dureront, quand les simples faits, poussière et cendre, seront oubliés" Neil Gaiman
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Message par Flol »

AtCloseRange a écrit :Le mois commence bien avec la Maison des Ombres, beau film de fantôme à l'ancienne excellemment mis en scène

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Ah oui c'était pas mal du tout, ça.
T'as aimé la perf d'Anne Alvaro ?
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Message par AtCloseRange »

Ratatouille a écrit :
AtCloseRange a écrit :Le mois commence bien avec la Maison des Ombres, beau film de fantôme à l'ancienne excellemment mis en scène

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Ah oui c'était pas mal du tout, ça.
T'as aimé la perf d'Anne Alvaro ?
qui de profil ressemble en fait beaucoup à Isabelle Adjani.

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J'ai l'impression que le film est passé inaperçu (trop classique, pas vraiment effrayant, soit un film de fantôme de plus) alors que dans le genre, c'est ce que j'ai vu de mieux depuis les Autres.
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Message par Gounou »

AtCloseRange a écrit :Le mois commence bien avec la Maison des Ombres, beau film de fantôme à l'ancienne excellemment mis en scène
Un vrai, un bon 6,5 qui vient du cœur, quoi... :mrgreen:
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Message par Vic Vega »

Jolies découvertes en septembre avec un Sono Sion en forme de conte de Noël drôle et naïf (Love and peace), un croisement assez réussi entre film de bagnoles typiquement seventies et film d'horreur (Course contre l'enfer), deux films bourrés de défauts mais plein de promesses côté mise en scène (The Tale of Iya, Les Bruits de Recife) et une comédie tchèque sixties utilisant les super-héros pour renvoyer dos à dos communisme et fascination pour l'Amérique (Qui veut tuer Jessie?). Mais c'est du côté d'un cinéaste décédé trop tôt que j'ai trouvé mon film du mois: Les Neuf Reines. Film d'arnaque bien rythmé, filmé sans originalité mais correctement, avec un Ricardo Darin aussi charismatique qu'un Bardem. Mais surtout avec un scénario dont l'efficacité n'a rien à envier aux meilleurs thrillers hollywoodiens des années 90. Un scénario qui est aussi le produit d'un vrai travail de documentation (une bonne partie des arnaques du film a réellement eu lieu) et d'une bonne adaptation d'un genre hollywoodien à un contexte local : le film d'arnaque a ici pour toile de fond la crise argentine et une certaine culture latine de la débrouille.
Dernière modification par Vic Vega le 1 oct. 15, 12:40, modifié 3 fois.
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Message par AtCloseRange »

Gounou a écrit :
AtCloseRange a écrit :Le mois commence bien avec la Maison des Ombres, beau film de fantôme à l'ancienne excellemment mis en scène
Un vrai, un bon 6,5 qui vient du cœur, quoi... :mrgreen:
Je me suis tâté pour un 7, ça va! :mrgreen:
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Message par Jack Carter »

Vic Vega a écrit :Jolies découvertes en septembre avec un Sono Sion en forme de conte de Noël drôle et naïf (Love and peace), un croisement assez réussi entre film de bagnoles typiquement seventies et film d'horreur (Course contre l'enfer), deux films bourrés de défauts mais plein de promesses côté mise en scène (The Tale of Iya, Les Bruits de Recife) et une comédie tchèque sixties utilisant les super-héros pour renvoyer dos à dos communisme et fascination pour l'Amérique (Qui veut tuer Jessie?). Mais c'est du côté d'un cinéaste décédé trop tôt que j'ai trouvé mon film du mois: Les Neuf Reines. Film d'arnaque bien rythmé, filmé sans originalité mais correctement, avec un Eduardo Darin aussi charismatique qu'un Bardem. Mais surtout avec un scénario dont l'efficacité n'a rien à envier aux meilleurs thrillers hollywoodiens des années 90. Un scénario qui est aussi le produit d'un vrai travail de documentation (une bonne partie des arnaques du film a réellement eu lieu) et d'une bonne adaptation d'un genre hollywoodien à un contexte local : le film d'arnaque a ici pour toile de fond la crise argentine et une certaine culture latine de la débrouille.
Ricardo Darin :wink:
Cet acteur a tout bonnement la classe.
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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