Votre film du mois d'Avril 2014
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
Films découverts :
The Grand Budapest Hotel (W. Anderson, 2014) 9/10
Mado (C. Sautet, 1976) 8/10
Le Vent se Lève (K. Loach, 2006) 7.5/10
Un Coeur en Hiver (C. Sautet, 1992) 7/10
Face (A. Bird, 1998) 6/10
Randonnée pour un tueur (R. Spootiswood, 1988) 6.5/10
Captain America : le soldat de l'hiver (Russo Bros, 2014) 6/10
La Camion (M. Duras, 1977) 5.5/10
La Crème de la Crème (K. Chapiron, 2014) 4.5/10
Mad Max 2 (G. Miller, 1981) 4/10
Hanna (Joe Wright, 2011) 3/10
Double indemnity (J. Smight, 1973) (TV) 2/10
Films revus :
Blade Runner (T. Scott, 1982) 9/10
The Fog (J. Carpenter, 1980) 8/10
7h52, ce samedi-là (S. Lumet, 2007) 7/10
Blow Out (B. De Palma, 1981) 6.5/10
The Grand Budapest Hotel (W. Anderson, 2014) 9/10
Mado (C. Sautet, 1976) 8/10
Le Vent se Lève (K. Loach, 2006) 7.5/10
Un Coeur en Hiver (C. Sautet, 1992) 7/10
Face (A. Bird, 1998) 6/10
Randonnée pour un tueur (R. Spootiswood, 1988) 6.5/10
Captain America : le soldat de l'hiver (Russo Bros, 2014) 6/10
La Camion (M. Duras, 1977) 5.5/10
La Crème de la Crème (K. Chapiron, 2014) 4.5/10
Mad Max 2 (G. Miller, 1981) 4/10
Hanna (Joe Wright, 2011) 3/10
Double indemnity (J. Smight, 1973) (TV) 2/10
Films revus :
Blade Runner (T. Scott, 1982) 9/10
The Fog (J. Carpenter, 1980) 8/10
7h52, ce samedi-là (S. Lumet, 2007) 7/10
Blow Out (B. De Palma, 1981) 6.5/10
Dernière modification par cinéfile le 3 mai 14, 11:25, modifié 9 fois.
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
Films découverts
La Violeterra (Amadori – 1958 – DVD commerce René Château) Coup de cœur du mois pour ce film, loin d’être un chef d’œuvre mais qui fait pleure nos cœurs de midinettes. Nous sommes au tout du début du XXème siècle. Sara Montiel (sublime) joue une marchande de violettes au destin contrarié, fille entretenue ou chanteuse célèbre, le tout dans des décors, des costumes, une photographie également somptueux. Les numéros musicaux sont réussis avec une succession de « hits » dont on ne se lasse pas (la chanson titre, Frou-frou, Mon homme – dont la diva donne une interprétation définitive à mes oreilles).
Las Vegas, un couple (Stevens - 1969 - DVD commerce). Comédie romantique sur deux paumés très attachants (Warren Beaty en pianiste piégé à Las Vegas à cause de son addiction au jeu et Liz Taylor magnifique - pas physiquement cela dit, les costumes et la perruque étant hideux - en danseuse, plus toute jeune, qui a peur de s'engager), remarquablement filmée par Stevens qui prend son film très au sérieux et crée des plans et des séquences aussi élaborés que pour ses grands films des années 50. Mon coup de coeur du mois. 8,5/10
La folle Parade (King - 1938 - DVD gravé VOST) Ce film est la matrice des musicals Fox qui viendront par la suite, en particulier ceux tournés autour d'Alice Faye : dans la première moitié du siècle les aventures d'ambitieux musiciens, dont une chanteuse qui n'arrive pas à se décider entre deux hommes (Power et Ameche). Mais ici l'ambition est encore très présente et la mise en scène est très éloignée du côté "série" qui viendra par la suite. Rien ne sera plus comparable au montage parallèle complexe des numéros des deux chanteuses (chacune illustrant un style différent) ou la longue et magnifique errance d'Alice Faye en taxi (très belle scène et Faye est bouleversante, filmée en très gros plans, les yeux embués de larmes). La musique reflète bien son temps, même si peu de numéro musicaux sont finalement frappants par eux-mêmes. 8,5/10
La Plus grande histoire jamais contée (Stevens - 1965- DVD commerce) Un film, de période, à la fois très austère et très plastique ou tous les plans sont incroyablement composés. La réalisation de Stevens est impressionnante, une des plus travaillée et réfléchie que j'ai vue. Le film manque cependant un peu de lyrisme pour devenir suffisemment aimable. Un très grand moment : la résurrection de Lazarre. 8/10
Magnificent Doll (Borzage - 1946 - DVD commerce) Borzage a le chic pour rendre attendrissant n'importe quel sujet. Celui-ci, surprenant pour nous, spectateurs européens, est particulièrement politique et historique mais on sent que ce qui intéresse le cinéastes ce sont plutôt les affinités électives. Même si Ginger Rogers ne sait pas pleure sur commande, elle illumine le film de sa présence et est, d'un bout à l'autre, physiquement somptueuse (et quelles toilettes !). Un film qui interroge sur l'histoire des USA. 8/10
La Promesse de l'aube (Dassin - 1970 - DVD gravé VF) Beau film, plastiquement (malgré ma copie, pas très jolie) et scénaristiquement (le texte de Gary se prête bien au cinéma et vraiment on ne s'ennuie pas à ce récit presque picaresque) mais quelque chose d'un peu froid, de retenu tue curieusement l'émotion. Du coup le final, déchirant dans l'absolu, passe un peu lointainement au dessus de la tête du spectateur. Grand numéro de Melina Mercouri. 7,5/10
Prête-moi ton mari (Swift - 1964 - Coffret Jack Lemon Z.1) Une de ces comédies "lestes" et déjantées, manifestement calquées sur les Doris Day de la même période(on imagine bien cette dernière dans le rôle de Dorothy Provin). J'ai un faible pour ce genre acidulé et rose bonbon, donc j'ai été assez client du film qui offre en plus le plaisir de voir Romy Schneider à son zénith physiquement, même si ça n'est ni assez fin, ni assez court. 7,5/10
They call it Sin (Freeland - 1932 - DVD commerce) Petit précode finalement pas très provoquant ou surprenant (à la limite je ne vois pas ce qui aurait pu choquer après le code) dans le genre "jeune fille qui monte à la ville et y apprend la vie". Le plus remarquable dans le scénario est l'ambition musicale de l'héroïne qui veut devenir compositeur et non pas simplement interprète ou danseuse. Ce féminisme ajoute une touche de fraicheur à l'intrigue. Loretta Young, meilleure la même année dans Rose de Minuit, est ravissante et habillée de manière renversante par Orry-Kelly. 7/10
L’Inspiratrice (C.Brown – 1931 – DVD gravé VOST). Trahison du roman de Daudet qui était beaucoup plus glauque et rigolo du coup, mais trahison en beauté, avec tout le glamour d’un véhicule pour Garbo. Ca se transforme en Dame aux camélias mais c’est joli à regarder, même si Garbo se répète un peu. En tout cas Brown a pas mal de bonnes idées. 7/10
Sous le ciel bleu d'Hawaii (Taurog - 1961 - DVD commerce) Bon c'est assez crétin quand même et il n'y pas grand chose à sauver, dans l'absolu et d'un point de vue strictement cinématographique, de cette bluette pour adolescents. Ca reste cependant très supérieur aux films de plage type "Beach Party" (c'est plus digne, moins racoleur) et il y a les paysages naturels et surtout le génial numéro d'Angela Lansbury en maman-belle-du-sud ! Sa manière de dire "Daddy" est la meilleure raison de voir le film si vous n'êtes pas fan d'Elvis. 5/10 parce que je prends en compte la musique.
Noé(Aronofsky - 2014 - Cinéma) On ne s'ennuie pas mais on finit par se dire "A quoi bon" ? A quoi bon le côté new age, à quoi bon la violence, à quoi bon l'intrigue autour de la stérilité/fertilité et j'en passe ... en sortant du cinéma j'étais plutôt content mais en y repensant je suis presque agacé par la relecture biblique d'Aronofsky. Reste quand même une mise en scène qui n'est pas celle d'un manchot et l'interprétation de Jennifer Connely. 5/10
Films revus
Star (Wise - 1968 - DVD commerce) A l'inverse, meilleur que dans mon souvenir et Julie Andrews est formidable et surprenante. 8/10
Millie (Hill - 1967 - DVD commerce) Un peu moins merveilleux que dans mon souvenir mais indubitablement délicieux. 8/10
Moulin-Rouge (Huston - 1952 - DVD gravé VOST) Finalement un biopic prenant où l'authenticité très visiblement recherchée des images finit par emporter l'adhésion du spectateur. 8/10
Le Prisonnier de Zenda (Cromwell - 1937 - DVD commerce) Un très beau film, plus tendre et romanesque, sans que je sache exactement pourquoi, que la version Thorpe qui est un copier-coller pourtant de la première. Le couple Colman-Carroll est pour beaucoup dans le charme du film.
Le miroir se brisa (G.Hamilton - 1980 - DVD commerce) La reconstitution des années 50 est ratée (les coiffures font très années 70) ce qui explique sans doute l'impression "téléfilm" absente des autres adaptations de la série. Mais la peinture du cinéma est alerte et amusante et le trio Taylor-Novak-Lansbury s'amusent et nous amusent. 7,5/10
Le Cygne (C.Vidor - 1956 - Trésor Warner) 7,5/10
Les Neiges du Kilimanjaro (King - 1952 - DVD commerce). Bon sang que je m'ennuie avec les adaptations d'Hemingway (hors l'admirable première version de l'Adieu aux armes). Aussi long et pesant que dans mon souvenir même si on sent l'intelligence du cinéaste. Gardner est vraiment bonne pour une fois et Neff qui a trop peu à faire est physiquement renversante. 5/10
Série
The Mrs Bradley mysteries (1998-1999 - Coffret Diana Rigg - VOSTA). Dommage que cette sympathique série policière (5 épisodes) ne soit jamais sortie en France. Les intrigues simplifient avec bonheur les intrigues à la limite de l'incompréhensible des romans de Gladys Mitchell dont elles s'inspirent, l'ambiance 20's est bien rendue et le duo formé par la psychologue milliardaire (délicieuse Diana Rigg) et son chauffeur est très amusant.
La Violeterra (Amadori – 1958 – DVD commerce René Château) Coup de cœur du mois pour ce film, loin d’être un chef d’œuvre mais qui fait pleure nos cœurs de midinettes. Nous sommes au tout du début du XXème siècle. Sara Montiel (sublime) joue une marchande de violettes au destin contrarié, fille entretenue ou chanteuse célèbre, le tout dans des décors, des costumes, une photographie également somptueux. Les numéros musicaux sont réussis avec une succession de « hits » dont on ne se lasse pas (la chanson titre, Frou-frou, Mon homme – dont la diva donne une interprétation définitive à mes oreilles).
