William Wyler (1902-1981)
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Re: William Wyler (1902-1981)
Oui pardon je te confirmais juste que le BR n'était jamais sorti.
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Re: William Wyler (1902-1981)
L'obsédé vient de sortir dans la collection introuvables de chez Wild Side.
La critique de Christophe Buchet et le test du DVD. A cette occasion notre top Wyler
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Re: William Wyler (1902-1981)
Allez j'en profite pour faire un petit top 5
Desperate hours (1955)
Big Country (1958)
The collector (1965)
Friendly persuasion (1956)
Detective story( 1951)
Desperate hours (1955)
Big Country (1958)
The collector (1965)
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Detective story( 1951)
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Re: William Wyler (1902-1981)
La claque reçue il y a peu en découvrant enfin Les plus belles années de notre vie me fait illico placer ce film bouleversant (et qui tient carrément du "sans faute") très au-dessus des autres Wyler que je connais, dont certains sont pourtant tout à fait remarquables...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: William Wyler (1902-1981)
Je place également Les plus belles années de notre vie tout en haut du classement. C'est à mon sens un film parfait, qui se trouve sans hésiter dans mon top 20.
Ses sept Oscars sont largement mérités.
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Re: William Wyler (1902-1981)
Pas mieux : l'un des films les plus touchants qu'il m'ait été donné de voir.Geoffrey Carter a écrit :Je place également Les plus belles années de notre vie tout en haut du classement. C'est à mon sens un film parfait, qui se trouve sans hésiter dans mon top 20.
Ses sept Oscars sont largement mérités.
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Re: William Wyler (1902-1981)
C'est en effet de très loin son meilleur film. Magnifique.Federico a écrit :La claque reçue il y a peu en découvrant enfin Les plus belles années de notre vie me fait illico placer ce film bouleversant (et qui tient carrément du "sans faute") très au-dessus des autres Wyler que je connais, dont certains sont pourtant tout à fait remarquables...
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Re: William Wyler (1902-1981)
Je vais finir par croire qu'il n'y a que moi qui l'apprécie cette partition de Maurice Jarre (Wyler ne l'aimait pas non plus je crois) ; mais que je trouve pourtant d'une ironie et d'une légèreté particulièrement savoureuse.Christophe Buchet a écrit :Seul bémol peut-être, la musique de Maurice Jarre qu’on a connu plus inspiré...
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Re: William Wyler (1902-1981)
Je ne peux parler pour d'autres, mais en effet, mis à part un un effet dramatique ça et là, je n'en ai pas gardé grand souvenir.julien a écrit :Je vais finir par croire qu'il n'y a que moi qui l'apprécie cette partition de Maurice Jarre (Wyler ne l'aimait pas non plus je crois) ; mais que je trouve pourtant d'une ironie et d'une légèreté particulièrement savoureuse.Christophe Buchet a écrit :Seul bémol peut-être, la musique de Maurice Jarre qu’on a connu plus inspiré...
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Re: William Wyler (1902-1981)
1941 La Vipère (The Little Foxes). Distribution : Bette Davis (Regina Giddens), Herbert Marshall (Horace Giddens), Teresa Wright (Alexandra 'Zan' Giddens), Richard Carlson (David Hewitt), Patricia Collinge (Birdie Hubbard), Dan Duryea (Leo Hubbard). 115'. Photo : Gregg Toland. Scénario : Lilian Hellman. Dialogues : Dorothy Parker, Arthur Kober et Alan Campbell. Réalisation : William Wyler. Prod : Samuel Goldwyn (RKO).
Louisiane 1900. Regina Giddens et ses deux frères, Oscar et Ben Hubbard, veulent faire fructifier leur capital en implantant une filature dans l'exploitation de coton, que l'un des frères a reçu de son mariage. Il manque à Regina 75 000 dollars, qu'elle espère obtenir de son mari en convalescence à Baltimore, des suites d'une crise cardiaque. Elle demande à sa fille Alexandra de ramener son père à la maison. Sitôt arrivé, celui-ci comprend pourquoi sa femme l'a fait revenir et refuse de lui donner l'argent. Regina ne pouvant obtenir les 75 000 dollars, ses frères pressent son neveu, Leo Hubbard, qui travaille à la banque d'Horace, de s'emparer de bons négociables dans le coffre personnel de son oncle. Horace découvre la manœuvre. Il en informe sa femme, qui souhaite faire échouer le projet de ses deux frères – ils ont manigancé dans son dos sans lui donner sa part. Mais Horace, pour donner une leçon à sa femme, ne compte pas poursuivre les deux frères, et juste demander à terme un remboursement de prêt. Horace fatigué a une nouvelle attaque, il succombe sans que Regina ne tente quoique ce soit pour lui venir en aide. Alexandra découvre la véritable personnalité de sa mère et part rejoindre un jeune journaliste qu'elle aime...
