Dino Risi (1916-2008)
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Re: Dino Risi (1916-2008)
Strum et toi m'avez définitivement convaincu. Je vais de suite le rajouter à mon panier.
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Re: Dino Risi (1916-2008)
allez, j'en rajoute : le film a deja figuré dans un de mes top 100 (d'ailleurs, je suis presque sur qu'il y rentrerait à nouveau dès revision), et je le tiens pour le meilleur Risi.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
- Jeremy Fox
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Re: Dino Risi (1916-2008)
Jack Carter a écrit :allez, j'en rajoute : le film a deja figuré dans un de mes top 100 (d'ailleurs, je suis presque sur qu'il y rentrerait à nouveau dès revision), et je le tiens pour le meilleur Risi.
Je l'ai réservé en même temps que Au nom du peuple italien qui a fini premier dans le top Risi du site. Je ne connais ni l'un ni l'autre mais j'attends qu'ils passent dans les offres 5 pour 30 euros et je me les prends dans la foulée.
- Jack Carter
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Re: Dino Risi (1916-2008)
je n'avais pas accroché à cet autre Risi, mais j'ai toujours le dvd, je lui redonnerai une chance.Jeremy Fox a écrit :Jack Carter a écrit :allez, j'en rajoute : le film a deja figuré dans un de mes top 100 (d'ailleurs, je suis presque sur qu'il y rentrerait à nouveau dès revision), et je le tiens pour le meilleur Risi.
Je l'ai réservé en même temps que Au nom du peuple italien qui a fini premier dans le top Risi du site. Je ne connais ni l'un ni l'autre mais j'attends qu'ils passent dans les offres 5 pour 30 euros et je me les prends dans la foulée.
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Re: Dino Risi (1916-2008)
C'est bien résumer le film, qui est pour moi aussi le chef-d'oeuvre de la comédie italienne, du moins celui que je préfère dans ce genre qui ne fait pas toujours dans la dentelle.Père Jules a écrit :C'est bien simple, il m'a bouleversé par sa simplicité et sa capacité à en dire énormément sur l'âme humaine sans rien intellectualiser, sans jamais juger les différents protagonistes, sans les dépeindre bons ou mauvais... Réfutant toute idéologie, tout dogmatisme, Risi raconte comment un homme peut aller contre ses idéaux non pas pour écraser les autres mais pour survivre. Comment pour un peu de confort, pour exister aux yeux de sa compagne, pour vivre un minimum en phase avec une société en plein essor, cet homme accepte ce qui lui paraissait inacceptable auparavant: trahir sa déontologie.
Les acteurs sont évidemment prodigieux, tout comme l'acuité et l'intelligence d'un réalisateur qui signe là ce que je tiens (pour ce que je connais du genre aujourd'hui) pour LE chef-d'œuvre de la comédie italienne. Un film qui parle à la tête autant qu'au cœur. Sublime.
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Re: Dino Risi (1916-2008)
J'avoue avoir une affection particulière pour le très drôle L'homme aux cents visages avec Vittorio Gassman
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Re: Dino Risi (1916-2008)
Franck Viale nous parle aujourd'hui de Il Viale della speranza (Boulevard de l'espérance), sorti en DVD chez Tamasa.
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Re: Dino Risi (1916-2008)
Boulevard de l'espérance (Viale della Sperenza) - 1953
3 jeunes femmes travaillent comme figurantes à Cinecitta ; elles rêvent toutes trois d'accéder au vedettariat comme probablement tous ceux qui les entourent.
Pour son deuxième film, Risi réalise une sorte de Gold Diggers à l'italienne. Sans prétention, il brosse un portrait assez léger de ces jeunes ayant pour rêve de devenir des stars du cinéma, certains souhaitant y arriver par leur talent, d'autres en essayant de "rencontrer" les personnes influentes. Rien de neuf, rien d'original, rien de mémorable mais une petite comédie aussi fraîche que la musique guillerette de Mario Nascimbene qui l'accompagne durant 80 petites minutes. Pas d'intrigue rigoureuse mais une suite de petites scénettes, certaines très drôles, d'autres plus amères, dans un ensemble qui, sans génie, se tient néanmoins plutôt bien. Une chronique qui n'annonce pas encore le ton plus cynique des Risi à venir mais qui se suit avec plaisir. Curieux aussi de voir un tout jeune Mastroinanni post-synchronisé par Nino Manfredi. Sympathique et très frais.
