James Gray

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Thaddeus
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Re: James Gray

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Little Odessa
Pas de retenue ni de respiration dans ce remarquable premier long-métrage placé sous les patronages de Scorsese, Kazan ou Visconti. À travers la sourde et solennelle litanie des chœurs russes, les personnages creusent leurs tombes et contemplent leurs chutes, incapables de se parler ou de se dire leur amour. La mort rôde, la famille n’est plus qu’un spectre de cohésion sociale, le quartier russe un no man’s land où le fils exilé revient tel un ange exterminateur pour provoquer la perte des êtres qui lui sont chers. D’une insondable noirceur, hanté à chaque image par un sentiment d’inexorable fatalité, cette tragédie américaine fait des murmures, du silence et de l’hiver les motifs d’un exil affectif, d’une froideur crépusculaire qui enfouissent les solitudes dans un véritable tombeau. Un grand film funèbre. 5/6

The yards
Six ans plus tard, le prodige revient au film noir et en extrait à nouveau la substance la plus limpide et poignante, sur un mode murmuré et pourtant véritablement opératique : ici les membres des clans ne peuvent cesser de se trahir et de s’aimer, les mains tremblent au moment de tirer, et l’on tue presque sans le faire exprès. Belle et implacable comme une tragédie antique, sertie dans une somptueuse photographie en clair-obscur, portée par des comédiens souverains, cette œuvre somptueuse engage une poignée de destins dans un drame magnifiquement tenu, qui démonte les mécanismes de la corruption, les liens entre affairisme et banditisme, et dénoue les relations complexes d’êtres assujettis à un ordre social mortifère. Rigoureux, polyphonique, tendu, intime, épuré jusqu’à l’abstraction : absolument admirable. 6/6
Top 10 Année 2000

La nuit nous appartient
Encore un saut de sept ans, et toujours le retour au polar néo-classique, tissé avec une méticulosité et une direction romanesque très au-dessus de la mêlée, plein de morceaux de choix : infiltration périlleuse, érotisme d’une "étrangère" portoricaine, obsèques officielles, duel dans des roseaux enfumés, ahurissante poursuite automobile sur le macadam enneigé…. Héritier du Nouvel Hollywood autant que d’une certaine sensibilité européenne, Gray raconte la trajectoire d’un homme pris dans le trope biblique des frères ennemis et piégé par le déterminisme familial, avec un lyrisme à la fois feutré et majestueux, une narration très maîtrisée et ponctuée de vraies fulgurances. Mais quelques maladresses scénaristiques et le recours à un fatum un peu trop appuyé empêchent mon adhésion d’être totale. 4/6

Two lovers
Aussitôt après, le cinéaste approfondit sa thématique du poids familial, de son poison doucereux, de sa double nature accueillante et oppressante. Mais c’est désormais le drame sentimental qu’il nourrit de l’inspiration douloureuse, crépusculaire et tourmentée qui est la sienne. Attaché aux vibrations intimes d’un héros complexe auquel Joaquin Phoenix confère une remarquable épaisseur émotionnelle, le réalisateur exprime avec une grande délicatesse un ensemble d’états affectifs, de moments volés, de déchirements intérieurs, d’instants euphoriques, de pics de détresse qui louvoient autant du côté du mélo viscontien que du thriller fantasmatique et hitchcockien. Très cohérent avec le reste du corpus de Gray, cette évocation superbe de l’amour et de ses chimères lui ouvre de nouvelles perspectives. 5/6
Top 10 Année 2008

The immigrant
Ne pas se fier à sa facture mate, étouffée, parfois à la lisière du morbide : le premier film d’époque de l’auteur est un conte noir qui plonge son héroïne dans la déréliction pour mieux la grandir moralement et spirituellement. Bordé par un espoir et une lumière gardant tout misérabilisme à distance, son chemin de croix se vit comme un cauchemar alangui dont l’expressivité archaïque puise aux sources vives du cinéma muet, et dont les images mordorées forment des espaces-temps symboliques, suspendus entre chien et loup. C’est toute la puissance enténébrée d’un mélodrame qui conjugue les désillusions du rêve américain à la circulation ambigüe des rapports de pouvoir et de dépendance, des tourments de l’amour et du sacrifice, vécus comme autant d’enjeux mouvants, troubles et réversibles. 5/6