Je viens de découvrir ce film grâce à l'intégral que TCM consacre à Samuel Goldwyn, tous les soirs de janvier après minuit. Je voulais lui consacrer un topic, mais puisqu'il existe déjà celui-ci...
Je l'ai beaucoup apprécié, et c'est avec L'Héritière et Les Plus belles années de notre vie, à mon sens l'un des sommets de Wyler.
Certes, c'est un brin académique et austère, mais rudement bien mené avec de véritables affrontements de caractères. Les longues séquences d'introduction et la mise en place sont exemplaires, le récit se tend de plus en plus, pour ne jamais se relâcher.
Je pense que ce film est en bonne place dans la vidéothèque de Luc Ferry (le film n'est pas édité en DVD), car l'une de ses thématiques rejoint son obsession du mariage d'amour comme idée révolutionnaire. Je plaisante à peine...
Trois personnages féminins, sont au cœur du film : Regina (impressionnante Bettie Davis), sa fille (Teresa Wright sur le même registre que dans L'Ombre d'un doute) et sa belle-sœur (Patricia Collinge). Cette dernière est la victime d'un mariage d’intérêt. Oscar, le frère de Régina, l'a épousée pour sa plantation ; elle sombre dans le ressentiment au point de ne pas aimer son fils Leo.
Regina, contrairement à sa belle sœur, sait se jouer des hommes pour obtenir ce qu'elle veut, en contrepartie elle vit sans plaisir, dans l'hypocrisie et la frustration. Une scène nous révèle, comme pour tempérer sa méchanceté, que femme elle n'a pas pu profiter des mêmes avantages que ses frères, c'est pourquoi elle a épousé Horace.
Enfin, sa fille, elle, choisit au final, avec l'assentiment de son père, le mariage d'amour, plutôt que celui arrangé - par son oncle - avec son cousin germain, Leo. Elle s'en va bras dessus, bras dessous, avec un jeune journaliste intègre aux idées progressistes... pour faire simple.
Pour le reste, on a à faire à une espèce de modèle de Dallas... en mieux.
Wyler, et c'est sa marque de fabrique, joue beaucoup avec la profondeur de champ, notamment pour ausculter les réactions des différents protagonistes dans leurs affrontements. Mais ce qui a pu paraître très moderne à l'époque, n'est pas ce que je retiendrais aujourd'hui de ce film, dont le principal atout est sans aucun doute l'interprétation.
Au petit jeu de la note : 4/5.
Louisiane 1900. Regina Giddens et ses deux frères, Oscar et Ben Hubbard, veulent faire fructifier leur capital en implantant une filature dans l'exploitation de coton, que l'un des frères a reçu de son mariage. Il manque à Regina 75 000 dollars, qu'elle espère obtenir de son mari en convalescence à Baltimore, des suites d'une crise cardiaque. Elle demande à sa fille Alexandra de ramener son père à la maison. Sitôt arrivé, celui-ci comprend pourquoi sa femme l'a fait revenir et refuse de lui donner l'argent. Regina ne pouvant obtenir les 75 000 dollars, ses frères pressent son neveu, Leo Hubbard, qui travaille à la banque d'Horace, de s'emparer de bons négociables dans le coffre personnel de son oncle. Horace découvre la manœuvre. Il en informe sa femme, qui souhaite faire échouer le projet de ses deux frères – ils ont manigancé dans son dos sans lui donner sa part. Mais Horace, pour donner une leçon à sa femme, ne compte pas poursuivre les deux frères, et juste demander à terme un remboursement de prêt. Horace fatigué a une nouvelle attaque, il succombe sans que Regina ne tente quoique ce soit pour lui venir en aide. Alexandra découvre la véritable personnalité de sa mère et part rejoindre un jeune journaliste qu'elle aime...
Je viens de découvrir ce film grâce à l'intégral que TCM consacre à Samuel Goldwyn, tous les soirs de janvier après minuit. Je voulais lui consacrer un topic, mais puisqu'il existe déjà celui-ci...
Je l'ai beaucoup apprécié, et c'est avec L'Héritière et Les Plus belles années de notre vie, à mon sens l'un des sommets de Wyler.
Certes, c'est un brin académique et austère, mais rudement bien mené avec de véritables affrontements de caractères. Les longues séquences d'introduction et la mise en place sont exemplaires, le récit se tend de plus en plus, pour ne jamais se relâcher.
