Christian Vincent
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Christian Vincent
Après une absence quelque peu prolongée de cinq ans (un film, "Ma mémoire", avec Cluzet assez excitant qui ne s'est pas monté?), l'excellent Christian Vincent est de retour ce 6 avril. Le réalisateur qui a du gérer son hit au box office avec son premier film (le sympas "La Discrète") a par la suite signé plusieurs films encore plus dignes d'intérets comme "La Separation" et "Je ne vois pas ce qu'on me trouve" nous propose cette fois une histoire de famille recomposée dont la bande annonce dégage beaucoup de fraicheur:
http://www.allocine.fr/film/video_gen_cfilm=57727.html
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- Jack Griffin
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J'y allais un peu à reculons au vu du sujet et finalement je ressors agréablement surpris de ce film qui est loin d'être l'archétype de l'oeuvre lourdement démonstrative entièrement tributaire de son thème (les familles recomposées),mais sait au contraire raconter avec légereté et douceur les aléas de la vie, les petits tracas du quotidien mais aussi les instants de bonheur. Un geste, un regard suffisent à Christian Vincent pour cristaliser les angoisses ou les tensions et c'est par cette accumulation de détails que le film se construit peu à peu et que ses personnages se dévoilent. Aucun n'est laissé sur le bord du chemin et l'écriture très précise du film permet de tous les cerner et de s'y attacher. L'interprétation est impeccable. Lanvin en père et amant conciliant, humain et chez qui l'on sent la peur d'être séparé de ceux qu'il aime, Karin Viard qu'on voit au départ timide et gauche puis se déshinibant peu à peu sous nos yeux au contact des enfants et de Lanvin en devenant même le parent autoritaire du couple et les enfants dont le jeu reste toujours très naturel.
Ce qui fait la force du film, c'est que l'on y croit de bout en bout et qu'il m'est arrivé de m'y retrouver dans ces détails et anecdotes qui font la vie de beaucoup famille. Le propos du film peut paraitre très léger mais reste aussi universel et donc précieux.
La musique de Thomas Dutronc qui peut faire croire à plusieurs reprise qu'on se retrouve dans un Woody Allen est aussi très sympa.
A voir
Ce qui fait la force du film, c'est que l'on y croit de bout en bout et qu'il m'est arrivé de m'y retrouver dans ces détails et anecdotes qui font la vie de beaucoup famille. Le propos du film peut paraitre très léger mais reste aussi universel et donc précieux.
La musique de Thomas Dutronc qui peut faire croire à plusieurs reprise qu'on se retrouve dans un Woody Allen est aussi très sympa.
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Re: Christian Vincent
Les Saveurs du palais - 2012
Christian Vincent ne tourne pas énormément mais presque chaque fois me concernant, c'est une bonne surprise à l'arrivée. Ce petit film sans grands enjeux dramatiques en est une à nouveau. C'est l'histoire d'une restauratrice périgourdine embauchée en tant que chef cuisinier privé du Président de la République. Elle passera deux ans à l’Élysée, essayant d'imposer sa cuisine traditionnelle et ses méthodes qui ne sont pas du goût de tout le monde. Un film savoureux comme l'est Catherine Frôt et qui donne grandement envie de manger tellement le réalisateur semble prendre plaisir à filmer les plats préparés. Belle musique de Gabriel Yared, émotion qui transparait de-ci, de-là (notamment lors de la très belle scène des adieux des habitants de l'île en Antarctique où Hortense s'est retirée suite aux déceptions essuyées à l’Élysée) pour un film très sympathique avec notamment un excellent Arthur Dupont dans le rôle du jeune pâtissier.
Christian Vincent ne tourne pas énormément mais presque chaque fois me concernant, c'est une bonne surprise à l'arrivée. Ce petit film sans grands enjeux dramatiques en est une à nouveau. C'est l'histoire d'une restauratrice périgourdine embauchée en tant que chef cuisinier privé du Président de la République. Elle passera deux ans à l’Élysée, essayant d'imposer sa cuisine traditionnelle et ses méthodes qui ne sont pas du goût de tout le monde. Un film savoureux comme l'est Catherine Frôt et qui donne grandement envie de manger tellement le réalisateur semble prendre plaisir à filmer les plats préparés. Belle musique de Gabriel Yared, émotion qui transparait de-ci, de-là (notamment lors de la très belle scène des adieux des habitants de l'île en Antarctique où Hortense s'est retirée suite aux déceptions essuyées à l’Élysée) pour un film très sympathique avec notamment un excellent Arthur Dupont dans le rôle du jeune pâtissier.