Las Vegas, un couple (Stevens - 1969 - DVD commerce). Comédie romantique sur deux paumés très attachants (Warren Beaty en pianiste piégé à Las Vegas à cause de son addiction au jeu et Liz Taylor magnifique - pas physiquement cela dit, les costumes et la perruque étant hideux - en danseuse, plus toute jeune, qui a peur de s'engager), remarquablement filmée par Stevens qui prend son film très au sérieux et crée des plans et des séquences aussi élaborés que pour ses grands films des années 50. Mon coup de coeur du mois. 8,5/10
La folle Parade (King - 1938 - DVD gravé VOST) Ce film est la matrice des musicals Fox qui viendront par la suite, en particulier ceux tournés autour d'Alice Faye : dans la première moitié du siècle les aventures d'ambitieux musiciens, dont une chanteuse qui n'arrive pas à se décider entre deux hommes (Power et Ameche). Mais ici l'ambition est encore très présente et la mise en scène est très éloignée du côté "série" qui viendra par la suite. Rien ne sera plus comparable au montage parallèle complexe des numéros des deux chanteuses (chacune illustrant un style différent) ou la longue et magnifique errance d'Alice Faye en taxi (très belle scène et Faye est bouleversante, filmée en très gros plans, les yeux embués de larmes). La musique reflète bien son temps, même si peu de numéro musicaux sont finalement frappants par eux-mêmes. 8,5/10
La Plus grande histoire jamais contée (Stevens - 1965- DVD commerce) Un film, de période, à la fois très austère et très plastique ou tous les plans sont incroyablement composés. La réalisation de Stevens est impressionnante, une des plus travaillée et réfléchie que j'ai vue. Le film manque cependant un peu de lyrisme pour devenir suffisemment aimable. Un très grand moment : la résurrection de Lazarre. 8/10
Magnificent Doll (Borzage - 1946 - DVD commerce) Borzage a le chic pour rendre attendrissant n'importe quel sujet. Celui-ci, surprenant pour nous, spectateurs européens, est particulièrement politique et historique mais on sent que ce qui intéresse le cinéastes ce sont plutôt les affinités électives. Même si Ginger Rogers ne sait pas pleure sur commande, elle illumine le film de sa présence et est, d'un bout à l'autre, physiquement somptueuse (et quelles toilettes !). Un film qui interroge sur l'histoire des USA. 8/10
La Promesse de l'aube (Dassin - 1970 - DVD gravé VF) Beau film, plastiquement (malgré ma copie, pas très jolie) et scénaristiquement (le texte de Gary se prête bien au cinéma et vraiment on ne s'ennuie pas à ce récit presque picaresque) mais quelque chose d'un peu froid, de retenu tue curieusement l'émotion. Du coup le final, déchirant dans l'absolu, passe un peu lointainement au dessus de la tête du spectateur. Grand numéro de Melina Mercouri. 7,5/10
Prête-moi ton mari (Swift - 1964 - Coffret Jack Lemon Z.1) Une de ces comédies "lestes" et déjantées, manifestement calquées sur les Doris Day de la même période(on imagine bien cette dernière dans le rôle de Dorothy Provin). J'ai un faible pour ce genre acidulé et rose bonbon, donc j'ai été assez client du film qui offre en plus le plaisir de voir Romy Schneider à son zénith physiquement, même si ça n'est ni assez fin, ni assez court. 7,5/10
They call it Sin (Freeland - 1932 - DVD commerce) Petit précode finalement pas très provoquant ou surprenant (à la limite je ne vois pas ce qui aurait pu choquer après le code) dans le genre "jeune fille qui monte à la ville et y apprend la vie". Le plus remarquable dans le scénario est l'ambition musicale de l'héroïne qui veut devenir compositeur et non pas simplement interprète ou danseuse. Ce féminisme ajoute une touche de fraicheur à l'intrigue. Loretta Young, meilleure la même année dans Rose de Minuit, est ravissante et habillée de manière renversante par Orry-Kelly. 7/10
L’Inspiratrice (C.Brown – 1931 – DVD gravé VOST). Trahison du roman de Daudet qui était beaucoup plus glauque et rigolo du coup, mais trahison en beauté, avec tout le glamour d’un véhicule pour Garbo. Ca se transforme en Dame aux camélias mais c’est joli à regarder, même si Garbo se répète un peu. En tout cas Brown a pas mal de bonnes idées. 7/10
Sous le ciel bleu d'Hawaii (Taurog - 1961 - DVD commerce) Bon c'est assez crétin quand même et il n'y pas grand chose à sauver, dans l'absolu et d'un point de vue strictement cinématographique, de cette bluette pour adolescents. Ca reste cependant très supérieur aux films de plage type "Beach Party" (c'est plus digne, moins racoleur) et il y a les paysages naturels et surtout le génial numéro d'Angela Lansbury en maman-belle-du-sud ! Sa manière de dire "Daddy" est la meilleure raison de voir le film si vous n'êtes pas fan d'Elvis. 5/10 parce que je prends en compte la musique.
Noé(Aronofsky - 2014 - Cinéma) On ne s'ennuie pas mais on finit par se dire "A quoi bon" ? A quoi bon le côté new age, à quoi bon la violence, à quoi bon l'intrigue autour de la stérilité/fertilité et j'en passe ... en sortant du cinéma j'étais plutôt content mais en y repensant je suis presque agacé par la relecture biblique d'Aronofsky. Reste quand même une mise en scène qui n'est pas celle d'un manchot et l'interprétation de Jennifer Connely. 5/10
Films revus
Star (Wise - 1968 - DVD commerce) A l'inverse, meilleur que dans mon souvenir et Julie Andrews est formidable et surprenante. 8/10
Millie (Hill - 1967 - DVD commerce) Un peu moins merveilleux que dans mon souvenir mais indubitablement délicieux. 8/10
Moulin-Rouge (Huston - 1952 - DVD gravé VOST) Finalement un biopic prenant où l'authenticité très visiblement recherchée des images finit par emporter l'adhésion du spectateur. 8/10
Le Prisonnier de Zenda (Cromwell - 1937 - DVD commerce) Un très beau film, plus tendre et romanesque, sans que je sache exactement pourquoi, que la version Thorpe qui est un copier-coller pourtant de la première. Le couple Colman-Carroll est pour beaucoup dans le charme du film.
Le miroir se brisa (G.Hamilton - 1980 - DVD commerce) La reconstitution des années 50 est ratée (les coiffures font très années 70) ce qui explique sans doute l'impression "téléfilm" absente des autres adaptations de la série. Mais la peinture du cinéma est alerte et amusante et le trio Taylor-Novak-Lansbury s'amusent et nous amusent. 7,5/10
Le Cygne (C.Vidor - 1956 - Trésor Warner) 7,5/10
Les Neiges du Kilimanjaro (King - 1952 - DVD commerce). Bon sang que je m'ennuie avec les adaptations d'Hemingway (hors l'admirable première version de l'Adieu aux armes). Aussi long et pesant que dans mon souvenir même si on sent l'intelligence du cinéaste. Gardner est vraiment bonne pour une fois et Neff qui a trop peu à faire est physiquement renversante. 5/10
Série
The Mrs Bradley mysteries (1998-1999 - Coffret Diana Rigg - VOSTA). Dommage que cette sympathique série policière (5 épisodes) ne soit jamais sortie en France. Les intrigues simplifient avec bonheur les intrigues à la limite de l'incompréhensible des romans de Gladys Mitchell dont elles s'inspirent, l'ambiance 20's est bien rendue et le duo formé par la psychologue milliardaire (délicieuse Diana Rigg) et son chauffeur est très amusant.
Dernière modification par francesco le 28 avr. 14, 19:05, modifié 15 fois.
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
Avril 2014
Film du mois
Captain America, le soldat de l'hiver (Anthony Russo, Joe Russo)
Films découverts (Re)
Rio 2 (Carlos Saldanha) 7,5/10
Noé (Darren Aronofski) 4,5/10
The Raid 2: Berandal (Gareth Evans) 2/10
Films revus (Hors compétition)
Notation
10/10 : Je suis en extase
9,5/10 : Je suis aux anges
9/10 : Je jubile
8,5/10 : J'adore
8/10 : J'aime beaucoup
7,5/10 : J'aime
7/10 : J'aime bien
6,5/10 : J'aime assez
6/10 : J'aime moyennement
5,5/10 : J'aime sans plus
5/10 : Entre deux eaux
4/10 : Je n'aime pas vraiment
3/10 : Je n'aime pas
2/10 : Je n'aime pas du tout
1/10 : Je déteste
0/10 : Où est mon pulvérisateur ?
Mes films du mois de Mai 2005 à Mars 2014
Film du mois
Captain America, le soldat de l'hiver (Anthony Russo, Joe Russo)
Films découverts (Re)
Rio 2 (Carlos Saldanha) 7,5/10
Noé (Darren Aronofski) 4,5/10
The Raid 2: Berandal (Gareth Evans) 2/10
Films revus (Hors compétition)
Notation
10/10 : Je suis en extase
9,5/10 : Je suis aux anges
9/10 : Je jubile
8,5/10 : J'adore
8/10 : J'aime beaucoup
7,5/10 : J'aime
7/10 : J'aime bien
6,5/10 : J'aime assez
6/10 : J'aime moyennement
5,5/10 : J'aime sans plus
5/10 : Entre deux eaux
4/10 : Je n'aime pas vraiment
3/10 : Je n'aime pas
2/10 : Je n'aime pas du tout
1/10 : Je déteste
0/10 : Où est mon pulvérisateur ?
Mes films du mois de Mai 2005 à Mars 2014
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Dernière modification par Best le 29 avr. 14, 22:25, modifié 1 fois.
- manuma
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
vus / revus
BUONGIORNO, NOTTE - Marco Bellocchio (2003) : 9/10
TELL THEM WILLIE BOY IS HERE - Abraham Polonsky (1969) : 8/10
MAFIOSO - Alberto Lattuada (1962) : 8/10
APACHE DRUMS - Hugo Fregonese (1951) : 8/10
NON SI DEVE PROFANARE IL SONNO DEI MORTI - Jorge Grau (1974) : 8/10
GERONIMO: AN AMERICAN LEGEND - Walter Hill (1993) : 8/10
SUPER - James Gunn (2010) : 8/10
STRANGER ON HORSEBACK - Jacques Tourneur (1955) : 7.5/10
IL FEDERALE - Luciano Salce (1961) : 7.5/10
SHORT TERM 12 - Destin Cretton (2013) : 7.5/10
IL MOSTRO - Luigi Zampa (1977) : 7.5/10
TRUE DETECTIVE SAISON 1 - Cary Fukunaga (TV)(2014) : 7.5/10
BELLO ONESTO EMIGRATO AUSTRALIA SPOSEREBBE COMPAESANA ILLIBATA - Luigi Zampa (1971) : 7/10
IL MEDICO DELLA MUTUA - Luigi Zampa (1968) : 7/10
P.J. - John Guillermin (1968) : 7/10
TWIXT - Francis Ford Coppola (2012) : 7/10
THE MOUNTAIN MEN - RIchard Lang (1980) : 7/10
INNOCENT BYSTANDERS - Peter Collinson (1972) : 7/10
THE MUPPETS - James Bobin (2011) : 7/10
THE DON IS DEAD - Richard Fleischer (1973) : 7/10
ARMORED CAR ROBBERY - Richard Fleischer (1950) : 7/10
THE NARROW MARGIN - Richard Fleischer (1952) : 7/10
BODYGUARD - Richard Fleischer (1948) : 6.5/10
THE CLAY PIGEON - Richard Fleischer (1949) : 6.5/10
WELCOME TO THE JUNGLE - Rob Meltzer (2013) : 6.5/10
INTERPOL - John Gilling (1957) : 6.5/10
DARKER THAN AMBER - Robert Clouse (1970) : 6.5/10
THE RAWHIDE YEARS - Rudolph Maté (1955) : 6.5/10
ANALYZE THAT - Harold Ramis (2002) :6.5/10
LA NINA DE TUS OJOS - Fernando Trueba (1998) : 6.5/10
MYSTERY IN MEXICO - Robert Wise (1948) : 6.5/10
GAS! -OR- IT BECAME NECESSARY TO DESTROY THE WORLD IN ORDER TO SAVE IT. - Roger Corman (1970) : 6/10
DANGEROUS MISSION - Louis King (1954) : 6/10
APPOINTMENT IN HONDURAS - Jacques Tourneur (1953) : 6/10
EMANUELLE E FRANCOISE LE SORELLINE - Joe D'Amato (1976) : 6/10
KUNG FU: THE MOVIE - Richard Lang (TV)(1986) : 6/10
WOMB - Benedek Fliegauf (2010) : 5.5/10
ONE OF OUR DINOSAURS IS MISSING - Robert Stevenson (1976) : 5.5/10
GREAT DAY IN THE MORNING - Jacques Tourneur (1956) : 5/10
UN CHIEN ECRASE - Daniel Duval (TV)(1984) : 5/10
MO 'MONEY - Peter MacDonald (1992) : 5/10
5 DONNE PER L'ASSASSINO - Stelvio Massi (1974) : 4.5/10
THE MOTEL LIFE - Alan Polsky, Gabe Polsky (2012) : 4.5/10
UNTAMED FRONTIER - Hugo Fregonese (1952) : 4.5/10
URSUS, IL TERRORE DEI KIRGHISI - Antonio Margheriti (1964) : 4.5/10
BETTER LIVING THROUGH CHEMISTRY - Geoff Moore, David Posamentier (2014) : 4.5/10
PEOPLE LIKE US - Alex Kurtzman (2012) : 4/10
RED SKY - Mario Van Peebles (2014) : 4/10
POWER PLAY - Joseph Zito (2002) : 4/10
RAID ON ROMMEL - Henry Hathaway (1971) : 3.5/10
PASQUALINO CAMMARATA... CAPITANO DI FREGATA - Mario Amendola (1974) : 3/10
THE VILLAIN - Hal Needham (1979) : 2.5/10
SYNECDOCHE, NEW YORK - Charlie Kaufman (2008) : 2/10 (un supplice, ce truc...)
