The Swimmer (Frank Perry - 1968)
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
J'ai arrêté à 8 minutes. Un excellent petit bonus comme je les aiment sur les dvd. Cette introduction me rappelle les bonus audio de Nicolas Saada sur les anciens HK vidéo. Thoret est très efficace dans cet exercice.
J'écouterai la suite plus tard.
Quelqu'un sait à quelle occasion (projection) ça a été capté ?
J'écouterai la suite plus tard.
Quelqu'un sait à quelle occasion (projection) ça a été capté ?
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Surement la semaine dernière à Enghien où il présentait le film dans le cadre du cycle Plein feu sur le cinéma américain.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
J'ai profité du grand calme professionnel du 24 décembre pour voir ça, c'est comme d'habitude passionnant et extrêmement pertinent.Père Jules a écrit :
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Vu également. Des pistes de lecture passionnantes pour éclairer ce film ovni, que j'ai bien envie de revoir du coup.Rick Blaine a écrit :
J'ai profité du grand calme professionnel du 24 décembre pour voir ça, c'est comme d'habitude passionnant et extrêmement pertinent.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Film très étonnant, récit métaphorique sur la déchéance d'un homme, j'ai été captivé dès le début et le fait que tout reste en permanence ouvert (réalité, rêve, folie?) renforce l'impacte de cet étrange objet cinématographique.
Burt Lancaster est prodigieux, bouleversant même.
La vidéo de JB Thoret au dessus est très pertinente en effet.
Un film qui va me trotter dans la tête encore un bon moment je pense.
Burt Lancaster est prodigieux, bouleversant même.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Y a quand même un truc qui m'a marqué, c'est le plan final, parce que ça me fait me poser une question qui m'embête :
Là, pour le coup, ça m'a gêné.
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Là, pour le coup, ça m'a gêné.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
De ne pas savoir d'où il vient ne m'a pas gênée, j'en fait l'abstraction parce que ça ne m'intéresse pas; comme c'est une parabole (assez bien indiquée: tracez le sillon dans l'eau) j'ai suivi ce parcours de piscines avec fascination, en souriant aux scènes 'Peyton Place' et en admirant le jeu (nan nan pas le torse ) de Burt, impressionnant de cool attitude alternant avec des moments d'angoisse grandissante avec chaque nouveau lieu aquatique chaque nouveau groupe de personnes (de plus en plus menaçantes), jusqu'à l'assèchement final où se trouve la maison (avec des feuilles mortes et du vent si je me souviens bien) automnale. On peut aussi considérer ce parcours comme un rêve (ou cauchemar) du personnage de Burt Lancaster, et dans ce cas ben le port de vêtements n'est plus obligatoiretenia a écrit :Y a quand même un truc qui m'a marqué, c'est le plan final, parce que ça me fait me poser une question qui m'embête :
C'est une question très terre-à-terre pour un film qui ne l'est pas forcément, mais j'ai trouvé que cette fin, au-delà de toute considération de rêverie, cauchemar, folie ou je ne sais quoi, transformait le film en un truc sans aucun sens (du coup). Ce n'est plus comme un long épisode de La 4e dimension, qui ont beau souvent tenir sur pas grand chose de terre-à-terre, ont toujours au moins un sens intrinsèque.
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Là, pour le coup, ça m'a gêné.
Sinon j'adore ce film, Burt Lancaster est l'acteur/star américain, estampillé "golden age" qui a magnifiquement tenté et réussi le passage vers un 'autre cinéma' ( classés 'arty' ou étrangers ) ne serait-ce qu'avec Atlantic City, 1900, Violence et Passion, Local Hero, The Swimmer...
Dernière modification par moonfleet le 19 juin 15, 18:49, modifié 2 fois.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Et surtout avec Le Guépard de Visconti où il livre une des plus belles interprétations du cinéma. Tout à fait d'accord sinon. On peut voir le film comme une parabole sur l'écroulement du rêve américain. D'où il vient au début du film n'est pas une question à laquelle on peut répondre. Et si l'on accepte l'incongruité d'un homme qui se déplace de piscine en piscine, on peut bien accepter l'incongruité d'un homme qui sort de nulle part.moonfleet a écrit :Burt Lancaster est l'acteur/star américain, estampillé "golden age" qui a magnifiquement tenté et réussi le passage vers un 'autre cinéma' ( classés 'arty' ou étrangers ) ne serait-ce qu'avec Atlantic City, 1900, Violence et Passion, The Swimmer...