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Re: Christian Vincent
Je n'avais pas réalisé que c'était Christian Vincent qui l'avait mis en scène. Toute la partie au palais est effectivement réussie. Il y a un petit côté Quai d'Orsay, en moins BD. Et puis l'atout de l'actrice française la plus populaire de ces dernières années. En revanche, toute la partie sur l'île fait un peu "remplissage", je trouve. On regrettera le peu de scènes avec d'Ormesson mais cela aurait dénaturé la vérité. Enchainer avec Le promeneur du champ de Mars est une solution dans ce cas.Jeremy Fox a écrit :Les Saveurs du palais - 2012
Christian Vincent ne tourne pas énormément mais presque chaque fois me concernant, c'est une bonne surprise à l'arrivée. Ce petit film sans grands enjeux dramatiques en est une à nouveau. C'est l'histoire d'une restauratrice périgourdine embauchée en tant que chef cuisinier privé du Président de la République. Elle passera deux ans à l’Élysée, essayant d'imposer sa cuisine traditionnelle et ses méthodes qui ne sont pas du goût de tout le monde. Un film savoureux comme l'est Catherine Frôt et qui donne grandement envie de manger tellement le réalisateur semble prendre plaisir à filmer les plats préparés. Belle musique de Gabriel Yared, émotion qui transparait de-ci, de-là (notamment lors de la très belle scène des adieux des habitants de l'île en Antarctique où Hortense s'est retirée suite aux déceptions essuyées à l’Élysée) pour un film très sympathique avec notamment un excellent Arthur Dupont dans le rôle du jeune pâtissier.
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Re: Christian Vincent
Les intentions des deux réalisateurs étaient entièrement différentes. Je ne pense pas qu'on puisse les comparer.Supfiction a écrit : Il y a un petit côté Quai d'Orsay, en moins BD.
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Re: Christian Vincent
Oui, mais je parlais de l'argument d'un(e) non initié qui est introduit dans le milieu politique et est confronté(e) au panier de crabes de l'administration, en cuisine comme dans les bureaux.Jeremy Fox a écrit :Les intentions des deux réalisateurs étaient entièrement différentes. Je ne pense pas qu'on puisse les comparer.Supfiction a écrit : Il y a un petit côté Quai d'Orsay, en moins BD.
On retrouve aussi le goût de la culture que Christian Vincent exprimait si bien dans La discrète.
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Re: Christian Vincent
A quand une édition HD? Ainsi qu'une édition dvd de son excellent deuxième film, Beau fixeSupfiction a écrit :On retrouve aussi le goût de la culture que Christian Vincent exprimait si bien dans La discrète.
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Re: Christian Vincent
Pas beaucoup de commentaires sur L'hermine sur le forum. Un film étrange qui lorgne vers 12 Angry Men sans avoir à rougir de la comparaison tout en frustrant le spectateur en déviant sur autre chose.
Il y est beaucoup question des apparences, de superficialité (vestimentaire). Luchini hyper sobre au point que ce sont les seconds rôles qui lui piquent ses répliques ("C'est énorme" prononcé par un collègue). In extremis, la scène avec l'ado lui donne tout de même l'opportunité de brocarder certaines moeurs de notre époque.
Il y est beaucoup question des apparences, de superficialité (vestimentaire). Luchini hyper sobre au point que ce sont les seconds rôles qui lui piquent ses répliques ("C'est énorme" prononcé par un collègue). In extremis, la scène avec l'ado lui donne tout de même l'opportunité de brocarder certaines moeurs de notre époque.