MINE GAMES - Richard Gray (2012) : 2/10
BUONGIORNO, NOTTE - Marco Bellocchio (2003) : 9/10
TELL THEM WILLIE BOY IS HERE - Abraham Polonsky (1969) : 8/10
MAFIOSO - Alberto Lattuada (1962) : 8/10
APACHE DRUMS - Hugo Fregonese (1951) : 8/10
NON SI DEVE PROFANARE IL SONNO DEI MORTI - Jorge Grau (1974) : 8/10
GERONIMO: AN AMERICAN LEGEND - Walter Hill (1993) : 8/10
SUPER - James Gunn (2010) : 8/10
STRANGER ON HORSEBACK - Jacques Tourneur (1955) : 7.5/10
IL FEDERALE - Luciano Salce (1961) : 7.5/10
SHORT TERM 12 - Destin Cretton (2013) : 7.5/10
IL MOSTRO - Luigi Zampa (1977) : 7.5/10
TRUE DETECTIVE SAISON 1 - Cary Fukunaga (TV)(2014) : 7.5/10
BELLO ONESTO EMIGRATO AUSTRALIA SPOSEREBBE COMPAESANA ILLIBATA - Luigi Zampa (1971) : 7/10
IL MEDICO DELLA MUTUA - Luigi Zampa (1968) : 7/10
P.J. - John Guillermin (1968) : 7/10
TWIXT - Francis Ford Coppola (2012) : 7/10
THE MOUNTAIN MEN - RIchard Lang (1980) : 7/10
INNOCENT BYSTANDERS - Peter Collinson (1972) : 7/10
THE MUPPETS - James Bobin (2011) : 7/10
THE DON IS DEAD - Richard Fleischer (1973) : 7/10
ARMORED CAR ROBBERY - Richard Fleischer (1950) : 7/10
THE NARROW MARGIN - Richard Fleischer (1952) : 7/10
BODYGUARD - Richard Fleischer (1948) : 6.5/10
THE CLAY PIGEON - Richard Fleischer (1949) : 6.5/10
WELCOME TO THE JUNGLE - Rob Meltzer (2013) : 6.5/10
INTERPOL - John Gilling (1957) : 6.5/10
DARKER THAN AMBER - Robert Clouse (1970) : 6.5/10
THE RAWHIDE YEARS - Rudolph Maté (1955) : 6.5/10
ANALYZE THAT - Harold Ramis (2002) :6.5/10
LA NINA DE TUS OJOS - Fernando Trueba (1998) : 6.5/10
MYSTERY IN MEXICO - Robert Wise (1948) : 6.5/10
GAS! -OR- IT BECAME NECESSARY TO DESTROY THE WORLD IN ORDER TO SAVE IT. - Roger Corman (1970) : 6/10
DANGEROUS MISSION - Louis King (1954) : 6/10
APPOINTMENT IN HONDURAS - Jacques Tourneur (1953) : 6/10
EMANUELLE E FRANCOISE LE SORELLINE - Joe D'Amato (1976) : 6/10
KUNG FU: THE MOVIE - Richard Lang (TV)(1986) : 6/10
WOMB - Benedek Fliegauf (2010) : 5.5/10
ONE OF OUR DINOSAURS IS MISSING - Robert Stevenson (1976) : 5.5/10
GREAT DAY IN THE MORNING - Jacques Tourneur (1956) : 5/10
UN CHIEN ECRASE - Daniel Duval (TV)(1984) : 5/10
MO 'MONEY - Peter MacDonald (1992) : 5/10
5 DONNE PER L'ASSASSINO - Stelvio Massi (1974) : 4.5/10
THE MOTEL LIFE - Alan Polsky, Gabe Polsky (2012) : 4.5/10
UNTAMED FRONTIER - Hugo Fregonese (1952) : 4.5/10
URSUS, IL TERRORE DEI KIRGHISI - Antonio Margheriti (1964) : 4.5/10
BETTER LIVING THROUGH CHEMISTRY - Geoff Moore, David Posamentier (2014) : 4.5/10
PEOPLE LIKE US - Alex Kurtzman (2012) : 4/10
RED SKY - Mario Van Peebles (2014) : 4/10
POWER PLAY - Joseph Zito (2002) : 4/10
RAID ON ROMMEL - Henry Hathaway (1971) : 3.5/10
PASQUALINO CAMMARATA... CAPITANO DI FREGATA - Mario Amendola (1974) : 3/10
THE VILLAIN - Hal Needham (1979) : 2.5/10
SYNECDOCHE, NEW YORK - Charlie Kaufman (2008) : 2/10 (un supplice, ce truc...)
MINE GAMES - Richard Gray (2012) : 2/10
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
Sorties salles 2014
Real (Kyoshi Kurosawa, 26/3)****
Nebraska (Alexander Payne, 2/4)****
La pie voleuse (Emanuele Luzzati et Giulio Gianini, 2/4)***
Apprenti gigolo (John Turturro, 9/4)***
La belle vie (Jean Denizot, 9/4)****
My sweet Pepper land (Hiner Saleem, 9/4)****
Melaza (Carlos Lechuga, 16/4)***
Une promesse (Patrice Leconte, 16/4)***
Tom à la ferme (Xavier Dolan, 16/4)***
The best offer (Giuseppe Tornatore, 16/4)***
Noor (Guillaume Giovanetti et Cagla Zencici, 23/4)****
States of Grace (Destin Cretton, 23/4)****
Girafada (Rani Massalah, 23/4)****
Films découverts ou redécouverts
La reine des pommes (Valérie Donzelli, 2009)***
The thin blue line /Le dossier Adams (Errol Morris, 1988)***
Les Ailes (William Wellman, 1926)****
Le mépris (Jean-Luc Godard, 1963)**
Voyage en Italie (Roberto Rossellini, 1954)****
Le désordre et la nuit (Gilles Grangier, 1957)***
Buon giorno, notte (Marco Bellocchio, 2003)***
L'animal d'acier (Willy Zielke, 1935)****
Le film du poilu (Henri Desfontaines, 1927)***
Marchands de gloire (Leonid Obolenski, 1929)***
125 Rue Montmartre (Gilles Grangier, 1955)***
C'est la vie parisienne (Alfred Rode, 1953)**
Morgenrot (Gustav Ucicky, 1933)***
L'écume des jours (Michel Gondry, 2013)**
Howl (Rob Epstein et Jeffrey Friedman, 2010)***
Le souffle de la liberté (Clemente Fracassi, 1955)***
1974, une partie de campagne (Raymond Depardon, 1974)***
Le dieu de la guerre (Efim Dzigan, 1928)****
Une fille dans chaque port (Howard Hawks, 1928)***
Archangel (Guy Maddin, 1990)****FILM DU MOIS
J'attendrai (le déserteur) (Léonide Moguy, 1939)***
La chute de la maison Usher (Jean Epstein, 1928)***
Moi, moche et méchant 2 (Pierre Goffin et Chris Renaud, 2013)***
Real (Kyoshi Kurosawa, 26/3)****
Nebraska (Alexander Payne, 2/4)****
La pie voleuse (Emanuele Luzzati et Giulio Gianini, 2/4)***
Apprenti gigolo (John Turturro, 9/4)***
La belle vie (Jean Denizot, 9/4)****
My sweet Pepper land (Hiner Saleem, 9/4)****
Melaza (Carlos Lechuga, 16/4)***
Une promesse (Patrice Leconte, 16/4)***
Tom à la ferme (Xavier Dolan, 16/4)***
The best offer (Giuseppe Tornatore, 16/4)***
Noor (Guillaume Giovanetti et Cagla Zencici, 23/4)****
States of Grace (Destin Cretton, 23/4)****
Girafada (Rani Massalah, 23/4)****
Films découverts ou redécouverts
La reine des pommes (Valérie Donzelli, 2009)***
The thin blue line /Le dossier Adams (Errol Morris, 1988)***
Les Ailes (William Wellman, 1926)****
Le mépris (Jean-Luc Godard, 1963)**
Voyage en Italie (Roberto Rossellini, 1954)****
Le désordre et la nuit (Gilles Grangier, 1957)***
Buon giorno, notte (Marco Bellocchio, 2003)***
L'animal d'acier (Willy Zielke, 1935)****
Le film du poilu (Henri Desfontaines, 1927)***
Marchands de gloire (Leonid Obolenski, 1929)***
125 Rue Montmartre (Gilles Grangier, 1955)***
C'est la vie parisienne (Alfred Rode, 1953)**
Morgenrot (Gustav Ucicky, 1933)***
L'écume des jours (Michel Gondry, 2013)**
Howl (Rob Epstein et Jeffrey Friedman, 2010)***
Le souffle de la liberté (Clemente Fracassi, 1955)***
1974, une partie de campagne (Raymond Depardon, 1974)***
Le dieu de la guerre (Efim Dzigan, 1928)****
Une fille dans chaque port (Howard Hawks, 1928)***
Archangel (Guy Maddin, 1990)****FILM DU MOIS
J'attendrai (le déserteur) (Léonide Moguy, 1939)***
La chute de la maison Usher (Jean Epstein, 1928)***
Moi, moche et méchant 2 (Pierre Goffin et Chris Renaud, 2013)***
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Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
Film du mois :
Sorcerer
Films découverts :
Le dernier pub avant la fin du monde ( Edgar Wright, 2013 ) : ★★1/2
Le Hobbit, la désolation de Smaug ( P. Jackson, 2013 ) : ★
La vie rêvée de Walter Mitty ( Ben Stiller, 2013 ) : ★★
Films re-découverts :
Sorcerer ( William Friedkin, 1977 ) :★★★★
Tremors ( Ron Underwood, 1990 ) : ★★ 1/2
Apocalypse Now ( F.F Coppola, 1977) : ★★1/2
Crazy Kung-fu ( Stephen Chow, 2004) ★★1/2
Emprise ( Bill Paxton, 2001 ) : ★★ 1/2
Sorcerer
Films découverts :
Le dernier pub avant la fin du monde ( Edgar Wright, 2013 ) : ★★1/2
Le Hobbit, la désolation de Smaug ( P. Jackson, 2013 ) : ★
La vie rêvée de Walter Mitty ( Ben Stiller, 2013 ) : ★★
Films re-découverts :
Sorcerer ( William Friedkin, 1977 ) :★★★★
Tremors ( Ron Underwood, 1990 ) : ★★ 1/2
Apocalypse Now ( F.F Coppola, 1977) : ★★1/2
Crazy Kung-fu ( Stephen Chow, 2004) ★★1/2
Emprise ( Bill Paxton, 2001 ) : ★★ 1/2
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
Film du mois
FILMS VUS AU CINEMA :
Noé (Darren Aronofsky) : 7,5 / 10 – U.S.A. [2014] ; Aventure, drame
La crème de la crème (Kim Chapiron) : 7 / 10 – France [2014] ; Comédie, drame
Apprenti Gigolo (John Turturro) : 6 / 10 – U.S.A. [2013] ; Comédie, drame
Divergente (Neil Burger) : 4,5 / 10 – U.S.A. [2014] ; Science fiction, drame, action
47 Ronins (Carl Rinsch) : 4 / 10 – U.S.A. [2013] ; Aventure, action, fantasy
The amazing Spiderman : Le destin d’un héros (Marc Webb) : 2 / 10 – U.S.A. [2014] ; Action, aventure, science fiction
Films vus au festival les Hallucinations Collectives 2014 :
Goal of the Dead (Benjamin Rocher, Thierry poiraud) : 8 / 10 – France [2013] ; Horreur, comédie
Young Detective Dee : Rise of the sea dragon (Tsui Hark) : 7 / 10 – Chine [2013] ; Aventure, fantasy, crime, drame
