Bertrand Blier

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Kevin95
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Re: Bertrand Blier

Message par Kevin95 »

Federico a écrit :
Jeremy Fox a écrit : Je suis d'accord. Je trouve que la majorité des films de Blier partent souvent très bien et se mettent à patiner ou faire du sur-place à mi-parcours.
La majorité, je ne sais pas (faudrait que j'en revois pas mal pour vérifier) mais c'était clairement le cas du dernier que j'ai découvert : Le bruit des glaçons. Cela peut provenir du fait que Blier a le don de trouver des idées fondatrices si géniales pour ses scénarios que ce doit être limite impossible d'en étendre la substantifique moelle sur la durée.
Lui-même ne s'en est jamais vraiment caché, racontant qu'il a souvent un mal de chien à finir ses scénarios d'où certains virages pris par ses films (genre CALMOS).
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Re: Bertrand Blier

Message par 1kult »

Pour moi Calmos est un des meilleurs dans ce cas, la folie des deux premières parties arrivant quoi qu'il arrive à monter, monter, monter... sans à mon avisessoufler à mi-chemin ou à se répéter. C'est fou, mégalo, bordélique, mais ça va crescendo, ce que ne feront plus beaucoup de ses films récents (Le Bruit des glaçons, Combien tu m'aimes, etc...)
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Kevin95
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Re: Bertrand Blier

Message par Kevin95 »

1kult a écrit :Pour moi Calmos est un des meilleurs dans ce cas, la folie des deux premières parties arrivant quoi qu'il arrive à monter, monter, monter... sans à mon avisessoufler à mi-chemin ou à se répéter. C'est fou, mégalo, bordélique, mais ça va crescendo, ce que ne feront plus beaucoup de ses films récents (Le Bruit des glaçons, Combien tu m'aimes, etc...)
Je suis complétement de cet avis.

C'est drôle parce que si les Blier de la grande époque déçoivent eux-aussi dans leur dernier tiers lorsqu'on les découvre, petit à petit on s'y fait voir on commence à les apprécier. CALMOS est de ceux là (non que je fus déçu, seulement désarçonné par sa dernière partie Fellinienne) mais aussi TENUE DE SOIRÉE (je crois mon Blier préféré). Généralement, je faisais la moue une fois la première heure passée alors qu'aujourd'hui, il m'est impossible de ne pas ressentir une petite émotion lorsque Michel Blanc regarde la caméra et sourit au spectateur (dernier plan).
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Jeremy Fox
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Re: Bertrand Blier

Message par Jeremy Fox »

La Femme de mon pote - 1983

Me concernant, les découvertes de pas mal de films de Blier avaient été réjouissantes à l'époque de leurs sorties ; le fait de les revoir plusieurs années après fut souvent catastrophique. Il en est de même pour ce film que j'avais trouvé assez touchant au milieu des années 80. Aujourd'hui, ni ému ni amusé par La Femme de mon pote mais fortement agacé. Je ne supporte plus ces dialogues qui me font penser à du très mauvais théâtre et je trouve qu'aussi bien Lhermitte que Coluche ne sont pas fait pour l'univers du cinéaste. De toute manière, j'ai beau avoir été un immense admirateur de Coluche comique (je connais tous ses sketchs par coeur), homme de radio (je ne loupais aucune de ses émissions sur Europe 1) et même homme tout court, je n'ai jamais pu supporter le comédien. Et là, une nouvelle fois, je l'ai trouvé totalement faux. Rien à sauver de cette redécouverte excepté Isabelle Huppert qu'il sera toujours difficile pour moi de prendre en défaut. Et malgré elle, la vision du film me fut extrêmement pénible, l'ayant trouvé aussi ennuyeux que bête à pleurer.

Heureusement, les revisions récentes de Les Valseuses, Calmos et Préparez vos mouchoirs me font dire que j'aimerais toujours certains de ses films, ceux des années 70. En revanche, très peur désormais de revoir trois films que j'avais toujours tenu en haute estime : Tenue de soirée, Trop belle pour toi et Notre Histoire. Je crains un peu que leurs dialogues ne passent plus. A suivre...
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Thaddeus
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Re: Bertrand Blier

Message par Thaddeus »

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Les valseuses
Le film-archétype qui rendit Blier célèbre vint à point nommé après seize ans de gouvernement gaullo-pompidolien, comme pour entériner les valeurs anarcho-libertaires d’une génération qui entendait brûler la vie par tous les bouts, avec une joie immense et une vitalité communicative. Il en reste aujourd’hui une œuvre gentiment subversive et iconoclaste, dont la verdeur ne produit plus tout à fait le même effet mais dont la fraîcheur de ton et des comédiens demeurent communicatives. Par la cocasserie grinçante de ses dialogues, la sincérité d’un propos qui capte quelque chose de la jeunesse insouciante et fragile de son époque, le cinéaste parvient à imposer un ton nouveau, spontané et provocant, une forme d’humour grinçant, conjuratoire, dont la roublardise n’est que l’autre face de la naïveté. 3/6