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Re: Christian Vincent
Découvert à Venise, et j'en avais écrit une critique pour un autre site :Supfiction a écrit :Pas beaucoup de commentaires sur L'hermine sur le forum.
http://www.accreds.fr/2015/09/12/lhermi ... chini.html
En gros, j'ai beaucoup aimé.
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Re: Christian Vincent
(en italiques : films découverts en salle à leur sortie)
La discrète
Un registre qui relève de la tradition purement française des romans libertins du XVIIIème siècle, un ton dans la lignée revendiquée de Rohmer (cartons temporels, géographie précise, goût du proverbe et du marivaudage), une sorte de secrète retenue caractérisent ce premier long-métrage qui cherche à capter l’insidieuse effraction des sentiments, à mesurer le contraste entre les élans éphémères et l’aspiration à l’éternel, entre les serments de pacotille et les engagement pour la vie. Mais l’analyse du jeu de la séduction et de l’ambiguïté amoureuse baigne dans une futilité captieuse qui empêche de s’y impliquer réellement. Le film est du coup à l’image de son héros, intrigant cruel écartelé entre cynisme absolu et innocence : toujours élégant, constamment raffiné, mais aussi régulièrement agaçant. 3/6
La séparation
De la faille à l’abîme, Vincent dissèque avec la distance d’un entomologiste, de façon dépassionnée, le processus de destruction d’un couple. Lui est un soixante-huitard attardé et sympathique, elle est une femme qui se cogne aux barreaux de la vie qu’elle s’est choisie. Face aux drames qui secouent l’humanité, ce n’est qu’une petite guerre conjugale, mais l’interprétation des belligérants Auteuil et Huppert la rendent captivante, quoiqu’un peu froide. Le cinéaste scrute les regards, sonde les cœurs, décortique les sentiments, radiographie une rupture où se confrontent le désarroi d’un homme et le désenchantement d’une femme. Cette chronique d’un amour qui s’éteint est un drame psychologique assez austère, installé dans un quasi huis-clos agencé en scènes graves et au bord du malaise. 4/6
Les enfants
Bon sujet, moderne, pouvant rencontrer l’adhésion du plus grand nombre : les familles recomposées. Le titre est cependant trompeur, car les bambins et ados ici ne sont pas les héros mais le centre de gravité. Les éclats orageux, les blessures sanguinolentes de La Séparation sont loin : le cinéaste signe une comédie douce-amère qui décrypte les rapports enfants-parents à l’épreuve du divorce et se demande comment former un couple quand l’amour n’est plus qu’accessoire. Vive, bavarde, solaire, marquée d’un très juste sens de l’observation, la chronique dispense bouffées de tendresse et plages de fraîcheur avec une sensibilité et un humour de tous les instants, s’attachant également à redéfinir les rôles masculin/féminin, paternel/maternel à l’aune de notre époque. Un petit film très bien. 4/6
Quatre étoiles
Isabelle Carré, fausse lunaire, garce en devenir, boule de flipper faisant clignoter, trembler et tinter tout ce qu’elle touche, et José Garcia, en hâbleur un brin macho, forment le meilleur atout de cette toute petite comédie romantique sur fond d’arnaques et de Côte d’Azur, qui enchaîne les réparties piquantes et les rebondissements pétillants avec une légèreté à la lisière de la transparence. Le jeu du chat et de la souris chez des rats d’hôtel fournit à Vincent l’occasion de broder une variation sur la duperie du sentiment amoureux dans un monde de représentation sociale. Le réalisateur s’amuse de l’amoralité gentille de son histoire, offre à Cluzet un rôle savoureux de benêt ahuri, et emballe un divertissement très mineur dont la fantaisie charmeuse amuse sur le coup, mais qui s’oublie sitôt vu. 3/6
L’hermine
Étrange hybridation à laquelle se livre ce film résolument en mode mineur, pourtant prudent comme un mère sortant ses petits et prévisible comme les douze coups de midi : croiser le déroulement d’un banal procès d’assises et l’hésitante aventure sentimentale du juge bougon qui mène les audiences. Si ce n’était une écriture précise sachant éviter les fausses notes à un récit qui lui prête le flanc (la galerie des gens modestes du Nord frise par instants la typologie sociologique), on se saurait trop sur quel pied danser. Car entre le drame juridique façon Douze Hommes en colère, la comédie romantique à l’étouffé et le portrait d’un homme sans qualités qu’un sursaut du cœur vient tardivement animer, les registres papillonnent sans jamais se fixer, atténuant l’intérêt de chacun d’entre eux. 3/6
Mon top :
1. Les enfants (2005)
2. La séparation (1994)
3. L’hermine (2015)
4. La discrète (1990)
5. Quatre étoiles (2006)
Je n’ai pas grand-chose de plus à dire de ce cinéaste : ces quelques films m’ont dévoilé une personnalité mineure mais plutôt attachante, nourrie par un goût du portrait psychologique et social assez représentatif d’un certain cinéma français.