R100 (Hitoshi Matsumoto) : 7 /10 – Japon [2013] ; Comédie, drame
L’exorciste 2 : l’hérétique (John Boorman) : 6 / 10 – U.S.A. [1977] ; horreur, thriller, fantastique
Ces garçons qui venaient du Brésil (Franklin J. Schaffner) : 6 / 10 – U.S.A., UK [1978] ; Drame, thriller, Science fiction
Aux yeux des vivants (Alexandre Bustillo, Julien Maury) : 3,5 / 10 – France [2014] ; Horreur, crime, drame
FILMS DECOUVERTS :
Le choix de Sophie (Alan J. Pakula) : 8,5 / 10 – U.S.A. [1982] ; Drame, romance
The plague dogs (Martin Rosen) : 8,5 / 10 – U.S.A., UK [1982] ; Animation, drame, aventure
Les anges au figures sales (Michael Curtiz) : 8 / 10 – U.S.A. [1938] ; Film noir, crime, drame
Des idiots et des anges (Bill Plympton) : 8 / 10 – U.S.A. [2008] ; Animation, drame, fantasy
Trafic (Jacques Tati) : 7,5 / 10 – France, Pays bas [1971] ; Comédie
Le convoi sauvage (Richard C. Sarafian) : 7,5 / 10 – U.S.A. [1971] ; Western, aventure
L’homme qui n’avait pas d’étoiles (King Vidor) : 7,5 / 10 – U.S.A. [1955] ; Western, drame
L’arrangement (Elia Kazan) : 7,5 / 10 – U.S.A. [1969] ; Drame
La ruée (Frank Capra) : 7,5 / 10 – U.S.A. [1932] ; Drame
Pépé le moko (Julien Duvivier) : 7,5 / 10 – France [1937] ; Crime, drame, romance
Capricorne One (Peter Hyams) : 7 / 10 – U.S.A. [1977] ; Thriller, action
Ondine (Neil Jordan) : 7 / 10 – Irlande, U.S.A. [2009] ; Drame, romance
The pillow book (Peter Greenaway) : 7 / 10 – U.S.A. [1996] ; Drame,
Out of Africa (Syndey Pollack) : 7 / 10 – U.S.A. [1985] ; Romance, drame, biopic
Emprise (Bill Paxton) : 6,5 / 10 – U.S.A. [2001] ; Crime, drame, thriller
Le fantôme de la liberté (Luis Bunuel) : 6,5 / 10 – France, Italie [1974] ; Comédie, drame, surréalisme
L’évangile selon Saint Matthieu (Pier Paolo Pasolini) : 6 / 10 – Italie, France [1964] ; Biographie, drame, histoire
Le chat noir (Edgar G. Ulmer) : 5,5 / 10 – U.S.A. [1934] ; Horreur, crime, mystère
2ème sous-sol (Frank Khalfoun) : 3,5 / 10 – U.S.A. [2007] ; Horreur, thriller
FILM REVUS :
Excalibur (John Boorman) : 8,5 / 10 - U.S.A., UK [1981] ; Aventure, drame, fantasy
Heat (Michael Mann) : 8,5 / 10 - U.S.A. [1995] ; Crime, drame, action
Le sixième sens (Michael Mann) : 8 / 10 - U.S.A. [1986] ; Policier, crime, thriller
Tron (Steven Lisberger) : 6,5 / 10 – U.S.A. [1982] ; Science fiction, action, aventure
Vertigo (Alfred Hichcock) : 6,5 / 10 – U.S.A. [1958] ; Thriller, drame, romance
Miami vice (Michael Mann) : 6 / 10 – U.S.A. [2006] ; Action, crime, drame
Cendrillon (Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske) : 3 / 10 – U.S.A. [1950] ; Animation, famille, fantasy
SERIE(S) :
True detective (Nic Pizzolatto) – Saison 1, épisodes 5, 6, 7 & 8 : 9 / 10 – U.S.A. [2014] ; Crime, drame, mystère
Game of thrones (David Benioff, D.B. Weiss) – Saison 4, épisodes 1, 2, 3, 4 : 8 / 10 – U.S.A. [2014] ; Aventure, drame, fantasy
The wire / Sur écoute (David Simon) - Saison 1, épisodes 2, 3, 4 : 8 / 10 – U.S.A [2002] ; Crime, drame, thriller
Vikings (Michael Hirst) – Saison 1, épisode 1, 2 : 6,5 / 10 – U.S.A. [2013] ; Histoire, action, drame
Hannibal (Bryan Fuller) – Saison 2, épisodes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 : 5,5 / 10 – U.S.A. [2013] ; Crime, drame, thriller
DOCUMENTAIRE(S) :
Seven age of rock : the birth of rock (Andrew Graham-Brown, Tony Higgins) : 8,5 / 10 – UK [2007] ; Musique, histoire
The Beatles : Anthology – Episode 1, 2, 3 : 8,5 / 10 – UK [1995] ; Biopic, musique
David Bowie : Five years (Francis Whately) : 8 / 10 – UK [2013] ; Biopic, musique
Classic album : makinf of "The Dark Side of the Moon" (Matthew Longfellow) : 8 / 10 – UK [2003] ; Musique
________________________________________________________________
10 / 10 : Chef d'oeuvre absolu / Traumatisme cinématographique - Je vénère
9 / 10 : Chef d'oeuvre - J'adore
8 / 10 : Grand film / Un classique - J'aime beaucoup
7 / 10 : Très bon film - J'aime bien
6 / 10 : Bon film / divertissant - J'apprécie
5 / 10 : Film moyen - Je m'ennuie un peu
4 / 10 : Peu mieux faire - Je m'ennuie beaucoup
3 / 10 : Mauvais film - Je m'emmerde terriblement
2 / 10 : Film nul - Je m'énerve
1 / 10 : Croûte filmique - J'explose
FILMS VUS AU CINEMA :
Noé (Darren Aronofsky) : 7,5 / 10 – U.S.A. [2014] ; Aventure, drame
La crème de la crème (Kim Chapiron) : 7 / 10 – France [2014] ; Comédie, drame
Apprenti Gigolo (John Turturro) : 6 / 10 – U.S.A. [2013] ; Comédie, drame
Divergente (Neil Burger) : 4,5 / 10 – U.S.A. [2014] ; Science fiction, drame, action
47 Ronins (Carl Rinsch) : 4 / 10 – U.S.A. [2013] ; Aventure, action, fantasy
The amazing Spiderman : Le destin d’un héros (Marc Webb) : 2 / 10 – U.S.A. [2014] ; Action, aventure, science fiction
Films vus au festival les Hallucinations Collectives 2014 :
Goal of the Dead (Benjamin Rocher, Thierry poiraud) : 8 / 10 – France [2013] ; Horreur, comédie
Young Detective Dee : Rise of the sea dragon (Tsui Hark) : 7 / 10 – Chine [2013] ; Aventure, fantasy, crime, drame
R100 (Hitoshi Matsumoto) : 7 /10 – Japon [2013] ; Comédie, drame
L’exorciste 2 : l’hérétique (John Boorman) : 6 / 10 – U.S.A. [1977] ; horreur, thriller, fantastique
Ces garçons qui venaient du Brésil (Franklin J. Schaffner) : 6 / 10 – U.S.A., UK [1978] ; Drame, thriller, Science fiction
Aux yeux des vivants (Alexandre Bustillo, Julien Maury) : 3,5 / 10 – France [2014] ; Horreur, crime, drame
FILMS DECOUVERTS :
Le choix de Sophie (Alan J. Pakula) : 8,5 / 10 – U.S.A. [1982] ; Drame, romance
The plague dogs (Martin Rosen) : 8,5 / 10 – U.S.A., UK [1982] ; Animation, drame, aventure
Les anges au figures sales (Michael Curtiz) : 8 / 10 – U.S.A. [1938] ; Film noir, crime, drame
Des idiots et des anges (Bill Plympton) : 8 / 10 – U.S.A. [2008] ; Animation, drame, fantasy
Trafic (Jacques Tati) : 7,5 / 10 – France, Pays bas [1971] ; Comédie
Le convoi sauvage (Richard C. Sarafian) : 7,5 / 10 – U.S.A. [1971] ; Western, aventure
L’homme qui n’avait pas d’étoiles (King Vidor) : 7,5 / 10 – U.S.A. [1955] ; Western, drame
L’arrangement (Elia Kazan) : 7,5 / 10 – U.S.A. [1969] ; Drame
La ruée (Frank Capra) : 7,5 / 10 – U.S.A. [1932] ; Drame
Pépé le moko (Julien Duvivier) : 7,5 / 10 – France [1937] ; Crime, drame, romance
Capricorne One (Peter Hyams) : 7 / 10 – U.S.A. [1977] ; Thriller, action
Ondine (Neil Jordan) : 7 / 10 – Irlande, U.S.A. [2009] ; Drame, romance
The pillow book (Peter Greenaway) : 7 / 10 – U.S.A. [1996] ; Drame,
Out of Africa (Syndey Pollack) : 7 / 10 – U.S.A. [1985] ; Romance, drame, biopic
Emprise (Bill Paxton) : 6,5 / 10 – U.S.A. [2001] ; Crime, drame, thriller
Le fantôme de la liberté (Luis Bunuel) : 6,5 / 10 – France, Italie [1974] ; Comédie, drame, surréalisme
L’évangile selon Saint Matthieu (Pier Paolo Pasolini) : 6 / 10 – Italie, France [1964] ; Biographie, drame, histoire
Le chat noir (Edgar G. Ulmer) : 5,5 / 10 – U.S.A. [1934] ; Horreur, crime, mystère
2ème sous-sol (Frank Khalfoun) : 3,5 / 10 – U.S.A. [2007] ; Horreur, thriller
FILM REVUS :
Excalibur (John Boorman) : 8,5 / 10 - U.S.A., UK [1981] ; Aventure, drame, fantasy
Heat (Michael Mann) : 8,5 / 10 - U.S.A. [1995] ; Crime, drame, action
Le sixième sens (Michael Mann) : 8 / 10 - U.S.A. [1986] ; Policier, crime, thriller
Tron (Steven Lisberger) : 6,5 / 10 – U.S.A. [1982] ; Science fiction, action, aventure
Vertigo (Alfred Hichcock) : 6,5 / 10 – U.S.A. [1958] ; Thriller, drame, romance
Miami vice (Michael Mann) : 6 / 10 – U.S.A. [2006] ; Action, crime, drame
Cendrillon (Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske) : 3 / 10 – U.S.A. [1950] ; Animation, famille, fantasy
SERIE(S) :
True detective (Nic Pizzolatto) – Saison 1, épisodes 5, 6, 7 & 8 : 9 / 10 – U.S.A. [2014] ; Crime, drame, mystère
Game of thrones (David Benioff, D.B. Weiss) – Saison 4, épisodes 1, 2, 3, 4 : 8 / 10 – U.S.A. [2014] ; Aventure, drame, fantasy
The wire / Sur écoute (David Simon) - Saison 1, épisodes 2, 3, 4 : 8 / 10 – U.S.A [2002] ; Crime, drame, thriller
Vikings (Michael Hirst) – Saison 1, épisode 1, 2 : 6,5 / 10 – U.S.A. [2013] ; Histoire, action, drame
Hannibal (Bryan Fuller) – Saison 2, épisodes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 : 5,5 / 10 – U.S.A. [2013] ; Crime, drame, thriller
DOCUMENTAIRE(S) :