Calmos
C’est le burn out conjugal pour Paul et Albert. Étouffés, épuisés, harassés par les exigences de leurs épouses, ils prennent la tangente afin de profiter à la campagne de plaisirs rustiques, de tripes et de bon vin. Au premier abord, le film exprimerait donc le ras-le-bol d’une masculinité castrée par les revendications furieuses et les hystéries nymphomanes de ces dames : on appellerait cela un film réactionnaire, doublé d’un exutoire misogyne. Mais c’est bel et bien sur le registre de la farce truculente et savoureuse qu’il faut le prendre, tandis que grisé par son propre délire il s’aventure dans des terres toujours plus burlesques et outrancières, renvoyant littéralement la guerre des sexes à la bouffonnerie. Le plaisir est (peut-être) coupable mais bien réel, surtout avec une telle brochette d’acteurs. 4/6

Préparez vos mouchoirs
Un homme propose sa femme à un homme de rencontre, puis tous deux la proposent à un voisin pour essayer, en vain, de la dérider. Elle s’éveillera enfin lorsqu’elle aura trouvé, d’elle-même, une vraie relation – avec un gosse de treize ans. S’il joue de la provocation, le principe de Blier est assez malin : il ne tombe jamais dans le piège de la critique de mœurs ou de l’étude sociale mais compense en donnant à ses personnages des existences qu’on pourrait qualifier d’extrêmes. Surtout, il ne va pas au bout de ce qu’il veut démontrer (la dissolution du couple et l’impossibilité de le reconstituer une fois qu’il a été brisé) et au lieu de se livrer à une analyse de cette réalité, emprunte avec désinvolture le chemin des écoliers afin d’éluder bien des questions et de mieux provoquer le rire des spectateurs cyniques. 3/6

Buffet froid
Un quidam se fait poignarder sans se plaindre dans le métro, un commissaire se comporte comme s’il attendait le Jugement dernier, un assassin craint son ombre… Aucun point commun entre ces éléments, aucune logique, pas de psychologie ni de réalisme, on est en plein nonsense britannique, en pleine fable irrationnelle, quelque part entre Edward Lear et Buñuel. Blier invente un style fondé sur la liberté de narration et le rejet du cartésianisme. Le décor urbain impose une déshumanisation glacée, l’humour noir se fait sinistre, les acteurs se régalent dans des rôles de morts-vivants en proie au doute existentiel. Sa tonalité lugubre, son écriture particulièrement précise dont le vitriol découle d’une sèche ironie, son sens inné de l’absurde beckettien ont fait de ce film insolite un classique singulier. 5/6
Top 10 Année 1979

Beau-père
L’histoire d’un trentenaire plutôt raté (Dewaere, pathétique, attirant les coups durs comme l’aimant la limaille) qui, subrogé suborneur, couche avec sa belle-fille, une pucelle de quatorze ans plutôt rouée, bourgeon de femme plus forte qu’un arbre, pas minette pour deux sous. Détournement de mineure corsé d’inceste. C’est du joli. Miracle, c’est joli. Et mieux que ça, tendre, drôle, pudique, évident. Car Blier bouscule les tabous reçus et navigue entre les écueils prévisibles de la complaisance, en lavant à son insu le spectateur de ses plus mauvaises pensées. C’est un drôle de film d’amour, un triste blues à la française où la solitude et la mort mènent la vie dure à la jeunesse, et où les passions s’éteignent "in the rain", dans un parfum de détresse badine. Imparfait, inégal, mais d’une inflexible douceur. 4/6

Notre histoire
Le cinéma de Blier fonctionne comme un tourniquet où plus les personnages sont arrimés à leur être ordinaire de Français moyen, plus ils paraissent saisis par l’ange du bizarre et incarnent la sordidité sans espoir de leur condition. Les représentants de commerce, les julots, les retraités pavillonnaires, les instits sportifs, les fleuristes, les divorcées BCBG, tous les spécimens défilent le long de cette rêverie triste où chacun est déprimé, hagard, égaré, et dont la déréalité est un moyen retors d’esquiver le misérabilisme et le lieu commun, d’accentuer jusqu’à l’expressionnisme les traits du mal-être affectif. Parce que c’est moins l’amour qui triomphe au terme du récit que la conjugalité, il est difficile de ne pas y percevoir la vision glacée d’un univers qui n’a aucune raison objective d’envisager le bonheur. 4/6

