Barry Levinson

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Demi-Lune
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Re: Barry Levinson

Message par Demi-Lune »

manuma a écrit :Un The Player du pauvre ... peut-être, mais le meilleur film de Barry Levinson depuis des lustres.
De toute façon, de ce que j'ai vu de son œuvre pour moi Levinson se résume presque à deux films : Le Secret de la pyramide (un des films cultes de mon enfance) et Rain Man. Le reste... si, quitte à perdre en crédibilité, j'aime bien Sphère. :oops: Essentiellement pour son ambiance.
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AtCloseRange
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Re: Barry Levinson

Message par AtCloseRange »

Pas grand monde ne parle de Wag the Dog qui est pas mal du tout.

Sinon, j'ai toujours une certaine tendresse pour Rain Man.
Et parmi ses films "Baltimoriens", Liberty Heights est très sympa.
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Watkinssien
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Re: Barry Levinson

Message par Watkinssien »

AtCloseRange a écrit :Pas grand monde ne parle de Wag the Dog qui est pas mal du tout.
C'est ce que je préfère de lui, avec des grandes compositions de De Niro et Dustin Hoffman. La satire fonctionne, même si cela n'atteint pas des sommets...
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Federico
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Re: Barry Levinson

Message par Federico »

Levinson est un sympathique "faiseur" ou "bon artisan" de la grosse usine californienne qui a en général le mérite de concevoir des films attachants sinon tous inoubliables (du moins parmi ceux que je connais), la chance d'avoir sous la main d'excellents acteurs et/ou des cabots de talent et le bon goût de placer souvent l'amitié au sein de ses films. Wag the dog est effectivement intéressant et sa fin - même si Levinson n'est ni Lumet ni Pollack - laisse un bon petit goût de cendres. Rain man est l'archétype du film oscarisable mais la première fois peut bluffer (enfin, surtout Hoffman). Idem pour le malin Good Morning, Vietnam emporté par la tornade Williams.
Si je devais en choisir au-dessus du lot, je voterais pour le mélancolique Liberty heights et pour Bandits, réjouissante comédie de branquignols menée par un trio impeccable, aussi drôle que touchant.
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Demi-Lune
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Re: Barry Levinson

Message par Demi-Lune »

Bugsy (1991)
Découverte qui me permet de nuancer mon jugement sur Levinson énoncé plus haut. Cette évocation de la vie du gangster Bugsy Siegel n'est pas mal du tout. Du très beau casting je retiens surtout les prestations très convaincantes de Warren Beatty (acteur que j'aime beaucoup et qui n'a pas toujours la reconnaissance cinéphile qu'il mérite) et Annette Bening. Comme de coutume, Beatty s'implique énormément dans la fabrication du film (il est également à la production) et à le voir vampiriser l'écran, charmer et péter les plombs, on se dit que l'acteur joue probablement son va-tout et veut conjurer une bonne fois pour toutes le mauvais sort qui s'abat sur lui depuis près d'une décennie. Pari à demi-réussi puisque s'il sera nommé aux Oscars pour ce rôle (il porte le film sur ses épaules), Bugsy sera à nouveau un flop au box-office. Sort assez regrettable car l'ensemble ne manque pas de prestance. La reconstitution d'époque est remarquable, tout comme la photographie veloutée d'Allen Daviau. Le portrait en lui-même, bien qu'il romance apparemment et tende plus à faire de Bugsy Siegel un nabab utopiste (cf. son projet d'assassiner Mussolini et sa foi inébranlable dans ce bled pourri nommé Las Vegas) et débordé que le fieffé meurtrier et violeur qu'il a été, dénote une appréciable ambition. Le problème, c'est que Bugsy ne reste jamais qu'un "bon" film, ne parvient pas à inscrire son originalité. Le film souffre un peu du même syndrome qu'Aviator, à savoir une trame biographique très balisée qui rechigne assez à s'enfoncer véritablement dans la pourriture du personnage central. On peut le regretter, tout comme on peut reconnaître, volontairement ou involontairement, l'étonnante cohérence du prisme adopté (focalisation sur la relation houleuse et vacharde, mais passionnée, qui unit Bugsy à Virginia) envers le chef-d'oeuvre de Beatty, Reds (1981) - ce qui vient plus encore conforter le sentiment que Warren Beatty pilote, à un degré indéterminé, cette entreprise taillée à sa carrure. Levinson, dont la mise en scène se révèle des plus académiques, n'est effectivement qu'un honnête faiseur qui s'efface derrière le charisme de ses comédiens ; il aurait vraiment fallu un cinéaste beaucoup plus talentueux et démesuré pour permettre à Bugsy, film efficace et clinquant mais sans génie, de faire son trou dans le genre. Sans doute aurait-il carrément mieux valu que Beatty (pour moi un réalisateur très doué qui n'a, hélas, pas eu la chance d'avoir une filmographie abondante) lui-même assume aussi la mise en scène et nous délivre un produit baroque et pétaradant comme il sut en faire. Pour les B.O.philes: bonne composition de Morricone, dans la lignée des Incorruptibles ; pas incontournable ni mémorable, mais solide.