The lost city of Z
Avec ce projet longuement courtisé, Gray retravaille ses balafres cinématographiques en un voyage faussement balisé et plus déroutant qu’il n’y paraît, un film d’aventures sans emphase ni excès spectaculaire où s’opère une progressive confusion intérieure. Le va-et-vient entre les territoires (l’Angleterre, l’Amazonie), la perméabilité des milieux décrits (la famille, la jungle) y dessinent la quête éternellement prolongée d’un homme dont l’élan mystique ne trouvera jamais s’accorder à la réalité idéologique et sociale de son temps. Une fois de plus, ce sont les questions ataviques de l’héritage, de la transmission, de la paternité que Gray approfondit le long d’un parcours centripète, obsédant, parcouru d’une majesté sans luxuriance, et qui se dissout dans la sérénité paradoxale de l’illusion lyrique. 5/6

Ad astra
Il serait injuste de reprocher à cette ambitieuse odyssée spatio-futuriste de venir après d’autres entreprises du même ordre, diversement réussies. L’auteur y affirme sa volonté précieuse de confronter ses préoccupations récurrentes à des structures nouvelles, à un contexte inédit pour lui. On peut toutefois regretter qu’il ne trouve pas toujours l’idéale adéquation entre les possibilités de son sujet, au croisement de l’introspection et de l’extraordinaire, et leur pleine cristallisation émotionnelle. Mais, tout imparfait qu’il soit, le film parvient à faire rimer les sollicitations d’un spectacle crédible avec la poétique d’une vision personnelle, le questionnement mélancolique d’une humanité voyageant aux confins d’elle-même avec l’espoir d’une remontée vers les origines qui porterait la promesse d’une renaissance. 4/6

Armageddon time
C’est un foyer juif, tendre et chaleureux, où les générations coexistent miraculeusement et où l’avenir des enfants ne peut être dissocié de l’histoire douloureuse d’un peuple meurtri. On y éprouve le dilemme d’un jeune garçon tiraillé entre un grand-père héroïque et un père défaillant, l’ébauche d’une amère trahison, la cruauté du compromis avec des valeurs que l’on récuse, la violence sourde du combat contre l’insidieux déterminisme du jeu social. Du familial au politique, de l’intime et au sociologique, chaque transition est aussi graduelle qu’imperceptible, chaque élément vient nourrir l’incroyable finesse de touche, la justesse abyssale, l’épaisseur émotionnelle du tableau. Voilà ce qui m’a construit, semble souffler le cinéaste dans son film le plus personnel, le plus secret, si ce n’est le plus beau. Un aveu magnifique. 5/6
Top 10 Année 2022


Mon top :

1. The yards (2000)
2. Armageddon time (2022)
3. Two lovers (2008)
4. Little Odessa (1994)
5. The lost city of Z (2016)

De film en film on retrouve chez James Gray la même épure narrative, le même attachement aux personnages, la même densité dramatique soutenue par une mise en scène soucieuse du moindre de ses effets, à la fois discrète, subtile et élégante. Autant de traits distinctifs lui ayant valu le qualificatif de néo-classique. Mais il faut immédiatement ajouter qu’il est sans doute aujourd’hui le seul réalisateur aujourd’hui qui puisse véritablement s’en prévaloir, là où tant d’autres se sont égarés dans les facilités d’une postmodernité à courte vue. Un cinéaste précieux, parmi les plus importants de notre époque et de sa génération.
Dernière modification par Thaddeus le 5 sept. 23, 17:38, modifié 9 fois.
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Re: James Gray

Message par Grimmy »

Mon cinéaste préféré en activité. J'ai tout vu en salle sauf "The immigrant" à cause de mon emploi du temps de l'époque. J'ai tout aimé voire adoré. Ses films sont des sommets d'émotions...
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Supfiction
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Re: James Gray

Message par Supfiction »

Voilà un Top facile à faire pour une fois, autant en profiter.
Le mien, donc :

1. Two lovers (2008) - 9/10
2. La nuit nous appartient (2007) - 8,5/10
3. The yards (2000) - 8,5/10
4. The immigrant (2013) - 7/10
5. Little Odessa (1994) - 6/10
Demi-Lune a écrit :
Supfiction a écrit :A tous les niveaux, ce projet sonne comme une rupture (ou une récréation ?) dans son parcours.
Récréation, certainement pas, vu que Gray porte Lost City of Z depuis des années et se bat comme un mort de faim pour que son projet aboutisse. Il en parle dans son livre d'entretiens, c'est son bébé, son film obsessionnel. Il veut en faire un grand film d'aventures viscéral en milieu naturel dans la lignée de ceux de Herzog, "un Indiana Jones où le héros prendrait le temps de réfléchir à sa condition", ou un truc du genre, je ne me souviens plus textuellement. Ça avait déjà failli se faire il y a quelques années, avant The immigrant, lorsque Brad Pitt était rattaché au film et devait le produire. Mais son abandon a forcé Gray à s'orienter momentanément vers un autre projet. Je suis vraiment heureux que tout se débloque et que cette gestation de longue haleine (qui me fait penser à celle de Scorsese vis-à-vis de Silence) aboutisse enfin, car les antécédents du cinéaste (y compris dans sa direction d'acteurs) et sa motivation inébranlable concernant Z me poussent à espérer quelque chose de très grand, cinématographiquement. Prochaine étape : son projet de science-fiction.
Le fait qu'il porte ce projet depuis longtemps, ce que je ne savais pas, n'empêche pas que ce film puisse être soit une rupture soit une parenthèse (mot plus adapté que "récréation" qui prête à confusion) dans sa filmographie. Sa gestation puis sa conception n'étant sans doute pas de tout repos. Ce n'est pas tant le changement de genre (ces deux derniers films sont déjà très différents des thrillers précédents) qui me surprend que le changement d'ambiance et de lieux qu'implique ce passage au genre du film d'aventures.
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poet77
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Re: James Gray