Je pense que ce film est en bonne place dans la vidéothèque de Luc Ferry (le film n'est pas édité en DVD), car l'une de ses thématiques rejoint son obsession du mariage d'amour comme idée révolutionnaire. Je plaisante à peine...
Trois personnages féminins, sont au cœur du film : Regina (impressionnante Bettie Davis), sa fille (Teresa Wright sur le même registre que dans L'Ombre d'un doute) et sa belle-sœur (Patricia Collinge). Cette dernière est la victime d'un mariage d’intérêt. Oscar, le frère de Régina, l'a épousée pour sa plantation ; elle sombre dans le ressentiment au point de ne pas aimer son fils Leo.
Regina, contrairement à sa belle sœur, sait se jouer des hommes pour obtenir ce qu'elle veut, en contrepartie elle vit sans plaisir, dans l'hypocrisie et la frustration. Une scène nous révèle, comme pour tempérer sa méchanceté, que femme elle n'a pas pu profiter des mêmes avantages que ses frères, c'est pourquoi elle a épousé Horace.
Enfin, sa fille, elle, choisit au final, avec l'assentiment de son père, le mariage d'amour, plutôt que celui arrangé - par son oncle - avec son cousin germain, Leo. Elle s'en va bras dessus, bras dessous, avec un jeune journaliste intègre aux idées progressistes... pour faire simple.
Pour le reste, on a à faire à une espèce de modèle de Dallas... en mieux.
Wyler, et c'est sa marque de fabrique, joue beaucoup avec la profondeur de champ, notamment pour ausculter les réactions des différents protagonistes dans leurs affrontements. Mais ce qui a pu paraître très moderne à l'époque, n'est pas ce que je retiendrais aujourd'hui de ce film, dont le principal atout est sans aucun doute l'interprétation.
Au petit jeu de la note : 4/5.
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Re: William Wyler (1902-1981)
Comme toi, un film découvert dans le cadre de l'intégrale Goldwyn de TCM.
Malgré quelques conventions et des problèmes de rythme notamment au milieu de l'oeuvre, j'ai suivi le film avec grand intérêt. Les personnages sont tous admirablement écrits, desservis par d'inoubliables performances d'acteur et une mise en scène intéressante de Wyler, avec la photographie de Toland et ses profondeurs de champ qui nous permettent de mieux ressentir la tension entre les membres de cette triste famille. Bette Davis est superbe, dans ce rôle de femme aigrie et cupide prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut, Herbert Marshall excellent comme d'habitude, Patricia Collinge avec son talent habituel campe un personnage très attachante, délaissé par son mari qui l'a épousé pour son argent et détestant son fils (à raison) se réfugiant dans l'alcool pour oublier. Teresa Wright, très mignonne, n'est pas aussi bonne que dans L'Ombre d'un doute mais la scène finale lui permet de démontrer son talent de comédienne. Je retiens surtout une séquence marquante : celle où Bette Davis, absolument terrifiante, regarde son mari mourir sans rien faire pour le soulager.
Malgré quelques conventions et des problèmes de rythme notamment au milieu de l'oeuvre, j'ai suivi le film avec grand intérêt. Les personnages sont tous admirablement écrits, desservis par d'inoubliables performances d'acteur et une mise en scène intéressante de Wyler, avec la photographie de Toland et ses profondeurs de champ qui nous permettent de mieux ressentir la tension entre les membres de cette triste famille. Bette Davis est superbe, dans ce rôle de femme aigrie et cupide prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut, Herbert Marshall excellent comme d'habitude, Patricia Collinge avec son talent habituel campe un personnage très attachante, délaissé par son mari qui l'a épousé pour son argent et détestant son fils (à raison) se réfugiant dans l'alcool pour oublier. Teresa Wright, très mignonne, n'est pas aussi bonne que dans L'Ombre d'un doute mais la scène finale lui permet de démontrer son talent de comédienne. Je retiens surtout une séquence marquante : celle où Bette Davis, absolument terrifiante, regarde son mari mourir sans rien faire pour le soulager.
Dernière modification par Hitchcock le 14 janv. 15, 09:25, modifié 1 fois.
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Re: William Wyler (1902-1981)
Si tu n'avais pas fait suivre le nom de Thelma Ritter par l'adjectif mignonne, je n'aurais peut-être pas remarqué que tu l'avais confondue avec Teresa Wright, qui en effet est très mignonne... Ritter ça dépend des goûts
N'est-ce pas Sir!
N'est-ce pas Sir!
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Re: William Wyler (1902-1981)
Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours confondu le nom de ces deux actrices
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Re: William Wyler (1902-1981)
On ne sait jamais pourquoi. Moi c'est Ray Milland et Dana AndrewsHitchcock a écrit :Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours confondu le nom de ces deux actrices