Seven age of rock : the birth of rock (Andrew Graham-Brown, Tony Higgins) : 8,5 / 10 – UK [2007] ; Musique, histoire
The Beatles : Anthology – Episode 1, 2, 3 : 8,5 / 10 – UK [1995] ; Biopic, musique
David Bowie : Five years (Francis Whately) : 8 / 10 – UK [2013] ; Biopic, musique
Classic album : makinf of "The Dark Side of the Moon" (Matthew Longfellow) : 8 / 10 – UK [2003] ; Musique
________________________________________________________________
10 / 10 : Chef d'oeuvre absolu / Traumatisme cinématographique - Je vénère
9 / 10 : Chef d'oeuvre - J'adore
8 / 10 : Grand film / Un classique - J'aime beaucoup
7 / 10 : Très bon film - J'aime bien
6 / 10 : Bon film / divertissant - J'apprécie
5 / 10 : Film moyen - Je m'ennuie un peu
4 / 10 : Peu mieux faire - Je m'ennuie beaucoup
3 / 10 : Mauvais film - Je m'emmerde terriblement
2 / 10 : Film nul - Je m'énerve
1 / 10 : Croûte filmique - J'explose
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Mon blog ciné : http://sep7iemesens.wordpress.com/ / Mes Tops : http://dvdclassik.com/forum/viewtopic.p ... 7#p2317957
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- Euphémiste
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
Film du mois de Avril 2014
Film du mois
Films découverts
The Postman Always Rings Twice (1981) 7.5 / 10
Leave Her to Heaven (1945) 8 / 10
Manhattan Murder Mystery (1993) 8 / 10
The Grand Budapest Hotel (2014) 8.5 / 10
Texas Chainsaw 3D (2013) 6 / 10
Captain America : The Winter Soldier (2014) 7.5 / 10
The Black Hand (1950) 7.5 / 10
Ninotchka (1939) 8.5 / 10
Working Girl (1988) 7.5 / 10
Across the Pacific (1942) 7.5 / 10
Anastasia (1956) 7.5 / 10
Films redécouverts
Dr Jekyll and Mr Hyde (1920) 8 / 10
Films des mois précédents de JUIN 2008 à MARS 2014
Année 2008
Film du mois
Films découverts
The Postman Always Rings Twice (1981) 7.5 / 10
Leave Her to Heaven (1945) 8 / 10
Manhattan Murder Mystery (1993) 8 / 10
The Grand Budapest Hotel (2014) 8.5 / 10
Texas Chainsaw 3D (2013) 6 / 10
Captain America : The Winter Soldier (2014) 7.5 / 10
The Black Hand (1950) 7.5 / 10
Ninotchka (1939) 8.5 / 10
Working Girl (1988) 7.5 / 10
Across the Pacific (1942) 7.5 / 10
Anastasia (1956) 7.5 / 10
Films redécouverts
Dr Jekyll and Mr Hyde (1920) 8 / 10
Films des mois précédents de JUIN 2008 à MARS 2014
Année 2008
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Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
1. Film du mois d'Avril :
CAOTICA ANA - Julio Medem
Un film monstre, radical, mystique, touchant, grotesque, excessif, abstrait, horrifiant, mais souvent beau et crû par l'auteur du déjà fabuleux "Lucia et le sexe". Une expérience jusqu'au boutiste qui ne plaira pas forcément à certains (ami classikien, tu ne connais pas le cinéma de Medem et un film comme Cloud Atlas te semble un navet absolu ? Alors mieux vaut ne pas tenter Caotica Ana) mais dont l'imperfection me rendent le film bien plus humain que d'autres oeuvres trop contrôlées.
Juste après :
2. Charlie's angels - McG.
3. Cloud Atlas - Wacho' sister & brother + Tykwer.
Et à ma grande surprise, j'ai adoré. Sans doute en parlerais-je un de ces jours, sans doute pas. Je crois que Classik s'en fout de toutes manières.
4. La sentinelle des maudits - Michael Winner
5. Captain america : the winter soldier - the Russo brothers
6. Sisters - Brian de Palma.
Et c'est assez génialement malade que je ne peux qu'applaudir (vous vous en doutiez avec moi depuis le temps, non ?). A une première partie Hitchcockienne (avec comme dans un certain film du maître, l'apparition de la vraie héroïne qu'au bout de 30mn), De Palma plonge ensuite dans un film tortueux et assumé où les amarres du raisonnement policier logique sont lâchées. On navigue alors sur les terres de Cronenberg et le thème des soeurs siamoises (et jumelles) ne peut que rappeler la poignée de premiers films Cronenbergiens (Rage, Frissons, Chromosome 3) dans leur volonté jusqu'au boutiste, noire et radicale. Avec un humour absurde qui n'appartient qu'à De Palma (le final sur un poteau éléctrique). Un bon électrochoc.
Films vus
* CAOTICA ANA -
* Charlie's angels -
* Cloud Atlas -
* La sentinelle des maudits -
* Captain america : the winter soldier
* Sisters
* Brain damage... Elmer le remue-méninge
* Les incorruptibles
* Mission to Lars
* Comédie érotique d'une nuit d'été
* Le skylab
* Real
* Backtrack
* 5 secondes avant l'extase
* Appleseed
A part :
* Sherlock saison 3, ep 1.
* Sherlock saison 3, ep 2. (rien que pour avoir revu Irene Adler l'espace d'une seconde dans un espace mental. Foutrement brillant)
Films revus/redécouverts
* Snowpiercer, le transperceneige -
* Ghosts of Mars
* Prometheus
-
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Re: Votre film du mois d'Avril 2014
Excusez-moi pour les fautes, j'ai un peu la flemme de me relire...
Room 237 - Rodney Ascher - 2013 : Vous savez, ces pseudo-documentaires qui passent sur RMC Decouverte, où des gens traquent les aliens, affrontent bravement des crocodiles, et se tapent gentiment sur la figure pour obtenir un pack lors d'une vente aux enchères ? C'est un peu naze, inutile, mais ça amuse, même si ça devient assez rapidement lassant. C'est un peu ça pour Room 237, une heure quarante de théories fumeuses et dégénérées à propos des sens cachés de Shining de Kubrick, par des nerds qui n'ont visiblement rien d'autre à faire à part voir le film une centaine de fois, à l'endroit, à l'envers, pour en tirer toute la substance. Certaines peuvent éventuellement tenir la route (le massacre des Indiens), d'autres sont tout simplement inintéressantes (l'Holocauste, qu'est-ce que c'est original....), quelques unes sont juste stupides (Shining est un film sur la NASA et Apollo 11 car le mot "room" ressemble à "moon", d'accord...), et il y en a une mémorable qui reflète le manque d'attention sexuel d'un geek qui pense que lors de la scène de l'entretien, le bac à papier qui se trouve à côté du directeur n'est en fait pas un bac à papier, mais l'érection de celui-ci lorsqu'il serre la main de Jack...
Stanley Kubrick est connu pour sa manie du détail, pour sa mise en scène parfaitement millimétrée, et cela donne un peu plus d'intérêt au film, pouvant rendre crédible quelques interprétations... Mais malheureusement, ce documentaire n'a en fait rien d'informatif, les intervenants admettent presque qu'ils ont une vie minable et que Shining est leur seule raison de vivre. De plus, il y a plein de films qui mériteraient des interprétations aussi farfelues, mais pourquoi ce Kubrick ? Je ne comprends pas, rien d'abscons dans le visionnage, tout est clair à part la scène finale... Au moins, Room 237 montre à quel point le cinéma, par passion, peut devenir envahissant dans la vie du cinéphile. Et, malgré tout, c'est aussi passionnant qu'exaspérant à suivre, assez amusant donc, mais surtout vain. 2/6
Dark Shadows - Tim Burton - 2012 : Ça se suit sans grand plaisir, sans grand déplaisir... En fait, c'est assez fade, ça ne s'assume jamais dans le glauque et l'humour noir, mais ça ne se veut pas plus inoffensif, ça a constamment le cul coincé entre deux chaises... Au niveau des acteurs, Depp cabotine comme d'habitude, ce n'est pas vraiment désagréable franchement, les autres acteurs peinent à exister, Chloé Moretz devient une caricature d'elle-même, grossissant sans arrêt les traits bad-ass du personnage qui l'a révélé mondialement dans Kick-Ass, mon dieu qu'elle joue mal ces derniers temps... Il y a au passage un twist tout pourri qui la concerne à la fin, totalement inutile et ridicule, comme la fin, qui est certainement la moins originale que l'on puisse trouver dans le genre... C'est assez naze, mais ça se suit correctement, c'est déjà ça avec Burton... 2/6
Prends l'oseille et tire-toi - Woody Allen - 1969 : Excepté avec Arsenic et vieilles dentelles de Capra en décembre, cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas autant ri, du début à la fin, devant un film. Dès son deuxième film, Woody Allen s'est façonné l'image du petit loser frêle et maladroit tel qu'on le connait aujourd'hui, et n'hésite pas à accumuler des gags burlesques et hilarants (tous les passages dans les banques et dans le bagne sont somptueusement drôles) qui rappelleraient Chaplin et Keaton.