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Cela ne me parait n'avoir aucun rapport. Le fait qu'il passe de piscine en piscine est très clairement explicité. Il y a une vraie raison derrière cela (qu'elle soit incongrue est une autre histoire) et je l'accepte. Mais la fin donne clairement l'impression qu'il vient d'ailleurs, qu'il n'a pas d'origine, et ça, c'est pas juste original ou excentrique, c'est quasi surnaturel, et ça m'a paru trancher avec le reste du film.Strum a écrit :Et si l'on accepte l'incongruité d'un homme qui se déplace de piscine en piscine, on peut bien accepter l'incongruité d'un homme qui sort de nulle part.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
J'ai vu le film il y a longtemps, mais pour moi il vient d'un monde qui n'existe plus, et je me souviens avoir pensé qu'il s'était échappé d'un asile.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
J'ai aussi pensé qu'il pouvait s'être échappé (de la piscine ?? ) d'une maison de repos.Rockatansky a écrit :J'ai vu le film il y a longtemps, mais pour moi il vient d'un monde qui n'existe plus, et je me souviens avoir pensé qu'il s'était échappé d'un asile.
Et puis c'est une proposition que Burt Lancaster ne pouvait pas refuser (©) quand il a su qu'il passerait la majeur partie du film en slip de bain !
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Je n'ai rien vu de surnaturel dans cette fin. Il revient chez lui. La maison est abandonnée, ce qui signifie que sa femme est partie avec les enfants, qu'il a perdu son job depuis longtemps et que la maison a probablement été saisie par ses créanciers. Chacun est laissé libre d'imaginer comment et de boucher les trous. Le passage de piscine en piscine est une métaphore : il essaie de remonter le cours (d'eau) de sa vie, de revenir en arrière, mais sa vie s'est enfuie à jamais. Et ce dont on se doute durant tout le film (qu'il a déjà tout perdu et qu'il fabule) est simplement confirmé par le plan final. C'est une fin logique que l'on peut pressentir au fur et à mesure qu'il se rapproche du terme de son périple. Elle n'en est pas moins émouvante.tenia a écrit :Cela ne me parait n'avoir aucun rapport. Le fait qu'il passe de piscine en piscine est très clairement explicité. Il y a une vraie raison derrière cela (qu'elle soit incongrue est une autre histoire) et je l'accepte. Mais la fin donne clairement l'impression qu'il vient d'ailleurs, qu'il n'a pas d'origine, et ça, c'est pas juste original ou excentrique, c'est quasi surnaturel, et ça m'a paru trancher avec le reste du film.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Oui, mais en finalité d'un film autrement plutôt réaliste, c'est un point qui m'a paru contraster fortement. Du coup, oui, une explication comme celle de Rockatansky (il est peut-être sorti d'un asile ?) me va.
Thématiquement, la fin est logique, elle est dans le ton, etc. Mais dans son exécution, je ne sais pas.
Bref.
C'est un point qui m'avait fait me poser quelques questions, Rockatansky m'aura du coup permis de trouver une explication possible.
Thématiquement, la fin est logique, elle est dans le ton, etc. Mais dans son exécution, je ne sais pas.
Bref.
C'est un point qui m'avait fait me poser quelques questions, Rockatansky m'aura du coup permis de trouver une explication possible.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
A mon avis, c'est l'inverse. C'est la fin qui est réaliste ou qui marque un retour à la réalité pour lui, pas le reste du film où il est en décalage avec la réalité (revenir chez soi de piscine en piscine n'a rien de réaliste). D'où qu'il vienne (asile, maison de repos, de retour de voyage, cela n'a pas d'importance), il a pris un sacré coup sur la tête.tenia a écrit :Oui, mais en finalité d'un film autrement plutôt réaliste, c'est un point qui m'a paru contraster fortement.
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Re: The Swimmer (Frank Perry - 1968)
Tout à fait d'accord.Strum a écrit :A mon avis, c'est l'inverse. C'est la fin qui est réaliste ou qui marque un retour à la réalité pour lui, pas le reste du film où il est en décalage avec la réalité (revenir chez soi de piscine en piscine n'a rien de réaliste). D'où qu'il vienne (asile, maison de repos, de retour de voyage, cela n'a pas d'importance), il a pris un sacré coup sur la tête.tenia a écrit :Oui, mais en finalité d'un film autrement plutôt réaliste, c'est un point qui m'a paru contraster fortement.