3 jeunes femmes travaillent comme figurantes à Cinecitta ; elles rêvent toutes trois d'accéder au vedettariat comme probablement tous ceux qui les entourent.
Pour son deuxième film, Risi réalise une sorte de Gold Diggers à l'italienne. Sans prétention, il brosse un portrait assez léger de ces jeunes ayant pour rêve de devenir des stars du cinéma, certains souhaitant y arriver par leur talent, d'autres en essayant de "rencontrer" les personnes influentes. Rien de neuf, rien d'original, rien de mémorable mais une petite comédie aussi fraîche que la musique guillerette de Mario Nascimbene qui l'accompagne durant 80 petites minutes. Pas d'intrigue rigoureuse mais une suite de petites scénettes, certaines très drôles, d'autres plus amères, dans un ensemble qui, sans génie, se tient néanmoins plutôt bien. Une chronique qui n'annonce pas encore le ton plus cynique des Risi à venir mais qui se suit avec plaisir. Curieux aussi de voir un tout jeune Mastroinanni post-synchronisé par Nino Manfredi. Sympathique et très frais.
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Re: Dino Risi (1916-2008)
Malheureusement, pas de partout..
il y a aussi un tres bon Monicelli/Sordi qui sort.
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Re: Dino Risi (1916-2008)
"re"-ssortie ? Hmmm... Je me demande s'il ne s'agirait pas plutôt d'un inédit...mannhunter a écrit :Ressortie aujourd"hui d'un Risi:
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Re: Dino Risi (1916-2008)
Dernier Amour (1978)
Ex-gloire de la comédie, Picchio tombe amoureux de Renata, jeune infirmière de la Villa Serena, la maison de retraite pour anciens acteurs de théâtre dans laquelle il vient d'arriver. Il décide de la suivre à Rome, pour vivre la première aventure amoureuse de sa retraite.
Dernier Amour témoigne du désenchantement touchant la comédie italienne dont l’âge d’or touche alors à sa fin. Cette idée s’exprimera soi par une férocité exacerbée virant au nihilisme dans le film à sketches Les Nouveau Monstres (1978) ou Affreux sales et méchants (1976) d’Ettore Scola soi par la mélancolie ressentie dans des classiques comme Nous nous sommes tant aimé (1974) ou La Terrasse (1980) du même Scola. Dino Risi aura exprimé ce désenchantement avec notamment son chef d’œuvre Parfum de femme (1975) mais qui se ressent globalement dans ses derniers films plus sombres et pesant. L’ensemble des œuvres citées sont (d’ailleurs produite par la Dean Film, véritable pavillon de ce chant du cygne de la comédie italienne) témoignaient d’une fin des idéaux politiques, humanistes et sociaux laissant les citoyens démunis face à une société italienne à bout de souffle, où il n’y a plus rien à réaliser. Dernier Amour fait le même constat même cette fois du côté des clowns du monde du spectacle tout aussi désabusés. Dino Risi se sera penché de manière amusée sur le monde du spectacle et plus précisément le cinéma dans L’Homme au cent visages (1959) et La Carrière d’une femme de chambre (1975) et fait de même avec Dernier Amour dans une veine plus tragique.