Présenté sous la forme d'un documentaire, l'acteur réalisateur n'a pas peur de s'embourber dans l'absurde ridicule qui caractérise parfaitement ce destin ironique et impertinent sur un anti-héros teigneux des plus minables parmi les malfrats du cinéma, également satire de la société juive, où chaque personnage est décalé, à côté de la plaque, juvénile, naif (à part le personnage féminin, assez splendide par ailleurs, c'est d'ailleurs lors de sa rencontre avec le héros que le film démarre réellement) pour mon plus grand plaisir car le film, bien qu'il ne brille pas par la légèreté, n'est jamais lourd et fait toujours mouche dans l'humour. Une très bonne surprise pour un film souvent dans l'ombre d'autres œuvres du cinéaste. 5/6
The King of New-York - Abel Ferrara - 1990 : Je ne sais pas pourquoi, mais il y a un petit quelque chose dans le cinéma de Ferrara qui m'empêche d'être totalement transporté dans son oeuvre... C'est un cinéma tragique, porté sur la rédemption, dont on ne ressent pas l'ampleur dramatique exigée, sans doute dû à des ficelles scénaristiques parfois fragiles. Il est aussi très probable que tous les thèmes du film ont déjà été maintes fois évoqués avant 1990 : mafieux violent mais qui a une certaine conscience - ce qui le mènera à sa perte (Scarface), l'opéra funèbre de sang et de mort (trilogie du Parrain)... En fait, on dirait un apéritif plaisant pour patienter un peu, avant de passer à L'Impasse de Brian de Palma, sorti trois ans après, qui reprend certaines de ses idées, mais en plus remarquable. Cela dit, ça reste assez maigre dans le fond, mais c'est parfaitement maîtrisé dans la forme, le cinéaste filme avec virtuose un New-York crépusculaire, son héros à l'expression vampirique, ses flics dégénérés, et quelques fusillades plutôt bien menées même si elles méritaient d'être plus longues, tout comme le film, expédié trop rapidement en fait, ne laissant pas assez de temps mort au spectateur pour qu'il puisse se rendre réellement compte du degré intense et tragique de la descente aux enfers d'un gangster qui n'aura jamais pu, malgré lui, exécuter sa rédemption. Satisfaisant donc, voire très satisfaisant (le visionnage n'est absolument pas désagréable), même si on reste sur sa fin, ce qui empêche le film de se démarquer des innombrables autres propositions cinématographiques du genre. 3 ou 4/6
Les Chiens de paille - Sam Peckinpah - 1972 : J'imaginais ça un peu brut de pomme avant le visionnage, mais non en fait, tout la violence et la tension s'installent délicatement dans l'atmosphère, avant que tout éclate vers la fin, dans ce village paumé abritant des personnages hauts en couleur qui auraient tout à fait leurs places dans un western (surtout Peter Vaughan)... D'ailleurs, on ne comprendra jamais les réactions et les actes de ces derniers, tout est ambigu, les rôles s'inversent constamment, notamment celui de Dustin Hoffman, immense acteur, comme d'habitude. Ce n'est pas bourrin mais sacrément efficace, bon il reste malgré tout un montage nerveux pas toujours agréable, un point de vue misogyne qui peut en refroidir plus d'un - pour ma part, je trouve la scène de viol et son ambiguïté (le film, aux allures de thriller, est avant tout un drame psychologique) parfaitement cohérente avec le reste du film... Et tous les petits défauts sont dans l'ombre d'un siège final plutôt grandiose. Puis ça m'a fichtrement donné envie de me mettre pour de bon au cinéma de Peckinpah, à suivre, donc. 5/6
La nuit de tous les mystères - William Castle - 1959 : Le film débute comme une attraction foraine, et annonce dès le départ la couleur : ce sera kitsch, cheap, mais charmant, comme la plupart des films fantastiques/horrifiques de cette période. Le pitch est assez savoureux : un millionnaire invite sur une idée de sa femme quelques personnes en manque d'argent dans sa maison soi-disant hantée, et les paie pour le plaisir de voir leurs réactions face aux événements paranormaux. A noter que la maison en question n'est pas du tout comme on l'imaginait, du genre ancienne et lugubre, non bien au contraire c'est une maison très moderne, contemporaine et cubique. C'est très plaisant à suivre, Vincent Price est magistral, et les autres acteurs ne sont pas en reste (contrairement à beaucoup de productions du genre), mais c'est assez décevant de constater que le film s'éloigne des sentiers sinistres et paranormaux qu'il promettait dans son introduction, pour privilégier une trame davantage policière. Assez frustrant, même si le choix scénaristique opté par le cinéaste tient tout de même la route. 5/6
L'Affaire Al Capone - Roger Corman - 1967 : Une bonne surprise cette version du massacre de la Saint Valentin par Roger Corman, loin des nanars qu'il pond habituellement. Assez étonnant qu'il soit si méconnu d'ailleurs, car le film est plutôt bien maîtrisé et semble avoir inspiré pas mal de cinéastes (dont Scorsese, qui est un fan de ce réalisateur). Le principal point fort du film est d'ailleurs la présentation minutieuse de ses personnages, comme le fera Marty des décennies plus tard avec ses Affranchis. Si la mise en scène est dans son ensemble bien maîtrisée, je reste assez peu convaincu par la prestation de Jason Robards, assez notoire pourtant, en Al Capone, où il peine à représenter le charisme de la personne qu'il interprète sans tomber dans le surjeu et la caricature du mafieux italien. Sans ça, le film aurait pu être une oeuvre très importante dans le genre, mais ne boudons pas notre plaisir, car à part ce regrettable incident de direction d'acteur, tout est assez maîtrisé, et nous tient en haleine jusqu'au cultissime règlement de compte final. 5/6
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? - Philippe de Chauveron - 2014 : J'en suis le premier étonné, ce n'est pas la grosse bouse attendue, ce n'est même pas foncièrement mauvais. Alors, en effet, c'est très pauvre en terme de mise en scène (même si ce n'est pas atroce non plus, à part quelques séquences - comme celle de la "bagarre" entre le juif et le chinois), mais les acteurs et actrices ne sont pas si imbuvables que la bande-annonce le pressentait, Christian Clavier en tête, et les filles et gendres se débrouillent pas trop mal. Mais, en fonction de comédie, le film est particulièrement réussi, je ne me souviens pas avoir autant ri avec une comédie française depuis des lustres, ce n'est pas très fin, certes, pas très novateur, mais les gags font mouche pour la plupart, et c'est déjà assez honorable et distinctif vis-à-vis des autres propositions françaises du genre qui pullulent. Bon, la fin est comme prévu "barbe-à-papa caramel et guimauve" et autres conneries du genre, mais finalement, on sort de la salle assez satisfait, même si ce n'est pas très cinématographique et que ça ne fera en rien changer l'idéologie de certaines personnes. 4/6
Frankenstein s'est échappé - Terence Fisher - 1957 : Le film est davantage dans une optique scientifique que horrifique, et ce n'est pas plus mal car le maquillage de la créature parait désormais vraiment démodé et n'arrive guère à la rendre effrayante. Ce n'est pas mauvais, mais j'aurai aimé également une réflexion un peu plus philosophique et théiste à propos de la création de l'Homme par l'Homme, alors que comme je l'ai dit précédemment, le film n'aborde que le point de vue scientifique de la création. Sinon, on a vu Peter Cushing plus convaincant et impérial ailleurs, mais le pire reste Christopher Lee qui n'a vraiment pas l'air de croire en ce qu'il fait, et la Hammer a déjà été plus inventive pour couvrir le manque de moyens. Une certaine déception donc, quand on connait l'incroyable potentiel de réflexion que peut avoir une oeuvre sur Frankenstein. 3/6
Pat Garrett et Billy le Kid - Sam Peckinpah - 1973 : Il y a tout un tas de scènes magnifiques dans Pat Garrett et Billy le Kid, mais il y en a une vraiment mémorable et tellement belle qui résume à merveille l’intensité tragique et dramatique du film : le mutique adieu entre un vieux shérif, le regard vide, mortellement touché et sa femme, pleurant, qui le méprisait quelques heures auparavant - tous deux étendus devant un lac, attendant l’événement funeste. Cela résume parfaitement l'ambiance du film, car les relations entre les personnages ne sont que ça : on s'aime, on se respecte, on se méprise, et on retrouve l'amitié/l'amour devant la mort. Je n'aurai jamais cru dire ça un jour à propos de Peckinpah, mais c'est bel et bien là un humaniste que l'on retrouve derrière la caméra, attendri par les notes mélancoliques de Bob Dylan, qui a une réelle sympathie pour ses personnages. Au crépuscule de l'Ouest sauvage, où le sacre de Liberty Valance n'est pas encore arrivé, les cow-boys profitent de leurs manières définitives une derrière fois, acceptent la mort de manière loyale et sage, même quand ils se prennent une balle dans le dos (encore une autre très belle scène, l'adieu "amical" entre le bandit shérif adjoint de Garrett et Le Kid, alors que ce dernier ne l'a pas eu à la régulière dans un duel), cela relève de la pure tragédie, où l'honneur est le premier code des héros, où d'une sanglante odyssée les vainqueurs ressortent meurtris mais d'une certaine manière, assez pessimiste, grandis. Inutile de préciser que le cinéaste traite le sujet avec merveille, mais c'est assez étonnant tout de même car le nihilisme d'Alfredo Garcia ne laissait point présager un tel point de vue de la part du réalisateur - encore une fois, ça m'apprendra à ne pas entamer la filmographie d'un cinéaste dans l'ordre chronologique.