Un registre qui relève de la tradition purement française des romans libertins du XVIIIème siècle, un ton dans la lignée revendiquée de Rohmer (cartons temporels, géographie précise, goût du proverbe et du marivaudage), une sorte de secrète retenue caractérisent ce premier long-métrage qui cherche à capter l’insidieuse effraction des sentiments, à mesurer le contraste entre les élans éphémères et l’aspiration à l’éternel, entre les serments de pacotille et les engagement pour la vie. Mais l’analyse du jeu de la séduction et de l’ambiguïté amoureuse baigne dans une futilité captieuse qui empêche de s’y impliquer réellement. Le film est du coup à l’image de son héros, intrigant cruel écartelé entre cynisme absolu et innocence : toujours élégant, constamment raffiné, mais aussi régulièrement agaçant. 3/6
La séparation
De la faille à l’abîme, Vincent dissèque avec la distance d’un entomologiste, de façon dépassionnée, le processus de destruction d’un couple. Lui est un soixante-huitard attardé et sympathique, elle est une femme qui se cogne aux barreaux de la vie qu’elle s’est choisie. Face aux drames qui secouent l’humanité, ce n’est qu’une petite guerre conjugale, mais l’interprétation des belligérants Auteuil et Huppert la rendent captivante, quoiqu’un peu froide. Le cinéaste scrute les regards, sonde les cœurs, décortique les sentiments, radiographie une rupture où se confrontent le désarroi d’un homme et le désenchantement d’une femme. Cette chronique d’un amour qui s’éteint est un drame psychologique assez austère, installé dans un quasi huis-clos agencé en scènes graves et au bord du malaise. 4/6
Les enfants
Bon sujet, moderne, pouvant rencontrer l’adhésion du plus grand nombre : les familles recomposées. Le titre est cependant trompeur, car les bambins et ados ici ne sont pas les héros mais le centre de gravité. Les éclats orageux, les blessures sanguinolentes de La Séparation sont loin : le cinéaste signe une comédie douce-amère qui décrypte les rapports enfants-parents à l’épreuve du divorce et se demande comment former un couple quand l’amour n’est plus qu’accessoire. Vive, bavarde, solaire, marquée d’un très juste sens de l’observation, la chronique dispense bouffées de tendresse et plages de fraîcheur avec une sensibilité et un humour de tous les instants, s’attachant également à redéfinir les rôles masculin/féminin, paternel/maternel à l’aune de notre époque. Un petit film très bien. 4/6
Quatre étoiles
Isabelle Carré, fausse lunaire, garce en devenir, boule de flipper faisant clignoter, trembler et tinter tout ce qu’elle touche, et José Garcia, en hâbleur un brin macho, forment le meilleur atout de cette toute petite comédie romantique sur fond d’arnaques et de Côte d’Azur, qui enchaîne les réparties piquantes et les rebondissements pétillants avec une légèreté à la lisière de la transparence. Le jeu du chat et de la souris chez des rats d’hôtel fournit à Vincent l’occasion de broder une variation sur la duperie du sentiment amoureux dans un monde de représentation sociale. Le réalisateur s’amuse de l’amoralité gentille de son histoire, offre à Cluzet un rôle savoureux de benêt ahuri, et emballe un divertissement très mineur dont la fantaisie charmeuse amuse sur le coup, mais qui s’oublie sitôt vu. 3/6
L’hermine
Étrange hybridation à laquelle se livre ce film résolument en mode mineur, pourtant prudent comme un mère sortant ses petits et prévisible comme les douze coups de midi : croiser le déroulement d’un banal procès d’assises et l’hésitante aventure sentimentale du juge bougon qui mène les audiences. Si ce n’était une écriture précise sachant éviter les fausses notes à un récit qui lui prête le flanc (la galerie des gens modestes du Nord frise par instants la typologie sociologique), on se saurait trop sur quel pied danser. Car entre le drame juridique façon Douze Hommes en colère, la comédie romantique à l’étouffé et le portrait d’un homme sans qualités qu’un sursaut du cœur vient tardivement animer, les registres papillonnent sans jamais se fixer, atténuant l’intérêt de chacun d’entre eux. 3/6
Mon top :
1. Les enfants (2005)
2. La séparation (1994)
3. L’hermine (2015)
4. La discrète (1990)
5. Quatre étoiles (2006)
Je n’ai pas grand-chose de plus à dire de ce cinéaste : ces quelques films m’ont dévoilé une personnalité mineure mais plutôt attachante, nourrie par un goût du portrait psychologique et social assez représentatif d’un certain cinéma français.