P.S. : En réfléchissant à Bugsy, un parallèle latent m'est soudain venu.
On peut quasiment lire le film comme une parabole du Nouvel Hollywood, comme une préfiguration de celle de Casino. La présence centrale de Warren Beatty, que l'on peut considérer comme un père du mouvement, y est sans doute pour quelque chose.
Voilà son personnage d'homme de main qui cherche à se faire respecter au sein d'une famille (la Mafia / le cinéma) qui vit alors sclérosée dans une autre époque. Bugsy/Beatty cherche à prendre son indépendance et à imposer ses vues très neuves, notamment en plaçant sa confiance dans Las Vegas, qui n'est qu'un bled paumé dans le désert qui n'intéresse guère les vieux pontes mafieux. Le Las Vegas fantasmé par Bugsy Siegel, c'est presque le cinéma d'auteur américain rénové dont rêve Beatty. Comme le dit un des personnages, ce n'est pas l'argent qui l'intéresse, juste la satisfaction d'être un bâtisseur dont l’œuvre va rester. Les vieux pontes le laissent s'agiter, voire même finissent par appuyer son utopie, ayant la garantie que leur investissement sera limité. Seulement Bugsy/Beatty (et la plupart des cinéastes du Nouvel Hollywood) a la folie des grandeurs et en demande toujours plus aux pontes, qui sont dans un cul-de-sac et continuent à cracher le pognon pour que le bout de paradis promis par Bugsy/Beatty leur rapporte au moins la mise. Distrait par les femmes et les excès, bouffé par la mégalomanie et des démons personnels, le personnage finit par faire l'expérience de l'échec total de son projet démesuré. Les pontes reprennent la haute main sur les affaires, et l'utopiste est mis hors-circuit de manière radicale.
Dernière modification par Demi-Lune le 12 juin 11, 12:25, modifié 2 fois.
damsnation77
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Re: Barry Levinson

Message par damsnation77 »

Liberty Heights est un de mes films préférés, qui me touche beaucoup. Je le classe avec certains films sur l'enfance comme Stand by me, La tête dans le carton à chapeau ou Panic sur Florida Beach.

Et le secret de la pyramide est un des premiers films que j'ai vu sur grand écran, une énorme claque à l'époque.
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hansolo
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Re: Barry Levinson

Message par hansolo »

Man of the Year
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Tombé dessus par hasard en vide grenier; j'ignorais jusqu’à l'existence du film ... j'ai la nette impression que les derniers films de Barry Levinson sont très peu médiatisés ...

Film qui, semble au départ hésiter entre simple comédie et thriller politique, pour finalement réussir a dépeindre un cirque médiatique qui a completement noyé tout débat d’idées.
Alors, certes, certaines scènes et répliques sont maladroites et le problème des machines electroniques semble un peu expédié de manière assez légère et, pour tout dire assez peu convaincante mais la trame centrale et la qualité du scénario m'ont convaincu.

Heureux de revoir un Robin Williams en grande forme; aux cotés de Christopher Walken et de la toujours excellente Laura Linney.

Très bon moment; 7/10.