Cet essoufflement générationnel, notre héros Picchio (Ugo Tognazzi) le réfute. Ex-gloire du music-hall, il est amené séjourner dans une maison de retraite d’anciens acteurs. Le décor de cet ancien palais reconverti en maison de repos instaure une atmosphère passéiste qui fait des lieux un mausolée peuplée de momies s’agitant de leur derniers soubresauts et rêvant à leur passé glorieux. Picchio se refuse donc à cet enkystement, montrant tous les signes d’une vitalité intacte avec son arrivée en voiture rutilante, son bagout et ses talents d’amuseurs intact. La séduction de Renata (Ornella Muti) jeune fille à tout faire de maison pourrait ainsi également le rassurer quant à son pouvoir de séduction. Si les pensionnaires du centre semblent avoir tout vus et vécus, la jolie Renata est comme une page vide, travaillant là depuis ses quinze ans.Plus que par ses tentatives de drague éculée, c’est par sa promesse d’ailleurs que Picchio va gagner les faveurs de Renata. En lui racontant et faisant miroiter sa vie du monde du spectacle, en l’épatant de ses talents d’amuseurs scéniques, Picchio fait entrevoir un univers inconnu de paillettes à une Renata conquise. Ugo Tognazzi est épatant de bonhomie rigolarde, témoignant d’une vraie sensibilité sous la fanfaronnerie. Ornella Muti dévoile sa beauté ravageuse dans une sobre élégance, le regard éblouit et les attitudes enfantines témoignant de son inexpérience en dépit de quelques indices troubles. Le rapprochement de ce couple improbable se noue ainsi habilement, chacun des deux malgré ses atouts (l’expérience et la confiance pour Picchio, la sincérité et la beauté pour Renata) témoignant d’une certaine vulnérabilité qui les rend attachant.
Tout cela va s’écrouler lorsque la romance tentera de se poursuivre à l’extérieur de la pension. La vulgarité, superficialité et les tentations diverses du monde moderne vont progressivement pervertir une Renata que l’on devinait influençable et manipulatrice. A l’allure modeste de la première partie succède ainsi des tenues criardes et provocantes témoignant de la perversion de la vie urbaine, vrai révélateur de son ambition. Dino Risi orchestre d’ailleurs une splendide scène d’amour tout effeuillage et regard brûlant d’Ornella Muti pour leur première étreinte, le calcul de Renata trouvant malheureusement les réels sentiments de Picchio en retour. Ugo Tognazzi se voit peu à peu rabaissé à la fois par leur différence d’âge (cruelle plan fixe sur la terrasse lors du voyage à Capri) mais également par sa dimension d’amuseur désormais dépassée. On pense à ce moment pathétique où il imite la gestuelle du célèbre comique italien Toto sans que Renata ne réagisse, la référence lui étant sans doute inconnue pour son jeune âge. Risi amène ainsi une nostalgie pathétique illustrant le fossé séparant le couple. Cette romance n’aura été qu’un dernier tour de piste pour un Picchio humilié et diminué (justifiant le titre français) mais le moteur de l’ascension de Renata au sex-appeal désormais très étudié (et justifiant le titre italien original). La boucle que forme la conclusion est une des images les plus noires du cinéma de Risi, l’émotion dont il est aussi capable prenant le pas sur sa veine caustique. 5/6
Ex-gloire de la comédie, Picchio tombe amoureux de Renata, jeune infirmière de la Villa Serena, la maison de retraite pour anciens acteurs de théâtre dans laquelle il vient d'arriver. Il décide de la suivre à Rome, pour vivre la première aventure amoureuse de sa retraite.
Dernier Amour témoigne du désenchantement touchant la comédie italienne dont l’âge d’or touche alors à sa fin. Cette idée s’exprimera soi par une férocité exacerbée virant au nihilisme dans le film à sketches Les Nouveau Monstres (1978) ou Affreux sales et méchants (1976) d’Ettore Scola soi par la mélancolie ressentie dans des classiques comme Nous nous sommes tant aimé (1974) ou La Terrasse (1980) du même Scola. Dino Risi aura exprimé ce désenchantement avec notamment son chef d’œuvre Parfum de femme (1975) mais qui se ressent globalement dans ses derniers films plus sombres et pesant. L’ensemble des œuvres citées sont (d’ailleurs produite par la Dean Film, véritable pavillon de ce chant du cygne de la comédie italienne) témoignaient d’une fin des idéaux politiques, humanistes et sociaux laissant les citoyens démunis face à une société italienne à bout de souffle, où il n’y a plus rien à réaliser. Dernier Amour fait le même constat même cette fois du côté des clowns du monde du spectacle tout aussi désabusés. Dino Risi se sera penché de manière amusée sur le monde du spectacle et plus précisément le cinéma dans L’Homme au cent visages (1959) et La Carrière d’une femme de chambre (1975) et fait de même avec Dernier Amour dans une veine plus tragique.