Message par poet77 »

1. The Immigrant: 9,5/10
2. Two Lovers: 9/10
3. La nuit nous appartient: 8,5/10
4. Little Odessa: 8/10
5. The Yards: 7,5/10
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Kevin95
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Re: James Gray

Message par Kevin95 »

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THE IMMIGRANT (James Gray, 2013) découverte

Auteur d'un sans faute jusqu'ici, James Gray s'est dit qu'un grand film épique et opératique à la manière d'un Griffith, Visconti ou Coppola ne dépareillerait pas sur son C.V. Le budget n'est pas forcément celui de ses ainés mais qu'importe, le réalisateur est déterminé à montrer à la face du monde qu'il est un maitre. L'ambition est forte, un peu trop c'est évident. Gray en fignolant ses images en oublie l'émotion, le frisson d'un destin ne passe par forcément par le soin d'une profondeur de champ. Le cas classique d'un cinéaste talentueux qui chaussé des talons du super-auteur, a la démarche moins assurée que sur des projets plus modestes. Le mépris qu'a connu le film à sa sortie est en revanche totalement injustifié car même inégal, le film est un sacré morceau de cinéma, bourré de séquences magnifiques : la prière à l’hôpital, le tour de magie de Jeremy Renner auprès des réfugiés, les sautes d'humeur de Joaquin Phoenix... La plaie Cotillard elle, reste ouverte car elle a beau être retenue par la main d'un bon cinéaste, elle reste sur la ligne du supportable et usurpe la place d'une comédienne russe qui aurait eu plus de pertinence que notre pleureuse française. Le moins bon du cinéaste donc l'un des films américains les plus intéressants de ces dernières années.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Demi-Lune
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Re: James Gray

Message par Demi-Lune »

Demi-Lune a écrit :Prochaine étape : son projet de science-fiction.
On en apprend un peu plus :
Ecranlarge a écrit :James Gray reviendra prochainement avec le très attendu The Lost City of Z, mais il prépare son voyage vers les étoiles avec Ad Astra, son premier film de science-fiction.

Depuis Cannes 2013, où The Immigrant avec Marion Cotillard et Joaquin Phoenix a été tièdement accueilli, le retour de James Gray est très attendu. Notamment parce que son prochain film, The Lost City of Z, adapté du fantastique livre de David Grann, a failli tourner au désastre : le film était annoncé en 2010 avec Brad Pitt, qui s'est retiré pour simplement rester producteur, avant que Benedict Cumberbatch ne soit casté, pour à son tour abandonner et être remplacé par Charlie Hunnam.

Après plusieurs années de development hell, notamment à cause des dimensions épiques d'un tournage dans la jungle d'Amérique du sud, The Lost City of Z, avec également Robert Pattinson et Sienna Miller, sera montré au New York Film Festival le 15 octobre. Mais James Gray prépare déjà son prochain voyage : le film de science-fiction Ad Astra.

Le réalisateur de La Nuit nous appartient et Two Lovers s'apprête à franchir un cap avec ce film ambitieux, dont il livre les premiers détails :

"J'ai lu quelque chose sur les gens qui ont développé la bombe atomique, qu'en cassant le noyau d'un atome pour la première fois, il y avait 90% de chances que toute la matière connue dans l'univers ne soit pas détruite. Et ils ont mené l'expérience quand même. J'ai toujours trouvé ça alarmant : ils l'ont fait avec 10% de chances que tout soit détruit."

"J'ai commencé à réfléchir à quelque chose dans l'esprit d'Apocalypse Now/Au coeur des ténèbres, avec quelqu'un qui va faire une expérience de ce type parce qu'ils n'ont plus rien à perdre. Et on doit envoyer quelqu'un pour l'abattre. Donc c'est en gros l'histoire du film."