PS : Pour l'anecdote; Jeff Goldblum poursuit sa galerie de troisième couteau dans les films auquels il participe (il tenait un rôle encore plus ingrat dans le recent Morning Glory); j'ai du mal a comprendre pourquoi il est désormais abonné à ce type de rôles ...
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Re: Barry Levinson

Message par riqueuniee »

Conseillé par un internaute (sur un autre forum) qui s'étonnait de la non-sortie en salles de ce film (sorti très discrètement en DVD fin 2007). Un film trouvé presque par hasard dans la boutique MK2 Quai de Loire.
C'est une excellente satire politique (que je préfère même à Des hommes d'influence). Et l'interprétation est brillante : Williams, Walken et Linney.
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Re: Barry Levinson

Message par Nestor Almendros »

LE MEILLEUR (THE NATURAL) - 1984

Après la récente déconvenue de RAIN MAN, Levinson remonte un peu dans mon estime, mais un petit peu seulement. Revu aujourd'hui dans un blu-ray de bonne facture, c'est surtout un film qui a beaucoup de charme. La reconstitution des années 30 est très soignée, voire luxueuse, et la photographie (qui utilise le soleil à son couchant) participe à cette vision à la fois nostalgique et mythologique de l'Amérique. LE MEILLEUR est clairement orienté dans un esprit qui loue les valeurs de l'Amérique à travers son sport national: le base-ball. Il est fort dommage que le scénario finisse par abandonner le semblant de subtilités du début pour assumer trop paresseusement une histoire qui sera peu à peu assimilée à un conte et où les stéréotypes s'accumuleront (au hasard un journaliste véreux, la bataille entre associés pour obtenir la direction du club, la vamp qui détourne le champion de ses exploits, la romance du passé et la surprise du présent, je n'en dirai pas plus...).
Car le premier tiers est assez différent, au point que je me suis cru dans le biopic d'un joueur légendaire. Cela faisait un peu passer la pillule d'un style parfois appuyé (comme le score qui lorgne quelque fois vers le pompier) mais toujours intéressant et assez cohérent avec la vision du réalisateur. Car ce joueur incarne donc autant un sport (avec ses exploits) que des valeurs (les racines modestes, l'union avec le public, le rapport à l'enfance, etc.). L'aspect persque surnaturel du héros (les éclairs, la batte) et la reconstitution presque "americana" du début (avec ce duel mémorable à la fête foraine, superbe introduction) séduisent beaucoup.

A noter un casting totalement réjouissant: Robert Redford, Robert Duvall Kim Basinger, Glenn Close, Barbara Hershey, Michael Madsen.
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Re: Barry Levinson

Message par nobody smith »

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Good Morning Vietnam est un peu l’exemple de film dont la réaction principale est « oui et après ? ». J’arrive pas à voir qu’est-ce que qu’il veut raconter, qu’est ce qu’il veut dire avec son histoire vraie. Cette dernière est étalée sur l’écran pendant deux heures et pourtant il n’y a aucun véritable propos qui ressort. On pouvait creuser le rapport du disc jockey avec sa hiérarchie par rapport au ton impertinent (mais enthousiasmant les troupes) qu’il donne à une radio se voulant informative (mais primant généralement la dite information). Il pouvait s’établir une opposition un personnage à un poste pour le moins confortable avec une situation qui elle n’a rien de drôle. Et il y a bien des séquences qui vont dans un sens ou dans l’autre. Mais celles-ci semblent cloisonnées, apparaissant ponctuellement sans donner l’impression qu’elles appartiennent à un tableau d’ensemble. Du coup, le film me laisse une impression d’un spectacle finalement assez vain. J’ai également eu le sentiment que le pauvre Barry Levinson s’est complètement fait bouffer par les improvisations de Robin Williams et qu’il s’étend beaucoup trop dessus (la scène avec les soldats est interminable malgré son utilité au récit). Le résultat se laisse quand même suivre gentiment mais reste bien trop plat et fade à mon palais.