Sinon, concrètement, James Coburn en impose, la présence de Bob Dylan devant la caméra n'est pas désagréable, Kristofferson n'est pas en reste, et là où certains auraient fait un film sale et nihiliste, Peckinpah en fait un requiem tragique, mélancolique et magnifique. 6/6 ===> FILM DU MOIS
Détective - Jean-Luc Godard - 1985 : Le film est aux premiers abords un simple polar pas très prenant, mais est il se révèle être en fait un pétillant film de réflexions philosophiques, prises avec humour, légèreté, et surréalisme. Godard s'amuse, comme d'habitude, à casser les codes du genre (le final), à faire un usage de la musique comme personne, et nous sort un exercice de style plutôt intéressant, amusant, parfois lassant certes, mais surtout très dérisoire et parodique. A l'image de son acteur principal Jean-Pierre Léaud : Parfois insupportable, irascible, qui divise, mais qui est unique, marquant, et qui force l'admiration de par sa volonté de ne faire aucune concession au service de son art. 4/6
Nouvelle Vague - Jean-Luc Godard - 1990 : J'ai remarqué une chose dans ce film à propos du cinéma de Godard, c'est que tous ses films sont des utopies intellectuelles, tout le monde parle avec intellect, sortant des références littéraires à tout va, que ce soit un ouvrier, un moyen (le film insiste bien là dessus), un cadre, un grand patron... D'ailleurs, c'est un pari risqué car parfois on se demande si les acteurs comprennent vraiment ce qu'ils racontent, et l'hésitation dans leurs timbres de voix est parfois risible... Cela dit, Alain Delon campe à merveille son rôle de paumé (dans la première partie, où il est dominé par la femme)/type charismatique (dans la seconde, où il prend le contrôle sur les événements, mettant dans l'ombre la femme - c'est aussi ça le film, une lutte des sexes pour la domination) dans cette oeuvre assez singulière, révélatrice d'un nouveau tournant radicalement intellectuel dans la filmographie du réalisateur, qui annonce avec grande cohérence Hélas pour Moi, sorti trois années après. Les réflexions philosophiques s’enchainent, on ne peut tout comprendre, la lassitude prend parfois le dessus, mais on se laisse dans l'ensemble transporter par la douce mélodie qui émane de la poésie des paroles, prenant ainsi un repos célébral devant un film certainement trop exigeant au niveau philosophique et intellectuel pour un support aussi rythmé que le 7eme Art (et Godard le sait très bien). 4/6
JLG/JLG, autoportrait de décembre - Jean-Luc Godard - 1995 : Ça commence assez mal, avec les bruits de respiration saccadée, et quand on est lassé dès les premières minutes par un film de Godard, c'est que le reste risque de s'avérer difficile. Heureusement, dans le cas présent, l'effet est inverse, le film devient assez magnifique dès que Godard récite la première écriture de "Je vous salue, Sarajevo", la poésie du cinéaste ayant un effet d'apaisement vraiment efficace sur moi... Le réalisateur traite donc avec abstraction ses pensées soudaines, sa semi-crainte de la mort, ses films... Cependant, il ne tombe jamais dans le narcissisme ou l'égocentrisme, au contraire l'oeuvre est assez modeste même, et Godard arrive même à se rendre très sympathique devant la caméra (comme dans Soigne ta Droite). A noter une scène délirante mais très intéressante sur l'origine de l'étoile de David... Même dans son aspect le plus modeste, le cinéaste conserve tout de même ses délires les plus singuliers qui font la richesse et la singularité de son art. Godard, une légende, dont tout le monde parle, crache, mais dont peu de gens peuvent se vanter de réellement connaitre son oeuvre. Et cet autoportrait (et non pas une autobiographie) me parait essentiel pour bien cerner le personnage culte de cet illustre bien faiseur pour le cinéma français, pour le cinéma. 5/6
Fog - John Carpenter - 1980 : Film assez anecdotique, mais très sympathique. Ma grande faiblesse pour les conteurs d'histoires horrifiques, pour la musique 80's (exquise, ici) et pour l'atmosphère qui se dégage de cette ville maudite, crée grâce à des vices, envahie par le brouillard, me fait fermer les yeux sur beaucoup de points négatifs, comme le traitement peu intéressant d'une bonne partie des personnages. Potentiellement grand, concrètement correct. 4/6
Barking Dogs never bite - Bong Joon-Ho - 2000 : Premier essai plutôt correct de la part du fameux cinéaste sud-coréen, où on retrouve déjà son style remarquable de ses plus grandes réussites : humour ironique et poliment grinçant, amertume mi-humaniste mi-misanthrope, personnages un peu benêts qui attirent cependant une certaine sympathie... Pas inoubliable, ce n'est pas un lancement magistral, mais c'est assez séduisant, et annonciateur de The Host (beaucoup de thèmes en commun, juste que l'un flirte avec l'horreur/fantastique alors que l'autre est très réaliste), sorti six ans après. 3 ou 4/6
L'arriviste - Alexander Payne - 1999 : J'ai beaucoup de sympathie pour Alexander Payne, c'est un cinéaste sincère, pur ( et qui est très intéressant - malgré un petit côté réactionnaire - lorsqu'il parle de cinéma, de plus), tour à tour sensible et drôle dans son oeuvre. Ici, il détourne les codes du teen movie, alors en pleine expansion, et nous propose un film audacieux, malicieux, très caricatural certes mais assez juste dans son propos, il n'y a aucun manichéisme (ni de plainte "tous mauvais !") dans le traitement des personnages de la part du réalisateur : le candidat gentiment benêt est gentil mais absolument pas motivé, la candidate un peu teigneuse est arriviste et hystérique mais elle est totalement investie, la nihiliste un peu p*tasse reste cependant la plus franche de la galerie... C'est un film très cool, à ne pas prendre au sérieux mais qui n'est pas négligé, avec des voix-off entraînantes et rythmées, et tous se perdent ironiquement dans le cirque attractif des élections. Quant à Reese Witherspoon et Matthew Broderick, ils frôlent la perfection dans leurs rôles respectifs. Jouissif. 5/6
Room 237 - Rodney Ascher - 2013 : Vous savez, ces pseudo-documentaires qui passent sur RMC Decouverte, où des gens traquent les aliens, affrontent bravement des crocodiles, et se tapent gentiment sur la figure pour obtenir un pack lors d'une vente aux enchères ? C'est un peu naze, inutile, mais ça amuse, même si ça devient assez rapidement lassant. C'est un peu ça pour Room 237, une heure quarante de théories fumeuses et dégénérées à propos des sens cachés de Shining de Kubrick, par des nerds qui n'ont visiblement rien d'autre à faire à part voir le film une centaine de fois, à l'endroit, à l'envers, pour en tirer toute la substance. Certaines peuvent éventuellement tenir la route (le massacre des Indiens), d'autres sont tout simplement inintéressantes (l'Holocauste, qu'est-ce que c'est original....), quelques unes sont juste stupides (Shining est un film sur la NASA et Apollo 11 car le mot "room" ressemble à "moon", d'accord...), et il y en a une mémorable qui reflète le manque d'attention sexuel d'un geek qui pense que lors de la scène de l'entretien, le bac à papier qui se trouve à côté du directeur n'est en fait pas un bac à papier, mais l'érection de celui-ci lorsqu'il serre la main de Jack...
Stanley Kubrick est connu pour sa manie du détail, pour sa mise en scène parfaitement millimétrée, et cela donne un peu plus d'intérêt au film, pouvant rendre crédible quelques interprétations... Mais malheureusement, ce documentaire n'a en fait rien d'informatif, les intervenants admettent presque qu'ils ont une vie minable et que Shining est leur seule raison de vivre. De plus, il y a plein de films qui mériteraient des interprétations aussi farfelues, mais pourquoi ce Kubrick ? Je ne comprends pas, rien d'abscons dans le visionnage, tout est clair à part la scène finale... Au moins, Room 237 montre à quel point le cinéma, par passion, peut devenir envahissant dans la vie du cinéphile. Et, malgré tout, c'est aussi passionnant qu'exaspérant à suivre, assez amusant donc, mais surtout vain. 2/6
Dark Shadows - Tim Burton - 2012 : Ça se suit sans grand plaisir, sans grand déplaisir... En fait, c'est assez fade, ça ne s'assume jamais dans le glauque et l'humour noir, mais ça ne se veut pas plus inoffensif, ça a constamment le cul coincé entre deux chaises... Au niveau des acteurs, Depp cabotine comme d'habitude, ce n'est pas vraiment désagréable franchement, les autres acteurs peinent à exister, Chloé Moretz devient une caricature d'elle-même, grossissant sans arrêt les traits bad-ass du personnage qui l'a révélé mondialement dans Kick-Ass, mon dieu qu'elle joue mal ces derniers temps... Il y a au passage un twist tout pourri qui la concerne à la fin, totalement inutile et ridicule, comme la fin, qui est certainement la moins originale que l'on puisse trouver dans le genre... C'est assez naze, mais ça se suit correctement, c'est déjà ça avec Burton... 2/6
Prends l'oseille et tire-toi - Woody Allen - 1969 : Excepté avec Arsenic et vieilles dentelles de Capra en décembre, cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas autant ri, du début à la fin, devant un film. Dès son deuxième film, Woody Allen s'est façonné l'image du petit loser frêle et maladroit tel qu'on le connait aujourd'hui, et n'hésite pas à accumuler des gags burlesques et hilarants (tous les passages dans les banques et dans le bagne sont somptueusement drôles) qui rappelleraient Chaplin et Keaton.
Présenté sous la forme d'un documentaire, l'acteur réalisateur n'a pas peur de s'embourber dans l'absurde ridicule qui caractérise parfaitement ce destin ironique et impertinent sur un anti-héros teigneux des plus minables parmi les malfrats du cinéma, également satire de la société juive, où chaque personnage est décalé, à côté de la plaque, juvénile, naif (à part le personnage féminin, assez splendide par ailleurs, c'est d'ailleurs lors de sa rencontre avec le héros que le film démarre réellement) pour mon plus grand plaisir car le film, bien qu'il ne brille pas par la légèreté, n'est jamais lourd et fait toujours mouche dans l'humour. Une très bonne surprise pour un film souvent dans l'ombre d'autres œuvres du cinéaste. 5/6
The King of New-York - Abel Ferrara - 1990 : Je ne sais pas pourquoi, mais il y a un petit quelque chose dans le cinéma de Ferrara qui m'empêche d'être totalement transporté dans son oeuvre... C'est un cinéma tragique, porté sur la rédemption, dont on ne ressent pas l'ampleur dramatique exigée, sans doute dû à des ficelles scénaristiques parfois fragiles. Il est aussi très probable que tous les thèmes du film ont déjà été maintes fois évoqués avant 1990 : mafieux violent mais qui a une certaine conscience - ce qui le mènera à sa perte (Scarface), l'opéra funèbre de sang et de mort (trilogie du Parrain)... En fait, on dirait un apéritif plaisant pour patienter un peu, avant de passer à L'Impasse de Brian de Palma, sorti trois ans après, qui reprend certaines de ses idées, mais en plus remarquable. Cela dit, ça reste assez maigre dans le fond, mais c'est parfaitement maîtrisé dans la forme, le cinéaste filme avec virtuose un New-York crépusculaire, son héros à l'expression vampirique, ses flics dégénérés, et quelques fusillades plutôt bien menées même si elles méritaient d'être plus longues, tout comme le film, expédié trop rapidement en fait, ne laissant pas assez de temps mort au spectateur pour qu'il puisse se rendre réellement compte du degré intense et tragique de la descente aux enfers d'un gangster qui n'aura jamais pu, malgré lui, exécuter sa rédemption. Satisfaisant donc, voire très satisfaisant (le visionnage n'est absolument pas désagréable), même si on reste sur sa fin, ce qui empêche le film de se démarquer des innombrables autres propositions cinématographiques du genre. 3 ou 4/6
Les Chiens de paille - Sam Peckinpah - 1972 : J'imaginais ça un peu brut de pomme avant le visionnage, mais non en fait, tout la violence et la tension s'installent délicatement dans l'atmosphère, avant que tout éclate vers la fin, dans ce village paumé abritant des personnages hauts en couleur qui auraient tout à fait leurs places dans un western (surtout Peter Vaughan)... D'ailleurs, on ne comprendra jamais les réactions et les actes de ces derniers, tout est ambigu, les rôles s'inversent constamment, notamment celui de Dustin Hoffman, immense acteur, comme d'habitude. Ce n'est pas bourrin mais sacrément efficace, bon il reste malgré tout un montage nerveux pas toujours agréable, un point de vue misogyne qui peut en refroidir plus d'un - pour ma part, je trouve la scène de viol et son ambiguïté (le film, aux allures de thriller, est avant tout un drame psychologique) parfaitement cohérente avec le reste du film... Et tous les petits défauts sont dans l'ombre d'un siège final plutôt grandiose. Puis ça m'a fichtrement donné envie de me mettre pour de bon au cinéma de Peckinpah, à suivre, donc. 5/6