Tenue de soirée
Où un loubard taillé comme un taureau s’éprend d’un petit être fluet au visage pâle. Le premier sa balade dans la vie avec la grâce d’un char d’assaut, l’autre a l’habitude de se laisser ensevelir sous les coups et les injures. Ils se lient, emménagent et finissent au tapin et au turf, minijupe, talons aiguilles et pause café. Pas une seule image indécente, juste le délice des mots qui fusent, la verve folle d’un texte qui multiplie les allusions frénétiques au bonheur, au sexe, à l’insupportable besoin d’aimer autant que d’être aimé, qui rappelle surtout que le désir est sans frontière, sans genre, sans dogme, et que les femmes libérées devraient s’occuper de celle qui dort dans le cœur des hommes. Un film tendre et provocant, triste et chaste, porté par un trio d’acteurs jouant sans filet, à la vie comme à l’amour. 5/6

Trop belle pour toi
Parsemé de ralentis et de retours en arrière, de clins d’œil et d’apartés où les personnages fixent la caméra et soliloquent sur leurs états d’âme, de scènes qui se répètent et se répondent, ce film subtil et douloureux, très délié, nous dit ces choses de tous les jours, comment on tombe amoureux, comme la pudeur recule, trébuche et se reprend, comment les banalités sont touchantes et pourquoi la vie des belles n’est pas si drôle. Drame conjugal dispensant une forme d’anesthésie triste, il médite sur l’éternel dilemme amoureux, sur le mystère du coup de foudre et l’épuisement des sentiments, sur la déroute de protagonistes pris au piège de "pourquoi" sans réponse, et fait naître une émotion sourde mise en relief par des saillies drolatiques qui sont autant de soupapes dérisoires et désespérées. 5/6

Merci la vie
Des bords de mer sinistres, des toubibs véreux, des parents déglingués, des mariées battues, des amours pourries, des enfances dévoyées, des vigiles armés, merci la vie ! Mais au désespoir qu’elle génère, l’auteur répond par une salve d’audaces et d’insolences. À l’insupportable, par l’hypothèse d’un fantasme ou d’un cauchemar qui réserverait une porte de sortie : ce n’est que du cinoche… Et le pèlerinage vindicatif de ces deux filles de se lire comme l’allégorie flamboyante de tous les fléaux du siècle, en un carambolage de ruptures de ton, de variations de couleur, de mises en abyme, un maelstrom sacrément inventif, gonflé et ambitieux, qui convoque des fragments d’œuvres consanguines (Fellini, Godard, Buñuel, Lelouch) pour mieux se livrer l’auto-analyse. Lorsque Blier est bon, il ne l’est pas à moitié. 5/6

Le bruit des glaçons
Petite comédie noire très caractéristique de son auteur, autour des motifs de la maladie et de la finitude. Si la mise en scène incorpore le fantastique dans le drame avec une certaine habileté, si à une idée de scénario originale, via l’allégorie classique de la personnification de la mort, suit un message de réconfort banal, et si les figures funestes et voyeuristes s’envoient des piques d’un comique macabre, souvent satiriques et justes, on peut regretter le caractère programmatique de cette joute de ripostes entre le reclus morose et l’intrus méphistophélique. Reste que la façon dont le réalisateur prend le parti de tourner la gravité de son sujet en dérision sans pour autant s’en moquer est plutôt sympathique, et que l’ensemble marche assez bien même s’il n’a vraiment rien pour rester en mémoire. 3/6


Mon top :

1. Buffet froid (1979)
2. Merci la vie (1991)
3. Tenue de soirée (1986)
4. Trop belle pour toi (1989)
5. Beau-père (1981)

Je pense avoir vu suffisamment des jalons de Blier pour cerner la personnalité d’un auteur que j’estime sans toutefois l’adorer, un moraliste tonique qui ne dédaigne pas de recourir à la provocation, au cynisme, voire à l’absurde afin de traduire sa vision à la fois tendre et grinçante du monde.
Dernière modification par Thaddeus le 9 déc. 23, 21:52, modifié 9 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Bertrand Blier

Message par Jeremy Fox »

Parmi ceux que tu n'a pas vu, il y a de sacrés purges. Les côtelettes entre autres. Une horreur !
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Kevin95
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Re: Bertrand Blier

Message par Kevin95 »

Jeremy Fox a écrit :Parmi ceux que tu n'a pas vu, il y a de sacrés purges. Les côtelettes entre autres. Horrible !
Ah faut se farcir le sinistre Combien tu m'aimes ? (et en salles qui plus est) pour comprendre sa douleur. Quand Blier torche une croute, il n'y va pas avec le dos de la cuillère.