Dernière modification par Thaddeus le 29 janv. 19, 23:04, modifié 2 fois.
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Re: Christian Vincent
Ratatouille a écrit :Découvert à Venise, et j'en avais écrit une critique pour un autre site :Supfiction a écrit :Pas beaucoup de commentaires sur L'hermine sur le forum.
http://www.accreds.fr/2015/09/12/lhermi ... chini.html
En gros, j'ai beaucoup aimé.
ça me rappelle tes commentaires sur Springbreakers, on sent que les ados t'agacent facilement.une pré-ado plus maline que tout le monde donc forcément un brin énervante.
En l'occurence c'est une ado (plus une pré-ado) comme on se les figure: sans gêne, vive, superficielle (ce qui l'intéresse c'est comment sont habillés les gens au procès ou de dévoiler d'éventuelles relations croustillantes) et addicte au smartphone.
Tout à fait d'accord sur "la superbe Sidse Babett Knudsen" dont le rôle n'est pas assez développé à mon goût. J'ai aimé le film mais j'ai été frustré à la fois par le fait que la partie 12 angry men n'aille pas jusqu'au bout et que l'histoire d'amour ne soit finalement qu'effleurée. On peut voir ça comme une force et peut-être que le film aurait été trop lourd et trop long si ces deux parties avaient été plus développées.
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Re: Christian Vincent
T'as qu'à mettre des 2 de temps en tempsThaddeus a écrit :Le mien figure ci-après (la litanie des listes qui se suivent et se ressemblent...)
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Christian Vincent
J'ai déjà publié ma liste Godard, je crois. Il faudrait que je poste celles consacrées à Jacques Tati, Bela Tarr ou Robert Bresson, en effet.
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Re: Christian Vincent
L'hermine - 2015
Un peu déçu par Christian Vincent qui a mon avis a fait déjà beaucoup mieux ; mais néanmoins, même si la mise en scène et le scénario ne m'ont pas semblé très intéressants et si le film ne vaut non pas non plus pour sa direction d'acteurs, ses deux principaux interprètes nous offrent de très beaux moments. Rarement Luchini aura été aussi bon et Sidse Babett Knudsen m'a elle aussi fortement convaincu. Le couple qu'ils forment et les séquences qu'ils partagent rattrapent ce que le film peut avoir de banal et les nombreux clichés qu'il met en avant.
Un peu déçu par Christian Vincent qui a mon avis a fait déjà beaucoup mieux ; mais néanmoins, même si la mise en scène et le scénario ne m'ont pas semblé très intéressants et si le film ne vaut non pas non plus pour sa direction d'acteurs, ses deux principaux interprètes nous offrent de très beaux moments. Rarement Luchini aura été aussi bon et Sidse Babett Knudsen m'a elle aussi fortement convaincu. Le couple qu'ils forment et les séquences qu'ils partagent rattrapent ce que le film peut avoir de banal et les nombreux clichés qu'il met en avant.