La nuit de tous les mystères - William Castle - 1959 : Le film débute comme une attraction foraine, et annonce dès le départ la couleur : ce sera kitsch, cheap, mais charmant, comme la plupart des films fantastiques/horrifiques de cette période. Le pitch est assez savoureux : un millionnaire invite sur une idée de sa femme quelques personnes en manque d'argent dans sa maison soi-disant hantée, et les paie pour le plaisir de voir leurs réactions face aux événements paranormaux. A noter que la maison en question n'est pas du tout comme on l'imaginait, du genre ancienne et lugubre, non bien au contraire c'est une maison très moderne, contemporaine et cubique. C'est très plaisant à suivre, Vincent Price est magistral, et les autres acteurs ne sont pas en reste (contrairement à beaucoup de productions du genre), mais c'est assez décevant de constater que le film s'éloigne des sentiers sinistres et paranormaux qu'il promettait dans son introduction, pour privilégier une trame davantage policière. Assez frustrant, même si le choix scénaristique opté par le cinéaste tient tout de même la route. 5/6
L'Affaire Al Capone - Roger Corman - 1967 : Une bonne surprise cette version du massacre de la Saint Valentin par Roger Corman, loin des nanars qu'il pond habituellement. Assez étonnant qu'il soit si méconnu d'ailleurs, car le film est plutôt bien maîtrisé et semble avoir inspiré pas mal de cinéastes (dont Scorsese, qui est un fan de ce réalisateur). Le principal point fort du film est d'ailleurs la présentation minutieuse de ses personnages, comme le fera Marty des décennies plus tard avec ses Affranchis. Si la mise en scène est dans son ensemble bien maîtrisée, je reste assez peu convaincu par la prestation de Jason Robards, assez notoire pourtant, en Al Capone, où il peine à représenter le charisme de la personne qu'il interprète sans tomber dans le surjeu et la caricature du mafieux italien. Sans ça, le film aurait pu être une oeuvre très importante dans le genre, mais ne boudons pas notre plaisir, car à part ce regrettable incident de direction d'acteur, tout est assez maîtrisé, et nous tient en haleine jusqu'au cultissime règlement de compte final. 5/6
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? - Philippe de Chauveron - 2014 : J'en suis le premier étonné, ce n'est pas la grosse bouse attendue, ce n'est même pas foncièrement mauvais. Alors, en effet, c'est très pauvre en terme de mise en scène (même si ce n'est pas atroce non plus, à part quelques séquences - comme celle de la "bagarre" entre le juif et le chinois), mais les acteurs et actrices ne sont pas si imbuvables que la bande-annonce le pressentait, Christian Clavier en tête, et les filles et gendres se débrouillent pas trop mal. Mais, en fonction de comédie, le film est particulièrement réussi, je ne me souviens pas avoir autant ri avec une comédie française depuis des lustres, ce n'est pas très fin, certes, pas très novateur, mais les gags font mouche pour la plupart, et c'est déjà assez honorable et distinctif vis-à-vis des autres propositions françaises du genre qui pullulent. Bon, la fin est comme prévu "barbe-à-papa caramel et guimauve" et autres conneries du genre, mais finalement, on sort de la salle assez satisfait, même si ce n'est pas très cinématographique et que ça ne fera en rien changer l'idéologie de certaines personnes. 4/6
Frankenstein s'est échappé - Terence Fisher - 1957 : Le film est davantage dans une optique scientifique que horrifique, et ce n'est pas plus mal car le maquillage de la créature parait désormais vraiment démodé et n'arrive guère à la rendre effrayante. Ce n'est pas mauvais, mais j'aurai aimé également une réflexion un peu plus philosophique et théiste à propos de la création de l'Homme par l'Homme, alors que comme je l'ai dit précédemment, le film n'aborde que le point de vue scientifique de la création. Sinon, on a vu Peter Cushing plus convaincant et impérial ailleurs, mais le pire reste Christopher Lee qui n'a vraiment pas l'air de croire en ce qu'il fait, et la Hammer a déjà été plus inventive pour couvrir le manque de moyens. Une certaine déception donc, quand on connait l'incroyable potentiel de réflexion que peut avoir une oeuvre sur Frankenstein. 3/6
Pat Garrett et Billy le Kid - Sam Peckinpah - 1973 : Il y a tout un tas de scènes magnifiques dans Pat Garrett et Billy le Kid, mais il y en a une vraiment mémorable et tellement belle qui résume à merveille l’intensité tragique et dramatique du film : le mutique adieu entre un vieux shérif, le regard vide, mortellement touché et sa femme, pleurant, qui le méprisait quelques heures auparavant - tous deux étendus devant un lac, attendant l’événement funeste. Cela résume parfaitement l'ambiance du film, car les relations entre les personnages ne sont que ça : on s'aime, on se respecte, on se méprise, et on retrouve l'amitié/l'amour devant la mort. Je n'aurai jamais cru dire ça un jour à propos de Peckinpah, mais c'est bel et bien là un humaniste que l'on retrouve derrière la caméra, attendri par les notes mélancoliques de Bob Dylan, qui a une réelle sympathie pour ses personnages. Au crépuscule de l'Ouest sauvage, où le sacre de Liberty Valance n'est pas encore arrivé, les cow-boys profitent de leurs manières définitives une derrière fois, acceptent la mort de manière loyale et sage, même quand ils se prennent une balle dans le dos (encore une autre très belle scène, l'adieu "amical" entre le bandit shérif adjoint de Garrett et Le Kid, alors que ce dernier ne l'a pas eu à la régulière dans un duel), cela relève de la pure tragédie, où l'honneur est le premier code des héros, où d'une sanglante odyssée les vainqueurs ressortent meurtris mais d'une certaine manière, assez pessimiste, grandis. Inutile de préciser que le cinéaste traite le sujet avec merveille, mais c'est assez étonnant tout de même car le nihilisme d'Alfredo Garcia ne laissait point présager un tel point de vue de la part du réalisateur - encore une fois, ça m'apprendra à ne pas entamer la filmographie d'un cinéaste dans l'ordre chronologique.
Sinon, concrètement, James Coburn en impose, la présence de Bob Dylan devant la caméra n'est pas désagréable, Kristofferson n'est pas en reste, et là où certains auraient fait un film sale et nihiliste, Peckinpah en fait un requiem tragique, mélancolique et magnifique. 6/6 ===> FILM DU MOIS
Détective - Jean-Luc Godard - 1985 : Le film est aux premiers abords un simple polar pas très prenant, mais est il se révèle être en fait un pétillant film de réflexions philosophiques, prises avec humour, légèreté, et surréalisme. Godard s'amuse, comme d'habitude, à casser les codes du genre (le final), à faire un usage de la musique comme personne, et nous sort un exercice de style plutôt intéressant, amusant, parfois lassant certes, mais surtout très dérisoire et parodique. A l'image de son acteur principal Jean-Pierre Léaud : Parfois insupportable, irascible, qui divise, mais qui est unique, marquant, et qui force l'admiration de par sa volonté de ne faire aucune concession au service de son art. 4/6
Nouvelle Vague - Jean-Luc Godard - 1990 : J'ai remarqué une chose dans ce film à propos du cinéma de Godard, c'est que tous ses films sont des utopies intellectuelles, tout le monde parle avec intellect, sortant des références littéraires à tout va, que ce soit un ouvrier, un moyen (le film insiste bien là dessus), un cadre, un grand patron... D'ailleurs, c'est un pari risqué car parfois on se demande si les acteurs comprennent vraiment ce qu'ils racontent, et l'hésitation dans leurs timbres de voix est parfois risible... Cela dit, Alain Delon campe à merveille son rôle de paumé (dans la première partie, où il est dominé par la femme)/type charismatique (dans la seconde, où il prend le contrôle sur les événements, mettant dans l'ombre la femme - c'est aussi ça le film, une lutte des sexes pour la domination) dans cette oeuvre assez singulière, révélatrice d'un nouveau tournant radicalement intellectuel dans la filmographie du réalisateur, qui annonce avec grande cohérence Hélas pour Moi, sorti trois années après. Les réflexions philosophiques s’enchainent, on ne peut tout comprendre, la lassitude prend parfois le dessus, mais on se laisse dans l'ensemble transporter par la douce mélodie qui émane de la poésie des paroles, prenant ainsi un repos célébral devant un film certainement trop exigeant au niveau philosophique et intellectuel pour un support aussi rythmé que le 7eme Art (et Godard le sait très bien). 4/6
JLG/JLG, autoportrait de décembre - Jean-Luc Godard - 1995 : Ça commence assez mal, avec les bruits de respiration saccadée, et quand on est lassé dès les premières minutes par un film de Godard, c'est que le reste risque de s'avérer difficile. Heureusement, dans le cas présent, l'effet est inverse, le film devient assez magnifique dès que Godard récite la première écriture de "Je vous salue, Sarajevo", la poésie du cinéaste ayant un effet d'apaisement vraiment efficace sur moi... Le réalisateur traite donc avec abstraction ses pensées soudaines, sa semi-crainte de la mort, ses films... Cependant, il ne tombe jamais dans le narcissisme ou l'égocentrisme, au contraire l'oeuvre est assez modeste même, et Godard arrive même à se rendre très sympathique devant la caméra (comme dans Soigne ta Droite). A noter une scène délirante mais très intéressante sur l'origine de l'étoile de David... Même dans son aspect le plus modeste, le cinéaste conserve tout de même ses délires les plus singuliers qui font la richesse et la singularité de son art. Godard, une légende, dont tout le monde parle, crache, mais dont peu de gens peuvent se vanter de réellement connaitre son oeuvre. Et cet autoportrait (et non pas une autobiographie) me parait essentiel pour bien cerner le personnage culte de cet illustre bien faiseur pour le cinéma français, pour le cinéma. 5/6
Fog - John Carpenter - 1980 : Film assez anecdotique, mais très sympathique. Ma grande faiblesse pour les conteurs d'histoires horrifiques, pour la musique 80's (exquise, ici) et pour l'atmosphère qui se dégage de cette ville maudite, crée grâce à des vices, envahie par le brouillard, me fait fermer les yeux sur beaucoup de points négatifs, comme le traitement peu intéressant d'une bonne partie des personnages. Potentiellement grand, concrètement correct. 4/6
Barking Dogs never bite - Bong Joon-Ho - 2000 : Premier essai plutôt correct de la part du fameux cinéaste sud-coréen, où on retrouve déjà son style remarquable de ses plus grandes réussites : humour ironique et poliment grinçant, amertume mi-humaniste mi-misanthrope, personnages un peu benêts qui attirent cependant une certaine sympathie... Pas inoubliable, ce n'est pas un lancement magistral, mais c'est assez séduisant, et annonciateur de The Host (beaucoup de thèmes en commun, juste que l'un flirte avec l'horreur/fantastique alors que l'autre est très réaliste), sorti six ans après. 3 ou 4/6
L'arriviste - Alexander Payne - 1999 : J'ai beaucoup de sympathie pour Alexander Payne, c'est un cinéaste sincère, pur ( et qui est très intéressant - malgré un petit côté réactionnaire - lorsqu'il parle de cinéma, de plus), tour à tour sensible et drôle dans son oeuvre. Ici, il détourne les codes du teen movie, alors en pleine expansion, et nous propose un film audacieux, malicieux, très caricatural certes mais assez juste dans son propos, il n'y a aucun manichéisme (ni de plainte "tous mauvais !") dans le traitement des personnages de la part du réalisateur : le candidat gentiment benêt est gentil mais absolument pas motivé, la candidate un peu teigneuse est arriviste et hystérique mais elle est totalement investie, la nihiliste un peu p*tasse reste cependant la plus franche de la galerie... C'est un film très cool, à ne pas prendre au sérieux mais qui n'est pas négligé, avec des voix-off entraînantes et rythmées, et tous se perdent ironiquement dans le cirque attractif des élections. Quant à Reese Witherspoon et Matthew Broderick, ils frôlent la perfection dans leurs rôles respectifs. Jouissif. 5/6
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