Sinon, je te conseillerais Calmos ou Notre histoire si tu veux poursuivre dans du Blier haute gamme. :wink:
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Re: Bertrand Blier

Message par Jeremy Fox »

Kevin95 a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Parmi ceux que tu n'a pas vu, il y a de sacrés purges. Les côtelettes entre autres. Horrible !
Ah faut se farcir le sinistre Combien tu m'aimes ? (et en salles qui plus est) pour comprendre sa douleur. Quand Blier torche une croute, il n'y va pas avec le dos de la cuillère.
Nous sommes bien d'accord.

Et pour Notre Histoire, ça a pour l'instant toujours été le film dans lequel je trouvais Delon le plus touchant. C'est aussi pour cette raison que je crains d'y revenir. Si c'est pour avoir la même désillusion :(
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odelay
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Re: Bertrand Blier

Message par odelay »

Et il y a un de mes préférés : 1,2,3 soleil que j'ai vu un très grand nombre de fois et que j'adore (mais c'est spécial, je vous l'accorde).

Je n'ai pas accroché à Mon Homme ni à Notre Histoire.

Je n'ai pas vu Les Acteurs, Les Côtelettes ni le Bruit des glaçons.

Pour tout le reste oui, et je suis vraiment fan (quoique j'ai peu de souvenirs de Merci la vie et il faut que je revoie Combien tu m'aimes que j'avais trouvé comme un très bon retour en forme. La Belluci était sublime)

Mon top doit être qq part dans les pages précédentes.
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Jeremy Fox
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Re: Bertrand Blier

Message par Jeremy Fox »

odelay a écrit :Et il y a un de mes préférés : 1,2,3 soleil que j'ai vu un très grand nombre de fois et que j'adore (mais c'est spécial, je vous l'accorde).
Une de mes pires séances ciné :oops: Jamais eu le courage de lui donner une deuxième chance.
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Kevin95
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Re: Bertrand Blier

Message par Kevin95 »

Jeremy Fox a écrit : Et pour Notre Histoire, ça a pour l'instant toujours été le film dans lequel je trouvais Delon le plus touchant. C'est aussi pour cette raison que je crains d'y revenir. Si c'est pour avoir la même désillusion :(
C'est justement pour lui que le conseillais. Le film en lui-même est tordu (façon Blier), ça démarre comme une Ferrari et ça se termine en trottinette mais dans l'ensemble c'est une œuvre attachante.

Dans les outsiders, j'ai une tendresse pour La Femme de mon pote (injustement vilipendé par son auteur), Mon homme (bien que glauque) ou Les Acteurs. Et je ne parle pas de Si j'étais un espion, banni par Blier mais excellent film de genre. Tous ces films étant réservés aux amateurs du réalisateur (les novices ou réfractaires risquent la banqueroute).
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Re: Bertrand Blier

Message par odelay »

Ah j'avais oublié La Femme de mon pote... Heu... mouais... disons que ça fait patienter entre Beau Père et Tenue de soirée (quoiqu'il y a Notre histoire entre aussi).

Et je n'ai pas vu les films avant Les Valseuses.
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Re: Bertrand Blier

Message par Kevin95 »

odelay a écrit :il faut que je revoie Combien tu m'aimes que j'avais trouvé comme un très bon retour en forme. La Belluci était sublime
La rencontre entre Bellucci et Campan et l'introduction du mac interprété par Depardieu sont excellents. Après, ça s'embourbe dans de la romance à l'eau de rose à peine relevée par quelques mots d'auteur. J'ai juste le souvenir d'une scène m'ayant faire hurler de rire en salles, celle où Depardieu menace son monde avec un revolver puis (sans transition) se mets à danser frénétiquement. Sinon, ennui (donc grosse déception pour un réalisateur qui j'aime beaucoup... presque plus le bonhomme que son œuvre dans sa totalité).
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Re: Bertrand Blier

Message par Kevin95 »

odelay a écrit :Ah j'avais oublié La Femme de mon pote... Heu... mouais... disons que ça fait patienter entre Beau Père et Tenue de soirée (quoiqu'il y a Notre histoire entre aussi).

Et je n'ai pas vu les films avant Les Valseuses.
Allons... rien que pour cette séquence ! 8)

http://www.dailymotion.com/video/x52ryw ... shortfilms
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Re: Bertrand Blier

Message par Thaddeus »

Kevin95 a écrit :Sinon, je te conseillerais Calmos ou Notre histoire si tu veux poursuivre dans du Blier haute gamme. :wink:
Je pense que je me ferai Calmos quand il me prendra l'envie d'approfondir ce cinéaste. Les avis que j'en ai lu sur ce forum m'en ont toujours encouragé. Pour le reste, vos échanges me font prendre conscience que je ne suis pas loin d'être un profane complet en matière de Blier...
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