Pour me consoler, je me suis refais Toys qui reste très nettement mon film préféré de Levinson. Je comprends d’ailleurs pas ce qu’il fait dans sa filmographie. Plus globalement, je ne comprends juste pas ce film. Tout ce que je sais, c’est que je le trouve absolument génial. Il remplit jusqu’au bout son ambition de reproduire par des moyens cinématographiques les émotions que l’on peut éprouver devant un tableau de Magritte (revendiquant par là le mélange de fascination et d’exaspération qu’il provoque).
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Re: Barry Levinson

Message par Federico »

Sympathique questionnaire cinéphile Téléramuche avec Levinson qui fait plutôt preuve de très bon goût.
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Re: Barry Levinson

Message par Nestor Almendros »

Je viens de découvrir THE BAY (en vacances on a le temps de tenter des trucs improbables :mrgreen: ) et, bien que l'accueil ait été plutôt positif il me semble, j'ai trouvé le résultat bien convenu. Levinson surfe sur la vague de PARANORMAL ACTIVITY et consors sans jamais proposer quelque chose de vraiment neuf. On reste dans l'horreur gentillette et le concept technique (montage d'élément numériques filmés ce jour-là) n'est pas très immersif, il est même plutôt fouilli. Par contre le sujet écolo-monstrueux est plutôt bien trouvé mais bon, est-ce que ça suffit? Pas sûr...
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Re: Barry Levinson

Message par Blue »

Liberty Heights (Barry Levinson, 1999)

Je ne suis pas vraiment un expert de ce cinéaste, mais son "Liberty Heights" jouissait d'une assez bonne réputation. Je me suis laissé tenter ; il a donc terminé dans ma platine dvd, et ça s'est révélé être en effet une belle surprise. C'est une chronique adolescente jouant la carte de la nostalgie de l'Amérique des 50's sur fond de racisme et d'antisémitisme, en évitant toute lourdeur car Levinson trouve la bonne distance à travers sa bande de jeunes acteurs incarnant la jeune génération avec une innocence touchante, et c'est même souvent très drôle (le coup du pantalon humide en présence d'une fille :lol: ). Sans doute que le réalisateur y met ses propres souvenirs, en tout cas on sent qu'il aime ses personnages. "Liberty Heights" est une sorte de complément moderne aux classiques des 70's comme "American Graffiti" ou "La Dernière Séance" et n'a pas à rougir face à ses illustres aînés. Enfin, il faut signaler la contribution de Christopher Doyle qui tire cinématographiquement tout le film vers le haut. Une réussite.
7,5/10
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Re: Barry Levinson

Message par Nicolas Mag »

Je confirme , ce film (malheureusement méconnu) est un petit bijou. Retrospectivement je me souviens de la scène dans la voiture avec du Sinatra et celle où il se deguise :shock: (je dis pas en quoi pour pas gacher le truc)
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Re: Barry Levinson

Message par Jack Carter »

Blue a écrit :Liberty Heights (Barry Levinson, 1999)

Je ne suis pas vraiment un expert de ce cinéaste, mais son "Liberty Heights" jouissait d'une assez bonne réputation. Je me suis laissé tenter ; il a donc terminé dans ma platine dvd, et ça s'est révélé être en effet une belle surprise. C'est une chronique adolescente jouant la carte de la nostalgie de l'Amérique des 50's sur fond de racisme et d'antisémitisme, en évitant toute lourdeur car Levinson trouve la bonne distance à travers sa bande de jeunes acteurs incarnant la jeune génération avec une innocence touchante, et c'est même souvent très drôle (le coup du pantalon humide en présence d'une fille :lol: ). Sans doute que le réalisateur y met ses propres souvenirs, en tout cas on sent qu'il aime ses personnages. "Liberty Heights" est une sorte de complément moderne aux classiques des 70's comme "American Graffiti" ou "La Dernière Séance" et n'a pas à rougir face à ses illustres aînés. Enfin, il faut signaler la contribution de Christopher Doyle qui tire cinématographiquement tout le film vers le haut. Une réussite.
7,5/10
Dans cette veine nostalgique et baltimorienne, Levinson a realisé auparavant trois opus dans le meme genre : Diner, Les Filous (Tin Men) et Avalon.
Seul le second est disponible en zone 2 et c'est le seul que j'ai vu pour le moment, je te le conseille vivement :wink:
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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