Cet essoufflement générationnel, notre héros Picchio (Ugo Tognazzi) le réfute. Ex-gloire du music-hall, il est amené séjourner dans une maison de retraite d’anciens acteurs. Le décor de cet ancien palais reconverti en maison de repos instaure une atmosphère passéiste qui fait des lieux un mausolée peuplée de momies s’agitant de leur derniers soubresauts et rêvant à leur passé glorieux. Picchio se refuse donc à cet enkystement, montrant tous les signes d’une vitalité intacte avec son arrivée en voiture rutilante, son bagout et ses talents d’amuseurs intact. La séduction de Renata (Ornella Muti) jeune fille à tout faire de maison pourrait ainsi également le rassurer quant à son pouvoir de séduction. Si les pensionnaires du centre semblent avoir tout vus et vécus, la jolie Renata est comme une page vide, travaillant là depuis ses quinze ans.Plus que par ses tentatives de drague éculée, c’est par sa promesse d’ailleurs que Picchio va gagner les faveurs de Renata. En lui racontant et faisant miroiter sa vie du monde du spectacle, en l’épatant de ses talents d’amuseurs scéniques, Picchio fait entrevoir un univers inconnu de paillettes à une Renata conquise. Ugo Tognazzi est épatant de bonhomie rigolarde, témoignant d’une vraie sensibilité sous la fanfaronnerie. Ornella Muti dévoile sa beauté ravageuse dans une sobre élégance, le regard éblouit et les attitudes enfantines témoignant de son inexpérience en dépit de quelques indices troubles. Le rapprochement de ce couple improbable se noue ainsi habilement, chacun des deux malgré ses atouts (l’expérience et la confiance pour Picchio, la sincérité et la beauté pour Renata) témoignant d’une certaine vulnérabilité qui les rend attachant.
Tout cela va s’écrouler lorsque la romance tentera de se poursuivre à l’extérieur de la pension. La vulgarité, superficialité et les tentations diverses du monde moderne vont progressivement pervertir une Renata que l’on devinait influençable et manipulatrice. A l’allure modeste de la première partie succède ainsi des tenues criardes et provocantes témoignant de la perversion de la vie urbaine, vrai révélateur de son ambition. Dino Risi orchestre d’ailleurs une splendide scène d’amour tout effeuillage et regard brûlant d’Ornella Muti pour leur première étreinte, le calcul de Renata trouvant malheureusement les réels sentiments de Picchio en retour. Ugo Tognazzi se voit peu à peu rabaissé à la fois par leur différence d’âge (cruelle plan fixe sur la terrasse lors du voyage à Capri) mais également par sa dimension d’amuseur désormais dépassée. On pense à ce moment pathétique où il imite la gestuelle du célèbre comique italien Toto sans que Renata ne réagisse, la référence lui étant sans doute inconnue pour son jeune âge. Risi amène ainsi une nostalgie pathétique illustrant le fossé séparant le couple. Cette romance n’aura été qu’un dernier tour de piste pour un Picchio humilié et diminué (justifiant le titre français) mais le moteur de l’ascension de Renata au sex-appeal désormais très étudié (et justifiant le titre italien original). La boucle que forme la conclusion est une des images les plus noires du cinéma de Risi, l’émotion dont il est aussi capable prenant le pas sur sa veine caustique. 5/6
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Re: Dino Risi (1916-2008)
La News et la chronique signée Antoine Royer.Troisième volet de la trilogie des Pauvres, initiée par Dino Risi, Massimo Franciosa et Pasquale Festa Campanile en 1956 (et qui fut un immense succès populaire en Italie), Pauvres millionnaires était resté, à ce jour, inédit en France. Restaurée par la Cinémathèque de Bologne et distribuée par Les Films du camélia, cette comédie enlevée, saupoudrée d'éléments burlesque et de satire sociale, peut désormais être redécouverte et mise en perspective à l'intérieur de la passionnante filmographie de Dino Risi.
- Père Jules
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Re: Dino Risi (1916-2008)
oui, meme si j'aurai préféré qu'ils sortent d'abord le 2eme volet (Beaux mais pauvres)Père Jules a écrit :Excellente nouvelle !
Je vais voir ça demain ou apres-demain, je pense.
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