"J'ai aussi lu des choses sur les voyages vers Mars, sur le fait qu'ils recrutaient volontairement des gens avec le syndrome d'Asperger. Parce que des idiots comme moi ne pourraient pas supporter de ne pas avoir d'interaction humaine pendant un voyage d'un an et demi. Et pour finir, j'ai trouvé que ce serait intéressant de mixer une idée à la Joseph Conrad avec quelque chose qui se passe terriblement mal. Ils choisissent des gens qu'ils pensent être émotionnellement réprimés de manière appropriée, mais ils ne sont pas suffisamment réprimés et ça se passe mal en cours de route."

James Gray annonce son intention de filmer de manière réaliste, "comme les images d'Apollo, fantastiques, mais pas comme Gravity", avec le désir d'en faire un film de science, plus que de science-fiction. Inspiré (sans surprise) par 2001 : L'Odyssée de l'espace, Metropolis et Blade Runner, il explique aussi avoir résisté à la tentation d'un futur dystopique qu'il considère ennuyeux, en plus d'être galvaudé. En somme, et en raccourci : Ad Astra pourrait être le Interstellar de James Gray, avec plus de science et d'étrangeté, dans un climat anxiogène.

Gageons que du succès de The Lost City of Z (qui n'a pas encore de date de sortie française) dépendra l'avenir d'Ad Astra, qui devrait nécessiter un budget conséquent.
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Thaddeus
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Re: James Gray

Message par Thaddeus »

Demi-Lune a écrit :Ad Astra pourrait être le Interstellar de James Gray
Exactement ce que je me suis dit au fil de la lecture de cet article.
Je vais attendre de voir The Lost City of Z pour totalement m'enflammer, mais a priori je suis chaud bouillant.
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Demi-Lune
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Re: James Gray

Message par Demi-Lune »

"You know that documentary ‘For All Mankind’? The footage is remarkable: they shot all this 16mm footage and do it like that. Very science based. Almost ‘science fact,’ but 50 years in the future."

J'achète direct. Et en même temps, je suis vaguement inquiet de voir ce que le classicisme formel de Gray peut donner dans un genre "visionnaire" comme la SF (même s'il veut apparemment de la science avant de la science-fiction). Wait and see.

Sinon, je me suis refusé de voir la bande-annonce de The lost city of Z, mais j'ai cru comprendre que la photo était encore plus jaune que dans The immigrant... :|
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Re: James Gray

Message par Flol »

Demi-Lune a écrit :Sinon, je me suis refusé de voir la bande-annonce de The lost city of Z, mais j'ai cru comprendre que la photo était encore plus jaune que dans The immigrant... :|
Oui c'est ça. Bon, entre la photo du trailer et celle du produit fini, il y aura peut-être des différences...mais la photo est loin d'être la seule chose qui m'ait inquiété dans ce trailer. :|
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Re: James Gray

Message par Watkinssien »

Ratatouille a écrit :
Demi-Lune a écrit :Sinon, je me suis refusé de voir la bande-annonce de The lost city of Z, mais j'ai cru comprendre que la photo était encore plus jaune que dans The immigrant... :|
Oui c'est ça. Bon, entre la photo du trailer et celle du produit fini, il y aura peut-être des différences...mais la photo est loin d'être la seule chose qui m'ait inquiété dans ce trailer. :|
Déjà la durée de 3min et plus, faut arrêter avec ça !!
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Re: James Gray

Message par Flol »

Bon à sa décharge, il me semble que ce n'était pas un trailer à proprement parler, mais plutôt un promo reel qui n'aurait jamais dû leaker.
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Supfiction
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Re: James Gray

Message par Supfiction »

En regardant Rocco et ses frères, plusieurs indices me portent à croire que James Gray est peut-etre un grand admirateur du film de Visconti. La scène d'introduction du personnage joué par Annie Girardot fait echo à celle d'introduction de gwyneth Paltrow au début de Two lovers, par exemple. Je pense aussi à The yards lors des scènes de famille (celle des fiançailles, par exemple).
A moins que ce ne soient que de simples coïncidences..
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Watkinssien
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Re: James Gray

Message par Watkinssien »

James Gray a plusieurs fois revendiqué l'influence de Visconti dans ses films... :wink:
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Re: James Gray

Message par Watkinssien »

A prendre avec des pincettes, mais d'après IMDb, James Gray aurait un projet de science-fiction avec Brad Pitt, intitulé Ad Astra. Quelqu'un a d'autres infos?
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Re: James Gray

Message par Demi-Lune »

Watkinssien a écrit :A prendre avec des pincettes, mais d'après IMDb, James Gray aurait un projet de science-fiction avec Brad Pitt, intitulé Ad Astra. Quelqu'un a d'autres infos?
On en parle juste quelques messages au-dessus...
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